et tout ça ne serait qu'une mascarade, à prétendre que tout allait bien quand tu savais par avance que tu allais essuyer la méprise des autres, passage devant ceux qui se permettent de juger après avoir eu connaissance de tes actes. pas plus d'importance que les inconnus dehors qui courent à leurs occupations, l'ultime but étant seulement de l'avoir à ton bras à la fin de la soirée. à quel point rien ne compte en dehors elle, seulement faire le plus rapidement possible pour la retrouver en dehors de la cabine, iris sombres qui ne la quittent plus une seule seconde. only one thing-- tension sous-jacente, les doigts qui se glissent derrière la nuque pour s'y poser délicatement avant que l'espace entre vous ne soit plus qu'un souvenir. baiser pour faire taire les murmures dans la boutique, énième preuve qu'il n'y avait et n'y aurait que minha. now i am good. à rester contre elle encore quelques instants, bout du nez qui vient se frotter au sien à peiner retourner dans la cabine pour te changer. les vêtements pliés sur le bras avant d'en ressortir, mèches en bataille des changements avant d'aller en caisse, dualité des regards que tu portes aux vendeuses à contrario de la chaleur pour celle qui fait battre ton coeur.

mais ce serait sans cesse comme ça, pas vrai ? toi qui attire les regards constamment et les autres qui se demandent pourquoi est-ce que tu perdais du temps avec quelqu'un d'aussi insignifiant. parce que c'était ce qu'elle représentait à côté de toi. ne pas être grand chose. bien moins stupéfiante. et tu l'as prends de court, à lui couper le souffle par tes actions quand le coeur s'emballe sous tes lèvres. sûrement que tu ne cesserais jamais de lui faire cet effet. sûrement que ce serait éternel. et c'était ce qui la rendait autant accro à toi, parfaitement consciente que t'étais le seul capable de déclencher ce genre d'émotion chez elle. sourire doux que t'arrives à lui tirer quand elle aurait volontier préférée que ça dure une éternité. i love you et les joues qui rosissent quand tu disparais à nouveau dans la cabine, gamine qui nage dans un bonheur complet, les pensées qui divaguent à juste attendre que tu reviennes à elle. sûrement que c'était ça le vrai amour, avoir la sensation de planer à l'infini. les doigts qu'elle accroche aux tiens presque immédiatement à ta sortie, à exister dans ton ombre à l'infini.

rp terminé