money is the root of all of evil | @Avery Langford
Lippes qui deviennent impatientes de déguster chaque morceau de cette peau duveteuse. Complètement happé. Complètement enivrée. Il suffisait d’un simple contact de ses lèvres sur les tiennes pour que tu t’embrases tout entière. Vague après vague, feu ardent qui te dévorait, tandis qu’il t’embrassait avec passion. Goût divin, les deux corps qui semblaient exulter, comme s’ils se retrouvaient après une longue séparation. Désir qui montait du plus profond de ton intimité, en ondes brûlantes qui se propageaient dans les moindres cellules de ton corps, consommant tout sur leur passage. Le souffle qui devient haletant, saccadé. La tête qui se redresse pour plonger tes iris charmés dans les siens. Érection pressée contre ton ventre qui semblait si puissante. T’étais vraiment pas certaine qu’il se montrerait aussi patient. Réponse qui t’arrache un sourire amusé, le regard toujours aussi provocateur qui le dévore sans vergogne. « Dans ce cas, on devrait y aller dès maintenant… » tu lâches, reprenant possession de sa bouche, geste qui se voulait tendre pour l’obliger à faire redescendre de quelques degrés la température ambiante. Retombant sur tes pieds, tes doigts sans cesse entrelacés dans les siens, tu l’emmènes jusqu’à ta chambre, ton corps toujours accroché au sien.

La porte verrouillée, le clair de lune comme seule source de lumière pour vous éclairer, tu te tournes vers lui. Dos à la porte. Les iris brûlants de désir pour cet homme dont tu ne connaissais même pas le prénom. Et cette envie soudaine de tout partager avec lui. De tout lui donner. « C’est bizarre hein mais je trouve ça à la fois effrayant et exaltant d’être autant attirée par quelqu’un… C’est… troublant… » tu te confies, mettant fin à la distance qui vous sépare pour venir te planter devant lui. Son visage prisonnier de tes doigts qui viennent se poser sur sa joue. Le temps qui semble s’être complètement arrêté.    

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Cette alchimie qui s'empare de vous, cette envie folle de soudainement ne faire qu'un. Ca t'es déjà arrivé souvent, mais est-ce que ça t'es déjà arrivé aussi fort ? Tu pourrais prendre le temps de te poser la question si seulement ton esprit arrêtait de s'oublier au profit de vos corps qui dansent ensemble. Incapable de dissimuler le désir que t'as pour elle, tu vas devoir patienter mais tu le sais, que le jeu en vaut la chandelle. Tu te souviens de cette nuit en janvier, même si le souvenir est brouillé par l'alcool, comme un souvenir duveteux, que t'as enfin d'éclaircir, de ressentir. Encore et encore comme un doux rêve éveillé. Elle redescend sur ses pieds, ensemble vos pas foulent le sol jusqu'à l'hôtel. Tantôt à presser le pas, tantôt à vous arrêter pour provoquer les lèvres de l'autre et laisser vos mains baladeuses prendre possession de tous leurs désirs par dessus les vêtements. Ils sont de trop, maintenant tu ne rêves plus que de lui arracher. Elle te pousse dans sa chambre, ferme derrière elle, tes yeux s'acclimatent doucement à l'obscurité de la pièce éclairée au clair de lune, et sa sublime silhouette rapidement se détache de tout le reste. "t'es sublime." elle marche vers toi et presque t'as l'impression qu'elle danse. Ton regard coule sur son corps, de son visage à ses hanches que t'attrapes lorsqu'elle n'est plus qu'à un petit mètre de toi. "c'est comme si on s'était déjà rencontré dans un vie antérieure." tu t'amuses à dire en riant doucement contre ses lèvres. Tu ne crois pas aux vies antérieures, mais ça t'amuse d'avoir dit ça, référence à votre rencontre de janvier qu'elle semble avoir oublié. C'est pas grave, tu vas lui rafraichir la mémoire, lui laisser un souvenir impérissable. Tu recules le buste, juste une seconde, le temps de faire passer ton tee-shirt par dessus ta tête, attraper sa joue pour l'embrasser et satisfaire cette nouvelle addiction, l'autre main remonte jusqu'au milieu de son dos sous son haut.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Distance effacée en un instant. Vos corps aimantés s’appelaient. Ils se réclamaient. Ils réclamaient cette fougue et cette frénésie qui vous caractérisaient. La porte fermée, vos destins étaient scellés. Aucun retour en arrière. Et surtout, t’avais nullement envie d’être ailleurs. Tes bras quémandaient les siens. Tes lèvres imploraient les siennes. Un espacement devenu presque insoutenable. Insupportable. Tout cette exaltation pour un parfait inconnu. Enfin presque inconnu. Deuxième fois que vous vous retrouvez sur le même chemin. Coup du destin ? T’en savais rien. Toujours est-il qu’il venait d’entrer dans ta vie une seconde fois, et cette fois-ci tu ne comptais plus le lâcher. T’es sublime . Simple mot qui s’échappe de ses lèvres, et ta poitrine qui réagit instinctivement. Ses mains encadrent ton visage et tu lui offres un sourire sincère. Douceur dans ton regard, bercée par l’allégresse. « Je suis curieuse de voir ce que le destin nous réserve dans ce cas, pas toi ? » T’as à peine le temps de lui répondre qu’il scelle ses lèvres sur les tiennes. Appétit insatiable et dévastateur qui enflamme ton corps, l’obligeant à te coller à lui. Le cerveau complètement déconnecté. Il te faisait perdre pied, littéralement. Te faisant oublier le monde extérieur. Chaque pensée tournée vers lui. Son sourire divin gravé dans ta mémoire. Se décollant quelques instants de toi pour retirer son haut. Et sa main baladeuse qui vient retrouver son chemin derrière ton dos. Tes lèvres qui viennent se saisir de son lobe, tandis que tes mains viennent se poser sur son torse. « Je te laisse le contrôle cette fois-ci » tu lâches, le ton narquois, la voix enjôleuse, lui rappelant sans t’en rendre compte votre première nuit. Celle où t’avais préféré le dominer. Prise dans cette folie destructrice. Cette passion devenue obsession. Tes lèvres caressent son cou, mordillent pour venir y laisser leur marque. Tout en levant tes bras vers le haut. Pour qu’il puisse aisément te retirer les vêtements qui camouflaient ton intimité.    

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild