totalement à la hauteur de ce qu'elle avait pu imaginer sans le moindre doute. douleur des premières secondes qui s'étaient évaporés presque aussi vite que ce que ça avait démarré pour ne laisser place qu'aux envies omniprésente. et elle sourit poupée, tourne finalement le visage vers toi, les pommettes encore rougit des instants passés. tu l'es toujours semi confession qu'elle jette dans le creux de cette nouvelle intimité quand elle sait pourtant que l'espoir était sûrement la dernière chose à avoir. service que tu lui avais rendu même si ça pouvait sembler abstrait mais si elle avait le rôle de la meilleure amie c'était sûrement parce qu'elle n'avait pas les qualités pour être plus. j'espère que j'étais pas trop nulle que ça serait pas un sale souvenir que tu garderais de tout ça.

c’est peut-être juste un souvenir, à celui auquel on sourira encore, dix ans plus tard. d’une amitié qui vaut mille fois plus, éternel amoureux de l’amour. à ne jamais croire finalement, à une attache particulière, quand ce sont les autres qui me rendent accro à eux. et c’est elle, ce soir, qui occupe mes pensées, plus ce soir qu’un autre, et peut-être plus encore après. à avoir eu le rôle ce soir, d’un autre rôle que celui de meilleur ami. et pourtant, c’est le cœur qui s’impatiente, quand les prunelles n’observent qu’elle - on pourrait croire qu’elle est le centre de mon monde. “ t’as été super, bloom. j’espère vraiment que tu en garderas un bon souvenir. ” et le corps attire, dans une étreinte délicate, les lèvres qui se déposent entre les mèches solaires. de la tendresse après l’amour, à se rendre peut-être plus accro. “ maintenant j’ai sommeil et faim à la fois. ” quand c’est juste un mélange de sentiments, aux émotions qui tiraillent et au havre de paix qui fait de son effet.

même si c'était vouée à ne devenir que ça ; un souvenir. et qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête à réclamer un truc pareil ? la gosse si innocente qu'avait voulu la perdre avec toi soudainement. t'en fais pas. y avait pas de raison de regretter pas vrai ? pas quand elle avait eu la sensation de flotter sur un nuage pendant tout ce temps. poupée attirée par tes bras, à profiter de la proximité qui risquait de s'éteindre par la suite, le visage qu'elle plonge dans ton cou à inspirer profondément. j'pourrais m'endormir là et y rester une éternité. bat des cils quand les paupières se font lourde, à se laisser entrainer par le sommeil quand ce serait sûrement le lendemain que toutes les questions reviendraient en trombe.

morphée sirène, appelle au corps à se lasser de l’énergie, à se lasser de la manière vive dont il s’anime quand elle m’effleure. des mèches solaires qui chatouillent l’épiderme, à tordre le muscle myocardique dans un rythme incontrôlé. et les prunelles l'adorent, nymphe merveille, s’endormir dans mes bras, à se bercer sous le torse du s’applique à garder le rythme respiratoire doux. et peut-être, que je m’éprends, peut-être qu’elle est l'œuvre la plus belle, muse des plus grands peintres. délice endormi. et la tête se niche dans le creux de son cou, à cette bulle que je veux garder intacte, à ce que le lendemain ne sois remplis de mauvaises surprises. que tu puisses peut-être un jour être mienne, bloom.

fin du qnt.