La surprise n'allait pas quitter mon visage. Je n'avais pas ton expérience pour camoufler mes émotions, quand bien même j'arrivais à le faire durant les premières minutes. Tu étais en train de te détendre et avec ta douce accusation, tu n'avais fait que diriger la conversation dans la direction que tu souhaitais prendre. Et à mesure que tu déroulais les réponses, un fin sourire commença à étirer mes lèvres. Du passé, alors. Je restais sur cette information, te regardant t'approcher et mettre de côté tes occupations. Le sourire s'illumine à la dernière confession et l'actrice pointe le bout de son nez. "Haaaan noooon quel do-mmaaaaaaaage" Être la seule me laissait toute la place que je désirais et tu pouvais compter sur moi pour que je la prenne, la place. Je ne perdais pas de temps d'ailleurs, me voilà à pousser toutes tes affaires sur ton bureau, mettant la pagaille sous ton regard pour venir glisser en face de toi, mettant mes jambes de part et d'autre de ta silhouette. Premièrement, "Tu vas soigner ta main Miles, c'est non négociable." Mes mains attrapent ton visage et pour ne pas te laisser le temps de protester, je venais t'embrasser avec envie avant de couper le baiser sans raison, tirant doucement ta tête en arrière pour que tu me regardes. "Et tu vas me faire l'amour ici." Et ça aussi, c'était non négociable.

conversation dérivée, bombe désarmée. miles laissait la tension qui lui tirait les entrailles s’évaporer; la jalousie de marla emparant son esprit, réveillant une humeur taquine. humeur ayant déteint sur la blonde, qui semblait soulagée suite aux clarifications de la soirée. ses traits s’étaient déridés, son visage accueillit instantanément un sourire lumineux; non, il n’y avait aucun doute, elle était soulagée. miles se retint de lever les yeux au ciel, faussement blasé par sa comédie surjouée mais se contenta d’étirer ses lippes en un fin sourire à la place.  « Très mauvaise comédienne, ne te mets jamais au cinéma. » raillerie finement placée avant que son sourire ne se transforme en expression presque terrifié lorsqu’elle saccagea, d’un geste vif, son bureau. il faillit amorcer des protestations scandalisées avant qu’elle n’accapare entièrement son attention. un ordre, sur sa main endommagée puis un baiser. son attention était définitivement volée. ses mains se posèrent par automatisme sur des hanches avant qu’elle ne se détache, trop rapidement, ce qui lui valut un léger grognement de protestation. avant qu’elle ne reprenne paroles. instantanément, son sourcil droit s’arqua, ses pupilles s’assombrirent, signe d’une envie réciproque. la conversation d’origine se perdit même dans le trou noir de ses pensées, au côté de sa rancoeur et colère de ces derniers jours. « A vos ordres, chef » puis attira de nouveaux ses lèvres aux siennes, son corps au sien.

RP TERMINE