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I LOVE HARVARD
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    my pain fits the palm of your freezing hand.
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    Lien du postSam 16 Jan 2021 - 22:43
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    Difficile de dire quelle émotion domine Elizabeth ce jour-là, si c’est la colère ou la tristesse mais une chose est certaine : la jeune femme n’a pas été aussi mal depuis des mois. Elle n’avait jamais douté qu’apercevoir Victoria dans les rues de Boston lui saperait le moral pour la journée mais elle s’y était préparée et s’était dit qu’elle arriverait à gérer. Au lieu de ça, Liz avait eu l’incroyable chance de retrouver son ex-fiancée dans son salon en train de fouiller dans le carton qui portait le joli petit surnom qu’elle lui avait donné après leur rupture. Cette scène, elle n’y était absolument pas préparée, c’est certain. Depuis la jeune femme a l’impression de revivre les jours qui avaient suivi leur rupture et si elle déteste que son ex ait encore ce pouvoir sur elle, elle n’a d’autres choix que de l’accepter. Après avoir passé la journée à s’énerver contre la terre entière et notamment contre ce foutu kiné qui lui dit qu’il lui faudra sûrement encore des infiltrations pour récupérer une mobilité correcte du genou, l’ancienne skieuse passe un bon quart d’heure sous la douche brûlante, tant pis pour la planète ! Elle est en colère contre elle aussi, tiens ! Une fois le ballon d’eau chaude vidée, elle ressort de la douche et se perd quelques secondes dans sa contemplation dans le miroir. Elle a bien envie d’appeler un de ses amis pour sortir et boire mais elle sait pertinemment qu’elle sera de mauvaise compagnie. Beth est plus d’humeur à sortir les crocs qu’à pleurer à chaudes larmes sur une épaule réconfortante. Elle déglutit, se passe de l’eau glacée sur le visage - qui eut cru que l’eau chaude lui donnerait si chaud ? - et a une révélation. Baker. Il est l’homme parfait pour la situation. Elle ne se rappelle pas de la dernière fois où elle a passé plus de dix minutes en sa compagnie sans avoir eu envie de l’étouffer. Elle hésite, plus parce qu’elle ne voit pas vraiment pourquoi il accepterait de passer du temps en sachant qu’il risque de se faire insulter qu’autre chose mais Liz décide finalement de tenter sa chance. Après tout, il est un homme curieux - du moins, elle en est persuadée - et le fait qu’elle lui propose de prendre un verre l’intriguera sûrement. Avant de pouvoir changer d’avis, elle attrape son téléphone et lui écrit rapidement sur Meetsenger. Elle se prépare ensuite, décidée à sortir quoi qu’il arrive. Après avoir séché ses cheveux, elle applique du maquillage sur son visage, soulignant ses yeux au crayon noir avant d’enfiler un jean noir cigarette et un débardeur en soie blanc. Elle est en train de finir une bière quand Baker lui répond qu’il est partant. Quelques messages - et insultes - plus tard, un chauffeur de taxi la dépose en bas de chez lui. Elle sonne à l’interphone. “Magne-toi, j’ai soif.” répond-elle pour toutes salutations attendant qu’il descende. Lorsqu’elle aperçoit - enfin - sa silhouette dans l’immeuble, elle hèle un taxi et lui fait signe de se dépêcher de monter dedans. “Au Drink, s’il vous plaît.” annonce-t-elle avant de porter, enfin, son attention sur Baker. “Salut. C’est mignon, tu t’es fait beau pour moi.” dit-elle, sachant pertinemment que c’est faux. Les hostilités ont commencé.
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    Lien du postDim 17 Jan 2021 - 21:41
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    Le loup a un feu incandescent qui brûle dans ses veines. L'image même du visage de Kate le prend de plein fouet lorsqu'il s'exhorte à tabasser quelques gueules par ci et par là. Il n'en peut plus de faire attendre cette femme au triste sort qu'il souhaite lui infliger. Il pourrait s'en occuper en quelques mouvements, mais ce ne serait pas délicat de sa part, trop rustre de passer par les grands moyens. Il avait une envie folle de se défouler, et il l'avait fait ces derniers jours. Et lorsqu'il avait reçu un message, non attendu, de la part d'une vieille amie telle qu'Elizabeth, l'occasion ne pouvait être que parfaite. Il avait accepté sans rechigner, car il avait besoin de cracher du venin lui aussi. Autant qu'il le savait, elle aussi. Ils étaient tous les deux l'échappatoire animée de l'un et de l'autre. Il s'était bien gardé de dire en message à son amie, que lui aussi en avait gros sur l'âme. Certainement qu'il laisserait traîner une petite allusion au fil de la soirée. Mais pour l'heure, il attendait patiemment Elizabeth. Il se préparait donc calmement, alignant non pas un costard, mais une tenue discrète et confortable. C'était de vieilles fringues qu'il avait porté lorsqu'il était encore sur les bancs de l'université. Oui car les costumes trois pièces, c'était un peu trop tape à l'oeil pour le bahut. Ce n'était qu'il y a deux ans, qu'il avait dû grossir sa garde robe d'hommes d'affaires. Enfilant donc un pull noir et un jean délavé, il finalisa le tout avec une veste en cuir noire. Au même moment, il reçut un message de la part de celle qu'il attendait. Elle était en bas. Il lui répondit qu'il descendait et avant de sortir pleinement de sa villa, il prit soin de cacher un petit calibre dans ses bottes. Il n'était jamais à l'abri dans les rues de Boston. Même s'il attendait sans rechigner et sans peur, un coup de feu qui partirait de nul part. Il ouvrit donc sa porte et se retrouva nez à nez avec Elizabeth qui ne tarda pas à sortir de viles paroles. "du calme sale ivrogne." Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle appela un taxi au loin. Il siffla pour l'arrêter. "vous pouvez repartir." qu'il dit en s'adressant au chauffeur avec un petit sourire mesquin. "j'sais bien que tu veux balancer ton argent par les fenêtres mais on va prendre mon chauffeur miss." Il la poussa jusqu'à la voiture voisine pour qu'elle monte à l'intérieur. "je me suis fais beau mais toi t'as pas fais trop d'effort. je suis déçu lizzie." Il entre à son tour dans la voiture de luxe et demande à son chauffeur de les amener au Drink. Des minutes - et des hostilités - plus tard, ils s'y retrouvent enfin. "bon je parie que tu veux pas de la douceur ce soir. alors on va se commander une bouteille pour que ça aille plus vite. tu veux quoi ?" qu'il demande en s'adressant à Elizabeth. Ils en auraient besoin tous les deux même. Ses yeux se baladèrent, analysant toute la population présente au Drink. Il n'espérait pas laisser son amie ce soir, mais il pouvait bien prendre du bon temps en même temps.
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    Lien du postLun 25 Jan 2021 - 22:00
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    S’il est certain que la relation d’Elizabeth et Baker est particulière, la jeune femme se demande parfois pourquoi elle garde contact avec lui. Ils ne sont pas proches, pas vraiment et pourtant, à sa façon, il est sans doute l’une des personnes qui sait le plus comment s’adresser à elle. Beth ne sait pas vraiment si la réciproque est vraie, même si elle en a parfois l’impression mais une chose est certaine : l’un comme l’autre connaisse les limites à ne pas franchir, les phrases à ne pas dire et les moments où il faut apprendre à se taire. Mieux que personne, ils savent surtout quand et comment l’ouvrir. Certains pensent sans doute que c’est pour le plaisir de se balancer des vacheries à la figure qu’ils sont si désagréables l’un envers l’autre mais Elizabeth comme Baker savent pertinent que la vérité est différente : ils s’apprécient, oui, mais ils s’agacent, se détestent peut-être même encore plus. Aux yeux de la jeune femme, le directeur du Sapphire est une caricature ambulante qu’elle a constamment envie de giffler et qui représente probablement tout ce qu’elle déteste dans ce monde où tout le monde pète plus haut que son cul. A se demander pourquoi elle est là. Elle arque un sourcil quand il la traite de sale ivrogne et se tourne vers lui avant de lever les yeux au ciel en l’entendant parler de son chauffeur. “Ha oui, évidemment. Il faut bien que tout le monde soit au courant que ton chauffeur est à ta disposition et que tu es richissime. Ce pauvre homme a-t-il seulement le droit à une soirée de repos de temps en temps ?” Pas de chance - ou coup de chance ? - pour Baker, Liz est particulièrement en forme ce soir. Il suffit que le visage de son ami/ennemi d’enfance se dessine devant elle pour qu’elle décide que ce ne sera finalement pas la tristesse mais plutôt la colère qui prédominera. Bien plus facile à gérer avec Baker. Liz le suit finalement jusqu’à sa voiture, y monte et le taquine sur le fait qu’il se soit apprêté pour l’occasion. Elle roule ostensiblement des yeux à sa remarque et lui passe devant pour s’enfoncer dans le véhicule. “Bonjour Monsieur.” précise-t-elle au chauffeur avant de répondre à Baker. “Non, parce que je sais que t’es un animal incapable de te contrôler et j’ai aucune envie que tu me sautes dessus, vois-tu.” Elle n’a pas fait d’efforts particuliers, le strict minimum mais sait pertinemment qu’il lui aurait sorti exactement la même réplique si elle s’était apprêtée avec une robe à sequins et des talons de douze centimètres. Elle attache ensuite sa ceinture et leur échange continue aussi agréable et afûté que précédemment.
    Lorsqu’enfin, ils arrivent, Liz fait le tour de la voiture pour ne pas sortir par la porte qu’il lui tient ouverte. Esprit de contradiction et gamineries, bonjour. “Depuis le temps, tu devrais le savoir. Du gin.” Elle ne cherche pas à sortir son portefeuille parce que malgré ses apparences d’enfoiré, Baker reste un gentleman et parce qu’il est de toute façon hors de question qu’elle soit la première à payer ce soir. “J’ai rien mangé depuis ce matin par contre, alors tu peux aussi commander des burgers et des frites. Hors de question que je sois en coma éthylique avant d’avoir descendu cette bouteille.” L’idée était d’être alcoolisée le plus longtemps possible pour pouvoir dormir toute la journée du lendemain et ne se réveillait que quand la visite de Victoria ne serait plus aussi douloureuse. “Et si jamais tu vois mon ex, tu te démerdes comme tu veux mais il ne faut pas que je la vois.” Surtout pas en ayant bu où Liz risquerait surtout de se jeter sur ses lèvres pour les retrouver plutôt que de l’éviter. Elle jeta ensuite un regard entendu à Baker. Inutile de dire qu’elle était pathétique ou tout autre mot qui lui viendrait en tête : il n’était pas mieux avec Kate et même sans cela, elle ne tolèrerait pas ce genre de propos. Pas ce soir, pas sur ce sujet, en tout cas.
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    Lien du postMar 2 Fév 2021 - 21:06
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    Baker avait toujours jouit de privilège et il se plaisait dans son train de vie. Si certains le trouvaient trop vantard à le montrer impunément, il n'en avait clairement rien à faire. Il était ainsi, et il fallait le prendre avec tous ses côtés. Elizabeth était de celles qui se moquaient de lui, et c'était bien l'une des rares femmes à lui faire la remarque. Mais après tout, elle était tout à fait du genre à le faire. Ils n'arrêtaient pas de se chamailler, parfois même jusqu'à l'extrême. Pourtant, il l'appréciait vraiment. Malgré le fait qu'elle soit invisible dans tous les conflits qui gravitaient autour d'eux : Kate d'abord. Parce qu'il savait pertinemment qu'Elizabeth la voyait en dehors. Ils n'en avaient jamais parlé, à part une fois après leur rupture. Et vu la colère noire dans laquelle il était entré, ils avaient comprit l'un et l'autre qu'ils ne pourraient jamais plus parler de ça. Et c'était tant mieux. Ensuite. Lucian. Elle était sa meilleure amie, et il avait parfois du mal à se faire à l'idée. Les deux frères étaient relativement différents, et Baker avait tellement de rancoeur envers lui que c'était presque gênant d'être aux côtés de Lizzie. Il avait abandonné tous ses privilèges, était-ce ce que préférait Lizzie ? N'être que quelqu'un d'ordinaire. "ne sois pas jalouse. cet homme est grassement payé pour ça et il ne s'en plaint pas, crois-moi." Son chauffeur travaillait pour les Ridley depuis tellement d'année maintenant. Baker se souciait peu du petit personnel au service de sa famille à vrai dire. mais cet homme faisait presque partit de la famille car ce que les autres ignoraient, c'est qu'il était également payé pour la sécurité de Ridley. Baker avait besoin de quelqu'un de confiance afin de l'emmener parfois, dans des endroits lugubre. Une loyauté indéfectible, suivi d'un salaire au noir qu'il avait lui-même demandé. Non, Baker n'avait pas à le plaindre. Lorsqu'ils entrent et que Lizzie le salue, il en fait de même en abaissant sa casquette de chauffeur. Puis, il remonte la fenêtre qui sépare les deux passagers afin de leur laisser de l'intimité. "l'horreur! crois-moi, je trouverais mieux ce soir." qu'il répond en souriant, mais en arquant les sourcils. Jamais il n'avait eu d'idées déplacées envers Elizabeth. Une première même. Mais elle était tellement énervante parfois, que ces idées-là ne lui avaient jamais traversé l'esprit.

    Lorsqu'ils rentrent dans le bar, Baker propose à Elizabeth de prendre une bouteille. Après tout, c'était là leur but premier. Et lui aussi en aurait besoin d'ailleurs. Comme toujours. "deux verres et une bouteille de gin s'il vous plaît. n'oubliez pas les glaçons, merci." qu'il dit à l'attention du barman. Il écoute Lizzie malgré le bruit et la foule et fronce les sourcils lorsqu'elle le somme d'acheter à manger. "t'es vraiment qu'une petite joueuse. ça se voit que tu bois pas assez, tu devrais avoir les trippes de te bourrer la gueule justement. ça t'aidera à l'être plus vite." Il s'adosse au bar, les mains dans les poches et se permet une réflexion moqueuse "j'crois que t'as perdue tes bonnes manières. tu m'aurais dis s'il te plaît, je te les aurais payé tes frites." C'était certain, elle avait une humeur de chien ce soir pour être aussi peu désagréable. Le barman revient avec leur commande et après avoir payé en laissant un pourboire généreux, il prend le seau et fait un signe de tête à Elizabeth de le suivre jusqu'à une table plus loin. "raour. un combat de femmes. mais ça marche, même si je pense pas qu'on la croisera. honnêtement, on est à boston et y a des milliers de bars. t'inquiète." Il pose le seau sur la table et prend place sur un siège confortable. Il n'a pas à attendre, Baker saisit déjà les verres et en quelques minutes, leurs verres sont remplis. "bois au moins un verre chargé et j'te prend ton repas petite enfant." il avait l'impression d'être un babysitter ce soir. Un babysitter avec une enfant enragé capable de l'étrangler dans la seconde. Mais il n'était pas un salaud au point de la laisser mourir de faim. Surtout que les femmes avaient tendance à ne pas avoir d'appétit lorsqu'elles avaient une peine de coeur. Il l'avait remarqué à ses dépends.
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    Lien du postJeu 18 Fév 2021 - 9:25
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    L’être humain est étrange. Aucun lien de sang n’unit Baker et Liz et cela se voit autant sur leurs traits que dans leur attitude. Il est indéniable que les Ridley ont été élevés de manière bien différentes des McCarthy mais des valeurs communes sont pourtant bien partagées par les deux familles pour que les patriarches de celles-ci s’entendent aussi bien. La mésente d’Elizabeth avec Baker ne date pourtant pas de sa dispute avec ses parents, bien au contraire. Si elle n’avait absolument rien contre lui quand il était enfant - la gamine qu’elle était n’avait pas d’atome crochu particulier avec lui mais n’avait rien à lui reprocher non plus, leurs relations s’étaient nettement dégradées à l’adolescence. Lizzie avait toujours eu une personnalité assez affirmée et n’avait jamais été du genre à mâcher ses mots. Si c’était sans aucun doute un trait que l’on pouvait attribuer aux McCarthy comme au Baker, la jeune femme savait très bien que sa famille aurait nettement préféré qu’elle garde parfois son avis sur elle. Liz, elle, n’a jamais été comme ça et chaque fois que Baker faisait quelque chose qui l’irritait, elle ne manquait pas de le souligner, n’en démordant pas jusqu’à ce qu’il présente ses excuses ce qui arrivait… rarement, pour ne pas dire jamais. Les conflits étaient nombreux et si seules les années écoulées et l’éloignement ont réussi à apaiser les choses, Liz et Baker gardent leurs mauvaises habitudes et s’apprécient au moins autant qu’ils se détestent. Peut-être même se détestent-ils plus qu’ils ne s’apprécient mais grandir quasiment ensemble a apparemment contribué à créer un lien inébranlable entre eux qui fait que lorsque l’un tombe, l’autre est toujours présent pour le relever. Enfin… pour l’encourager à le faire, puisqu’ils ne se gênent ni l’un ni l’autre pour se balancer leur quatre vérités. “Je ne suis pas jalouse et j’espère bien que tu le payes à la hauteur de ses services, oui !” dit-elle, en lui donnant un léger coup de coude. Elle n’avait aucun doute sur le fait que Baker savait comment rémunérer ses employés à sa juste valeur pour la simple et bonne raison qu’il tenait à avoir le service le plus impeccable du monde : les mauvais côtés de Baker n’avaient pas que des aspects négatifs, Elizabeth devait bien le reconnaître. “Laisse tomber.” Elizabeth pouffa ensuite de rire en l’entendant dire qu’il trouvait mieux ce soir. “Mieux, je sais pas mais quelqu’un d’autre c’est certain. Je n’ai pas plus l’intention de rentrer avec toi que les autres fois où on est sortis.” Et elle ne doutait d’ailleurs pas une seule seconde que la réciproque soit tout aussi vraie.
    Ca va surtout m’aider à te vomir dessus plus vite mais si tu tiens à ce que je ne mange pas, on peut tenter le coup hein. Mais je te préviens d’avance : je ne te paye pas le pressing, te rembourse pas ta tenue et je ne m’excuserai certainement pas.” lui répondit-elle du tac au tac quand il lui reprocha de manger, faisant référence au célèbre dicton : manger, c’est tricher. Arquant un sourcil à sa remarque qui l’aurait probablement amusé dans d’autres circonstances, Liz eut un rire jaune et répliqua, toujours le ton acerbe : “T’as cru que j’avais besoin de ta charité pour me payer des frites ?” Elle ne fut cependant pas certaine que Baker l’entendit car il était déjà tourné vers le barman pour payer leur commande quand elle avait prononcé cette phrase et le bruit ambiant n’aidait pas forcément à se comprendre. A moins que cela ne soit Baker qui soit d’humeur particulièrement clémente ce soir-là.
    Le suivant jusqu’à la table, elle roula des yeux lorsqu’il parla d’un combat de femmes et acquiesça doucement quand il chercha à la rassurer. “Merci.” répond-elle, se radoucissant un petit peu. Elle se laissa tomber sur le siège et sourit en voyant qu’il n’attend pas pour le servir. “Pas de glace pour moi. Pur, c’est très bien.” Les glaçons avaient tendance à diluer le goût du gin et la contenance en alcool. Si d’ordinaire, cela ne la dérangeait pas plus que ça, ce soir, elle préférait sentir l’alcool lui brûler l'œsophage. “Quelle générosité, Baker ! On voit que tu viens d’une bonne famille.” répondit-elle avec un sourire en coin avant de faire trinquer son verre contre le sien et de descendre la moitié de son verre. Elle attrapa ensuite son téléphone qu’elle décida d’éteindre pour la soirée : c’était sans aucun doute plus sage car maintenant qu’elle avait pris un peu de courage liquide, elle en serait presque d’humeur à se contredire et appeler elle-même son ex-fiancée pour qu’elle la rejoindre dans ce bar. “T’es content, papa ? Je peux avoir mon burger maintenant ?” répondit-elle avant de lui tirer la langue, joueuse, puis de finir l’autre moitié de son verre, grimaçant légèrement. Finalement, peut-être qu’un peu de glace n’aurait pas été de trop.
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    Lien du postMer 3 Mar 2021 - 19:38
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    C'était parfois compliqué d'avoir des familles puissantes et qui se devaient d'avoir de bons rapports. C'était même drôle parfois comme chacun pouvait être différent. L'éducation des Ridley avait toujours été dans l'opulence, jouir de privilèges jusqu'à la moelle, et comme dans toutes les familles, il y avait des lots de conflits. Et autour de tout cela gravitait des individus parfois différents d'eux, ou similaires. Baker en avait souvent vu des similaires, voir même des pires. Et c'était toujours un bordel sans nom de tout concilier. Une chose seulement était sûr : sa famille était le plus important malgré les batailles des Ridley. Penser parfois que Lizzie était la meilleure amie de Lucian le dérangeait car il était encore plus lui-même. C'était étrange tout de même, qu'elle ait trouvé un refuge et une amitié indéfectible en son frère aîné, mais pas en Baker. Au contraire. Ils étaient pire que des chiens et chats, se disputant à chaque fois qu'ils se croisaient. Ainsi, cela démontrait parfaitement que les deux frères, bien que baignés dans le même monde, n'étaient pas équivalents mais bien différents. "il en a bien pour son compte t'inquiète pas." qu'il répond en riant. Cet homme-là n'avait pas à se plaindre, et Baker le réglait avec ses bénéfices, et non pas l'héritage des Ridley. C'était aussi en ça qu'il était plus ou moins fier de lui. Il s'était peut-être forgé grâce à l'argent de sa famille, mais il était partit de rien dans le monde funeste des gangs et de la mafia. Il n'avait qu'un statut de riche, mais surtout une éducation et un intellect à revendre dont il pouvait mettre à profit. C'était une fierté bien triste, mais réelle. "on parie qu'un jour tu rentreras avec moi ? un coup dans le nez et c'est partit pour la fiesta avec le plus beau des ridley." qu'il lui glisse en mimant de danser sur le cuir de la voiture. Ce qui était aussi hilarant chez ces deux-là, c'est qu'ils pouvaient sourire après s'être éreintés quelques secondes avant.

    "je t'en prie. je remets jamais les mêmes fringues deux fois dans l'année. mais promis, je te tiendrais les cheveux comme une bonne copine quand tu vomiras." Il lui fait un clin d'oeil et lui explique ensuite qu'il ne lui prendrait pas à manger. Elizabeth pouvait vraiment être désagréable quand elle était capricieuse et bien qu'il soit macho par moment, il était parfois vieux jeu sur les convenances. Foutu éducation. Ils se rendirent donc vite à une table non loin de là, et il déposa tout sur la table. Il n'attendit même pas pour les servir et arqua un sourcil quand elle lui demanda un verre sans glaçon. "putain lizzie t'es un bonhomme ! j'aime pas les femmes qui font les petites joueuses à mettre des glaçons." Surtout que c'était meilleur pur. Il se servit donc également et leva son verre pour trinquer avec elle et boire aussi vite qu'elle son contenu. A ce rythme, dans une trentaine de minutes ils devraient en recommander une autre. Il l'observa prendre son portable et avant qu'il ne pu lui faire une réflexion, il remarqua qu'elle l'éteignait, et c'était plus sage ainsi. "il vaut même mieux que tu me le passes non ?" qu'il lui dit en désignant son téléphone de l'autre côté de la table. Il serait encore plus sage qu'elle ne l'ait pas en sa possession vu la cuite qu'elle voulait se prendre. Baker avait parfois fait les frais de messages compromettants lorsqu'il était trop bourré. Et il regrettait le lendemain d'avoir été aussi con. "très bien ma petite, papa va te commander ça." qu'il dit en s'esclaffant. Il prend à la volée un serveur qui passe et désigne Elizabeth du doigt. "vous pouvez amener un burger avec frites pour cette gamine s'il vous plaît. elle a très faim et a trop peur de dégueuler après quelques verres, vous comprenez." Il la regarde ensuite et rigole aux éclats. Il était sûr que dans quelques minutes, il allait peut-être s'en prendre une. Mais surtout, l'aider à oublier certains de ses soucis. Elle, avait été là pour lui à l'époque où Kate l'avait trahit.
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    Lien du postMar 16 Mar 2021 - 18:43
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    En toute franchise, Elizabeth n’est pas vraiment certaine de comprendre sa relation avec Baker. le jeune homme l’insupporte, a le don comme personne de la faire partir au quart de tour et de faire ressortir ses pires côtés par la même occasion, mais il n’y a personne d’autre avec qui elle voudrait être ce soir - à part Victoria, bien sûr. Parce qu’il n’y a personne qui saura accepter sa colère et sa haine comme lui; il n’y a que lui qui comprendra que pour une fois, elle n’est absolument pas dirigée contre lui et surtout : il ne s’en offusquerait pas plus que ça, même si elle était dirigée contre lui. “C’est toujours bien de savoir que tu n’as pas tous les défauts de la Terre.” lui répond-elle du tac au tac quand il la rassure sur le salaire de son chauffeur. Liz exagère, elle le sait bien mais c’est toujours si tentant avec Baker. Elle ponctue sa pique d’un petit clin d’oeil, même si elle n’en a vraiment pas besoin. L’agacement ne tarde cependant pas à prendre place sur ses traits quand Baker lui assure qu’elle rentrera bien avec lui. “Ha parce que maintenant tu veux parier ? Je croyais que ça serait l’horreur de rentrer avec moi ? Il faudrait te décider mon chat.” Il semble surtout oublier que lui n’a jamais montré plus d’intérêt qu’elle lui en a montré. Aucun des deux ne prend d’ailleurs la peine de réagir lorsque certains osent s’aventurer sur le fait qu’ils finiront un jour ou l’autre par coucher ensemble. Lizzie en doute plus que fortement, même maintenant, quand bien même la femme de sa vie en est sortie. Baker est son copain de beuverie - et d’insultes mais rien de plus. Elle le connaît depuis si longtemps que s’il y avait du avoir la moindre ambiguïté entre eux, cela serait déjà le cas. Liz en est intimement convaincue. “Mais pari accepté, il était temps que tu assumes ton désir pour moi.” Désir inexistant, à son avis  mais comment ne pas prendre une perche qu’il lui tend si peu subtilement ?
    Lizzie ne put s’empêcher de rire franchement quand Baker lui dit qu’il ne portait jamais deux fois les mêmes vêtements… Elle espérait sincèrement que c’était une blague, même s’il parlait de deux fois par an et non dans toute sa vie, parce que cela serait une catastrophe écologique mais aussi parce qu’elle ne le voyait absolument pas fashion victim à ce point. Plus concrètement, elle trouvait aussi cela parfaitement ridicule mais ça, c’était le cas pour bien des habitudes de Baker au final. “T’es sérieux là ?” finit-elle par demander pour en avoir le coeur net, serrant doucement son bras. Elle est tout de même ravie qu’il ait pour intention de lui tenir les cheveux - surtout venant de quelqu’un comme lui, c’est probablement l’une des plus belles preuves d’amitié qu’il ait pu faire à Liz.
    Une fois installé à leur table, la jeune femme secoue doucement la tête en l’entendant. “T’as conscience que y a beaucoup de mecs qui sont également petits joueurs ?” Ils trinquent ensuite et descends le verre à la même vitesse. Elle arque un sourcil en l’entendant dire qu’il fallait même mieux qu’elle lui passe son téléphone. “Je ne suis pas sûre de te faire assez confiance pour te donner mon téléphone, même éteint si tu veux tout savoir.” Pourtant, elle n’hésite que quelques secondes avant de lui filer. “Arrête en fait, c’est chelou. Et t’as beau être insupportable, je déteste mon père encore plus que toi.” Liz lève les yeux au ciel en l’entendant et leur serre à nouveau deux verres, ralentissant tout de même la cadence sur la descente dudit verre. Elle aimerait avoir au moins le goût de ses frites… Après une nouvelle hésitation, elle regarde Baker et soupire : “Il parait que le meilleur moyen d’oublier quelqu’un, c’est de trouver quelqu’un d’autre.” Sa mâchoire se contracte à cette seule idée. “Sauf que j’en ai aucune envie. Comment t’as fait, toi ?” Elle sait qu’elle risque de se prendre un regard noir mais n’a aucune intention de prononcer le nom de la personne en question. Elle veut juste savoir comment on fait, pour pouvoir respirer à nouveau.
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    Lien du postMar 30 Mar 2021 - 13:14
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    Baker était peut-être le seul à pouvoir comprendre Elizabeth ce soir. Ils avaient une rancoeur commune contre leurs exs, et avaient tous les deux soufferts d'une trahison, certes, différente, mais cela revenait au même. Baker se souvenait vaguement de son état lorsqu'il avait apprit que Kate l'avait trompé. Durant des mois, il n'avait été que colère et frustration. Et c'est Elizabeth qui avait été le plus présente pour lui. Alors, il devait bien cela à la belle malgré leurs différents sur d'autres sujets. Son frère faisait partit de ces sujets épineux, mais ils s'accordaient tout de même dans une entente. Et si parfois, leurs échanges allaient au-delà de la cordialité, ils finissaient toujours par enterrer la hache de guerre, se réconcilier et se retrouver autour de verres. Ils n'avaient pourtant jamais passé le cap du plaisir charnel, à vrai dire, il n'y avait jamais pensé. Pourtant, il y fait allusion pour rire et Lizzie le prend presque au mot. "je pourrais avoir horreur mais en même temps être intrigué par ce que tu as à offrir non ?" petit sourire farceur et charmeur qui se dessine, propre à lui-même. Il était ainsi, ne pouvant s'empêcher de draguer même ses plus proches amies. Baker pouvait être l'homologue d'un démon sexuel qui se repentait dans les plaisirs de la chair. "et donc on parie quoi ? parce que je suis persuadé que ça arrivera un jour ou un autre." Calomnie à vrai dire, mais c'était trop tentant de parier sur l'autre corde. Il savait à quel point un coeur brisé pouvait amener à faire des tas de conneries.
    Haussant les épaules, il approuve en hochant la tête pour lui confirmer sa position sur les costumes qu'il portait. Ridley était né dans un monde trop opulent et ces petites manies pouvaient faire horreur au commun des mortels qui s'offusquaient de sa manière non écologique de gérer sa garde robe. Baker était loin d'être coquet, et même s'il ne portait que rarement les mêmes fringues, il faisait après dans la charité en offrant ou revendant ses costumes à trois zéros. "pourquoi je le serais pas ? c'est bien pour ça que tu me détestes non. pour mon effroyable style de vie." Oui en y réfléchissant, ces deux-là n'avaient rien en commun. Peut-être juste le même goût pour la vacherie, mais rien de plus. C'était aussi pour ça que le fameux dicton disait "les opposés s'attirent".
    "j'en ai conscience. mais c'est pas mon cas." Dans la société à laquelle Baker fait partit, c'est alcool à volonté et à longueur de journée. C'est pour cette raison que la plupart d'entre eux finissaient en cure de désintoxication ou addict à la drogue. Le matin c'était le Gin, l'après-midi le whisky et le soir tout était permit. Absinthe, eau de vie, vodka, tout y passait à toutes les sauces. Mélangé à la cocaïne ou toute autre drogue, rien n'était trop suffisant. Le grand brun avait donc le foie solide. Ironie quand on pense qu'un cancer viendrait plus tôt que prévu. "tu veux que je fasse quoi avec. même tes photos coquines ça m'intéresserait pas. par contre un secret d'état, je veux bien." Il fronça les sourcils face à la méfiance d'Elizabeth. L'image qu'elle se reflétait de lui devait être bien piètre pour qu'elle hésite autant. Même s'il n'en avait que faire. Et quand elle se décider à lui glisser son portable, il est satisfait. "merci." il le dépose dans sa poche intérieure avant de sa veste avant de sourciller. "ok arrêtons. mais moi je l'aime bien ton père, enfin, de ce que je m'en souviens." Mais les relations père-enfants étaient toujours délicate et il le savait. Toutes les familles avaient leurs lots de drames et de mésententes. Baker relève les yeux vers elle lorsqu'elle lui pose une question à laquelle il ne s'attendait pas. Cela le ramenait dans le passé en quelques pas, sans lui faire trop de mal cependant. Avant de lui répondre, il se sert à nouveau un verre et soupire. "j'ai juste repris mes vieilles habitudes. j'ai voulu tester quelque chose de nouveau, ça n'a pas marché, ça a bien merdé même. alors je suis reparti de là où j'étais, et plus vite que ce que tu crois. c'est plus facile pour oublier." Baker avait conscience que les hommes et les femmes ne réagissaient pas de la même manière lors d'une rupture amoureuse, alors il ne fallait pas prendre exactement au mot ce qu'il lui disait. "mais chacun sa manière de passer à autre chose liz. on est tous différent et je ne pense pas que cette alternative soit la bonne pour toi. pas si tu ne le veux pas." c'était un réel conseil d'ami. Il ne servait à rien de se forcer à faire quelque chose dont on avait pas envie. Et si lui avait pu se remettre si facilement au galop après Kate, c'est parce qu'il en avait un besoin vital et on ne pouvait pas lui jeter la pierre après tout.
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    Lien du postDim 4 Avr 2021 - 22:43
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    Baker fatigue Liz, vraiment. Le problème est qu’il l’amuse au moins tout autant et si la jeune femme a envie de le gifler une fois sur deux, elle sait, premièrement, que la réciproque est probablement vraie, et deuxièmement qu’il pratique l’art du second degré au moins aussi bien qu’elle. “Oui, alors tu vois, généralement ce genre de choses, c’est pas tellement compatible.” Liz aurait sans doute pu sortir un exemple salace pour rester dans le thème mais elle décide de calmer un peu le jeu et de ne pas partir sur un exemple qui pourrait porter à une surenchère de son amie. Le fait de parler d’eux ensemble dans ce sens là est déjà bien assez étrange sans qu’il y ait besoin d’en rajouter. “Oui, enfin tu vois, j’ai horreur du goût des choux de bruxelles et pourtant, je ne dirai pas que ça m’intrigue de voir ce qu’ils ont à offrir.” Elle fronce doucement son nez, avant de le pointer du doigt, amusée. “Et non, je ne viens pas de me comparer à un chou de Bruxelles. A choisir, je suis plutôt…” Elle réfléchit une seconde avant de lâcher, tout fière : “Je suis plutôt un fondant au chocolat, tu vois.” Elle rit ensuite doucement avant de secouer la tête en l’entendant parler de pari. Liz roule une nouvelle fois des yeux et tourne la tête vers lui, d’un air entendu, bien certaine que cela n’arrivera pas. “Qu’est-ce que tu veux parier ?” demande-t-elle, tout de même pas assez folle pour lui balancer un “tout ce que tu veux”. Il a une façon de penser beaucoup trop perverse pour oser s’aventurer dans ce genre de pari sans limite. S’il y a bien une personne à qui elle mettra toujours des limites, c’est bien Baker Ridley. “Oui mais je pensais pas devoir ajouter “méga superficiel” et “mec ravi de détruire la planète” à la liste de tes défauts tu vois. A croire que j’ai encore une trop haute opinion de toi.” Malgré la dureté de ses propos, Liz prononce à moitié ces mots sur le ton de la blague. Elle sait bien que c’est un peu plus compliqué que cela, mais elle pense tout de même l’attitude de Baker ridicule. Surtout qu’elle est persuadée de l’avoir déjà vu habillé plusieurs fois avec exactement la même tenue. Loin d’elle l’idée de penser qu’il ment, mais quitte à porter des vêtements différents chaque jour que Dieu fait, pourquoi en acheter qui se ressemblent tant ?
    Alors qu’elle vient de finir son verre, elle le repose sur le table et secoue la tête lorsque Baker lui dit qu’il se fout qu’il y ait des photos d’elle à poil, ou de quelqu’un d’autre d’ailleurs, sur son téléphone mais que c’est plutôt des secrets d’état qui l’intéresse. “Tu fréquentes la mauvaise McCarthy pour ça. C’est Kevin le pote de Trump, pas moi.” répond-elle, appelant son père par son prénom comme elle le fait depuis des années maintenant. Le mépris dans sa voix ne fait aucun doute mais elle sait dire vrai. Il n’est pas impossible que ces deux abrutis aient informé des informations confidentielles et si son père est assez intelligent pour savoir protéger sa carrière et ne pas tout raconter, elle ne doute pas un instant que Baker pourrait obtenir quelques informations par ci par là s’il se rapprochait de Kevin Mccarthy. Cela marquerait définitivement la fin de leur amitié cependant - si tant est que l’on puisse appeler leur relation comme ça. "Rappelle-moi quand même de le récupérer quand tu me déposeras chez moi.” Parce qu’elle est à peu près certaine qu’elle ne sera pas en état de s’en souvenir seule. Le visage fermé, Liz n’ajoute rien quand Baker lui dit qu’il apprécie son père. Elle n’est vraiment pas d’humeur à se lancer dans ce genre de conversations ce soir. Si le sujet de son père ne la rend plus (vraiment) triste depuis des années maintenant, cela a toujours le don de la mettre hors d’elle. Tant parce qu’elle ne comprend pas qu’un parent puisse renier son enfant, que parce qu’elle ne comprend aucune de ses prises de position politiques et se demande souvent si ce n’est pas pour privilégier les apparences que ce qu’il pense vraiment. Ce qui serait pire, puisque cela signifierait qu’il préfère perdre un enfant que sa carrière politique… même si c’est déjà le cas, d’une certaine façon.
    A peine sa question posée, Liz reprend une longue gorgée dans son verre, pas certaine de vouloir entendre la réponse de Baker. Elle sait qu’elle sera honnête et qu’il ne cherchera pas à lui dire ce qu’elle veut entendre et c’est d’ailleurs exactement pour ça qu’il la pose. Mais est-elle seulement prête à l’entendre ? Elle acquiesce doucement en l’entendant dire qu’il a simplement repris ses vieilles habitudes, après avoir essayé quelque chose de nouveau qui n’a pas marché. L’histoire qu’il a avec Kate est bien différente de celle qu’elle a partagé avec Lahey mais pourtant, elle pourrait se résumer de la même façon, Liz ne prenant aucune histoire au sérieux jusqu’à ce que ses yeux se posent sur Victoria. Soupirant doucement, elle s’appuie contre le dossier de son fauteuil, réfléchissant à ce qu’il vient de lui dire. “Non, ça a du sens.” souffle-t-elle en faisant tourner son alcool dans son verre avant d’en reprendre une gorgée. “C’était plus simple avant. Pas vraiment d’attache, juste de l’amusement.” Liz tourne le regard vers Baker, un léger sourire en coin. Elle oublie parfois combien ils peuvent se ressembler sur certains aspects. “Qui sait, tu vas peut-être gagner ton pari.” lance-t-elle par provocation plus que pour lui tendre une perche avant de se redresser quand son burger arrive enfin. “Ha! Voilà qui va me rendre heureuse.” lance-t-elle avant de croquer dans son burger.


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    Lien du postMar 27 Avr 2021 - 17:52
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    Baker ne se vexait même pas que Liz ne veuille pas toucher à la came. C'est-à-dire lui. Il n'avait pas particulièrement envie non plus car ce serait déjà assez bizarre comme ça. "mais est-ce que tu sais au moins que j'adore les fondants aux chocolat ?" qu'il répond à la volée avec un sourire charmeur sur les lèvres. Et les paris sont levés. Il réfléchit quelques instants avant de tapoter la table de sa main droite, il a trouvé quelque chose de bidon. Parce que s'il révélait ses vrais idées, elle le prendrait pour un psycopathe. "si ça arrive, je veux te voir venir à une de nos fêtes pour pourris gâtés dans une tenue que j'aurais personnellement choisi. si ça n'arrive pas, je viendrais en choux de bruxelles." Il n'avait aucune honte quant à lui, même s'il ridiculiserait sûrement sa famille. Mais il n'en avait rien à faire.

    Ils continuèrent à parler de choses et d'autres. Baker évitant le sujet du paternel parce qu'il avait vu la flamme dans le regard d'Elizabeth. Ils avaient tous leurs différents avec leurs parents, c'était clair comme de l'eau de roche. Leurs parents avaient le chic pour renier leur descendance. Et il pensa un bref instant à son frère qui avait été renié par l'entièreté de la famille ; ridiculisé à chaque événement. Il était celui qu'on pointait du doigt et ça ne serait pas demain la veille que cela s'arrêterait. Baker était le premier à le faire. Chacun avait une certaine vision du devoir, et si Baker l'assumait à sa place aujourd'hui, il avait aussi dessiné son propre chemin avec la pègre sans que personne ne s'en doute. Ou ne pose de questions. Il créait son propre empire, sa propre destinée. Il usait certes de la richesse et de son patronyme, mais il avait su se faire respecter dans son milieu, auprès de ses confrères.
    Il évita aussi au maximum le sujet "ex petite amie", car ce n'était pas le sujet du soir. Bien qu'ils ait abordés celui de tourner la page, il était difficile pour lui de lui donner un avis objectif. Il n'était pas la personne à écouter ni de très bons conseils car il était plutôt radical dans ses agissements. En plus, il était décidé à ne plus s'attacher, c'était devenu un quotidien, un mode de vie. Il n'était donc pas si objectif que cela car s'il pouvait donner un réel conseil à McCarthy, c'était de ne s'attacher à personne car elle finirait triste et déçue dans tous les cas. Personne n'était à la hauteur de ce que l'on attendait vraiment. Son erreur à lui était d'avoir cru que l'amour pourrait lui apporter quelque chose. "s'amuser, y a que ça de vrai. on a qu'une vie darling." Puis, il ne compte plus le nombre de verres qu'il s'est envoyé après cela pour trinquer à cette philosophie de vie.

    Aux côtés de Lizzie, ils rirent beaucoup, mais roulèrent des yeux un nombre incalculable de fois avant de se rendre à l'évidence : ils étaient totalement éméchés. Ils ne jouaient même plus à faire semblant de ne pas se supporter, car ils se supportaient physiquement l'un et l'autre. Baker avait changé de place à un moment pour prendre place à côté de Liz où il avait, à un moment donné, fait un rapprochement inconscient. D'abord, ce fut sa main sur sa cuisse pour rire, la tapoter car il affirmait les propos que la femme lui avait glissé. Puis, à la fin, il s'était retrouvé à quelques centimètres de son visage pour jouer ridiculement à qui garderait les yeux ouverts le plus longtemps. Baker sentait le souffle chaud et l'odeur alcoolisé d'Elizabeth sur son visage. Ses yeux s'étaient penchés sur ses lèvres qui souriaient bêtement face à leur enfantillage. Puis, il n'avait pas comprit pourquoi, mais il s'était approché d'elle et avait posé ses lèvres sur celles d'Elizabeth. Ca avait été d'abord doux. Il s'était arrêté, s'était reculé pour l'observer et sans savoir pourquoi à nouveau, ils avaient échangé un baiser langoureux. Si sulfureux et bestial qu'ils avaient fait chavirer les assiettes et les verres empilés sur la table. "je crois que je vais le gagner ce pari." qu'il murmure lorsqu'il s'arrête pour reprendre son souffle. "on va quelque part ?" qu'il demande les yeux fougueux. S'il avait su qu'un jour il serait prit de désir pour Elizabeth, il aurait rit au nez de la personne qui lui aurait dit cela. Sûrement en se tenant les côtes face à une telle connerie. Mais ça se passait. Et c'était bel et bien en train d'arriver.

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