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    Adieu - Nixelia.
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    Lien du postLun 4 Jan - 4:04
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    Pendant plusieurs secondes, je fixe longuement mon téléphone. Plus précisément, la conversation avec Nixon qui s’affiche à mon écran. Je vide le verre de Whisky qui trône sur le bureau, remplissant à nouveau une bonne dose. J’en ai besoin pour faire passer cette douleur écrasante dans la poitrine et dans mon estomac.

    Il y a un petit gout de sel dans cette lampée de whisky…

    Une à une, les larmes se succèdent avant d’être effacées d’un geste de la main quand je remarque qu’une personne se dirige vers mon bureau, via les écrans de surveillance. Je ferme les yeux quelques secondes avant que la porte ne s’ouvre.

    « ça va, patron ? »
    « Ce n’est rien, je suis fatiguée. »
    «  ah… ok. Le nettoyage est terminé, je peux fermer à votre place. »
    « Je veux bien, merci. »

    Je ferme l’ordinateur portable et le range à la hâte dans la sacoche. Je termine le verre qu’il me reste avant de prendre le reste de mes affaires pour sortir du club. Quand l’air gelé me parvient, j’observe les derniers employés qui discutent à la sortie, fumant leur dernière clope avant de prendre la route jusqu’à chez eux.

    Je les observe, bien heureux avant de monter dans la voiture. Je prends par automatisme la route en direction de l’appartement de Nixon. Il est 6h du matin, il doit encore dormir. Je n’ai pas le courage de monter. Je sors juste le temps de brancher la voiture à la borne de recharge avant de remonter à l’intérieur.

    Je la paramètre pour tenir au chaud dans l’habitacle tout en aillant le moteur éteint et me laisse emporter par Morphée.

    (…)

    On frappe à la vitre, je me réveille soudainement, interpelée par un policier, ce n’est pas très bien de dormir dans la rue, pas dans ce quartier en tout cas. D’un geste de la main, je m’excuse avant de prendre mon visage entre mes mains. Je n’ai pas beaucoup bu mais ça a suffit à me donner un mal de tête. Je lâche un profond soupir et regarde l’heure qui s’affiche sur l’habitacle.

    Il doit être parti.
    Nadia aussi.

    J’observe les fenêtres pour voir s’il y a des mouvements. Les lumières sont éteintes, je ne vois rien. Je ne suis pas sûre alors je décide d’attendre un peu. Pendant ce temps-là, j’écris un message à un ami pour qu’il me rende un service, lui et quelques amis, afin que ce soit rapide dans l’action. Je n’ai pas envie de trainer. Puis j’ouvre un message durant lequel je tapote un certain temps un long message.

    (…)

    Une heure est passée. Je décide de monter, enfin, à l’appartement lorsque mon ami est avec moi. J’enclenche la clef dans la porte, j’inspire longuement avant de sentir la résistance du verrou. Il n’y a plus personne.

    Je n’ai pas envie de croiser Nixon.
    Ni envie de croiser Nadia, je n’ai pas envie de la mêler à ça.

    Je pousse la porte et referme aussitôt derrière mon ami pour éviter que le chat ne prenne la fuite. J’observe l’appartement, le cœur lourd. Alors que nous prenons le chemin vers ma chambre, j’envoie mon message sur l’imprimante afin qu’elle édite mon message, couché sur un papier. Je prends la feuille et en signe de ma main avant de la glisser dans ma poche.

    Pendant un certain temps, je ramasse toutes mes affaires au possible et les jette dans toutes les valises que je peux avoir. J’essaie de trouver des cartons pour glisser d’autres trucs ; fort heureusement, à part des vêtements et 2-3 bibelots, je ne m’étais pas trop installé. Une fois que nous sommes plusieurs et mieux équipés, on glisse tout dans un petit camion. Ce fut rapide mais je ne voulais pas perdre de temps.

    J’observe le camion, me disant que j’ai beau avoir des millions, ma vie tient dedans. A mon âge, j’avais toujours espéré être mariée et quelques enfants. Je me dis qu’avec Crystal, c’est encore trop pour se projeter ; je ne suis même pas capable de lui dire les mots « magiques ». Ceux qui lient une relation et la soude.

    Sûrement parce que c’est encore tôt. Je salue mon ami de la main, il emmène mes affaires dans un petit box en attendant que je trouve un logement. Pour ma part, je remonte à l’appartement, vérifie que le chat est encore là bien qu’il a dû être apeuré de voir des inconnus passés.

    Je ressors le message imprimé, le pose sur la table. C’est alors qu’un son rauque s’échappe de ma bouche sans que je puisse le contrôler.

    La prise de conscience est encore plus grande que je ne l’avais imaginé jusqu’à présent. La douleur dans la poitrine, l’estomac noué comme jamais, tout se libère dans un torrent de larmes que je ne peux retenir. Moi qui aie toujours fait en sorte de ne pas montrer à quel point les événements de la vie peuvent m’atteindre.

    J’ai l’impression que je m’arrache le cœur, sans anesthésie préalable.

    Mes jambes se dérobent, je tente de me rattraper à la table mais mes mains tremblent trop pour être efficaces. La seule chose qui me vient en tête est que je n’ai pas envie de partir, que je veux être dans les bras de Nixon. Que ce soit lui qui efface le torrent de larmes qui s’échappe de mes yeux.

    C’est impossible…
    Je ne peux pas reculer maintenant…

    Encore fébrile, je tente de me remettre sur pieds. Je dépose les bagues qu’il m’a offerte : tant celles de nos premières fiançailles que celle qu’il m’a offert à Noël. C’est la plus difficile à quitter, à déposer…

    Je n’ai pas envie de tout ça mais je ne dois pas dépendre de mes sentiments pour Nixon.
    Je ne veux pas tomber encore plus bas.

    (…)

    Je mets du temps avant de fermer la porte, de glisser les clefs sous le paillasson et de redescendre jusqu’à ma voiture. Une fois à l’intérieur, je n’ai pas démarré tout de suite. Je n’y parviens pas. C’est tellement dur. Je refuse de téléphoner à Crystal, je ne veux pas lui offrir des larmes aussi pitoyables.

    C’est mon combat.

    J’inspire, j’expire…

    C'est fini...



    [LETTRE] Elia Milano a écrit:Nixon,

    Si je t’écris, ce n’est pas pour te dire à quel point je t’aime. Même si c’est réellement le cas, pour moi, tu étais mon âme sœur, l’homme de ma vie. Si je t’écris, c’est que j’ai décidé de partir et de mettre fin à ce tourment.

    Je ne peux pas supporter l’influence de Neal à ton égard. Je fais face à chaque fois à une porte close qui refuse de comprendre à quel point sa relation est toxique. Ton indépendance à lui te fera du mal, j’en suis certaine. Je ne m’étendrais pas à son sujet car toutes les choses que tu dois savoir à son sujet, c’est à lui de te les avouer.
    Mais sachant que tu souhaites continuer ta relation avec lui, je refuse d’assister à ta chute. A ta douleur une nouvelle fois. Tu ne me parles pas de lui, je suis obligée de te poser la question et je suis certaine que tu continues à le voir. Je ne sais pas de quelle manière mais je ne pense pas que ce soit la meilleure. Neal est à un aimant à problèmes et le restera même s’il t’aime. Il doit régler ces problèmes sinon il ne fera que de s’enfoncer et t’entrainer avec son amour pour toi.

    Je t’aime, Nixon Sherwood. Tu as été le rayon de soleil dans ma vie, celui qui m’a réchauffé le cœur et protégé de cette solitude insoutenable. Tu es bien plus que mon meilleur ami, sache le. Je te considérais bien plus. Mais je ne peux pas te protéger si tu continues à tenir la main du diable en toute conscience. Tout comme j’ai l’impression que tu ne veux pas que je t’aide non plus…

    J’ai vécu assez d’histoires difficiles dans ma vie alors que je n’ai que 29 ans… Je ne veux pas de tout ce que tu m’offres à l’heure actuelle.

    A force de t’écouter, je ne peux pas continuer à rester passive. Je ne peux pas. Alors, il me fallait choisir une issue. Elle se résumait simplement : Soit Neal, Soit moi. Je suis désolé de prendre cette décision à ta place. Je sais que ce n’est pas à moi de le faire, mais à toi.

    On se croisera certainement, mais… ce ne sera plus comme avant.

    Je t’aime.
    Elia.

    @Nixon Sherwood
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    Lien du postLun 4 Jan - 6:09
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    Mardi, 5 janvier 2021.

    La clé tournant dans la serrure, je me dépêche d'entrer dans l'appartement, ayant rapidement repris l'habitude de voir une boule de poils rousse courir partout et en tous sens au risque que ce soit jusqu'au couloir extérieur. Pourtant, il ne se presse pas cette fois. Je vois plutôt le bout de sa queue dépassée de la table qui fait dos au canapé, semblant s'amuser avec quelque chose sous celle-ci. M'approchant en silence, je me penche d'un coup, lui créant une frayeur qui le fait détaler en vitesse, oubliant son jouet improvisé. Ça ne l'empêchera pas de venir me ronronner près des jambes dans 5 minutes ...ou de sauter dans mon lit à trois heures du mat pour me rendre la pareil, comme un jeu instauré entre nous.

    Passant ma main sous le meuble, je me redresse avec la prise, un peu surpris que ce soit froid. Ouvrant ma paume, je trouve un simple anneau doré. Pensant premièrement qu'il s'agit d'un bijoux de l'une des filles, je m'apprête à le déposer dans le fourre-tout, puisque je ne sais pas nécessairement à qui ça appartient entre les deux. Ce n'est qu'en constatant la présence d'une autre bague, sur la table cette fois, que je réalise qu'il s'agit de ce qu'il s'agit. Sa première alliance et la deuxième que je lui ai offerte à Noël, puisqu'il me fallait trouver un nouveau duo, ayant paumé ma part du premier je ne sais plus où.

    Malgré moi, un sourire étire mes lèvres. Un peu triste cependant de voir qu'Elia ne m'aie pas simplement attendu pour me dire le tout. Mais bon, j'ai eu l'indélicatesse de l'appeler depuis le Mexique lorsque j'ai rompu nos premières fiançailles, alors je n'ai aucun mot à dire. Et puis, le papier plié me laisse croire que son horaire était tout simplement trop chargé pour correspondre avec le mien, comme souvent, mais qu'elle est plus délicate que je ne peux l'être en somme. Ou peut-être qu'elle n'avait simplement pas envie de le faire de face parce qu'elle n'aime pas qu'on la voit pleurer. Peut-être un mélange. Ou tout autre. Je ne lui tiens pas rigueur d'aucune sorte de toute façon. On savait tous les deux que ça arriverait. Ou du moins, c'était peut-être souhaitable puisque je ne suis toujours pas certain d'être celui qui peut tout lui offrir ce dont elle a besoin dans la vie.

    Les deux alliances délicates au creux de ma main, je saisis le papier, prêt à y lire qu'elle se lance dans le vide avec Crystal. Pourtant, au fil des mots du premier paragraphe, l'incompréhension remplace la douceur, mes traits se fronçant d'abord puis… puis je ne sais plus.

    Je lis les mots. Une fois.
    Deux fois.
    Trois.
    Ou quatre.

    Peut-être que je ne les ai lus qu'une fois, mais ils continuent de résonner dans ma tête, de se répercuter un peu partout en moi sans que je ne sache réellement quoi en faire. Courir m'assurer que ses choses sont encore présentes dans les armoires? Inutile. Je sais déjà que s'il reste le moindre de ses effets, c'est qu'elle ne craint pas de le laisser derrière et qu'elle ne reviendra pas le chercher.

    Elle ne reviendra pas.
    Point.

    Elle est partie.

    Pour arrêter d'assister à mes chutes.
    Pour arrêter de devoir me tendre des béquilles.

    Partie.

    Je ne sais pas combien de temps je suis resté immobile à fixer le vide alors que le papier m'a déjà glissé des mains. Je ne sais pas. Pas plus que je ne sais à quel moment j'ai lâché les anneaux. S'ils sont tombés sur la table ou par terre. Je sais seulement que j'ai quitté l'appartement comme un automate lorsque le vent me mord la peau parce que mes pas s'enfoncent rapidement dans la neige. Pourtant, je ne ressens pas le froid. Pas plus que la chaleur de mes muscles qui se plaignent que je ne les ai pas préparés avant de me lancer dans un sprint de dingue.

    Je ne réfléchis pas au trajet de la course, laisse simplement ce qui me porte me porter où il le veut bien.

    Je n'arrive pas à penser.
    Je n'arrive plus à ressentir.

    J'ai l'impression d'être une coquille vide, sans volonté propre, dans laquelle tourbillonnent des mots qui tantôt font du sens, tantôt n'en font plus, ma cage thoracique gelant de l'intérieur, la glace menaçant de tout figer. Est-ce pour ça que mes pas accélèrent encore? Me guidant sur des chemins que je connais pour les avoir parcourus des centaines de fois déjà. Des toits. Des cours arrière. Des stationnements. Des murets. Je ne vois plus la différence, mon corps sachant simplement de qu'il doit faire à chaque point de transition, par habitude de l'avoir fait très souvent. Chaque tournant, chaque saut, est un automatisme puisque mon cerveau refuse de fonctionner. Refuse d'analyser et de mettre en constat ce que j'ai lu.

    Une plaque de glace et mon corps perd le contrôle, laissant s'échapper un cri de douleur dans la nuit qui est tombée.

    Couché sur le dos, immobile, mes yeux fixent le ciel cotonneux sans que je ne vois véritablement les petits flocons qui ont commencé à s'en échapper.

    Le temps passe encore sans que je ne le calcule, mon corps se glaçant de l'extérieur tout autant que de l'intérieur, mon manteau étant resté sur le crochet dans l'entrée, à la maison, et mon molleton, trempé de sueur, ne suffisant pas à combattre les degrés qui ont chutés en même temps que le jour.

    Le bruit de pneus qui s'arrêtent sur la chaussée me ramène au présent, me rappelant à une certaine vie environnante. Une tête inconnue au bataillon se penche dans mon champ de vision, me coupant vaguement l'éclat du réverbère. Une certaine inquiétude dans des questions qui me fait d'abord répondre par un hochement de tête. Une main tendue pour m'aider à me relever. Mais la glace qui fragmente à l'intérieur de moi me précipite à nouveau au sol. De nouvelles inquiétudes, plus pressantes cette fois, me tirent quelques mots. Une nouvelle tentative qui, cette fois, me laisse m'échouer sur la banquette arrière de la voiture. Incapable de soutenir une conversation, j'en reste tout de même conscient, devant donner l'image d'un mec complètement sonné. Je le suis. Mais je ne crois pas qu'une attelle ou des anti-douleur pourront m'aider sur ce point.


    More and more I miss her, when will I learn?
    I can still feel it in the air
    See her pretty face, run my fingers through her hair
    My lover, (my bestie), my wife...
    She was so easy to love
    I guess that love wasn't enough (for me)
    I guess now I got my payback
    She made the decision that she wanted to move on
    'Cause I am (so) wrong

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