Dans la nuit de Mardi 11 à Mercredi 12 à 1h du matin •
Mon pouce et mon index qui viennent au sommet des sinus pour malaxer ma peau sous cette information qui pourrait presque me faire soupirer. Non, je me contente de rigoler en fermant les paupières avant de regarder ton image diffusée d'une manière qui m'échappe encore. "Ca va, il n'aura aucune pression pour son futur lui..." La politique n'est clairement pas le terrain le plus agréable. Mais je sais que tu plaisantes, que quoi qu'il fasse, l'important pour toi c'est qu'il soit heureux. Je suppose que c'est ce que les parents souhaitent à leurs enfants non? Mon père a dû rater ce cours, mais passons. "Nooooon maiiiis... Je n'ai jamais regardé un disney version olé olé." J'ignorais même jusqu'à maintenant que cela pouvait exister. "Attend, c'est un film avec des gens réels ou en version animée?" Que j'évite d'enregistrer des mauvaises informations. Je ne voudrais pas fausser mes connaissances. Si il y a bien un sujet que je maitrise sur le bout des doigts, c'est celui de mes conquêtes. Dans lesquelles mes doigts sont allés -Pardonnez moi-. Un oui de la tête au prénom que tu sors. C'est normal que tu saches ça, tu étais là le soir des faits. "Oui, et Hope." Il est aussi certainement arrivé que je couche avec des blondes ramassées dans un bar dans ma jeunesse. Je ne vais pas m'amuser à tout énumérer. "Ah ouais.. Enfin si on part comme ça, Hope n'est pas blonde mais rousse." Et je suis prêt à parier que tu vas sortir des clichés sur cette couleur de pilosité. Comme si je te connaissais vraiment un peu trop. "C'est parce qu'on sait ce qui est beau, et bon." Un clin d'oeil, j'ai ce sourire débile de pouvoir échanger ainsi avec toi. "La seule chose que je veux réellement dans des caractères aussi décalés et explosifs, c'est qu'elles restent censées." Les folles dingues, non merci mais pas pour moi. La folie n'est réservée que pour contrebalancer l'ingéniosité. Pas pour être bon à enfermer. Et c'est alors que je vois ta main qui s'avance, jusqu'à je ne sais où. Mon sourcil se hausse, l'air interrogateur. Et j'explose littéralement de rire. "Eh! N'en profite pas pour toucher ma b*te toi!" Que je tente de dire de manière exclamée, tout en calmant ma toux imprévue. Manquant de m'étouffer par ta connerie, je te précise tout de même que "Non, je ne sens rien.." Malheureusement. Et tu le vois, cet attendrissement quand tu laisses sortir que t'aimerais toi aussi, que l'on soit réellement l'un en face de l'autre. "Je voudrais aussi.. Allez dans quoi, deux dodos?" Posé comme si je parlais à un enfant dans l'attente de Noël.  

«  Aucune » dit-il avec une légère moue, de mauvaise foi, n’ayant aucune envie d’admettre la vérité. L’ironie ? La seconde langue de Liam. Quoique non,  c’était même la première avant l’anglais !  C’est sans nul doute ce qui faisait son charme, cette facilité à manier les mots. C’était plus facile avec certaine personne qu’avec d’autre. Avec Wesley par exemple, ça coulait de source. Entre eux c’était fluide. Entre eux c’était toujours de la déconnade et encore plus à cet instant où ils ne s’étaient pas vu depuis plusieurs jours. «  On dit porno. » se moque-t-il avec un sourire canaille alors que Wes emploi le terme «  olé olé » .  De la provoque ? Totalement ! Ni plus ni moins ! Il n’allait sûrement pas se privé puisqu’il savait qu’en face il aurait du répondant. Cette complicité, Liam l’adorait grandement. «  Avoue que tu fais style ça t’intéresse juste pour que je te propose d’en regarder un ensemble ? » L’insolence, un trait de caractère dominant chez le Gremlins. A part égale avec l’immaturité sans doute. «  Coquin va ! » rajouta-t-il en posant son index sur sa bouche, imitant à merveille son smiley fétiche. «  La dame du lac était rousse ? » Devant l’incompréhension de Wes alors qu’il évoque Hope, il s’explique. «  Cette fille est légende pour moi. Je ne l’ai jamais vu. C’est un surnom que j’lui ai donné ! » Un jour peut-être il la rencontrera. Il était curieux en tout cas. Même s’il pouvait comprendre qu’il la garde pour lui, étant donné que comme Liam venait de le souligné, ils avaient des gouts similaire en matière de femmes.

Le Gremlins n’étant pas genre à tenir en place, il finit évidemment par s’agiter. Si Wesley avait tout de suite était impressionné par l’hologramme, lui s’était plutôt attardé sur leurs échanges, trop heureux de rattraper le temps perdu. Maintenant que la conversation était bien avancer, la curiosité reprenait le dessus. Son esprit vif et sa tendance à la connerie le pousse alors à passer son bras à travers l’hologramme. Forcément Wes en profite pour sortir une connerie. Evidemment ! Le pauvre il en tousse même et sa réaction fait sourire Liam. «  Hey mais tu délire, j’visais ton nombril ! » dit-il en riant à son tour, bien que pour le nombril il avait peut être visé un peu bas. Moins bon. Il n’est pas doué pour les proportions.


Il rit avant que le manque ne le rattrape. Comme ça. D’un coup.  On ne peut pas faire d’accolade viril à un hologramme. Fait chier. Putain ! Il lui manque et il le lui dit. Impossible de  le garder pour lui. Wes semble partageait ses pensée et Liam s’efforce de sourire parce qu’il refuse de lui transmettre son cafard. C’est à lui de savoir géré ses émotions, pas à son poulet de ce les prendre de plein fouet. «  Deux dodo oui. » répondit-il de nouveau en souriant. C’est marrant il avait vraiment compté et comme ça. Comme les enfants. «  Une brune dans mon lit demain. Une autre le jour d’après et t’es là. » Dit-il comme pour se convaincre lui-même que  ça allait passer vite. Ce qui ne serait pas le cas… Liam baisse les yeux sur sa montre. «  Tu sais que ça fait déjà 2h qu’on parle ?! » A croire le temps passe vite quand on s’amuse. «  Qu’est-ce que t’es bavaaaard ! » Tu parle, Liam n’avait pas été en reste, mais ça il se cacherais bien de le dire.

Dans la nuit de Mardi 11 à Mercredi 12  •
Si cette relation me fait vaguement penser à celle que j'avais avec ton prédécesseur, il y a bien une différence entre Thaddeus et toi. T'es là, et lui il m'a laissé tomber. Et je sais que jamais, tu n'en feras de même. Peu importes les épreuves qui s'inviteront dans ta vie. Et c'est identique pour moi. Il peut me tomber dessus les pires merdes, je te compterais toujours dans les divers équations de solutions. Parce que tu m'aides, parce que tu me fais rire, parce que tu m'aimes. "Excusez nous monsieur l'expert!" Que je te répond, toi le tatillon sur le fait de nommer ce genre de film par le bon nom. Je sais que tu taquines, la provoque peut se lire même dans cette image renvoyée par la magie. "J'ai plus eu par habitude de vivres les relations sexuelles en vrai, pas derrière un écran tu vois.." Faisant, à mon tour, preuve d'espièglerie en sous entendant que tu manquais d'expériences dans la pratique. "Arf, démasqué!.. Et je voulais aussi faire le jeu de la biscotte après." Vraiment immonde comme pratique. Mais je dois bien l'avoir fait dans les folles années universitaires. Bien heureux de ne pas avoir perdu. Mes sourcils se froncent quand tu prononces un surnom qui m'est inconnu. Et l'explication vient illuminer mon visage, avec un sourire amusé. "Pense à regarder la presse people, elle en fait souvent la couverture." Eh oui, la dur loi d'être une Kennedy.

Et voilà que tu commences à tester des nouvelles choses. Pour continuer sur notre lancée, je ne me retiens pas pour t'embêter. Et tu rétorques immédiatement, assez prévisible mais toujours aussi marrant. "Mens pas, t'as voulu déboutonner mon jean." Et je continue de rire. Parce que c'est comme ça en ta compagnie. Toujours du plaisir en doses, illimitées. Déçu de ne pas pouvoir sentir, parce que j'aurais fortement apprécié un câlin, même virtuel.

Comme un décompte à l'approche de noël, je tente de soulager ta peine en informant qu'il ne restait plus que deux dodos avant de se retrouver. "T'as déjà une brune ce soir.." L'initiatrice de ce moment. Et comme pour échapper à mon arrière pensée, tu te la joues horloge parlante. "Ah ouais déjà?" L'expression de surprise qui s'invite sur mes traits, avant de faire une tête de blasé à ta connerie. "Non mais alors là.. C'est le moulin qui ose dire ça?" Et mes lèvres s'étirent, comprenant bien que venait le moment de se dire 'à bientôt'. "Yep.. J'vais aller réveiller Cléo. Elle va me faire visiter Londres aujourd'hui... Toi, va dormir." Un clin d'oeil avant de soupirer un bon coup et t'avouer que "Putain c'est dur de te laisser." En gros, à toi d'appuyer sur le bouton.

Il y a pas de mot pour décrire la relation de Liam et Wes, elle est unique en son genre. Comme eux deux. Comme cette soirée qui restera dans la tête du Gremlins pendant longtemps. Pour toujours sans doute. Comme son bracelet, les souvenirs de leur délires ensemble ce soir, seraient un petit coup de pouce quand ça va pas très fort, parce que Wesley avait ce pouvoir magique de toujours savoir le faire sourire.   «  J’accepte tes excuses »  dit-il en jouant les bon princes, haussant légèrement les épaules l’air de dire «  allez j’suis sympa ». Quoi ? Il aurait très bien pût les refuser ! Après tout soyons sérieux, qui emploi le mot «  Olé Olé » ? Liam avait l’impression qu’il s’agissait d’une danse espagnole avec des castagnettes. Non non et non ! Juste non ! Appelons un porno un porno !

«  Le jeu de la biscotte ? » demande-t-il en le regardant perplexe, se méfiant un peu, mais réellement à côté de la plaque. Si Wes n’y connaissait rien concernant les Disneys dans leur version «  Olé Olé », le Gremlins n’avait jamais entendu parler de ce truc. Le jeu de la bouteille oui. Un classique quand on est gosse mais ça… «  Elle est dans les livres. C’est ce que je dis : la dame du lac ! » Après tout Arthur et tout ses compagnons étaient des légendes, retranscrit dans plusieurs ouvrage, il en était de même pour Hope, mais version année 2000. De toute façon quoi que Wes puisse dire, Liam continuerait de garder ce surnom et de n’en faire qu’à sa tête.

«  Chuuut ! J’me concentre pour voir si j’y arrive par la force de mon esprit » dit-il en fronçant légèrement les yeux comme si des rayons x allaient en sortir, continuant de jouer le pitre comme il savait si bien le faire, fixant avec insistance le dit jean en question. Il finit par soupirer. «  Bon bin loupé ! » Dur de rester sérieux face à ça, il se remet à rire, chargeant ses batteries autant de possible pour survivre aux deux jours à venir, encore loin de lui.

Faut dire que Wesley était son générateur. Liam ne s’en cachait pas, il était vraiment celui capable de le gonfler à bloc, de le faire sourire, de le rendre joyeux. Si Liam avait toujours là l’air happy, il avait des jours de moins bien et dans ces cas là, une petite dose de Wesley et… ça repars ! Un peu comme les mars. Mais sans le caramel à l’intérieur. Est-ce que le gavage de ce soir l’aiderait à évité la crise d’hypoglycémie, en attendant la livraison prévu pour dans deux jours ?

Un léger sourire alors que son meilleur ami évoque Soah, celle qui grâce à qui il venait de passer 2h juste grandiose. Il n’avait pas pensé à elle depuis que l’hologramme avait été lancé, bien trop occupé à savouré chaque seconde. L’un comme l’autre étaient trop pris dans leur complicité pour réaliser le temps qui venait de s’écouler. «  Un hôpital Wes ! On dit l’hôpital qui se fou de la charité, pas le moulin ! » Dit-il en mélangeant les proverbes pour l’embrouiller. Un peu légère la vanne mais il est 3h du mat à Boston et la soirée a été chargée en émotion. A croire qu’il commence à fatiguer. «  C’est un ordre ? » demande-t-il alors qu’il lui balance un «  toi, va dormir » , juste histoire de râler et de se plaindre. Au fond il adore quand il prête attention de cette façon à ses besoins, il se sent couver et c’est plaisant.  «  Soah a dit que j’pouvais dormir ici. Sous la tente. Elle récupérera la clé plus tard. » C’était vraiment confortable, ici il se sentait en sécurité. Comme au manoir. Liam eu un sourire, lui aussi il avait franchement pas envie de laisser Wes. Il pousse un soupir  pour se donner du courage et se penche pour éteindre, mais il bloque son geste et leve les yeux vers lui. «  Encore cinq minute ? » Comme un gosse qui refuse d’éteindre la lumière après l’histoire du soir.

Un mouvement de gauche à droite répétitif qui se fait quand tu me dis accepter les excuses que je viens de prononcer, assez faussement mais bon. Je n'ai pas envie de te couper dans ton délire. Te faire sourire, c'est la mission principale de mon quotidien. Et tu me le rends tout aussi bien, cet étirement de lèvres. Cette façon à nous de nous faire du bien, de nous remonter le moral quand ce dernier est au plus bas. Et rapidement, mon expression se transforme. Les sourcils se haussent, étonné et sans pouvoir le cacher. "Comment un obsédé comme toi, ignore en quoi consiste le jeu de la biscotte? Tu jouais à quoi avec tes potes?" Parce qu'il existe de nombreux jeux à faire en soirée mais, en compagnie de la gente féminine. Celui de la biscotte, il se fait sans filles aux alentours. Mais vu que tu es curieux, je vais me faire un plaisir de te donner les explications et règles du jeu. "Tu poses une biscotte.. Les mecs se masturbent. Et le dernier à le faire doit manger la biscotte." Aussi simple que ça. En gros, il faut réussir à se faire venir le plus rapidement possible. Mais, tâche bien difficile quand des amis se touchent la nouille sous nos yeux nan? Je n'ai jamais fini dernier pour autant. Fort heureusement, parce que rien que l'idée de foutre ca dans ma bouche, pourrait me faire vomir. "Oui enfin, elle n'est pas dans les magazines pour abus d'eau." Que je dis, tout sourire, légèrement entrain de rire même. Non, Hope est plutôt connue pour ses déboires liés aux nombreuses coucheries, à l'alcool et fût un temps, à la drogue qu'elle prenait à outrance. Une image dont elle a du mal à se détacher, mais qu'elle n'a plus qu'a assumer.

Toi, t'es toujours entrain de persévérer. Ta main s'agite, en quête de me faire ressentir une sensation de toucher. Mais forcément, entre nous c'est toujours la plaisanterie et la taquinerie qui dominent. "Avec ton esprit, j'vais rapidement finir à poil." Dans un essai de déconcentration. Tu viens jeter un regard digne d'un x-men. Je laisse alors le silence s'installer pour voir si tu réussis et.. Quel échec. J'explose de rire, la main qui s'installe devant ma bouche pour ne pas réveiller Cléo bien trop tôt. T'es pourtant lancé à faire l'andouille et me faire marrer. T'es entrain de mélanger des dictons pour surement noyer le poisson 'Soah' comme on dit. Ou pour ne pas assumer ton débits de paroles. J'ignore la vraie raison, mais quand tu me demandes si c'est un ordre, je ne lève qu'un seul sourcil avant de demander 'Si je dis oui, ca risque de t'exciter c'est ça?" Et je souris amusé avant de reprendre "Nan mais il est tard chez toi.. Alors il faut que tu te reposes." parce que ouais, moi je prends soin de ceux que j'aime. Et toi, je t'aime énormément. Je crois que je ne le répéterai jamais assez. Jamais suffisamment pour également la hauteur de ce que je ressens pour toi. "T'as l'air bien installé? Tu n'as plus qu'a rejoindre Morphée." Et semble venir le moment de se dire au revoir, à bientôt plutôt. Je te vois te pencher, le coeur qui se serre. Je tente de garder la face, mais quand tes yeux se relèvent, je capte rapidement que nous sommes tous les deux dans la difficulté de se quitter. Tu le confirmes, et je ne peux pas m'empêcher de sourire de façon attendrie "Allez!" sans hésitation. "Sinon, je reste le temps que tu t'endormes?"