@Lukas O. Spritz Il lâche ton bras te laisse toute penaude et seule sur le trottoir dans ta contemplation de la rue, t'es comme obnubilée. Lui il bondit au milieu de la route et tu fais les gros yeux. "reviens, tu vas te faire écraser." Sauf que pas une voiture à l'horizon, en fait ça ressemble plutôt à une petite rue piétonne. Tu vas pour te rejoindre, la sucette toujours coincée entre tes lèvres, avant de rire doucement à ses mots "bien évidemment." Quoi comme supers pouvoirs ? vous allez bien le trouver t'en est persuadée. "tu es super Lukas et je suis super Katalia." tu ris comme une idiote, comme si c'était la chose la plus drôle que tu n'ai jamais dis de ta vie entière.

@Lukas O. Spritz Est-ce la dégustation de la sucette était en capacité de vous faire croire que vous étiez au dessus des lois et de tous les dangers ? C'est ce que Lukas à l'air de penser en marchant au beau milieu de la route en regardant partout ; partout en l'air et dans tous les coins sauf droit devant lui. Bon au final tu vas le rejoindre et il en profite pour récupérer la sucette. Il te présente son dos et tire sur tes mains pour que tu prennes de l'élan mais toi t'es comme figée, paralysée par ses mots. "ah non hors de question, tu sais comme tous ses trucs me font flipper !" tous les trucs mystiques, magie et compagnie et même de la simple voyance, ça te fait complétement flipper. C'est juste des choses sur lesquelles tu as absolument zéro contrôle et ça, ça ne te plait vraiment pas. Tu le contournes en trottinant, attrapes sa main et tentes de le tirer hors de cette rue pour retrouver la principale "viens viens, j'ai faim !" Si tu le pouvais assurément que tu croiserais tous les doigts pour qu'il oublie aussi vite cette histoire de magie.

@Lukas O. Spritz Lukas Spritz. Si seulement il pouvait savoir à quel point il compte pour toi, à quel point tu regrettes pas de t'être jeté à corps perdu dans cette amitié. A quel point tout ça peut te faire… tourner la tête ? Tu divagues, mais t'as l'impression de commencer à ressentir certains effets ; certains effets qui te poussent à penser que t'es pas dans ton état normal. La dernière (et première fois) fois que t'as consommé du cannabis, c'était avec Ottis et à ce moment là, malgré tous ses conseils et sa présence rassurante, t'avais complétement paniqué. Tellement jusqu'à te mettre dans un "mauvais" état, la panique dans la tête et la chaleur dans les veines jusqu'à te pousser à aller faire un plongeon en pleine mer et au beau milieu de la nuit. Aujourd'hui c'est différent, tu veux rester tranquille, tu sais que t'es entre de bonnes mains et te force alors à penser que tout est normal, tout va bien. Si ça se trouve, t'es juste en train de te faire un petit film, te te monter la tête toi-même. Oui c'est surement ça à vrai dire. Tu tires sur sa main, sur ses bras, de toutes tes forces jusqu'à retrouver le pas vers l'avenue principale ou vous avez complétement abandonné le groupe de touristes qui doivent déjà être très loin à l'heure qu'il est. Il est bougon tu le vois tu le sens alors tu t'arrêtes et viens te planter juste en face de lui, faisant une moue digne d'une enfant de quatre ans et demi "Lukas, on va manger des frites et après on fait ce que tu veux d'accord ?" et s'il veut aller dans une boutique étrange ou que sais-je, qu'il en soit ainsi.

@Lukas O. Spritz Flirter avec la patiente de l'autre, avec les limites qu'au fond, vous n'avez pas l'un avec l'autre. De ta mémoire jamais tu ne t'es fâchée avec Lukas, jamais tu ne lui a voulu, jamais tu n'as pu remettre en question cet amour inébranlable que tu lui portes. Et surement que de son côté c'est pareil, car malgré les chamailleries, les piques gentilles et ses façons de faire qui n'appartiennent qu'à vous deux, c'est jamais jusqu'à vous pousser à bout au contraire. Alors grand enfant qu'il devient devant toi, plutôt que prendre la mouche et faire la tête comme tu aurais pu le faire avec n'importe qui d'autre, tu lui tires la langue en faisant mine de froncer les sourcils. A sa manière il accepte le deal, ou plutôt il ne le refuse pas et déjà, tes yeux cherchent partout autour de vous un petit stand de restauration à emporter. "là !" tu désignes du doigts un stand de hot dogs, burgers frites et autres. T'as pas écouté un traitre mot de ce qu'il a bien pu dire, et seulement lorsque tu te retournes vers lui après l'avoir tiré par le coude, tu te souviens de ses paroles. "pour mieux te voir mon enfant." tu prends un sourire en coin avant de rire aux éclats. Les cornets de frites récupérés et payés, tu termines la sucette qui était presque déjà arrivée au bout, et vas jeter le bâtonnet dans une poubelle non plus. "où est-ce qu'on va pour manger ?" ton regard va vers le haut sans que tu ne t'en rende compte. Vers les balcons, les toits, tout en hauteur tu sais pas trop pourquoi. Comme si manger avec un point du vue digne de ce nom était devenu la plus urgente de tes priorités.

@Lukas O. Spritz L'idée émise sans un bruit sans un son. Juste ton regard qui grimpe sur la devantures des bâtiments, comme si cela serait aussi facile d'y grimper toi. Lukas le voit, il te voit et alors il tire sur ton bras pour vous contraindre à faire demi-tour. Retour dans la petite ruelle, tu fronces les sourcils ne comprenant pas trop mais le suivant tout de même docilement en engloutissant littéralement une bonne partie des frites dans ta barquette. Une histoire d'escalier de secours, vous voilà devant ce dernier en moins d'un instant. Tu tu retrouves avec sa barquette dans tes mains en plus de la tienne. Tu en profite pour lui piquer quelques frites nonchalamment alors qu'il saute pour faire descendre l'échelle. Lèvres closes, aucuns sons n'en sort alors que tu le regarde s'agiter, admirative et surtout complétement observatrice du spectacle qui se déroule sous tes yeux. Grand sourire lorsque ses pieds viennent à toucher le sol et tu t'approches enfin pour lui coller sa barquette dans les mains et commencer à monter avec seulement une main de libre. "ne regarde pas sous ma jupe." tu pouffes hilare comme une gamine en te retournant pour croiser son regard, sachant pertinemment que de toute façon ça n'arrivera pas. Premier étage atteint, t'en peux déjà plus et pourtant le bâtiment en fait quatre. "on fait… une pause." tu lâches complétement essoufflée en déposant une main sur son épaule avant de plier le buste comme si t'étais littéralement en train de perdre tes poumons. Bah quoi ? t'as jamais été sportive, une barquette de frites dans une main et la psychose de la sucette consommée en plus et tu ne réponds alors plus de rien.