Et toi TA GUEULE ! Oui ta gueule Jefferson, arrête de parle, soit beau juste à peu près beau et tais toi, voilà ce dont j'ai besoin là tout de suite maintenant. La présence d'un mec que je déteste pour le mal qu'il fait à Siloé, mais qui soit là pour boire avec moi, pas plus, pas moins et je sais qu'il est le parfait candidat pour cela, marionnette comme il dit si bien. La confrontation prend fin et le sérieux reprend son pouvoir. L'évocation de sa mère me glace le sang quelques instants et coupe la respiration. Tu ne l'as pas revu depuis quand ? Après tout je ne savais pas réellement pourquoi toutes ses questions me trottaient en tête, l'alcool ou le fait que ses failles fassent égo aux miennes. J'aurai pu me montrer froide encore et toujours avec lui et pourtant cette soirée avait été assez un fiasco pour que je me calme un peu, le coeur lourd des conséquences de mes actes de ce soir. Oui mon incapacité à baffer mes anciens amants lorsqu'ils avaient déposés leurs lèvres sur les miennes, la prise en traitre par ma propre famille et mon couple qui s'était déchiré en quelques phrases, quelques cris, quelques larmes, Asher qui disparaissait de la scène. Et me voilà ici avec l'ex amant de mon ex belle soeur, à faire les cons, à se détester mais qu'une certaine force ne pouvait empêcher de se rapprocher, lorsque son doigt se pointa sur mon coeur. Levant les yeux au ciel devant tant de naiveté de sa part. L'espoir fait vivre Jefferdon mais je crois que tu te trompes, rien qu'à voir les dégâts de ce soir encore, j'ai pas de coeur et même si je ne m'en sors plus aussi bien qu'avant,  l'égoïsme est mon plus grand trait de caractère, te mets pas à me voir plus humaine que je ne le suis ... t'en serais toi aussi déçu !   Briser les gens qui m'entourent j'en étais maître en la matière, rien qu'à voir Jayson, Zeus, Edgar, Katalia et toutes les autres personnes, Asher maintenant, peu de surivants au combat ou du moins survivants mais le coeur cabossé. Très bien continuons à vivre avec la douleur alors ...   Mais ça fait trop mal d'avoir le coeur en miette, alors l'alcool fait son oeuvre, et je sors une cigarette de ma pochette pour la mettre entre mes lèvres d'une façon délicate et assurée, besoin de bouffer d'air. Quelques secondes il accepte de faire des défis, et mon regard s'illumine peut être que la fin de soirée allait finalement être un jeu pour OUBLIER. Je te laisse le bénéfice de donner le premier défi ! Alors que je m'applique à remplir de nouveau les verres, jusqu'où nos corps allaient réussir à tenir ... telle était la question !

@Shayn Jefferson Jr

Cet individu me met à bout de nerfs depuis des semaines, son comportement, sa provocation incessante et ses non dits. Ne pas le percer au grand jour facilement est devenu un challenge, un défi même d'en savoir plus sur lui, ses souffrances, ses maux, tout ce qui fait de lui l'homme ténébreux et surtout meurtri. Car oui à d'autre Jefferson, bien entendu que ta carapace est trop solide pour être éclaté en quelques phrases mas Mini Borgia ne s'avoue jamais vaincue, mais le plus dur est de mettre en danger chaque jour un peu plus ma propre carapace si longtemps construite pour protéger d'autrui, de moi même aussi. Son regard qui se veut de braise m'horripile et je le pousse avec toute ma force, joue toi de moi une fois, savoure. Puis la discussion sérieuse de sa mère vient dans la conversation, sujet sensible que j'essaye de creuser, à croire qu'il a enve de se livrer quelques instants, ses révélations font sens et j'imagine l'angoisse qui l'habite, la solitude aussi, la peur peut être de ne jamais la revoir. Tu es en train de me dire que t'as toujours été tout seul avec ton père ... et qu'il ne t'a jamais rien raconté sur elle ? Quel con ! Comment peut on infliger cela à son fils, son propre enfant ? Un connard de plus sur cette terre ? On s'en fout pour ce soir si tu veux ... t'es nul de vouloir plomber l'ambiance ... dis je en suspens alors que je lui lance un clin d'oeil amusé, l'alcool qui fait son oeuvre, montant à la tête bien trop rapidement tout comme le chagrin qui empoigne et que seul des folies pourront faire taire, et c'est le plan non ?! Sa psychologie inversée et mal placée me gonfle subitement, alors je le baillone pour de bon de mes mains, tais toi Jefferson, pas besoin de psychanalise ou autre chose, juste de kiffer cette fin de soirée pour oublier le calvaire que j'ai vécu quelques minutes auparavant. On a pas besoin de Freud parmi nous pour ce sor, c'est fou comme pourrir l'instant c'est ta spécialité !   Une petite pause alors que l'idée des défis me vient, je remplis les verres alors qu'il réfléchit, une fois chose faite, je ne peux attendre que je prends mon verre et l'engouffre en deux deux en voyant la lame qu'il sort. WHAT ? Comment vais je faire cela ? Lui faire mal sciemment ? Innocemment ? J'attrape rapidement la lame de peur qu'il ne fasse une connerie, mais quel bordel encore ?   Non mais t'es pas sérieux Shayn ? Comment je peux te faire ça ... si t'as des passions de scariphication c'est ton choix, mais ne me demande pas ça ...   Il soutient mon regard et je sais qu'il ne lâchera pas, plus qu'à tenter une parade.
Honneur aux femmes, alors commence sur moi et après je le fais ...  Oseras tu , n'oseras tu pas ? Où sommes nous en train de sombrer, si @Katalia Borgia, @H. Siloé Langford ou @Lyse P. Benitez étaient là rien ne serait ainsi et pourtant après cette soirée c'est bien seule que je me trouve, face aux ténèbres que j'embrase et dans lesquels je me fonds. Je lui tends mon bras ... fait moi mal autant que j'ai mal au coeur, pour atténuer cette douleur ...

@Shayn Jefferson Jr

Perdre son temps face à un individu trop fermé, ou juste aimer l'affront, aimer cette colère qu'il sème en moi, qui me fait éclater ma haine et ma colère au grand jour. Toy boy ou punching ball humain, il est devenu cet individu qui reste là lié d'une façon totalement invisible mais qui prend les coups, mes sautes d'humeur, mes incohérences, toutes les divergences et incrédulité qui fait de moi une femme si complexe. Cette dernière année la vie ne m'a pas épargné et les nuits d'horreurs, les nuits de cauchemars dans la cave de Keith, les minutes et heures à idéaliser ma vie d'avant, celle de Zeus et moi, l'enfant que nous aurions pu avoir ... Du bonheur à la terreur. Le tabac avait pris possession de mon rythme de vie, tout comme l'alcool et quelques substances de temps à autre peu recommandable. Peu de personne était au courant, personne même sauf peut être @Katalia Borgiaqui avait bien flairé l'idée de la nicotine, mais ses investigations s'étaient arrêtées à temps. La vie dorée d'une Borgia en chute libre tout simplement. Faire semblant et marcher la tête haute étant une seconde nature, une vitrine des plus reluisantes que j'excellais à la perfection, mais le mal ultime qui me rongeait suite à tous les désenchantements de l'année écoulée laissaient des traces intimes, profonds. La mère de Shayn, ma mère, une conversation qui faisait égo au plus profond, mon palpitant ne cessait de s'accélérer encore un peu, alors qu'il finit par balayer le sujet d'un revers, mon coeur semble rompre comme si une fois encore s'interdire de parler de sa mère, bacler l'existence la mienne. Parlons en encore Shayn je t'en supplie, parler d'elle me fait revoir les instants magiques d'avec la mienne si bien enfouis, trop enfouis, allez parlons en nuit et jour jusqu'à la dernière heure ... j'en ai besoin ! Et les jours à venir alors ... tu sais que je ne m'avoue pas vaincu et que je saurai découvrir ce que je veux découvrir, la patience n'est pas ma plus grande qualité mais tout vient à point et plus la lutte est acharnée plus la victoire est belle ! Un combat incessant entre l'esprit et l'envie, l'envie de connaître les moindres failles d'autrui pour les percer à jour et pouvoir par la suite s'en servir à bon escient, et pourtant à cet instant apaiser ses maux semblaient être le seul motif de tant de question, la famille c'est sacré, ça m'attendrit, et j'en meurs de me l'avouer.
La lame de couteau me fait sortir de mes torpeurs passés, de mes manques affectif, du manque de ma mère, du manque de la présence de Katalia, du manque ultime qui sillonne ton mon être. Effrayée un instant, je lui tends sans trop d'hésitation mon bras, faire mal physiquement à autrui je n'y arrivais pas, me faire mal à moi même était une autre histoire ... alors c'était comme cela quand on scandait haut et fort qu'on était forte, intouchable, des failles abyssales se cachaient dessous. Le bras entre ses cuisses, la pression de sa main dans la mienne, je le regarde fixement comme pour soutenir son regard et inconsciemment lui prouver que je n'ai pas peur, espérant aussi déceler une quelconque possibilité de lui faire confiance. Fait moi mal Shayn vas-y , j'en ai besoin ! C'est mal me connaître Jefferson de croire que je suis de nature à pleurer , alors vas y n'attend pas, laisse ta trace sur mon corps ... L'alcool aidant à passer à l'acte, le lendemain ne sera peut être pas le même, mais alors que sa lame se plante sur ma peau pour y laisser une entaille, je prends le verre pour le boire cul sec de nouveau, diluer la douleur, les effluves d'alcool meilleures alliées pour la soirée. Le sang perle jusque ses doigts, l'habitude du sang, des hoptaux avec les séjours de maman, aucun malaise à l'horizon, aucune grimace, rien ... pas âme qui vive à l'horizon.   Avec plaisr Jefferson ! Se faire mal avant de faire mal, ce besoin de s'ouvrir pour oublier toutes les personnes que j'avais fait souffrir par le passé, le karma certainement. Je prends à mon tour son bras pour le caresser un instant du bout des doigts, dans un frisson que la scène n'aurait pas voulu connaître mais que nos corps ne pouvaient réprimer. Le cerveau pouvant mentir, le corps non. Calant rapidement son bras entre ses jambes pour ne pas tâcher ma robe blanche de soirée, jamais, princesse toujours. Je fais frôler la lame sur mon doigt avant d'imposer la lame sur son avant bras gauche dans une entaille qui se veut nette, assurée et ensanglantée. Un sourire triomphant sur les lèvres,

@Shayn Jefferson Jr