@B. Mael Velasquez soirée du premier août, basseterre. tu acquiesças ses paroles, accompagné d'un hochement d'épaules. — on ne partage pas la même philosophie de vie mais j'comprends ton point de vue, lui répondis-tu en portant ton verre aux lèvres. t'avais toi-même des moments où tu avais besoin d'être seule mais ils étaient mineurs comparés aux moments où tu ressentais le besoin d'être avec tes amis. — c'est dommage quand même que tu ne passes pas plus de temps à découvrir les destinations, fis-tu remarquer. — après tu fais ce que tu veux hein. si tes vacances à flirter dans le bateau te vont, tant mieux pour toi, renchéris-tu. — mais t'as pas envie de partir à l'aventure ? de te surpasser ? de faire des choses dont tu auras des souvenirs toute ta vie ? lui demandas-tu, t'accoudant contre le comptoir. t'étais une aventurière dans l'âme, il t'était donc impensable de passer ton summer camp dans le bateau de croisière. tu avais besoin de bouger, de partir à la découverte de l'inconnu. — j'suis sûre que t'aérer l'esprit te ferait le plus grand bien. ça te permettrait de lâcher prise avant la rentrée, assuras-tu d'un pâle sourire.

finalement, j'ai un peu de plaisir à retrouver mona. ça fait longtemps que l'on ne s'est pas vus et on s'est plutôt mal quitté, y'a pas à dire. pour autant, ça remonte un peu désormais et elle semble ne plus vraiment à m'en tenir rigueur. enfin, je crois, je ne sais pas puisque je ne peux pas lire dans ses pensées. et ça, ça serait un terrible super pouvoir à avoir, ouais. depuis longtemps, maintenant, j'ai préféré être seul. j'ai visité un peu. un petit peu. lui réponds-je alors qu'elle me demande si je n'ai pas envie de me surpasser, de faire des choses dont j'en aurai des souvenirs. portant mon cocktail à mes lèvres pour en boire quelques gorgées, je finis par lui répondre : c'est vrai. mais, je me surpasse déjà tout les jours. finis-je par répondre alors. mon esprit est bien aéré. et pas que ça, si tu vois ce que je veux dire. je descends mon regard vers mon entrejambe avant de le reposer sur mona. tu t'inquiète pour moi, c'est ça ? lui demandé-je alors.

@B. Mael Velasquez soirée du premier août, basseterre. même si tu n'étais plus personne aux yeux de mael, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être quelque peu contrariée en apprenant le programme de son summer camp. il ne semblait pas être transcendant. — un petit peu c'est déjà mieux que rien, répondis-tu d'un léger sourire. ouais, fallait qu'il sorte, qu'il profite de ces paysages somptueux qui étaient totalement différents de boston. il ne fallait pas qu'il regrette une fois qu'il sera dans les amphithéâtres d'harvard, à suivre des cours compliqués et barbants. ton regard se baissa vers ton pantalon, ce qui te fit rire légèrement. — la bête a fait des siennes cet été, hein ? souris-tu, portant ton verre aux lèvres. — t'es toujours chaud lapin toi, ça n'a pas changé, soupiras-tu. tu te rappelais parfaitement de mael lorsque les choses dérapaient. il baisait sacrément bien et il savait pertinemment ce qu'il faisait. — je m'inquiète un petit peu. un tout petit peu. mais t'es un grand garçon, tu fais ce que tu veux. j'trouve juste ça dommage, j'te connaissais plus aventurier que ça, lui répondis-tu simplement, passant une mèche blonde derrière ton oreille.

je m'amuse à lui répondre. sourire aux lèvres, montrant du regard mon entrejambe, parce que ça m'amuse. je m'amuse comme ça. visiter ne m'intéresse pas actuellement, j'ai la vie entière pour faire ce genre de choses. je finis par répondre à cette jeune femme : elle t'a toujours plus la bête. je me souviens de nuits où on entendait que ta voix, tes cris. et ça aussi, ça m'amuse. lui raviver nos ébats passés. elle me dit bien me connaître, je ne sais pas si c'est réellement cas. je ne me connais pas moi-même parfaitement, je suis trop changeant, je m'adapte toujours. j'ai fait de la tyrolienne, assez aventurier pour toi ? lui demandé-je alors.

@B. Mael Velasquez soirée du premier août, basseterre. — tu m'as l'air sûr de toi, répondis-tu en arquant les sourcils. tes souvenirs sexuels avec mael étaient intacts dans ton esprit, parce que des hommes aussi bons et habiles de leurs mouvements comme lui, tu n'en croisais pas tous les quatre matins. mais tu avais envie de le taquiner, de le piquer dans sa virilité. — qui t'a dit que mes cris étaient vrais ? qui sait, peut-être que je simulais à chaque fois. j'suis une très bonne actrice, assuras-tu, l'œil taquin. — j'suis même pas sûre d'avoir atteint l'orgasme ne serait-ce qu'une fois avec toi. tu continuais, encore et encore, ne le quittant pas du regard. t'aimais ça, piquer les gens avec amusement. surtout que tu savais pertinemment que mael n'allait pas bien le prendre. — ce n'est pas le genre d'aventures que j'imaginais mais ouais, c'est déjà un bon début, lui répondis-tu. la tyrolienne était, selon toi, un avant goût de l'aventure. la véritable aventure n'avait pas besoin de cordes ou d'harnais. la véritable aventure se faisait sans matériel, à la dure.

je m'amuse à la taquiner sur nos ébats. de très bons souvenirs, à n'en pas douter forcément. j'ai appris sur le terme, sagement. les films pornos ne m'ont pas aidé de ce côté là, bien trop cinématographique. elle répond qu'elle aurait pu simuler, ce qui me fait sourire alors que je viens à terminer mon rhum coco et en demander un nouveau au barman. et bien, tu dois être une très bonne comédienne. m'amusé-je à répondre. je me retourne, regardant alors mona dans les yeux. ma main glisse jusqu'à sa cuisse, caressant doucement celle-ci. arrête de t'inquièter comme ça, j'aime bien ma vie comme elle est. finis-je par lui répondre, retirant ma main alors que le barman me ramène ma boisson.

@B. Mael Velasquez soirée du premier août, basseterre. tu le taquinais. bien évidemment que tu te rappelais pertinemment de vos ébats sexuels qui, dans tes souvenirs, avaient toujours été excellents. mael savait y faire et il le savait, ce qui faisait que tu n'avais jamais eu le temps de t'ennuyer en sa compagnie au pieu. mais il serait bien trop heureux que tu lui dises cela, alors tu préférais garder tes compliments pour toi, le taquinant en lui faisant croire que tes cris n'étaient que des actings. toi qui était dans le cinéma, jouer était ta spécialité. — j'fais du théâtre depuis que j'suis gosse. et on pourrait même croire que j'fais de l'opéra tellement mes cris se valent être aigus, rigolas-tu, portant ton verre aux lèvres. tu baissas les yeux vers la main qu'il glissait le long de ta cuisse. tu la pris doucement, le repoussant d'un soupir. — mael, arrête ça. j'serai stupide de remettre les couverts avec toi, déclaras-tu en le regardant dans les yeux. — peut-être que tes techniques de caresses marchent avec les autres, mais pas avec moi, renchéris-tu, sourire amusé aux lèvres. il en avait bien plus pour que tu cèdes. bien bien plus. — promis je ne m'inquiète plus pour toi, assuras-tu, déposant ton verre sur le comptoir.

j'ai envie de voir jusqu'où elle peut résister. remettre le couvert avec une ex ne me dérange pas tant que ça. enfin, je n'en ai pas eu mille non plus. juste deux. deux, ça me suffit. ma main sur sa cuisse est rapidement retirée, alors qu'elle me fait comprendre qu'elle serait idiote de recommencer à faire l'amour avec moi. mon sourire ne disparaître pas de ma bouille, loin de là. j'aime les défis, et elle vient tout juste de me défier. alors, je m'approche doucement d'elle. mon visage à quelques centimètres du sien. t'es sûre ? revenant à la charge, ma main se retrouve de nouveau sur sa cuisse. bien plus proche de son bas-ventre, je la glisse à l'intérieur de la cuisse. enfin, j'ai l'impression que ta tête dit non, mais pas ton corps. maître en la matière.

@B. Mael Velasquez soirée du premier août, basseterre. mael était beau. un vrai beau-gosse qui savait jouer de ses atouts. il avait ce charme dans son regard et dans son sourire qui pouvait te faire flancher en un claquement de doigt. pourtant, t'avais envie de résister, de lui montrer qui tu étais, que tu n'étais plus une cible facile comme les filles lambdas qu'il avait dû baiser à tout va depuis le début des vacances. le jeune homme revint à la charge, glissant sa main le long de ta cuisse, ce qui te fit soupirer. — ouais, répondis-tu machinalement, posant une main sur la sienne, que tu caressas du bout de tes ongles. — mon cerveau m'interdit de flancher parce que j'ai un minimum de dignité, lui répondis-tu en tout franchise. — et mes potes doivent sûrement te reconnaître. s'ils me voyaient t'embrasser ici, tout de suite, ça ne passerait absolument pas, renchéris-tu en jetant un bref coup d'œil à l table où tes potes étaient installés. — j'vois que j'te fais de l'effet par contre, ajoutas-tu en baissant vers les yeux vers son pantalon déformé, ce qui eu le don de te faire sourire.

mon visage se retrouve tout proche du sien, tandis que ma main retourne sur sa cuisse et s'approche un peu plus de son entrejambe sans être plus intime. juste nécessaire pour réchauffer l'atmosphère tout juste autour d'eux. sa main vient se poser sur la mienne, qu'elle caresse légèrement. de la dignité ? pourquoi c'est honteux de remettre le couvert avec moi ? lui demandé-je alors. ah je vois. c'est tes potes qui décident de ta vie ? finis-je par dire. long soupir alors que le barman me ramène alors ma commande, commande que je portes à mes lèvres. je vais finir bien saoul, ce soir. main toujours sur sa cuisse. je m'en cache pas. ce serait mentir de dire que tu n'es pas toujours aussi attirante. lui réponds-je alors. elle ne te manque pas ? dis-je, en baissant mon regard vers mon entrejambe.