naissance
boston, 1999.

nom & prénoms
jules bulger.

nationalité
américaine.

origines
américaine, allemande, irlandaises, anglaises.

orientation sexuelle
bisexuelle. te laissant trop facilement charmer. les courbes et la douceur des femmes te font autant d'effets que la poigne et la virilité des hommes.

statut amoureux
célibataire. aucune envie de stabilité. l'étiquette 'couple' qui te fait dresser les poils, te donnes la nausée. ne voulant 'appartenir' à personne. la seule fois où tu as ' baissé la garde ' ça ne s'est pas bien passé du tout.

statut social
certains mois sont plus compliqués que d'autres. en ce moment c'est compliqué par exemple. tu vis à droite à gauche, le temps de mettre un peu d'argent de côté pour te retrouver un nouveau logement.

emploi
livreuse indépendante de repas, alcool, tout ce que tu veux. t'appelles, tu passes commandes ( tant que c'est légal, abuse pas non plus ) et j'arrive à bord de ma petite smart bleue t'apporter tout ça pour ta petite soirée entre potes. dans laquelle je peux m'inviter si t'es ma dernière course de la soirée. dog-sitter aussi parce que passions chiens oblige.

parce que t'es la poisse incarnée ? un petit aimant à embrouilles. pas forcement graves en soit, mais assez dérangeantes pour ton entourage qui n'a pas besoin de tes sales histoires à gérer en plus des leurs. si parfois tu les cherches parce que t'es une petite emmerdeuse qui a besoin de sa dose d'adrénaline, la plupart du temps, tu les attirent sans forcement avoir a lever le petit doigt; c'est ce qu'on appelle être un chat noir.

t'es authentique. toujours toi-même dans n'importe quelle situation. tu n'arrives pas à jouer un rôle. soit on t'aime soit on te déteste. l'entre deux n'existe pas quand on apprend à te connaître. t'es du genre à dire toujours ce que tu penses. que ça plaises ou non. t'arrives pas à te maîtriser. encore plus lorsqu'il s'agit de t'exprimer par les mots. par contre, t'es pas du genre intrusive dans les histoires des autres. pourtant curieuse, mais jamais malsaine. toujours dans la bienveillance. par contre, t'es du genre rancunière. tu te considères comme une personne de parole, incapable de trahir tes propres amis. t'aimes pas qu'on te prennes pour une conne. l'esprit de vengeance, tu l'as et t'en uses quand bon te sembles. les gens qui méritent les bons côtés de ta personnalité, l'auront sans limite. pour le reste, c'est une autre histoire. tu peux être la meilleure comme la pire. t'as un humour très piquant qui ne plait pas forcement. mais au delà de t'en foutre complètement, tu vis aussi comme bon te sembles. aucune envie de t'entourer sans cesse. juste l'envie d'être toi, être appréciée pour la personne que tu es. et non pas devenir une autre personne pour être appréciée davantage. t'as un franc parlé. parfois un peu trop vulgaire dans tes mots ou
tes gestes, mais toujours le smile braqué aux lèvres. dans n'importe quelle circonstance. toujours la bougeotte. t'arrives pas à rester en place. une vraie pile. t'agis aussi souvent avant de réfléchir ce qui te causes quelques ennuis. mais t'es née pour ça non ?

anecdote une boston, 99. tu pousses ton premier cri, dans la résidence des fuller, tes grands-parents maternels. aux côtés de ta mère et de toi, ses parents et ton père, isaac bulger. tes parents se sont rencontrés même pas un an avant. piqués à l'adrénaline, et pas que, il faut dire qu'ils étaient rarement maîtres de leurs agissements, la drogue et l'alcool souvent bien trop présents dans leurs veines. ta mère est tombée rapidement enceinte et s'en es rendue compte trop tard. l'avortement n'était plus possible et dieu seul sait à quel point elle était atterrée lorsqu'elle l'a su. ton père, quant à lui, l'a un peu mieux vécu. plus vieux qu'elle, il avait déjà en tête de vouloir rapidement un enfant. et si ton père lui a conseillé d'arrêter la drogue pendant la grossesse, elle a tout de même continuer, n'ayant aucune envie de faire passer le bien être de cet enfant avant le sien. après tout, elle n'avait rien demandé disait-elle. tu étais plus un boulet qu'autre chose pour elle. un boulet qu'elle devrait se trainer à vie. elle n'était pas prête à se ranger, à faire des concessions. pas pour un enfant. ton père a rapidement trouvé un travail. en attendant de mettre de l'argent de côté, tes parents vivaient chez les parents de ta mère. puis lorsque tu es née, en 1999, ton père s'est rapidement métamorphosé. la magie de la paternité. ta mère n'a pas ressenti les mêmes effets. bien au contraire. elle n'arrivait juste pas à te regarder, ni même vouloir te prendre dans ses bras. les mois ont passés et les médecins ont rapidement diagnostiqués une dépression post-partum à ta mère. insupportable à vivre aussi bien pour elle que pour l'entourage. elle use et abuse de drogues dures pour ne plus penser. quelques mois plus tard, elle prend la fuite. juste une lettre expliquant qu'elle n'était pas faite pour cette vie. qu'elle avait beau essayer, qu'elle ne guérirait jamais si elle restait près d'eux. t'apprends à vivre depuis ce jour sans ta mère. anecdote deux à l'âge de deux ans, ton père rencontre une femme alors qu'il ne pensait plus jamais retrouver quelqu'un. et pourtant, cette femme deviendra la femme de sa vie. rien à voir avec ta mère biologique. elle deviendra, d'ailleurs, quelques années plus tard ta mère adoptive. et si votre entente était parfaite au début, elle s'est dégradée avec le temps. la crise d'adolescence a été plus que violente te concernant. et parfois, on dirait presque qu'elle subsiste encore et encore. anecdote trois de l'union de ton père et de ta mère adoptive sont nés deux garçons et une fille. l'entente avec l'ainé est très bonne. vous avez grandit ensemble, aviez quasi les mêmes fréquentations, les mêmes centres d'interet. mais les deux autres, les jumeaux, ce n'est pas vraiment le cas. disons que si par moment ils t'insupportent, la plupart du temps ils te sont totalement indifférents. faut dire que tu n'as pas non plus le caractère le plus facile lorsque ça concerne tes proches. surtout ta famille. anecdote quatre tu quittes le domicile familial assez tôt, ne supportant plus personne. d'ailleurs ce ras le bol est réciproque. tu pars pendant un temps à la recherche de ta mère biologique en stop. mais manquant de te faire agresser sur la route, tu termines vite à la case départ. tu décides donc de laisser tomber pour un temps et décide d'élire domicile chez tes grands-parents maternels, puis chez ton cousin arthur qui a toujours été comme un frère pour toi. c'est là que tu rencontres sa petite amie, mai-linh. cette fille qui deviendra rapidement comme une soeur. encore plus lorsque ce dernier perdra la vie dans un accident de métro en 2020. ton monde s'effondre. ton roc est parti, t'as abandonné. encore une fois, on te lâche. pourtant, malgré la tristesse, le manque, le vide que tu éprouves, mai linh est toujours là et est bien plus fragile que toi. t'essayes de mettre ta tristesse de côté pour la soutenir. parce que tu te dis qu'à partir de maintenant, c'est toi qui devra veiller sur elle. pour lui. pour sa mémoire et parce qu'il l'aimait profondément. t'étais bien placée pour le savoir puisse qu'il te disait tout. anecdote cinq t'as jamais connu ce genre d'histoire d'amour. celle dont toutes les femmes rêvent, parce que tu les fuient comme la peste. tu sais que l'amour ne se contrôle pas. tu cherches pas à le faire. tu sais juste que tu ne laisseras personne s'accaparer ton cœur, comme arthur l'a fait de mai linh. pas si fort. parce que, t'as juste aucune envie de souffrir comme elle a souffert de sa perte. tu sais qu'à sa place tu ne t'en relèverais pas. t'as l'air forte comme ça, mais t'as le cœur bien trop fragile pour supporter autant de violence, tu le sais d'avance. anecdote six t'as développé ton petit business depuis quelques mois. livreuse uber à bord de ta petite smart. ta petite fierté. de quoi arrondir tes fins de mois. en plus de ça, aucun loyer à payer puisse que t'es plutôt du genre à squatter à droite à gauche. chez la famille, chez les potes, ton frère. t'arrives toujours à trouver un toit quelque part. en plus de ça, il t'arrive de faire quelques extras au nephilim, bar appartenant à ta cousine izzy. anecdote six les bulger. ton côté paternel. t'as touours été la petite protégée. une soeur pour eux. et depuis toujours, tu prends izzy comme exemple. un modèle. une femme qui ne s'est jamais laissé marcher sur les pieds, qui a réussit dans la vie, qui a monté son propre business, et rien que ça, ça te prouves que toi aussi tu peux réussir. vous êtes des battantes, ya pas à dire. concernant, devon, il t'as toujours impressionné et pas des meilleures manières. il te faisait peur parfois, faut le dire. t'avais pas forcement confiance en lui. non, vous n'étiez pas proches. mais lorsqu'un de tes exs a eut le malheur de te porter la main dessus, c'est vers lui que t'as été. inconsciemment, tu savais de quoi il était capable et c'est pour ça que t'as été vers lui. cet ex a évidemment très mal fini et franchement, t'as eu aucune pitié pour lui. disons que depuis ça vous a un peu rapprochés. vous n'avez jamais parlé de cette histoire. pas besoin. tu sais juste qu'en ayant fait ça, c'est une preuve qu'il t'estimes quasi autant que ses frères et soeurs.

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