Artemis-Dafné a été élevée comme une princesse, en milieu clos, avec tout ce que cela implique. Fille unique de Pedro et Fiona De Luca, elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche. De son père, un homme discret qui l'adorait, elle a hérité ses grands yeux Vert-Miel, ses cheveux blonds et son sens inné de la discrétion. De sa mère, femme de pouvoir qui tenait toute la maison sous sa coupe, elle a hérité de sa passion pour l'art plastique, les vêtements et son sens inné de l'humour. Artemis naquit donc il y a 21 ans, dans un luxueux petit château de la longue ligné des De Luca, qu'elle ne quitta plus jusqu'à sa fugue. Mais revenons donc au tout début de son enfance, elle ne se rappelle que du petit château, de sa chambre et hauts murs derrières lesquels elle était protégée et qui ne laissait rien voir d'une ville dont sa mère parlait souvent et qui lui faisait envie. Quand elle fut assez grande pour se hisser sur la pointe de ses petits petons et regarder à l'extérieur par la plus haute fenêtre du château, elle ne vit que des toits à perte de vue et la mer. De la vie au-delà de l'enceinte du château, elle n'entendait qu'un vague murmure. De la vie au-delà de la mer, elle ne voyait que quelques voiles, par temps clair et ce, seulement quand on lui laissait le loisir de contempler l'horizon. Les journées de son enfance étaient rythmées par l'éducation. L'éducation culturelle, scolaire le matin et l'après-midi. L'éducation culinaire, parfois, en fin d'après midi. Et enfin les cours de bienséance, d'étiquette et de maintient avant d'aller se coucher. Un soir par semaine, elle avait des cours de danse avec son père, l'une des rares choses qu'il avait pu obtenir en tenant tête à madame Fiona sa femme. Au fur et à mesure qu'elle grandissait c'était toujours pareil, la routine, apprendre les bonnes manières, savoir se tenir, Princesse ne fait pas ci, princesse ne fait pas ça, Artemis en avait plus que mare, elle, tout ce qu'elle voulait c'était être une fille normal, pouvoir jouer dans la pluie parce qu'elle n'avait jamais touché la pluie Oh que non on le lui interdisait. Elle n'avait le droit que d'admirer par la fenêtre. Même courir lui était interdit. Elle en avait assez d'être dicté, d'être mené comme un vulgaire pantin. Peut-être que des filles reverraient d'être à sa place, mais il ne fallait pas croire que la vie d'une princesse avait toujours des avantages, car elle était privée de beaucoup de choses. Et comme-ci cela ne suffisait pas un matin alors que les femmes de chambre l'habillèrent sa mère entra.

Fiona: Qu'on s'active un peu, la famille du Marié arrive bientôt.
Artemis: Quoi ? Qu'est-ce que vous venez de dire mère ?
Fiona: Oui Princesse, mais rassurez-vous, vous le connaissez très bien, c'est même votre ami d'enfance. Eric, Prince Eric De La Vegas. fit sa mère en lui caressant sa cure chevelure.
Artemis: Mais je ne veux pas épouser Prince Eric, je ne l'aime pas et puis je ne veux pas me marier mère, s'il vous plait annulé ce mariage !.
Fiona: sur un ton sévère Ce mariage aura lieu que vous le vouliez ou non, cette alliance doit se faire et maintenant trêve de bavardage et terminée de vous préparer jeune fille ! sa mère se dirigea vers la sortie, tandis que Artemis lui tira langue discrètement sous le regard des femmes de chambre tout étonnées mais pas contre.

Une semaine avant la cérémonie du mariage, alors que sa nourrice lui brossait ses longs les cheveux blonds, Arty prit parole d'une triste voix.

Artemis: Je ne veux pas épouser le Prince Eric....
Nourrice: Je sais mon ange, mais on n'y peut rien contre la volonté de ta mère.
Artemis: J'ai peut-être une solution, mais promet que tu m'aideras, promets-moi !
Nourrice: Je te le promet ! de toute façon je ne peux rien te refuser.
Artemis: Pour commencer il faut que tu me coupes les cheveux.

Artemis lui désigna le bas de son épaule pour la longueur, car ses cheveux lui arrivait aux fesses. Elle lui expliqua alors son plan, elle devait aussi lui trouver des vêtements normaux, pas des robes longues à corset qui vous étouffait la poitrine. Juste des vêtements des plus normaux qui puisse exister. Sa nourrice était sa deuxième mère, d'ailleurs elle avait passé plus de temps avec elle que sa propre mère, c'était bien la seule avec qui elle tutoyait, tout le reste c'était le vouvoiement. Après, quelques heures la nourrice revint avec tout ce qu'elle lui avait demandé, elle fit immédiatement sa valise laissant tout ce qui était robe ou autre de ce genre. Elle cassa sa tirelire des millions s'y trouvait, car depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui ses parents le remplissait et puis de toute façon elle ne pourra pas être en manque d'argent c'était une princesse et elle savait user de son titre. Enfin minuit tapante arriva et l'opération fugue pouvait commencer. Sa nourrice la déguisa en une nourrisse inventant toute une histoire pour faire faux bon aux gardes. Elle détestait ce château parce que pour pouvoir en sortir il nous fallait des heures oO. Enfin le résultat fut des plus satisfaisantes, Artemis était hors du château. Elle s'en éloigna enfin. Le deuxième jours de sa fugue très tôt le matin, elle put enfin découvrir de plus près la ville. Seulement la nourrice ne garda pas longtemps le secret, puisque le roi et la reine fit pression sur sa nourrice pour qu'elle avoue tout et avant même que Artemis s'envole pour les États Unis, ils la retrouvèrent et la ramenèrent au château. Une longue discussion s'en suivirent et la reine se mit à la gronder comme si elle n'avait que cinq ans. Contre tout attente et inespéré, le Roi pour la toute première fois stoppa la reine en lui demandant de se taire. Celle-ci surpris, perdit aussitôt la langue. Il avoua qu'il en avait assez de voir sa petite princesse souffrir et ne rien pouvoir faire. Artemis avait toujours souhaité que son père puisse prendre en mains tout le château et non sa mère qui ne voulait que l'aristocratie. Le roi demanda alors à sa fille ce qu'elle aimerait faire et il l'exaucera. Réfléchissant, la belle voulait peindre, dessiner, tout ce qui se rattachait à l'art et elle avait lu dans un magazine que les États Unis offrait l'un de ses meilleures universités Harvard et qu'on pouvait absolument tous faire ce qu'on voulait. Voilà pourquoi se rappelant aussitôt du magazine, elle avoua, vouloir s'envoler pour les États Unis, histoire de changer d'air et découvrir cette fameuse prestigieuse université. Sa mère refusa une fois de plus catégoriquement, mais son père enlaça sa fille, en lui assurant qu'il fera tout le nécessaire pour qu'elle intègre cette université.