La position subjective, Eli qui peut sentir ses formes, juste en laissant le poids de l'air rentrer dans ce corps, air qu'il refuse d'avoir quand il comprend, cherchant toutes ses forces intérieures pour ne pas la toucher. Un frisson sur l'échine, puis deux, mèche blonde qu'il déplace des traits de la belle, avant d'entendre raison. «Ok...»Il se relève, sortant de la baignoire s'éloignant au plus vite de son maléfice, trouvant une serviette, pour lui et pour elle qui lui lance au visage. «Je t'attends au salon.»

@Bonnie Mancini

le regard se relève; la mèche de cheveux replacée derrière l’oreille et bonnie, elle s’arrête de respirer. à attendre. quoi ? elle ne sait pas. les lèvres se pincent dans l’attente, mais il fuit. une serviette est jetée et bonnie ricane, se relève. éteint l’eau et frissonne. à enlever les vêtements une fois qu’il a quitté la salle de bain. à se sécher rapidement avant de changer de vêtement. « j’avoue que j’attendais à pire comme vengeance » qu’elle lance, une fois arrivée dans le salon. « tu devrais retirer ton pull, tu vas attraper froid »

Pire comme vengeance, c'est elle qui se venge avec presque rien, sans le savoir, l'appelant comme une déesse de ses lèvres cerises qu'il ne demande qu'à goûter, aux formes qu'il ne demande qu'à caresser.«Je suis toujours doux, tu le sais.» Sourire en coin, elle réclame les vêtements trempés. Il la connait la ruse et pourtant, il retire le t-shirt en moins de deux, dévoilant son torse pour ses beaux yeux, le déposant sur la table basse pour attraper sa guitare et se changer les esprits. «C'est nul, j'aurais voulu que tu prennes soin de moi si j'avais attrapé un rhume.»

@Bonnie Mancini

les orbes roulent; elle lève les yeux aux ciel avant de déglutir difficilement, les prunelles qui se dilatent anormalement lorsqu’il retire le tee-shirt, laisse dévoiler cette ligne impeccable. elle détourne la tête, non. ils ne sont pas comme ça. pas comme ça, il mérite bien mieux. « yeah yeah stoopid » qu’elle marmonne, à croiser les bras contre sa poitrine. le gamin qui récupère sa guitare, le pourquoi du comment. elle s’installe à ses côtés. « je t’aurais déposé à l’hôpital, un vrai bébé quand t’es malade » elle hausse les épaules, le sourire en coin. « allez, laisse moi écouter ton art, que je sache si j’vais faire de la prison ou pas »

Il l'évite du regard, portant son attention sur les cordes de la guitare, jouant une mélodie qui n'a pas de sens, déboussolé par des pensées dangereuses et interdites.«C'est pas de ma faute si les microbes sont violents avec moi.» dit-il en faisant une moue en la regardant, répondant à sa demande, commençant à jouer sa dernière composition avant de s'arrêter subtilement. «À condition que tu chantes.» Mission stupide qu'il s'est donnée pour l'énervée un peu, accompagnée d'un sourire malicieux.

@Bonnie Mancini

elle secoue la tête, soupire dramatiquement; « je ne te savais pas baby sur les bords » le regard qui glisse sur sa silhouette de bas en haut. ((jugement)) « désolée, tu n’auras définitivement pas ce plaisir là » elle hausse les épaules, le sourire aux lèvres. évidemment, s’il lui arrivait de tomber malade et qu’il la demande, elle serait là, même si elle n’est pas forcément fan. elle croise ses jambes en tailleurs, écoute avec attention les notes qu’il joue avant de s’arrêter. « ouais c’est ça. allez, joue. » qu’elle râle. aucune intention de chanter.

Il est gamin à sa manière et un adulte à un autre. Il l'aime quand elle le juge, quand elle le regarde d'une façon hautaine, il ne peut s'empêcher de sourire, lui lançant un regard toujours aussi malicieux, déposant un simple baiser bref sur sa joue pour calmer la tempête. «Toujours aussi douée pour me briser le coeur.» Il repose son attention sur l'instrument, commençant à remplir la salle d'une douce mélodie. Eli le poétique, jamais bien loin, trop doué avec la musique et les mots.

hj ;; pour mettre un peu d'ambiance ici

@Bonnie Mancini

elle ne répond pas; le silence comme seule réponse lorsque le coeur se contracte dans la poitrine - à refuser de se donner à nouveau de peur d’avoir mal. encore. une fois, pas deux. elle inspire doucement, l’invite à continuer - à se perdre alors dans les notes jouées. à se basculer lentement, suivre le rythme de la mélodie; puis sa voix. et bonnie, elle ose porter son regard sur le garçon. y a quelque chose de beau, de nouveau dans cette image. gamin important, le tee-shirt tombé, à chanté des mots qui envoûtent.

Il s'en rend pas compte du charme qu'il opère, dans une mélodie parfaite et trop douce. Il se rend jamais compte quand il envoûte, prétextant après n'avoir jamais rien fait de mal. Plongé dans sa bulle, il sent à peine ses prunelles sur son corps à demi dénuder et les derniers mots déposés il sort finalement de sa transe, posant ses mains et son menton sur le côté de la guitare, sourire en coin. «Alors ? Je dois appeler la police tout de suite ou pas ?»


@Bonnie Mancini

l’ongle du pouce est coincé entre les dents; mordillé - signe de nervosité (mais laquelle ?) le regard qui se détache de sa carrure pour se perdre dans le vide de son salon trop petit. à accompagner la mélodie par des mouvements lents du corps. elle ne se rend même pas compte que la chanson est terminée que lorsque la voix sonne bien plus rauque. « t’as de la chance je te garde encore un peu auprès de moi » qu’elle ricane nerveusement avant de se racler la gorge. « les paroles sont … très intimes; une fille en tête ? » les sourcils dansent un peu. le coeur qui se contracte, sans trop savoir pourquoi.