Non, à peine. Relis-toi, peut-être que tu comprendras pourquoi j'ai pris tes paroles comme une insulte.
Si tu cesses d'attiser le feu, je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas en être une.

Je ne sais pas, à quoi veux-tu que je fasse allusion ?

Moui. Je pense qu'on est à cran tous les deux depuis quelques jours, en effet... Mais merci de t'excuser, et j'accepte tes excuses.
Alors évite de m'accoster de manière à me faire des reproches et tu n'attiseras rien du tout !

Je vais faire comme si je n'avais pas lu le début de ta phrase. Comment est-ce que tu le ressens, toi ? On arrive à s'éclater quand on est ensemble ?

Clairement pas, mais que veux-tu qu'on fasse ? Et pourquoi est-ce que tu dis ça, comment ça "pour toi aussi" ?
Au pire je fais éclater un nouveau scandale, je n'en suis plus à un près. Et le lendemain on secoue la presse avec notre belle histoire d'amour plus forte que tout.

Je t'assure que non. Mais tu me vois ravie d'apprendre ça ! Je pense que tu peux deviner ce que j'en pense également, surtout si je te dis que si je ne m'éclatais pas, je ne serai pas revenue.

Ce n'est pas parce que j'ai dérapé une fois que je vais tout le temps déraper. Fais-moi confiance un peu.
Des fois, ça pourrait prêter à confusion et je pourrais croire que tu es jaloux.

Allez, ta gueule. Tu es pire que "franchement énervant", tu sais ? Et je pense qu'on peut dire qu'on s'entend sur une très bonne chose.

Oui, c'est bon, j'ai compris. Ô grand protecteur.

Tu me fatigues un peu trop, là. Et je le sais, c'est ma spécialité. C'est bien pour ça qu'on m'aime.
J'aurais dit plus. Mais c'est vrai qu'on s'en sort plutôt bien. On verra si on le démontrera encore une fois samedi soir, sachant que tu m'emmènes dîner.