Y a des hommes qui vous touche, vous bouleverse et qui arrive dans votre vie sans que vous ne vous y attendiez. Cet homme dans mon cas c’est Leo. Lui comme moi, on a nos démons ceux qu’on a enfouit  profondément en nous. Je l’ai vu dans ces heures sombre et j’ai aimé ça.  Cet homme fort, sur de lui et cette violence ça m’a grisé. Cette même partie de moi qui m’a envoyé devant le juge il y a quelques années. Quand je suis avec lui, il se passe quelque chose, Leo il fait naître tout un tas d’émotions chez moi et je déteste ça. Pourtant, j’arrive jamais à être trop loin de lui. D’ailleurs il est cinq heures du matin et je rentre de soirée. La taxi vient de déposer Erica sur le campus et il me ramène dans le Centre Ville. J’y ai un appartement depuis quelques années. Je m’apprête à passer la porte de mon immeuble, alors que mon regard se porte sur celui de Leo en face. Je sais qu’il est tard, mais je veux le voir et j’ai pas envie d’être seule. Je traverse la route et je file jusqu’à la réception. « Bonsoir, je suis confuse. Je suis là petite amie de Leo de Liechtenstein je devais le rejoindre dans sa chambre, mais il a oublié de me laisser sa clé. Pourriez vous m’aider s’il vous plaît ? » Un sourire au coin des lèvres, un sourire charmeur et je croise les doigts pour qu’il accepte. Se levant, il fini par me donner le double de la carte magnétique. Il me connaît, je suis venue plus d’une fois ici. Voyant que ça passe, je me dépêche de monter pour le rejoindre. Quand j’entre, tout est calme. Il dort. Je vais vers sa chambre et je viens me glisser sous les draps. Ma main glisse tendrement dans ses cheveux et je dépose mes lèvres dans son cou. « Léo, je peux dormir avec toi.. » Murmuré-je au creux de son oreille.

( Pando )

Journée compliquée aujourd'hui, j'ai passé cette dernière en mauvaise phase mais je me suis calmé un peu avant d'essayer les lâmes de rasoir. Enfin presque. Mon frère m'a hurlé dessus quand il a vu le garnache que j'avais fait à l'appartement et nous dormons à l'hôtel cette nuit pour souffler. Mon frère m'a encore sauvé la vie dirons nous mais tu sais que c'est pas tellement ça la vérité. Et toi seul est au courant de tout ça. Je soupire doucement en me couchant, des bandages un peu partout parce que mon frère n'a pas voulu alerter les parents ou l'hôpital, oui je dois me tenir à carreau mais j'ai de plus en plus de mal en ce moment finalement. Je décide de lire quelques pages d'un livre, venant en profiter à m'endormir dessus et me plonger dans un sommeil de calme, de rêve et non de désespoir et de suicide. Ma phase n'a pas totalement disparu, elle est encore là, à attendre gentiment que je faiblise durant la nuit et ou le matin. Mais la couverture bouge légèrement, ses lèvres sur mon cou, je grogne légèrement avant de soupirer Qu'est que ? j'ouvre les yeux vers la jeune femme alors qu'heureusement je porte un calin mais les bandages sont visibles. Merde de merde, je n'avais pas prévu sa visite en pleine nuit, en mauvaise phase et maintenant. Je soupire Comment tu as pu passer le gars de l'acceuil ? je ne veux même pas savoir en fait. Je pose la question parce qu'elle me le dit tout simplement et je décide quand même de lui remeettre la couverture sur le dos Tu vas attraper froid si tu restes en dehors de la couverture. Mon frère dormait certes dans la pièce d'à côté mais il ne rentrait jamais dans ma chambre, sauf en cas de crise et seulement si il était invité. Donc je n'avais pas epur qu'il soit là. Je la fixe pour ajouter Rassure moi juste que je ne suis pas un plan B pour dormir ici. Oui je n'aimais pas ça quand elle faisait ça. Je n'étais pas contre, qu'elle vienne ou que l'on se voit, que l'on passe du temps ensemble ou autre mais j'avais horreur d'être le temps B. Mais Karma était une de ses filles qui pouvaient avoir un plan Z s'il le faisait. Elle était énervante, insupportablement chiante, paisiblement casse bonbon mais elle avait ce truc fragile en elle qui m'avait fait comprendre que notre destin devait être lié pendant un certain moment ...

( Pando )

Je suis pas toujours la fille parfaite, j’ai pas toujours les mots qu’il faut, mais pour lui j’essaie.  Leo, il me fascine,  m’intrigue et me pousse à être meilleure prêt de lui. Il voit plus loin que cette image que je renvoie. Peut-être qu’il a lu dans cette partie de moi que je cache. Je suis douée pour cacher au monde ce que je ressens. Je sais que c’est difficile cette vie pour lui, il est prisonnier de sa maladie et moi je veux lui montrer que j’en ai pas peur. Je suis là pour les bons et les mauvais moments. Je voudrais qu’il accepte cette partie de lui. Je n’aime pas ces phases suicidaire et je veux qu’il sache que j’ai besoin de lui. On est tellement différent tous les deux et sûrement rien en commun si ce n’est ce qui est en nous. J’ai besoin de son odeur, de savoir qu’il est encore là. Je ne veux pas le rassurer, je me rassure moi. Une fois dans son lit, j’ai la sensation que je tombe mal, je le sens dans le ton de sa voix. « J’ai dit que j’étais ta petite amie. » J’avoue en cachant mon visage dans son cou. Je souris en voyant qu’il se soucie de moi, je me blottit sous les draps et contre le corps de Leo, je suis tactile et j’ai besoin de le sentir. Mes doigts frôlent les bandages et je devine alors qu’il s’est passé quelque chose. Mais ses paroles me surprennent, je lève les yeux vers lui dans la pénombre et je viens poser ma main sur sa joue. « Je ne suis pas venue pour ton lot, mais pour toi et seulement toi. J’habite à côté alors non tu n’es pas un plan.. » Je refuse qu’il puisse imaginer cela, je pourrais faire ça avec n’importe qui, mais pas avec lui. Je me mets sur le dos et regarde le plafond. « Et toi t’as encore voulu m’abandonner ? » dis-je en faisant allusion à ses blessures.

( Pando )

Je ne sais pas trop ce que je dis. Je parle, j'ai la tête éclatée par tout ça et honnêtement je parle sans frontière d'âme, comme si mon corps ne me répondait plus. Elle est importante la petite Maxwell et c'est important pour moi de l'avoir auprès de moi aussi. Elle a ce petit côté rassurant mais aussi ce côté insupportable mais Karma, elle change petit à petit, je le vois. Je ne sais pas exactement ce qu'elle me fait, mais elle me change aussi. Quand elle parle de "petite amie", cela me fait sourire, elle n'a jamais eu de petits copains la petite, bien trop compliqué dans sa tête et son corps, alors ma petite amie, c'est encore plus improbable finalement. Je sens ses mains sur mes bandages et je soupire doucement, parce que oui, ça me fait encore mal, et les bandages doivent avoir cette petite couleur rouille séchée. Mais ce n'est qu'un détail parmi tant d'autres. Je suis légèrement rassuré quand elle indique que je ne suis pas un plan B ou C. Et puis, je ne sais pas pourquoi j'ai dis ça aussi. Elle a du être surprise, qui ne peut pas l'être devant cette phrase aussi intime entre vous. Voilà qu'elle décide de me lâcher pour s'installer sur le dos et je me mets sur le côté pour pincer mes lèvres. Elle ne doit pas le voir, je soupire légèrement pour faire la posture qu'elle Ce n'est pas ça Si c'est totalement ça, mais je suis incapable de savoir pourquoi Y'avait juste un couteau... Et j'avais juste envie de ne plus rien entendre... J'ai pas réfléchi Voilà la vrai raison. Un silence dans ma tête, c'était ce que je voulais mais je n'y suis pas parvenu parce que je suis encore là. Mais ce n'était pas non plus de la souffrance envers les autres que je voulais créer, mais juste de la liberté pour mon corps finalement. Je ne sais pas exactement ce qui m'a prit, je décide de tourner la tête vers elle pour lui remettre la couverture et ajouter Ca va passer... Ca passe toujours C'était le côté rassurant, ça passe toujours normalement. Et j'oublierai tout demain parce que cette mauvaise phase sera partie.

( Pando )

Pourquoi je lui avoue avoir dit que j’étais sa petite amie, qu’est-ce qui n’allait pas chez moi. Je voulais disparaître. Ce garçon me rendait confuse, je me savais pas à la hauteur de l’homme qui l’était. Tout mon être me criait de m’échapper et de le laisser en paix, mais j’en étais incapable. Égoïste. Voilà ce que je suis avec Leo. Égoïste de vouloir qu’il apprenne à vivre avec cette maladie, égoïste de vouloir faire partie de son Enfer. J’aurais voulu qu’il voit celle que j’étais avant, avant qu’on ne m'humilie. Avant qu’une vidéo de moi en direct ne soit diffusée. Je suis devenue cette fille pour me protéger et pourtant, lui je le laissais entrer dans mon monde. Je me détachais de lui, comme pour me prouver que je n’avais pas besoin de cette dépendance. Je venais poser mes yeux sur lui et je pouvais lire qu’il avait mal dans le timbre de sa voix. « Est-ce que tu te sens mieux à présent ? Je voudrais être un apaisement pour toi. Je voudrais que tu te laisses aller avec moi. Que tu ne sois pas toujours obligé d’être dans le contrôle. » Est-ce que c’est la nuit ? L’intimité de cette chambre ? Voilà que mes paroles sortent d’elles même, sans filtre. Je fuis son regard parce que je comprends pas trop ce qui se passe en moi. Ce besoin de compter pour lui autant qu’il compte pour moi. « Ton frère est au courant ? » dis-je en le regardant à nouveau. Je savais qu’il n’était pas seul et ça me rassurait. Bien sûr, ca allait passer, mais combien de temps, je ne voulais pas qu’il se perde dans ses livres, j’avais besoin de lui. Que nos deux mondes aussi sombre soient ils n’en forme plus qu’un.

( Pando )

Le temps aurait pu clairement nous être défavorable et pourtant c'est tout le contraire. La nuit froide a recouvert Boston et nous sommes allongés dans mon lit, en parlant silencieusement d'un monde à nous. Le pire c'est que les paroles viennent d'elles-mêmes et c'est ce qui est le plus terrifiant. Je viens tourner la tête vers elle, avant de sourire faiblement. Pourquoi je souris ? Parce qu'elle s'inquiète, parce qu'elle veut être là quand ça arrive, parce qu'elle veut que l'on soit notre apaisement à tous les deux. C'est honnête, c'est délicat, ce n'est pourtant pas Karma qui est à mes côtés. Mais c'est bien elle, elle et elle seule qui est à côté de moi. Ma main vient délicatement caressée sa joue, elle s'inquiète trop, même ma mère a finit par arrêter de s'inquiéter comme ça pour moi. Mais j'ajoute Si je n'ai pas le contrôle, je perds tout... Tu le sais Tout perdre, je sais ce que ça veut dire, ça veut dire des hurlements, des choses casées, des paroles regrettées ou même des choses complexes en plus. Mais là, clairement, je ne veux pas de ça dans ma vie. Je n'en veux plus. Je finis par entendre les paroles de Karma et j'hoche la tête lentement C'est lui qui m'a fait les bandages. Il a dit que c'était pas grave et que ça arrivait Mon frère ne m'a jamais tenu rigueur de mes crises, et n'a jamais à aucun moment juger mes actes. Je finis par la regarder et lui prononcer Tu restes pour la nuit ? Demain matin je t'emmène petit déjeuné au restaurant ? Oui j'avais envie de faire aussi plaisir à Karma. C'était notre moment maintenant, c'était notre petit truc, mais personne ne savait de quoi était fait demain après tout. Je finis par ajouter Et toi ? Pourquoi es-tu là ? A part me voir bien sur Je souris doucement avant d'attendre une réponse. J'espérais qu'elle aille bien quand même après tout ...

( Pando )

Je me confie sur ce que je ressens à propos de sa maladie. Comment j’aimerais que les choses se passent. Je me fiche qu’il me hurle dessus, qu’il me rabaisse et pire quand il est dans cet état parce que je sais qu’il se bat au fond de lui. Leo, c’est un prince, mon prince avec cette noirceur en lui. Je le vois sourire avec la lumière des lampadaires qui reflètent dans la chambre. Une petite victoire pour moi. Ça me fait du bien. « Je le sais, mais moi tu me perdras pas, Leo.. » C’est une promesse. Il n’est pas seul. Son frère est important dans sa vie, c’est son repère, mais moi je suis là dans l’ombre à veiller sur lui. Je me tourne sur le côté pour qu’on soit face à face et je le laisse caresser ma joue. Ça déclenche des frissons chez moi et je ne le quitte pas des yeux. Il est beau, même marqué par la crise. « Il a raison. Ce n’est pas grave, ça fait partie de toi. Tu n’as pas à culpabiliser. Je veux pas te perdre c’est tout. » Je me rapproche de lui et je lui souris tendrement. J’ai toujours peur qu’il aille trop loin. Je suis bien ici dans son lit, auprès de lui. C’est comme un refuge pour quelques heures, on est calme et apaisé. Il me propose de rester dormir avec lui et j’en rêvais. « J’adorerais rester avec toi. Tu n’es pas obligé de me chouchouter tu sais, ta présence me suffit. » Parfois j’oubliais qu’il était un prince, qu’il était d’un rang important et que j’étais qu’une minable actrice porno qui faisait ça pour survivre. On avait rien en commun et je me demandais quand il finirait par se lasser de moi. Je sortais de mes sombre pensées et lui répondais : « Je ne sais pas, j’allais rentrer chez moi puis j’ai eu ce besoin de te voir. C’était plus fort que moi, je voulais être sûre que tout allait bien. » Et en voyant ces bandages, j’avais compris que j’avais eu un bon instinct.

( Pando )

J'ai peur, oui, j'ai peur et c'est normal. Détruire une personne je sais le faire, le rendre vulnérable, le mettre à terre ou même l'enterre vivant c'est mon travail le plus jouissif avec ma maladie mais pourtant je ne veux pas que ça arrive sur elle. Parc qu'elle est là, dans les bons et les mauvais côtés de la vie Karma. Elle est le karma que j'ai besoin de ma vie. Je la fixe, elle me dit ça mais je baisse les yeux légèrement Qu'est que tu en sais ? Parce que oui mon frère me laisse paraitre et me donne les mêmes réponses qu'elle. Alors pourquoi cela serait différent ? Je ne supporte pas de leur faire mal à tous, c'est ainsi, c'est comme ça. Bien sur, je l'observer et ses paroles me font dubien mais je ne sais pas, ça me fait quand même tout ça. Cela me détruit limite de savoir qu'un jour je pourrais lui faire du mal, ou même la perdre à cause d'une de mes crises. Et elle reste, elle reste dormir avec moi alors je ne peux qu'être heureux et sourire. Je viens même de réaliser que je la chouchoutais, elle doit être vraiment importante à mes yeux alors. Finalement, j'humecte mes lèvres lentement alors qu'elle me parle du pourquoi elle est. Je viens quand même m'allonger lentement. Mais bien sur, je souris lentement.

Bien sur, l'endormissement fut rapide. A vrai, j'étais tellement fatigué que cela a bien aidé quand même. Je viens même à me demander si je n'avais pas plutôt des nuits de retard. Au réveil, je me laissais réveiller vers la jeune femme, encore ici, encore endormi à côté pour lui remettre la couverture sur elle. Je me décide de me lever, venant clairement mettre un t-shirt. Je fixe la jeune femme pour sortir de la chambre, arrivant dans le salon de la suite. Je soupire pour essayer de me réveiller correctement. Je viens mettre à me demander si je ne ferais pas mieux de me recoucher. Je finis par regarder le petit déjeuné qui est arrivé mais mon frère n'est pas encore là. Il doit être encore couché. Je décide de prendre cinq ou six trucs intéressants sur le plateau et me voilà dans la chambre une nouvelle fois. Je décide de rentrer de nouveau dans le lit pour la regarder dormir, elle est tellement apaisée et c'est tellement agréable de la voir ainsi ...

( Pando )

Cet homme était en train de me changer,  il se passait quelque chose en moi que je contrôlais pas.  Je me passais la main dans les cheveux nerveusement,  je devais répondre quoi à cette question ? Que je commençais à être dépendante de lui comme une pauvre camé. Que si j’avais pas ma dose, j’avais le sentiment qu’il me manquait quelque chose. Que je voulais être plus forte encore pour que son autre m’accepte et veuille tolérer ma présence. Peut-être que si j’avais eu le courage, je lui aurais dit tour ça. « C’est plus fort que moi. »  dis-je simplement en le regardant dans les yeux. Je voulais rester avec lui, être prêt de lui. Alors j’accepte de dormir avec lui. Je viens me blottir contre son corps. Je ferme les yeux un sourire sur les lèvres. Il est là et ça me rassure. Demain, peut-être qu’il voudra encore que je le laisse, mais maintenant je sens son odeur et ça m’endors.

Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi. J’ai eu l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas dormi aussi bien. Je me sentais si bien. Je commençais à bouger dans le lit, en sentant la lumière du jour sur mon visage. J’ouvrais doucement les yeux et je vois Leo entrain de m’observer. Je cligne plusieurs fois des yeux et je souris timidement. J’ai pas l’habitude de me réveiller prêt d’un homme en réalité. Je me redresse doucement et vient déposer mes lèvres sur sa joue tendrement. « Bonjour, tu as bien dormi ? » J’espère que ma présence ne la pas dérangé en tout cas. Je me sens différente prêt de lui et ça me trouble. Il est trop bien pour moi cet homme. « Comment tu fais pour être toujours aussi beau ?. » J’ai la tête dans le pâté, je fais pas attention à ce que je dis,  je ne pensais pas le dire à voix haute.

( Pando )

Cette nuit là fut simple et magique et pourtant, elle est sobre. Beaucoup dirons que j'exagère mais c'était bien une très bonne nuit. Le seul petit défaut, la lumière du matin qui m'a réveillé mais ce n'est qu'un détail. Je viens l'observer, vraiment alors qu'elle se réveille lentement. Elle embrasse lentement ma joue et je me prends à sourire. Je suis calme et serein maintenant dans ces draps, dans ses bras, dans cette intimité. Je la fixe même sans doute un peu trop. Ca va, oui, un peu mal aux bandages mais mon frère a du bien les serrer le connaissant j'ajoute un petit sourire de nouveau à mon visage alors qu'elle m'annonce que je suis beau même au réveil. merde, je crois que je rougis naturellement et je pince mes lèvres ensuite Euh ... Merci beaucoup, mais je sais pas ... j'humecte mes lèvres en réfléchissant à la vision qu'elle devait avoir. Mes yeux remplis de cernes, mes cheveux en bataille, mon t-shirt froissé et mes bandages totalement imbibés de sang... Je sais pas où elle va voir ça mais j'accepte hein, comme on dit Tu as faim? Enfin tu dois avoir faim .. j'ai pris deux ou trois trucs finalement au chariot, j'avais pas envie de ce matin ce qui était vrai, après ce type d'épisode, j'ai plus envie de rester dans mon lit ou sous la douche pendant des heures mais pas de voir du monde ou de sortir, je n'aurais jamais du lui parler de petit déjeuner dehors hier ... Quel idiot ...

( Pando )