en vrai, ça te fais du bien. tu calcules pas ce qui t'arrives ce soir. tu te laisses juste porter sans te prendre la tête. ça t'arrives que très rarement, pour ne pas dire jamais. ce n'est pas dans ton caractère. t'es pas très expressif de base. t'aimes pas te donner en spectacle et recevoir quelconque attention. pourtant, cette fois, tu fais abstraction. t'as juste envie et c'est tout. pas besoin de te prendre la tête. tu t'es pas amusé comme ça depuis un moment et putain ça fait du bien. beck est une putain de partenaire pour ça. pas le genre à juger, plutôt le genre à te pousser à te lâcher. puis surement qu'elle a aussi besoin de son côté de se lâcher aussi. d'évacuer et ce soir, tu seras celui qui ne la jugera pas. alors que d'habitude, tu lui aurais dis qu'elle n'aurait qu'à se ridiculiser toute seule. lâché de micro, ta partenaire blonde qui te lances son micro après avoir demandé à la foule d'applaudir 'mikke le jongleur'. ce dernier que tu rattrapes à la volée cette fois, tellement confiant que tu le fais tourner autour de ton doigt. l'air satisfait et hyper fier. sourire complice en guise de remerciement. et t'es tellement occuper à faire le beau avec ton micro que tu te rends même pas compte qu'elle est entrain de se rétamer à tes côtés. t'es focus sur tes mouvements de doigts avec le micro. ya pas des concours qui existent du coup ? parce que tu gères plutôt bien. quand t'entends un gros 'boum', tu te retournes et vois beck dans une sale position. grimaces en la détaillant du regard. - mais, qu'est ce que tu fais ? - et voilà, elle gâche tout. la foule qui commence à rire, beck qui est morte de rire et toi étrangement, t'as pas la tronche d'un mec qui a envie de rire, pourtant, ça vient tout seul. ricanes, l'air moqueur, lui fais signe de se relever - allez allez, relève toi lààààà! - que tu dis en chopant son pied, la tirant vers toi, comme ci ça allait l'aider à se relever. l'équipe de bras cassés.

Elle n'avait pas calculé cette amitié. Enfin, elle ne sait pas si c'est le bon terme pour définir cette relation, mais elle est surprise et heureuse en même temps de vivre ce genre de moments avec lui. Car elle ne les avait pas prédits et peut-être qu'elle a de la chance de voir une facette que les autres ignorent chez lui. C'est tout ce qui compte dans sa tête. Relâcher son fou dès que c'est possible et transporter les autres dans ses folies pour leur donner le goût à la vie. Au diable les jugements ridicules et bonjour les rires sans relâchent venant autant de la foule que d'eux. Encore plus de la Beck qui se libère et qui se rappelle pourquoi sa soeur n'a pas raison et combien elle est bien en Amérique loin de tout. Elle ne sent pas la douleur alcoolisée comme elle est et sent juste la main de Mikke qui agrippe son pied, puis son rire qui se mêle au sien.«Maaaaaais lâche-moi si tu veux que je me lève.» Mais en vrai elle ne se débat même pas, trop occupée à rire en pleurer, jusqu'à tirer sur Mikke, crochetant ses mains sur son pantalon et le transportant dans sa chute. «Oups !»

vous êtes un sketch à vous deux là. un vrai one man/woman show que vous offrez à la foule, malgré vous. non vraiment, on prit pour que tu ne te souviennes de rien mikke. ce sera mieux pour toi, clairement. mains qui agrippent la cheville de la blonde, tirant dessus pour qu'elle se relève. évidemment le mieux aurait d'attraper son poignet, mais juqu'au bout vous ferez des choses encore plus étranges les unes que les autres. elle rit tellement qu'elle te fait rire toi-même. tu recules, tu tires et là, elle t'agrippes le pantalon. n'arrivant absolument pas à rester stable, tu te casses magistralement la gueule à ses côtés, relâchant son pied dans la chute. marmonnes, tout en mettant ta main sur le crâne. le patron du bar qui vient s'en mêler, te chopes par le col, attrape beck par le bras et vous fout dehors avec vos affaires. tu te figes dans la ruelle sombre. fronces les sourcils, essaye de reprendre conscience de ce qui se passe mais c'est dur. l'agacement qui prend le dessus - oh ! on s'est fait jeté dehors là ! - c'est bien de le remarquer deux minutes plus tard. tâtes tes poches, te rends compte que t'as bien tes papiers et ton tel. puis tu regardes beck - putain, fais chier ! [...] woh, t'es.. blanche et verte un peu. - que tu dis en la pointant du doigt, tout en grimaçant.

Rien à foutre du bordel qu'ils créent et même s'ils peuvent déranger. Dans sa tête ils ont donné le meilleur spectacle depuis longtemps que le bar a récolté. Les autres fêtards sont heureux, mais après une chute monumentale, le patron en décide autrement. Beck, rigole encore, consciente de rien, grimaçant quand on la traine jusqu'à l'extérieur. «Pourquoi tant de violence ???» Ses souliers qui atterrit dans le fond de neige dans la ruelle, son manteau un peu plus loin et son sac. «Mes chaussuuuuures, espèces de sauvage» se retourne-t-elle vers la porte en beuglant peu convaincante parce qu'elle a encore cet air d'euphorie sur ses traits et quand Mikke réalise qu'ils ne sont plus à l'intérieur dix ans plus tard. «Mais oui, c'est pas comme ça qu'on traite les prochaines vedettes d'Hollywood.» Elle s'adosse au mur, essoufflée, l'alcool qui bouge un peu trop dans son estomac, tentant de remettre ses souliers avec difficulté. «Chut si tu en parles pas, ça existe pas.» Elle trouve son téléphone, ouvre la caméra et fait un O avec sa bouche en se voyant, reprenant son rire. Oui, il a raison, elle est verte et vaudrait mieux qu'elle ne se déplace pas trop vite.

tandis que toi t'essayes de faire le point en silence sur ce qu'il vient de se passer, beck se rebelle. t'as pas la force toi. t'es dans une... autre dimension là. clairement. mais tu reviens peu à peu sur terre - c'est normal que la route elle bouge ? - tu vacilles, prends appuie contre une voiture, relevant ton regard vers beck, étrangement passée du rosé au vert/blanc. aoutch. viens te poser à côté d'elle contre le mur, ton regard qui se déplace sur l'écran de son téléphone, affichant sa tronche. grimaces puis lui dis - hein ? c'est rien ça. t'es pire en vrai. - renifles, fronces les sourcils et s'avance vers sa chevelure tout en venant tâter celle ci entre tes doigts. mouvement de recul, l'air dégouté - putain t'as je sais pas combien d'alcools mélangés là dedans. tu colles en plus ! - surement quelqu'un qui lui a renversé de l'alcool pendant l'émeute - je crois que.. - poses ta main sur ton estomac, inspires, expires et là... tu te dis que t'es au bout du bout. tu te décolles du mur à la vitesse de l'éclair et viens vomir tout ce que t'as sur le trottoir.

C'est la fin de la soirée. Le moment fatidique de savoir si ça passe ou pas. Le teint vert au rendez-vous, Mikke continue de dire que c'est horrible. Elle continue de se fixer, grimaçant, tandis qu'il renifle sa chevelure. Elle dépose ses doigts à son tour, aussi dégoutée.«Ouuuuuh je sais pas, mais....» Le haut de coeur qui remonte, Mikke qui vide tout le contenu de son estomac, s'en est trop, le bruit et l'odeur ont raison d’elle, elle vomit à son tour. Elle respire, tente de remonter ses cheveux, s'adosse à nouveau contre le mur. «Bouge pas jvais...» elle se sent un peu mieux tout à coup. Le petit instant où on se sent libéré après avoir eu le ventre trop retourné pendant longtemps. Elle déverrouille enfin son téléphone pour appeler un uber sur l'application. «C'est bon.» Elle s'avance tranquillement vers lui. «Ça va mieux ?» Elle ose pas se rapprocher davantage, craignant qu'il vomisse encore.

l'alcool, la drogue, t'as été dans l'excès du mélange ce soir. et t'en payes le prix. estomac qui n'en peut plus de se vider sur le trottoir. surement le fait d'avoir senti les cheveux de beck qui n'a rien arrangé. et la blonde qui t'imites en vomissant ses tripes, à son tour. et les hauts le coeur, puis plus rien qui sort. dur fin de soirée. t'es complètement décalqué. tu tournes ton regard en sa direction alors qu'elle appelle un uber, fronces les sourcils, puis hausses les épaules quand elle te demandes si ça va - nope. ça va pas... - vraiment ce soir, tu paies très cher ton laissé allé. ça va pas physiquement ni mentalement en fait. toi qui devais réduire l'alcool, la drogue à cause de ton coeur, t'as pas géré. et pourtant ça t'aides bien à oublier, le temps d'une soirée. blanc comme un cachet d'aspirine, dégoulinant de sueur, tu te poses contre une voiture, essayant de reprendre ton souffle. ça fatigue de vomir. puis petit à petit tu te remémores la soirée. le karaoké. haussement de sourcils, tu la regardes - on était parti pour baiser à la fin de la soirée, mais là... t'es pas baisable et moi non plus. - eh oui, ça vous arrive. qui l'eut cru ?

Inquiète de son état, elle le regarde se déplacer et elle voit bien qu'il est bien plus mal au point qu'elle. Elle aurait juste envie de dormir, c'est un fait, mais lui ses couleurs ne reviennent pas sur ses traits et la sueur perle sur son front. Ses sourcils se froncent, elle se pose sur la même voiture un peu plus loin pour le laisser respirer, en relâchant un rire à ces mots.«Je vais te dire un truc encore plus étonnant...j'ai même plus envie de baiser.» Et elle ne pensait pas que c'était encore possible. Ils ont exagéré et ils peuvent oublier le reste. Elle fouille dans son sac, lui tendant une bouteille d'eau.«Tiens, bois un peu, ça te fera du bien.» Elle essaie de pas trop s'alarmer et l'alcool aide, mais en vrai elle se demande s'il ne va pas continuer à vomir. «Je vais quand même me rappeler pendant longtemps de cette soirée.» Parce que vraiment ils ont fait ce qu'ils étaient supposé faire, oublier.

tournes la tête en sa direction, posée non loin de toi contre la voiture, puis léger sourire amusé t'hausses les sourcils - étonnant ouais. mais ouais, j'ai pas envie non plus. j'ai juste envie de dormir là en vrai. - encore une fois, tu te rends compte que tu tiens plus aussi bien qu'avant. avant l'opération. normalement pas de séquelles et pourtant... beaucoup trop de différences. respires longuement puis tu prends la bouteille qu'elle te tend et boit d'une traite. t'as tes cachets dans la poche, mais tu sais que c'est pas une bonne idée de les prendre. pas dans l'état où t'es. tu poses la bouteille sur le capot de la voiture en essayant ta bouche d'un revers de main - si t'as passé une bonne soirée, c'est le principal. - en vrai, toi aussi. malgré l'état dans lequel tu te trouves. tu te laisses glisser le dos contre la voiture, te retrouvant désormais assis. quelques secondes de silence, puis tu pouffes légèrement puis soupires en grimaçant - tu chantes tellement mal putain... j'ai encore ta voix qui résonne dans ma tête. je te dis pas la migraine. -

Le sommeil viendra les cueillir bientôt et ça vient contrecarrer tous les plans qu'ils s'étaient fixés et pourtant ça les fait rire et sourire. «Han oui, un beau grand lit douillet.» relâche-t-elle dans un soupire en s'imaginant emmitouflée sous les couvertures. Il prend sa bouteille et peu à peu il semble aller mieux. Un sourire con se pose sur ses lèvres en repensant à leur soirée. Elle le suit dans sa chute, se remémorant les souvenirs. Ils s'étaient laissés porter sans vraiment s'en rendre compte, comme si la ville leur appartenait. C'est tout ce qu'elle demandait dans sa nouvelle vie, des soirées comme ça, tous les soirs, toutes les nuits. «Arrête ta jalousie, je sais que j'aurais dû faire ma carrière comme chanteuse.» Beck tape dans ses mains faisant sembler de chanter dans un micro, juste en le mimant, lui retirant la souffrance de sa voix. «Mon coloc, déteste quand je me mets à chanter dans l'appart, par contre les gens dans le bar avaient l'air d'apprécier.» Elle le regarde hausse les sourcils et rigole avant de voir le Uber se garer près d'eux. «Viens, notre limousine nous attend.» Elle a le réflexe de prendre sa main pour l'aider à se relever pour se rendre à la voiture.