Tout ça l'amuse. Elle. La situation. Le fait de se cacher et de sentir son corps contre le sien. Et son bras autour de sa taille qui ne compte pas la lâcher. « Les deux. » Son corps, son parfum, ses lèvres. Les filles qui gloussent et parlent trop fort à son goût. Il fronce les sourcils, jette un œil à la porte de la cabine avant de reposer ses iris sur Sunhi. « Elles font toujours ça ? Piailler ? Une vraie basse-cour... » Qu'il lance en se retenant de rire. Ses doigts viennent glisser dans ses longueurs brunes. Son parfum qui envahit tout son être. Et le soupir qui s'échappe de ses lèvres. Il la serre contre lui, le câlin qui fait du bien. Le calme revient enfin mais il ne bouge pas. Il est bien là, les bras autour de Sunhi. Elle contre son torse. La perfection du moment quand l'endroit n'est pas vraiment approprié pour ce genre de chose. Il attend un peu, les élèves qui regagnent les classes. « Sunhi... Je veux partir avec toi. N'importe où. Loin de tout ça. Juste toi et moi. Je ne veux plus qu'on se dispute, plus jamais. Mais je ne veux plus que tu sois constamment en colère contre moi. J'essaie de te rendre aussi heureuse que possible, je te jure. Et je veux faire encore mieux que tout ça. » Embrasse le haut de son crâne et la serre encore contre lui. « Tu crois qu'on peut disparaître dans un autre monde si on monte dans les toilettes et qu'on tire la chasse ? Comme dans Harry Potter... »

et elle voudrait pouvoir rester là, oublier les tourments. les doigts qu'elle glisse sous ton pull, caresse doucement la peau quand elle avait cru ne plus jamais y avoir le droit. à ton avis, pourquoi je ne m'entends pas avec elles ? et sa solitude en était la preuve, gamine ayant du mal à se fondre dans la masse, l'incapacité à s'entendre avec ses pairs quand elle ne partageait ni le même quotidien, ni les même centre d'intérêt. on peut pas partir, disparaître de la surface de la terre. parce qu'ils étaient trop jeunes et sans les ressources nécessaires, parce qu'il n'y avait que dans les films que ça pouvait éventuellement bien se finir. je suis en colère contre le monde entier li, pas contre toi t'en faisais juste les frais par moment quand elle était incapable de se contenir. quand elle envoyait tout valser plutôt que tenter une conversation. et tu le savais dans le fond. depuis l'instant où elle avait posé les pieds dans ce lycée, ça avait été la même rengaine. déclencher les bagarres, l'insolence peinte sur les traits, à se brouiller avec le monde quand être agréable n'était pas sa qualité première. je ne pense pas.. par contre les opales qu'elle relève vers toi, le sourire qui étire les lippes quand les pensées traversent l'esprit. tu peux me faire l'amour ici, ça serait inédit poupée qui n'a jamais froid aux yeux, réclame toujours plus quand l'adrénaline est ce qui l'a fait vivre la plupart du temps.

« C'est ça que j'aime chez toi, tu n'es pas comme elles. » Pas comme ces pintades qu'il se farcit à longueur de journée, à supporter Ling et ses copines. Comment elles font pour ne pas avoir mal à la tête à la fin de la journée. Et il y a Sunhi. La douceur qui se met trop souvent en colère. Caresse doucement sa joue, à l'observer, à avoir envie de toujours la protéger quand en réalité il n'était qu'un piètre être humain. Sa main glisse doucement le long de sa nuque, apprécie de sentir les doigts de la brune qui glisse sur sa peau. « Sunhi... » Soupire doucement et secoue la tête en riant doucement. « Je vais prier pour que la paroi tienne le coup parce que tu as tendance à beaucoup m'exciter. » Qu'il lance en se tournant, la collant contre la paroi de la cabine. Il vient glisser ses mains sur son corps, presque impatient de s'unir à elle. Encore. Parce qu'il ne s'en lasse jamais. L'embrasse fougueusement. « Je t'avoue que je préfère quand on est dans mon lit... » Souffle. Ses lèvres frôlant celle de la petite princesse. Et revient l'embrasser à ne jamais s'en lasser.

constamment à provoquer les autres, te provoquer toi. le sourire en coin qui ne semble vouloir disparaître, continue à te charmer à l'infini. et le scénario était bien différent de ce qu'elle avait imaginé de base, poupée qui retrouve soudainement tes lèvres quand c'était les larmes que t'avais déclenché ces derniers jours. j'te retiendrais pas coince sa lèvre inférieure entre ses dents, frémis d'excitation quand les mains glissent sur l'épiderme. princesse s'accroche à toi, les baisers qui passionnent quand elle y prend sûrement trop goût. et elle y pense parfois, aux semaines -mois- passé à te repousser. prétendre ne pas vraiment t'apprécier pour cacher l'attirance évidente. faire partie du même groupe de pote et pourtant constamment t'attaquer pour creuser toujours plus profondément le fossé. tout ça pour quoi ? quand elle se retrouvait là, à frissonner sous tes doigts. c'est différent, basique. ici c'est.. excitant tapote ton torse du bout des doigts, le sourire presque innocent quand elle l'avait pourtant perdu il y a bien longtemps.

Sa peau. Son odeur. Elle tout entière. Il est fou. Fou d'elle. Gamin passez mature qui se persuade qu'elle est celle avec qui il veut faire sa vie. Poupée fragile, maltraitée par la vie. Qui s'en prend au monde entier, à lui en particulier. Lui qui cherche à panser ses plaies, à l'aider. L'aimer. La réparer à jamais. Des mois entier à la supporter, à ne pas comprendre sa haine envers lui. Et maintenant, même s'il ne le comprend pas, il l'aime. Lui voue un amour inconditionnel qu'il ne veut plus refouler. « Mon lit n'est pas basique. Ma piscine non plus. Et ma baignoire encore moins ! » Qu'il grogne, les lèvres collées contre la peau de son cou. Il soupire, parcourt son corps comme à chaque fois. Et pourtant, il agit comme si c'était la première fois. À l'effleurer. À s'attarder sur des endroits spécifiques. Il l'aime. Il ne lui dira jamais assez. « Sunhi... » Souffle contre ses lèvres, s'unit à elle dans cet endroit caché du lycée. Si on les surprend, sûrement qu'ils finiront virés les deux. Elle définitivement. Et pourtant, il s'en fiche, continue. Parce que Sunhi elle peut faire ce qu'elle veut de Li.

à te chercher encore et encore pour te posséder, goûter une nouvelle fois à toi quand elle donne l'impression de ne jamais pouvoir s'en lasser. peut être étais-ce le cas, la gosse qui s'accroche à toi, tes lèvres et tes mots. croire aux promesses qui pourtant semblent difficiles à tenir. t'as oublié le garde manger et le patio, le canapé aussi.. pouffe de rire quand elle regagne tes lèvres, le corps en ébullition comme à chaque fois que tu la touches. à murmurer les mots doux au creux de ton oreille, soupirer doucement quand vos corps s'unissent une nouvelle fois. et elle se fout des conséquences -sûrement trop-, à se laisser happer par le moment peu importait l'endroit. les doigts qui s'engouffrent dans tes cheveux, étouffe les soupirs dans ton cou quand le silence était d'or pour éviter les ennuis. princesse qui souffle doucement, à rester accrochée à toi même à la fin, tes bras son nouveau refuge. je peux dormir chez toi ce soir ? pour te retrouver un peu, avoir la douceur de ta peau et t'empêcher de dormir pour réclamer des milliers de baisers.

Léger rire qui s'échange. Le gosse qui aime quand elle est comme ça. Joyeuse. Souriante. Loin de la Sunhi dépressive et violente. C'est sûrement ce qu'il préfère chez elle, ces moments de bonheur qu'elle est capable d'offrir. À ne pas voir qu'elle est importante pour certaines personne. À ne pas comprendre qu'elle a le droit d'aimer et de sourire. Même si tout est compliqué, même s'ils doivent se cacher. Elle lui offre ce qu'il cherche depuis longtemps. Et il refuse de la lâcher, de l'abandonner. La garde contre lui, ses bras autour de son corps chaud.elle peut bien lui cracher dessus, il sait qu'il ne sera jamais ailleurs qu'à ses côtés quoi qu'il arrive. Ses doigts caressent doucement sa peau. « Oui bien sur. Mes parents ne sont pas là de la semaine. Reste autant que tu veux... » Il se fout que Ling l'apprenne, prêt à assumer les conséquences. Il n'a plus envie de se cacher même s'il sait qu'il y est obligé. Un dernier baiser et il finit par quitter la cabine, tenant la main de la brune. « On devrait retourner terminer cet exposé. Peut être que pour une fois tu auras une bonne note ! » Il la taquine. La hache de guerre enterrée, il veut que leur rapport soit plus léger désormais. Il veut simplement l'aimer.

et peut être qu'elle en a beaucoup trop besoin. de cette pause, de te retrouver à l'abri des regards et ne plus penser aux derniers jours mouvementés que vous aviez pu avoir. elle sait qu'elle est difficile sunhi. elle sait qu'il est parfois bien trop difficile de la comprendre et qu'elle est une tempête prête à tout emporter sur son passage. mais elle t'aime vraiment. j'pourrais pas toute la semaine, l'assistante sociale va péter un câble sinon quand elle n'était même pas censée déserter une seule fois et qu'elle ne cessait pourtant jamais de le faire. à se moquer des règles qu'on pouvait lui imposer, gamine forte tête qui choisissait de dériver. héééé véridique pourtant. le dossier scolaire pittoresque quand elle n'avait jamais fait le moindre effort, trop accaparée par ses soucis personnels pour chercher à briller dans les matières. même si j'en ai une, ça changera pas grand chose lâche tes doigts quand elle pousse la porte des toilettes, regarde que le champs soit libre avant de te faire signe. comment tu comptes faire li ? pour toi et moi ? parce que tu vois, elle reste certaine qu'elle n'a d'autres choix que rester dans l'ombre. que tu continueras à t'afficher avec ling pour ne la voir qu'en secret par la suite.

« Je l'emmerde l'assistante sociale. Si elle faisait correctement son taf, tu serais pas dans cette famille de merde... » Et ça, ça l'énerve au plus haut point. Il soupire, se prend peut être pour un preux chevalier quand il n'est même pas pris en compte par les adultes. Lui l'adolescent qui n'a pas de voix assez forte pour se faire entendre. Le jeune homme soupire légèrement, glisse une mèche brune derrière l'oreille de Sunhi. « Bah une, c'est déjà ça non ? » Essaie de voir le positif quand elle ne voit que le négatif. Il se laisse entraîner hors de leur cachette, retourne à leur table dans la bibliothèque qui s'est énormément vidée à l'interclasse. Il glisse une main dans ses cheveux, se questionne lui même sur comment faire. Sur quoi faire. Il ne voit pas d'autre choix que de dire la vérité et d'en assumer les conséquences. Peut être qu'il sera renié par son père, à toujours vouloir lui imposer son avis. Les choix du paternel, pas de l'enfant. « Dire la vérité. À Ling. À mon père. » Tant pis, il perdra sans doute sa place d'élève modèle. Ou peut être pas, vu le comportement de Ling. Est ce qu'il en a réellement quelque chose à faire au fond ? Ça ne l'empêchera jamais d'exceller dans le sport ou encore dans ses études. Le gosse conditionné pour être comme ça. « Et toi... ? Comment tu comptes faire ? » Lève les yeux vers elle, à se demander si elle l'aime vraiment autant qu'elle le dit. Si elle est capable de n'avoir que lui dans sa vie.

et le problème, c'est qu'elle pouvait pas garantir le supporter. rester calme et ne rien dire comme si ce n'était pas important lui semblait impossible, loin de ses capacités. probablement parce qu'elle avait toujours été trop intense sun. à sans cesse s'agacer d'un rien, à laisser la colère dicter ses comportements et réactions. ils pouvaient pas savoir, j'ai rien dit. elle avait juste encaissé encore et encore, à répétition. serrer les dents dans l'espoir que ça se termine, à penser que ça pourrait s'apaiser un jour. t'es trop optimiste roule des yeux quand tu savais pourtant aussi bien qu'elle que ça ne changerait strictement rien à son dossier scolaire. désastre complet qui la suivait depuis l'épisode du lac, à ne pas fournir le moindre effort, à penser que ce n'était pas important. tu vas avoir des problèmes si tu fais ça des problèmes que tu n'étais probablement pas prêt à affronter. pas quand votre statut de mineur vous empêcher d'avoir la liberté de faire ce que vous vouliez vraiment. et elle souffle, presque embarrassée. est-ce qu'il y avait vraiment une solution à tout ça ? est-ce que vous pourriez vraiment vivre votre histoire quand tout semblait vous séparer ? comment ça ? penche la tête légèrement, pas certaine de comprendre le sens de la question. à moins que.. oh. mordille la lèvre quelques secondes, mèche de cheveux qu'elle décale avant de te regarder. y a plus que toi li. juste toi.