Dernière soirée sur Boston avant de quitter pour l’Angleterre. Appel de détresse d’une mère en manque de sa progéniture éloignée, tu n’as pu te résoudre à lui refuser le plaisir d’être en ta compagnie, toi le fils prodige. Tu as choisi le Sidh comme endroit ou assouvir ton vice. Iris en quête de chair, prunelles jamais rassasiées de luxure. Tu te rends sur place, vêtu d’un costume fait sur mesure de la couleur la plus pure qui soit. Le blanc qui contraste avec les nuances plus sombres de ton âme, cette partie de toi qui se déploie lorsque tu te retrouves coincé entre ces quatre murs. Sourire de façade pour certaines demoiselles dont la réputation n’est plus à faire, tu continues ton périple jusqu’au bar où tu t’installes le temps de commander une bouteille de Whisky. Il y a quelques gens d'affaires ici présent à qui tu aimerais faire du charme histoire de faire luire le nom des Bridgerton et qu’ils n’aient plus que ce mot à la bouche. Sourire discret au coin des lèvres, langue affûtée imprégnée de malice, tu avances vers le groupe de personnes, bouteille et verres à la main. À première vue, on dirait un des larbins qui hante cet endroit, esclave sans nom dévoué à assouvir les désirs du plus offrant, alors qu’en réalité, tu es le client le plus fidèle et généreux en ces lieux. Inclinaison polie, tout est dans la manière et l’art de séduire. ‘’ Bonsoir messieurs, puis-je vous offrir un verre ? ‘’ Certains te reconnaissent pour avoir déjà côtoyer ton père, d’autre non. Des nouveaux venus dans le domaine de la santé sans doute. ‘’ Bridgerton, oui. ‘’ Paroles choisies avec soin tandis que tu verses le liquide ambré dans chacun des verres. Dans un moment d’égarement, tes billes couleur tempête se posent sur la silhouette d’un homme posé un peu plus loin. Bonne prestance, joli profil. Belle gueule comme tu les aimes, première fois que tu le vois de toute évidence. Service terminé et boisson distribuées, tu t'immisces comme un serpent dans la conversation, analysant à peu près tout ce qui se dit, se trame. Démon silencieux qui observe plus qu’il ne parle, tu gardes ton venin pour plus tard lorsque les esprits seront échauffés et que, hors de tout doute, tu pourras faire valoir ta suprématie.

Privez un animal de sa plus noble substance et vous verrez apparaître un monstre aux instincts les plus primitifs. Je n’ai pas tardé à endormir la douleur en reprenant de malsaines habitudes. Loup perdu, loup trop endurci de ses blessures. Je trompe le myocarde dans des draps adverses, dans des errances parfois plus solitaires mais qui viendront tromper la surface. Alternant entre goût du travail et volonté de débauches dans des paradis plus artificiels. L’autre monde ne peut m’accueillir qu’à bras ouverts. Passant ici pour renseigner Dutch rapidement, je n’ai rien d’autre à faire si ce n’est de boire un verre, charger le vice d’une compagnie supplémentaire pour la soirée. De préférence féminine, un derme masculin serait sans doute trop douloureux, trop confrontant, ne me rappelant que les vestiges d’un diable désormais absent. Amertume au cœur terni de mes lippes, les crocs s’aiguisent dans mon noir silence. Drapé d’obscur, d’un costume impeccablement taillé comme à mon habitude, le col de la chemise s’entrouvre de quelques pas, laissant entrevoir une peau plus délicate, manches retroussées, ne laissant que peu de doute à l’entretien que j’inflige à mon corps, les muscles se contractent sous la prise du contenant, laissant le poison dévaler dans ma gorge désormais éteinte mais avide, absinthes qui viennent rencontre des orbes plus tempétueux. Verve habile, et manières exaltées au cœur d’une meute de coqs. Le spectacle m’arrache un semblant de rictus, vite terni par l’apparat du marbre. Mes pensées vagabondent à nouveau et j’en oublie presque cet insidieux éclat. Temps pour moi de passer en haut, dans les alcôves plus sulfureuses, plus tortueuses, plus malsaines également. Les diamants féminins brillent sous mon inquisition, les corps lascifs se déploient jusqu’à retomber sur un pan de tissu blanc. Le serpent. Insidieux venin qui vient réchauffer la glace des veines. « Tu n’as plus de whisky à offrir cette fois ? » Loup trop effronté du danger pour s’en tenir à distance, qu’on arrache la plaie d’un coup sec, aviver la douleur comme il se doit, et mon regard qui dans cet étrange silence vient te murmurer d’un simple regard. Arrache-moi. Si toutefois, tu en es capable.

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Conversations barbantes, faux semblants et ronds de jambes. Le but du jeu consiste à savoir lequel de ces hommes est le meilleur lèche cul, le maillon faible. Soirée qui semble perdre de son intérêt au fil des heures, car aucun de tes adversaires n’est de taille à t’affronter . Lassé, mais surtout écœuré d’avoir perdu un temps précieux, tu tires ta révérence pour un monde meilleur. À chaque pas que tu fais, tu peux sentir  tes noirs désirs émaner de tes entrailles. Prunelles insidieuses, iris en quête d’illusion. Tu t’enfonces un peu plus dans les ténèbres chaque fois que ton pied frôle le sol. Diablesses au corps de rêve, toutes défilent devant tes yeux en quête de cette affection qui ne voit jamais le jour. Trop épris des principes pour t’abandonner aux bassesses du sexe facile. Agitez un billet et elles se prosternent toutes, quelle désolation. Après avoir échangé quelques mots avec Lyra, tu défiles sur l’étage en quête du siège parfait. Tu analyses soigneusement la marchandise, plutôt impressionné par ce que tu trouves. Au moment de prendre ancrage, une voix semble t’interpeller. Décibels teintées d’arrogance, tu inclines légèrement la tête sur le côté pour voir qui ose s’adresser à toi comme un larbin des bas quartiers. La surprise te gagne lorsque ton regard s’imprègne des orbes sombres du loup solitaire. L’exaltation des sens à son paroxysme, envie trop longtemps refoulée, trop longtemps reniée. Tu avances lentement vers cet homme à la vision trouble, incapable de faire la distinction entre serviteur et royauté, inclinant légèrement le haut de ton corps au-dessus du sien pour venir déposer à son oreille, ces quelques gouttes de venin. ‘’ J’ai mieux encore, mais je doute que tu aies les moyens de te l’offrir. ‘’ Affront qui perdure lorsque du bout de ton doigts, tu viens cueillir une vilaine saleté accrochée au col de sa chemise, non sans épargner le derme fin de son cou. Geste volontaire, provocateur, contact aux propriétés addictives, tu gardes néanmoins le contrôle, étouffant au mieux le brasier incandescent qui menace d'éclore.

Loup qui vient retrouver ses terrains de luxure, d’abondance et de volupté. Loup qui s’égare dans des peaux trop diaphanes, parfumées de fruits trop sucrés pour contenter l’avidité de son gosier. Rien qui ne vienne rappeler les frasques du Diable, ni même son empreinte. Loup qui sait pourtant être faible sous l’effet de la tempête d’un simple regard, d’un prestige qui vient se confondre avec d’autres fantômes du passé. Comme un insidieux besoin d’exulté. Fruit défendu qui vient s’offrir entre les murs de décadence. Les soupirs ne s’épargnent pas sous le molleton des tapis pourpres et feutrés. Arrogance au passage, je viens mordre en douceur, tenter une accroche que je sais pourtant suicidaire. Mais voyez-vous, la solitude ne s’embrase qu’au contact du danger. J’ai parfaitement perçu ton manège quelques instants plus tôt, la lassitude languissante sous les apparences d’albâtre aussi, je ne les connais que trop. Mes absinthes s’attardent sous tes rebords effrontés, lippes juvéniles, traits qui ne semblent pas avoir souffert de leur passé. La jeunesse en miroir, et les enfers au corps. « Et que sait-tu de mes moyens ? » Le sourcil se hausse, la proie s’attise et la bête se grise légèrement d’envie. « J’ai au moins le contentement de pouvoir me les offrir par moi-même. » susurre la gorge grave et avide du loup contre la peau tendre de ton oreille. Mince sourire à peine perceptible qui se dévoile. Que tu t’offres soir après soir, passe, je ne sais pas vraiment, mais j’aime lorsque la proie n’abdique pas immédiatement.  

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Jeu dangereux qui se profile. Mission suicide qui appelle chaque fibre de ton corps. L’interdit se presse, empoisonne ton esprit éméché. Ta petite voix intérieure te sommes de fuir, courir loin du loup avant qu’il n’enfonce les crocs dans l’illusion salvatrice qu’est ton derme. Plaisir éphémère, utopie. Le serpent mord, il corrompt l’âme avant de laisser un arrière goût amer en bouche et un vide immense dans le creux du ventre. Les affronts fusent, mettent le feu aux tensions déjà perceptibles à l'œil nu. Cet homme se fourvoie sur ton identité et toi tu en joues. Flatté ou dégoûté, tu ne saurais le dire clairement. Pour l’heure, ça t’amuse, ça t’amine. Le timbre de sa voix te fait frémir jusqu’à la moelle. Odeur masculine nuancée et bien dosée, l’attrape rêve qui se déploie, prêt à te faire captif de ses filets, mais tu n’es pas de cette trempe, pas comme toutes ces femmes et ces hommes prêts à vendre leur corps contre une poignée d’argent. Tu vaux bien plus que ça, bien plus qu’il ne pourra jamais s’offrir. ‘’ Vraiment? ‘’ Peau moite de la lèvre qui s’éprend du lobe de l’insouciant. ‘’ Quand on voit la marchandise que tu rafles, ça se comprend. Un enfant pourrait s’offrir tout ça. ‘’ Parce qu’à tes yeux, rien en ces lieux n’as suffisamment de valeur. Tu te redresses nonchalant. Orbes couleur tempête qui ne dérogent pas de ta proie. Tu analyses en silence prêt à mettre les voiles, mais avant, tu pousses l’affront en laissant ta main venir cueillir son verre pour le vider de son contenu. Absinthe bienfaitrice qui engourdit le tranchant de ta langue fourchue. ‘’ Ils offrent de meilleur qualité, il faut savoir demander.’’ Un sourire corrompu étire le coin de ta bouche lorsque le corps mort est rendu à son propriétaire.

Gamin provocateur, serpent insidieux. Je te laisse déployer des filets imaginaires sur ma personne. Te laissant croire que tu peux avoir un certain pouvoir sur moi. Mais ne crois pas le pouvoir si facilement. Ma paume s’abaisse en ton dos, vient doucement jouer sur la limite de la ceinture, rictus malsain sur mes lippes, alors que tu m’envoies une nouvelle provocation au visage. Mes phalanges attrapent fermement l’arrière de la ceinture, te plaquant d’une rapidité maîtrisée au mur, poigne qui s’abat au gosier du Venimeux. « Je ne suis plus un enfant. Je ne l’ai jamais été. » Voix rude et posée, qui siffle mes contrées de l’est de l’Europe. De là, où je viens, je n’ai pas eu le loisir d’une cuillère argentée dans la bouche, ni même des plaisirs simples de l’enfance, tout était froid et d’acier et ce dans le berceau, j’ai dû me battre pour survivre, enterrer les douceurs de mes tempéraments, bien à l’abri des cicatrices. Ta peau est trop tendre, tes saphirs trop lumineux pour mon monde. « Je pourrais te faire abdiquer en un regard. » Poigne qui s’affirme, volonté qui vient se parer d’orgueil. Car après tout, même le loup a ses propres faiblesses. De ta stature qui m’en rappelle une autre.  

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Les esprits s’échauffent, l’ambiance se tamise d’un rouge couleur passion. Certains désirs refoulés refont surface, luttant contre l’envie de tout contrôler, de tout posséder. Venin qui se perd, qui s’évapore au contact de ce derme brûlant. Dos qui épouse la rudesse du mur et le souffle qui manque lorsque l’étau se resserre autour de ta gorge. Tu souris, fier d’avoir tiré la bête de son sommeil glacial. Tu provoques, tu es comme ça. Guidé par l’envie de détruire et d’écraser tous ceux qui ne te considèrent pas à ta juste valeur. ‘’ Qu’es-tu alors ? ‘’ C’est la question que tu te poses pour ne l’avoir jamais vu avant dans ces lieux gorgés de vice et de luxure. Nouvel adepte ? Homme en quête de réconfort éphémère. Celui qui s'improvise bourreau des cœurs ? Le loup s’affirme, revendique le trône que tu lui cèdes qu’à moitié dans un sourire vicieux, loin d’avoir dit ton dernier mot. Tu n’es pas un homme de main impulsif, non. Tu es le serpent vicieux qui mord quand on s’y attend le moins. ‘’ Il faudrait avant tout que ça m’intéresse pour ça, tu ne crois pas? ‘’ Esquisse carnassière pendue aux lippes, tu enserres son poignet de sorte à lui faire lâcher prise. ‘’ La force ne justifie pas toujours les moyens. ‘’ Paroles empreintes de sagesse formulées de la bouche du diable en personne réincarné sous les traits d’un ange aux orbes couleur tempête.

Gamin qui vient s’éprendre de mon autorité. Je ne les connais que trop les intrépides de son espèce. Se croyant libre, déployant des angéliques ailes aux desseins bien plus noircis de vices. Jusqu’à s’éprendre. Jusqu’à réclamer de ma présence, encore et encore. Mais le Loup que je suis n’est qu’éphémère, préfère les charmes féminins pour ne pas lui rappeler celui pour lequel tout a compté. Tu as de lui, mais sans doute que tu ne parviens pas à sa cheville. Mes empreintes caressent avec avidité la douceur du derme, en apprécie le lisse. Convoitise d’un passé qui n’a jamais existé. « Un Monstre. » Froid, glacial, myocarde absent, capable de révéler tes pires tourments, d’expier tes désirs les plus sombres. « Je sais que tu es intéressé. » Un sourire mauvais étire mon marbre, ma main s’éprenant du torse adverse jusqu’à explorer l’abdomen. Le simple fait que tu n’aies pas passé ton chemin vient l’admettre. Tu as besoin de ce danger. « A toi de voir. » Le reste est sans doute bien trop lisse, bien trop rangé. « Je ne prends jamais de force sauf si la demande est ainsi faite. » Monstre hanté de ses violences mais aussi des plus indicibles tendresses. « Et toi qu’es-tu ? » Comment dépeins-tu ton vice ? Tes venins juvéniles et perfides ? Qu’est-ce qui t’anime, au fond ?

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Épiderme en feu, terminaisons nerveuses à fleur de peau. Le monstre revendique un bien qui ne lui appartient pas, beaucoup trop précieux pour l’usage qu’il compte en faire. Toutefois, ta curiosité prend le dessus sur la raison. L’envers de la médaille que tu t’es juré de ne plus jamais embrasser, se manifeste telle une rose au cœur d’une tempête. Il n’a pas honte de ce qu’il est, il le crie haut et fort, il en témoigne comme le ferait le Christ du haut d’une montagne et il faut dire que ça provoque un certain cataclysme à l’intérieur de toi. Rictus vicieux, tu l’observes de haut. Homme qui se plaît dans son rôle de dominant, mais qui ignore absolument tout de toi, de tes ambitions et des dommages collatéraux que tu es en mesure de créer. Il court à sa perte en s'approchant ainsi de toi, car tôt ou tard, le poison que tu craches risque de s’immiscer dans ses veines jusqu’à venir étouffer ce qui reste du battant qui tressaille à peine à l’intérieur de sa poitrine. ‘’ Pour quelqu’un qui ne prend pas de force, je te trouve plutôt entreprenant. ‘’ Un rire sarcastique fait trembler tes cordes vocales. ‘’ Il se trouve que je suis de ces gens qui n’ont pas besoin d’exiger pour obtenir ce qu’ils veulent, je ne m’abaisse pas à ce genre de pratique. ‘’ Encore moins lorsque la convoitise revêt les traits d’un homme. ‘’ Lucifer. ‘’ Le plus bel ange du ciel qui a voulu prendre la place de dieu et qui s’est vu offrir l’enfer en guise de paradis. Démon qui se déguise en serpent pour venir tenter la femme et créer ainsi la perte de l’homme. ‘’ Qu’as-tu à m’offrir, alpha? ‘’ La flatterie est quelque chose que tu manies plutôt bien lorsqu’il est question d’obtenir l’objet que tu convoites. Bouche assez près de la sienne, tu laisses tes lèvres s’éprendre des siennes. Contact aussi doux qu’un battement d'aile de papillon. Souffles bouillant aux teintes d'absinthe et de Whisky qui se mélangent pour ajouter une nouvelle dimension à ce qui se prépare. ‘’ Pas ici. ‘’ Non, jamais. Ta réputation, ton image, tes principes. Tu n’es attiré par les hommes en public, tu n’es pas supposé l’être tout court. Qu’il se démerde pour la suite, s’il te veut vraiment, il trouvera les moyens de te faire sien.

Loup et Serpent s’attisent dans les enfers. Carnassier, je ne peux m’empêcher d’avoir un regard de mépris pour l’Agitateur mais d’être quand même épris de ses venins. Intrigué, derme qui tressaute et qui s’anime au contact de pulsions noircies et communes. Il me résiste, pour le plaisir de jeu, pour nourrir ce désir insidieux, partagé entre haine et mépris, et indicible attirance. De la volonté de soumettre, de gagner une guerre obstinément perdue. « L’un n’empêche pas l’autre, il faut savoir ce qu’on veut dans la vie. » Elle est courte et capricieuse, ne s’épanche pas de nos manières. Hésite sur tes volontés et elle ne t’offrira pas la possibilité d’un retour en arrière. « Mais est-ce que tu le veux seulement ? » Sourire malsain qui se dévoile. Est-ce que tu oseras seulement affirmer cette volonté ou bien ne t’en tiendras-tu qu’au jeu ? Gamin qui n’aime que trop jouer avec les flammes. « Rien que ça. Un Ange déchu. » Mes empreintes s’attardent sous le menton, lueur animée dans mes absinthes, sans doute parce que j’ai toujours eu un attrait irrépressible à la fois pour le divin mais aussi pour les enfers. « Vois-tu, je n’ai jamais eu d’ailes pour ma part. » Plutôt des chaînes dès le départ, qu’il a fallut briser dans la violence, dans le tourment, toujours un peu plus. Violence en fardeau, accueillie dès le berceau. Ce que j’ai à offrir ? « Rien de bon. » Et cela semble te suffire, serpent trop absorbé de ses venins, ne renonçant pas pour autant aux autres poisons. Tes lippes viennent se fondre sur les miennes, teintant les chairs sulfureuses d’empreintes boisées du whisky et de bien d’autres vices encore. Suffisamment pour embraser la partie démoniaquement animale de mon corps. Je me recule, rictus imprimé sur mon marbre, défiant d’un silence la lueur océane pour y imposer mes absinthes. D’un mouvement muet, mon corps invite le tien à rejoindre le mien au dehors ou à laisser les corps se séparer dans leur lutte, selon ta propre volonté.

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