Jalouse ce n’est pas le mot. Ou bien peut-être… je me refuse à poser une étiquette sur tout ça. Mais oui, je dois l’admettre une partie de moi souhaite que tu sois entièrement dévoué à moi. « Et c’est un problème ? » Moue boudeuse sur mon visage, de ces gamines bien trop exigeantes avec le monde qui les entoure. Puis finalement, nos silhouettes se rapprochent pour partager cette danse, à notre façon. Petite pause dans nos tourments et dans nos chamailleries. J’enchaîne avec un rythme plus marqué, de la folie encore, parce que finalement nous n’en avons jamais assez. Mes boucles virevoltent en cadence et toi aussi tu laisses le démon de la danse s’emparer de toi. On se fiche de l’image qu’on pourra laisser paraître, trop occupés à être nous-même. « Bien sûr que je ne le suis pas, la normalité c’est ennuyant et trop prévisible. » Et toi et moi, on s’attache à dépasser ces lignes trop marquées. « L’arc n’est pas utile présentement. » La guerre sera pour une autre fois, pour tous ceux qui voudront nous enfermer. « Sens-toi libre bébé. » Et je continue à me déhancher, de façon plus lascive, plus féminine aussi. Parce que finalement, c’est peut-être ça, j’assume chacune des cordes de mon arc. « Tu me fais tirer ? » Enfant qui se rapproche, trop joueuse, trop avide de se brûler, entre tes phalanges, consumés jusqu’au bout.

corps qui s'attirent, elle est l'aimant de ta vie. Vous vous retrouvez toujours. Quoiqu'il arrive. Tu reviens toujours à elle, tu t'ouvres à elle. Pas d'étiquettes, pas de prises de tête, vous vous laissez toujours emporter par le vent mais surtout les conneries. Pas de jugements, vous êtes tous les deux des êtres un peu à part et vous vous en foutez. Toi dans ton costume de fée, t'as pas l'air bien sérieux mais tu t'en branles. Tu hausses les épaules, petit sourire en coin arrête de bouder que tu lui lances en lui tirant la langue. La folie s'empare de vos corps, la cadence s'accélère, ton corps ne suit pas trop la cadence, tu fais un peu n'importe quoi, mais t'aimes ça et tu ne préoccupés même pas d'avoir le mauvais rythme. Tu rigoles, tu te laisse entièrement partir avec la frénésie de cette folle fin de soirée qui commence. Tu t'approches, joues avec ses cheveux, passes les mains dans ta folle tignasse avant de sortir le joint qui traînait dans ta poche de costume. Dieu merci, t'as pris un espèce de pantalon avec des poches. Langue qui passe rapidement sur le bout du joint, tu le portes à tes lèvres pour l'allumer. La fumée qui s'échappe laisse une petite trace non que tu réponds sur le ton de la plaisanterie. Elle sait que tu partages tout avec elle, tu tires sur le joint avant de le lui offrir t'es belle... folie qui t'envahie sûrement mais paroles qui s'entassent dans sa chambre. Tu tournes sur toi même, laisse tes bras s'ouvrir au monde

J’ai cessé de bouder au moment où tu as passé cette porte. Au moment où j’ai compris que peu importe nos errances, une partie de toi m’appartient, tout comme une partie de moi t’appartient. Aussi libres soit-on, cette évidence est là. Alors, on laisse la fête se répandre sur nos discordes. On arrime à notre folie familière et on la laisse nous transporter au rythme de cette musique plus rythmée. On se rapproche, vapeurs incandescentes de fumées sur nos lippes. Froncement de mes sourcils lorsque tu me refuses le poison. Je suis une maniérée. Une consommatrice festive qui ne se répand qu’au gré de ses envies, je n’en fais pas une habitude, cédant à l’envie de perdre mes sens lorsque je le veux vraiment. « Toi aussi t’es beau. » dis-je avec un mince sourire, la serpentine traçant quelques volutes pour accompagner tes mouvements. Enfant féérique, troublé jusqu’aux os, tu vends ta folie pour ne pas laisser entrevoir les parties les plus sombres, les mystères savamment enfouis. « Jamie. » souffle ma voix, presque enfantine à cet instant. La vision est trop séduisante pour que je recule, pour que je combatte cette pulsion qui vient naître aussi subitement qu’une flamme qui s’attise. « Embrasse-moi. » J’ai cette envie, moi qui ne cède pas aux hommes, qui ne m’amuse que de leurs feux, avec toi c’est différent, avec toi peut-être que j’accepterai, de me consumer pour de bon.

t'es à des années de cette planète mais la jeune femme ne semble pas s'en offusquer. Elle est pareille que toi et c'est une bouffée d'oxygène que de partager cette même folie. Âmes qui dansent, qui virevoltent, qui se laissent totalement emporter par une frénésie imaginaire. Corps qui tourne, bras qui s'ouvrent comme pour prendre un peu plus de vitesse, attrapant et rejetant folie et fièvre d'une soirée qui est déjà bien entamée. Malgré vosnvies, tu reviens toujours vers elle, sans jamais regarder en arrière. Si t'as beaucoup de connaissances, tu comptes sur les doigts d'une main tes amis et tu préfères la qualité à la quantité. T'es parfois loup solitaire mais tu aimes la compagnie des gens, sa compagnie à elle. Une distance qui diminue, tu tires sur ton joint, le lui tends attendant déjà qu'elle le redonne. T'aimes t'évader de temps en temps m, un peu de drogue, un peu d'alcool mais tu ne t'enfonces jamais dans ce vice. Petit sourire en coin qui s'étire sur tes lippes, ses mots résonnent.. T'es beau... Compliment qui te plaît, tu n'as jamais vraiment songe à la beauté que tu peux dégager. Tu ne t'es de toute manière jamais soucié de ton image. Tu portes ce que tu veux, ce qui te plaît et tu te fiches pas mal du reste. Tu la tires jusqu'à toi, vos corps qui s'entrechoquent, tu souris et baisses les yeux oui? question qui s'envole avant qu'elle me prenne de court. Tu ne sais que répondre mais t'as pas envie de l'embrasser tout de suite. Sourire sur les lippes, tu places tes mains autour d'elle et tu tournés, tu tournes, l'emportant avec toi avant de la faire partir en arrière et de déposer tes lèvres sur les siennes comme dans un conte de fée... Tu fais jamais les choses comme tout le monde

Spontanéité de l’instant, folie du moment. Que la magie nous étreigne, qu’on oublie ce bal manqué. Que de ton costume de fée pousse des ailes, et que le monde s’ouvre sous nos pieds. J’ai toujours admiré chez toi ce sentiment intense de liberté, ce besoin de se retrouver quoi qu’il advienne et quoi qu’il en coûte. Idéal qu’on partage et qu’on ne rechigne pas à porter en étendard. Alors oui, l’aveu s’extirpe d’entre mes lippes boudeuses. Que tu m’embrasses, que tu viennes sceller la magie de l’instant par un baiser échangé. Mains liées, les silhouettes s’espacent dans le tourbillon fou que tu crées. Mon rire en écho pour cette spirale étrange et virevoltante. Nos pas gagnent en vitesse et mes paupières se ferment sous l’impulsion de la vitesse. Gamins éternels. Le souffle se perd dans le mouvement, fuyant avec mon rire qui résonne de concert avec le tien. Rouquine essoufflée qui n’est plus si rebelle entre tes bras. Puisque les corps s’assemblent à nouveau et que nos lèvres se joignent enfin. Happy end digne des meilleurs films. Et je me fiche d’alimenter les clichés en cet instant. Phalanges effrontées qui viennent passer sur le relief de ta joue, sur cette peau effrontément porcelaine alors que la mienne est teintée de tâches de rousseur, presque jalouse de ta beauté en cet instant. Silence qui s’éprend de nos mouvements alors qu’affirmée je viens reprendre tes lèvres pour approfondir le baiser, pour approfondir l’étreinte.

Euphorie du bal, de tes absurdités légendaires, tu ne redescends pas tout de suite. T’as ce besoin de toujours coller un joint dans ta bouche, alors que tu sais que tu n’en as pas forcément envie. Addiction additionnée à une manie qui s’attarde dans ton quotidien. Tu ne te fais pas prier lorsqu’elle te demande de l’embrasser. Tu t’exécutes et tu n’as d’ailleurs aucune raison de refuser cette supplication qui sort de la bouche de la jeune femme. Pas besoin de réfléchir, tu n’as jamais été très doué pour çà, préférant foncer sans te retourner. Main qui passe sur sa joue rosée, une danse que tu ne sais même pas danser et tu la laisse presque tomber au sol, seules tes mains la retiennent avant que tes lèvres touchent les siennes dan un baiser que tu ne lui voles pas mais que tu lui offres. Douceur apprivoisée entre vous, vos corps collés, tu la remontes sans quitter ses lèvres, accentuant ce baiser presque inattendu. Tu fais toujours les choses biens, des choses peu ordinaires, mais c’est qui te ressemble et elle ne s’en offusque jamais, elle préfère en rire et c’est ce qui te plait chez la jeune femme. Insouciance qui s’obscurcit souvent lorsque vous êtes tous les deux, l’attirance, tu le sais, a toujours été palpable entre vous. Tes mains se posent sur les joues de la jeune femme, caressant ses jolies tâches de rousseur alors que tu viens mettre un terme à votre baiser. Ta langue passe sur tes lèvres et elles finissent par s’étirer pour former un sourire. par ce baiser, mademoiselle ne se transformera pas en citrouille sauvage clin d’oeil, tu t’amuses de chaque situation, tu ne vois peut-être pas certaines choses non plus.

Transportée, consumée de manière inattendue par tes lèvres. Je ne peux pas dire que je n’y ai jamais pensé, ni même que je ne l’ai jamais envisagé. Tu es peut-être le premier homme que je désire vraiment, celui qui ne m’effraie pas, ni ne me repousse. Les autres ont pour le moment toujours manqué d’intérêt à mes yeux. Je leur ai toujours préféré les courbes féminines, les épaules voluptueuses et les timbres cristallins. Avec toi, c’est différent. Un peu trop sans doute. Un peu trop pour que je puisse l’admettre, prononcer là, la faiblesse que tu imposes entre mes côtes. Me laissant aller dans cette union furtive mais non point moins lascive. Je surprends mon souffle à s’être suspendue entre tes lippes. Charme que tu viens rompre d’une réplique caractéristique de ta folie. Je ris doucement, laisse mon regard reprendre ses allures plus fantaisistes, plus farouches, les sentiments revenir bien à l’abri sous le tapis, d’un coup de pied, fugace, presque colérique. Je laisse ma silhouette reprendre de l’espace entre la tienne et la mienne. « Je suis trop honorée de ne pas redevenir citrouille. » Même si mes mèches rappellent mon sort. Je tire une nouvelle latte sur le joint avant de te le redonner. Me sentant un peu ridicule tout à coup dans cette robe, dans ce bal que j’ai manqué. Douée pour tout louper, pour faire valoir sa force mais pour fuir dès qu’il s’agit d’en faire preuve.

Tu n’as jamais vraiment porté attention aux personnes que tu pouvais aimer, que tu pouvais avoir dans ton lit. Homme, femme, quelle différence cela fait pour toi ? T’as jamais vraiment eu de relations stables. T’es jeune, t’as toujours préféré t’amuser un peu, draguer et sortir pour profiter de ta vie et de te jeunesse. T’as jamais vraiment eu à te poser des questions sur les relations qui t’entoures, t’es pas compliqué et tu te fiches du sexe de la personne que tu peux fréquenter. Avec elle, t’as l’impression que c’est un autre univers, que c’est un monde à part qui vous unie tous les deux et qui vous lie. Tu te poses pas de questions, tu profites avec elle, mais t’as jamais rien tenté, çà t’es jamais vraiment passé par la tête et pourtant, il y’a toujours eu ce lien qui est plus fort que l’amitié qui vous transporte. Tu romps ce baiser mais tu ne restes pas silencieux. Au contraire, tu sors toujours une connerie parce que c’est ce qui te caractérise et c’est ce qui fais ta personne. Un baiser ne changera pas ta folie, peut-être même qu’il animera encore plus celle-ci. T’es prêt à gâcher cet instant apaisé parce que tu ne sais pas comment fonctionner. Joint que tu récupères, laissant la fumée s’évaporer entre vos deux corps qui se sont finalement espacés, tu comptes bien passer la soirée avec elle je ne pourrais jamais te faire çà souffles-tu entre deux tafes. qu’est ce que tu veux faire ? Me dis pas réviser sinon je te frappe ! chose que tu ne pourrais jamais faire.

Magie qui retombe, enchantement qui disparaît. C’est toujours aussi fugace que fort entre toi et moi. Petite fille toujours un peu vexée de ne pas avoir été l’élue pour accompagner tes danses un peu folles lors de ce bal. La plupart des femmes ne croient plus aux fées, mais moi je sais qu’elles sont toujours là quelque part. La preuve. Sourire un peu triste, désabusé en apparence lorsque je viens te repasser le joint. « Je sais… » Tu ne me feras pas de mal, pas consciemment du moins. Parce que toi et moi, on appartient à la même espèce. De celles qui se veulent libres et sans attaches. Elle se fait pourtant insidieuse te concernant. « Je pense que j’ai assez révisé pour la soirée. Nouveau sourire un peu contrit parce que mes révisions m’ont tout simplement fait manquer le bal. Toujours à l’écart, toujours en dehors. « Tu as envie de sortir ? » dis-je avec une mine amusée. Aller hanter les rues de Cambridge, fée et rebelle, alliés dans leurs folies. J’y vois surtout une occasion d’échapper à ce trouble étrange qui vient cueillir mes sens, dans ta proximité. D’actes qu’on pourrait commettre et que malgré moi je pourrais regretter, les libres ne craignent rien de plus que l’attache.

t'es jeune, t'as ce besoin de bouger, de faire ce que bon te semble et parfois tes bien trop aveugle pour voir la simplicité de certaines choses. Pourtant tu te refuses à vivre dans le négatif, et tu ne joues qu'avec des choses qui son optimistes et qui vont droit devant toi. T'as quand même la vue bien brouillée par moment, que tu ne captes pas certains signaux. Tu peux te faire draguer que tu comprendrais pas forcément que t'es tout bonnement en train de te faire draguer. Quoiqu'il en soit si tu loupes parfois ce genre d'occasions, tu ne loupes jamais l'occasion de t'amuser et de profiter de la vie. Danse qui s'achève, folie qui s'évanouie au détour d'un baiser que tu offres a la jeune femme. Baiser que tu ne refuses pas et que tu apprécies toi aussi. Tu aimes le goût de ses lèvres que tu pourrais en redemander. T'es gourmand mais tu n'abuses pas des bonnes choses. Libre et sans réelles attachés, tu te sens quand même bien attaché à la jeune femme, t'as toujours eu un besoin inconditionnel de revenir vers elle, et l'affection que lui portes n'est pas anodine non plus. Mais tu ne vois pas grand chose, Jamie, t'as encore ce voile sur les yeux qui t'empêche de voir ce qu'il y a à côté de toi. tu veux faire du skate avec nos costumes ? que tu lui demandes, les yeux qui brillent déjà rien qu'à l'idée de remettre ton pied sur ton skate. Vrai gamin, tu pourrais faire du skate toute la journée. Tu prends sa main et la fait tourner sur elle même on pourrait être des enfants terribles mais perso j'aurais pas peur de toi, j'aurais plutôt envie de te bouffer ! t'en rajoutes toujours, la déstabilisant peut être un peu mais t'es toujours comme ça, avec tes grands yeux bleus, tu fais vaciller le monde.