lLe regard attendri par l’enfant dans son berceau, touché par la grâce cette mère regarde son bébé avec tout l’amour et la bienveillance dont elle est capable. Il sera roi, de par sa splendeur et sa naissance, héritier de son cœur et d’un nom peut être difficile à assumer il ne sait pas encore Ujin que les anges se sont posé sur son berceau. Une enfance gâté tel le petit prince qu’il méritait d’être, beaucoup d’espoir t r o p sur lui, l’objectif de devenir le digne hérité d’un empire familiale. Beaucoup de paillette et de lumière, de rêve mais aussi d’espoir sur cet enfant qui commence à peine à vivre.

« Tu seras un homme mon fils, fort et brave tu feras la fierté de tes parents et sera digne de ton nom et de ton statue. Mon fils tu seras prince, roi des cœurs. »


Des mots répété qu’il a finit par assimiler, comme un refrain de vie. Il a grandit dans l’optique de devenir le digne fils d’un père qui en attendait toujours plus. Brillant dans ses études, une attitude irréprochable mais un talent absent. Une voix banale, aucun talent de danse seul sa beauté et son nom ont capté l’attention pendant un certain temps mais ça n’a pas suffi. Artiste raté il n’a jamais réussi à briller comme il était destiné à le faire. Ce fut la déception pour ses parents et l’incompréhension, ils avaient tout dédié à leur fils qui ne se montrait au final rien de plus banale qu’un autre.  Sauf qu’il n’a jamais voulu ça, être quelqu’un parmi les autres. Si il n’était pas capable d’être dans la lumière par son talent il le serait alors par son caractère et ses actions.

Petit devient grand et bouscule les codes des convenances, autant exister par le regard des autres mais surtout par les scandales. Petit roi de Corée devient prince des tabloïdes par ses conquêtes, son tempérament de feu et son ambition sans limite. D’enfant béni il devient la honte, le vilain petit canard qu’on cherche à cacher, parce qu’il en fait trop ou peut être pas assez mais il s’en fiche Ujin au moins comme ça il vit tout simplement. On cherche à cacher ses histoires, couvrir ses problèmes au prix d’une vie, d’un avenir.

Le leur à eux,

Et pourtant…

5 ans lorsqu’il a posé ses yeux pour la première fois sur elle, des cheveux en bataille, une attitude beaucoup trop turbulente, il a tout détesté chez elle, la manière qu’elle a eu de le regarder, de prononcer son prénom, de lui donner un coup de pied et de ne pas vouloir jouer avec lui. Elle n’est pas si terrible que ça Ujin, regarde la bien tu sais.. un jour tu verras . Des paroles bien souvent répétés mais non comprises pas ce gamin qui ne croyait pas que sa vie allait atour d’une seule et même personne.  ---(( e l l e )) –
10 ans et toujours cette même personne dans la tête, ils sont forcé de se voir, mais maintenant ils se comprennent, ils s’apprécient, ils sont… eux.  Il  s’adapte à son caractère, il ne comprend pas vraiment pourquoi mais il se sent attiré par ce qu’elle dégage. Elle est son amie ? Elle arrive à le comprendre et il lui arrive de pouvoir être lui-même en sa compagnie, comme si le rôle qu’il devait tenir depuis sa naissance pouvait s’effacer à travers les rires et les bêtises. Les séparations sont bien trop souvent douloureuses, son amie, comme une jolie moitié de son âme précieuse disparais à chaque fois qu’il a besoin d’aide.

15 ans  le regard sur ses lèvres, le cœur battant à tout rompre. Elle n'est pas belle, Elle n'est pas forte, Elle e mérite pas qu'il pose ses yeux sur elle , et pourtant...  //  Le changement fut brutal, le gamin devenu démon et l’amitié s’en est allée. Un comportement détestable au fur et à mesure que le cœur ne bat que pour (( e l  l e )). Les échecs le font devenir redoutable, il ne lui faut que la perfection chose qu’elle n’est pas. Pourtant le besoin de se retrouver avec elle est bien trop fort, que ce soit quelques secondes ou même le temps d’une soirée/nuit ; Quelle soit sienne rien qu’un instant, qu’il retrouve la douceur et sourire qu’il aimait tant.

20 ans et l’insolence de la jeunesse, des promesses d’avenir sous des mensonges édulcorés. Il est la sans être là. Il lui rend visite, la regarde, la désire, la repousse. L’embrasse la caresse mais la délaisse aussi vite qu’il vient. Comme le vent, intrépide et imprévisible et redoutable. Elle joue aussi avec lui, parce qu’elle est au courant de l’effet qu’elle peut produire sur lui. Si il s’écoutait il a posséderait bien plus qu’il ne le fait actuellement. Mais il le sait le jeu est beaucoup trop dangereux, quelques regard échangés et des lèvres qui se frôlent alors qu’il attend son avion pour retourner chez lui. Il a découvert ses amis, sa vie, son avenir d’où il ne fait malheureusement pas parti. Bien trop douloureux sont les adieux  mais avec ce sentiment que l’histoire n’est pas terminée.