Tu as mis du temps avant de trouver le courage d’envoyer un sms à Frédérico. Il faut dire que d’une part, il y a eu toutes ces histoires avec Genesis, ton ex petit-ami qui est de nouveau en couple d’autres part les fêtes de fin d’année, avec des parents sur Boston et ta réconciliation avec ton frère. Autrement dit, tu as préféré attendre qu’il te contacte mais là, ça commence à faire un peu long et comme petit à petit, tout se tasse dans ta vie, tu décides de lui envoyer un sms la première et tu fais bien puisqu’il t’apprend qu’il est hospitalisé suite à un accident de voiture. Évidemment tu t’inquiètes un peu pour lui et il dit s’ennuyer. Bon, si ce n’est que ça. Il te confie aussi avoir voulu t’inviter au cinéma et forcément toi, ça te donne des idées. Un large sourire se dessine sur tes lèvres en voyant son sms et tu files en directement du vidéoclub pour louer la saga Resident Evil. Trop dur d’en choisir un et puis comme ça, il aura de quoi s’occuper. Tu loues un vidéoprojecteur. Tu passes ensuite par le supermarché pour acheter pop corn, m&ms, bonbons, sodas et des petites guirlandes lumineuses dans les tons dorés pour l’occasion. Tu tentes de préparer un maximum de choses la veille au soir et c’est les bras remplis d’un tas de conneries que tu arrives à l’hôpital. La réceptionniste te regarde de haut en bas et tente de t’expliquer que tu ne peux pas débarquer de la sorte avec tes exigeances hors du commun. Elle vient même a appeler la sécurité et après avoir bataillé plusieurs minutes avec le personnel soignant, tu arrives à négocier une chambre libre dans laquelle tu peux enfin installer la décoration de ta salle de cinéma improvisée. Une fois que tout te semble parfait, tu fonces demander le numéro de la chambre de Frederico parce que tu n’as pas de mémoire et c’est ourson en peluche sous le bras que tu viens toquer à sa porte. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres lorsque tu le vois en un seul morceau, ou presque, allongé dans son lit. Tu t’approches presque timidement en balançant les bras. Les hôpitaux, ça n’a jamais été ta tasse de thé. En même temps, qui apprécie cela. Les murs blancs t’angoissent. T’aurais du venir avec ton pot de peinture. T’aurais pu une nouvelle fois faire parler ta créativité. Il semblerait qu’elle soit vraiment débordante ces derniers temps. Tu places une mèche de cheveux derrière ton oreille avant de lui tendre l’ours brun, zombifié par tes soins. Bien glauque l’ours en peluche ! Hey ! Comment tu te sens ? Je te ramène de la compagnie ! La tienne certes mais aussi l’ours zombie pour quand tu ne seras plus là. T’as bien dormi ? Tu croises les doigts pour qu’il soit en forme car vous avez des heures cinéma à rattraper !

mini burgess

Together we're alone in Vegas I feel so at home. I'm falling only for the night, so I throw two thousand ones in the sky. How much to light up my star again and rewire all my thoughts ? Oh, baby, won't you remind me (what I am)

nuit agitée et pas seulement à cause du lendemain surprise. cauchemars qui résonnent dans sa tête, où il voit sa meilleure amie allongée, morte, à cause de lui. une conséquence qui aurait pu se produire, si les choses avaient été différentes. il voit également alba, le sang coulant entre ses jambes, alors qu’elle hurle après cet enfant qu’elle est en train de perdre. et lui, incapable de pouvoir l’aider, de pouvoir faire quoi que ce soit...hanté par ses erreurs, ses regrets. hanté par l’idée d’avoir échoué dans bien des domaines. sa vie sentimentale, sa vie personnelle. dès qu’il cherchait à faire les choses convenablement, le destin renversait la donne. mariage foutu, orphéa partie, lui, coincé dans un putain de lit avec une jambe dans le platre, un bras en écharpe et un bandage devant son oeil abimé. il ne verra plus jamais comme avant...puis, la douleur des brûlures, des blessures sur son derme...tout ça le réveille à plusieurs reprises, la sueur caressant sa peau endommagée, le myocarde qui palpite trop vite, affolant les infirmières et les machines. alors oui, le matin, il se bourre de caféine, ne sachant pas quand son amie allait le rejoindre...jeune fille étrange mais agréable, à la présence plutôt sympathique. il se souvient de cette rencontre avec le sourire, avec amusement et c’est un avantage qu’il ne peut pas nier. quelques messages échangés et elle avait décidé de le rejoindre ici, avec un programme surprise...dont il avait hâte de connaître la raison. rester seul était assez épuisant, ennuyant et même si easton venait le voir souvent, il avait besoin d’autre chose. habillé d’un short à cause du plâtre et d’un t-shirt noir à courtes manches, il se plonge dans un livre et ce, jusqu’à ce qu’il voit apparaître la brune. “hey! ben écoute, je vais bien et toi? wouaw, stylé le nounours.” qu’il pouffe en déposant le livre sur sa table de chevet, examinant davantage l’ourson zombie. il doit avouer qu’il y a qu’une personne comme elle pour avoir ce genre d’idée. “oui ça va. je me suis réveillé quelques fois à cause de certaines douleurs, mais rien que les médicaments ne peuvent pas atténuer je dirais.” il s’en amuse...parce que l’italien, il n’aime pas s'apitoyer sur son propre sort, ça ne lui ressemble pas. “et toi? bien dormi? t’as pas rêvé de nounours zombies?” sourire en coin alors qu’il secoue son cadeau devant les yeux de léonie, avant de le déposer à ses côtés et de se glisser en position assise sur le bord de son lit. “bon, tu vas me dire ce que tu as prévu? ou je dois encore attendre…” petite moue de chien battu, il espère que ça fonctionne avec un oeil aussi...

Ces derniers jours ont été très compliqués pour toi. Tu as appris que ton ex petit-ami était finalement de nouveau en couple tandis que tu t'apprêtais à regagner son coeur. Alors que tu t'apitoyais sur ton sort, tes parents avaient décidé de débarquer pour les fêtes de Noël. Nina n'était plus en couple avec ton frère alors que tu avais fait les efforts nécessaires pour la supporter et essayer de ne pas lui mettre le malheur de ton amie sur le dos. Cela faisait beaucoup de choses à encaisser et surtout, à gérer. La vérité, c'est que tu passais le plus clair de ton temps dans ton lit, au mieux devant Netflix, au pire à réfléchir à ton avenir. Perdue dans tes pensées, tu te levais uniquement pour aller chez la psy. Sauf qu'hier, en sortant ton portable et en prenant le risque d'envoyer un message à Frédérico, tu appris qu'il était à l'hôpital suite à un accident de voiture. T'as donc tout mis en place pour lui accorder quelques heures de répit, de normalitude si on peut dire les choses ainsi. Cela t'as également permis de ne plus penser, de t'occuper l'esprit un court instant en confectionnant un nounours horrible et en préparant une salle ciné dans l'enceinte de l'hôpital. Il approuve ton premier cadeau pour le moins, original ! J'étais sûre qu'il te plairait ! Tu te mets à rire avant de lui demander des nouvelles. Il tente de relativiser les choses et tu apprécies le fait qu'il arrive encore à sourire malgré tout ce qu'il a du traversé. Parfois, t'aimerais être aussi forte. Mlaheureusement, tu as l'impression que même en faisant semblant, de ton côté, ça se voit que rien ne tourne rond dans ta tête. Ben écoute, ça va ! J'ai beaucoup pensé à lui mais, plus pour savoir comment je pourrais l'améliorer. Autrement dit, rien de bien effrayant. Tu rigoles avant de poser les poings sur tes hanches quand il te demande ce que tu as prévu. Tu peux confirmer ses dires de la veille, la patience, ce n'est pas son fort ! Tu balayes la pièce du regard avant de trouver ce que tu espérais. Tu contournes le lit pour attraper le fauteuil roulant qui se trouve dans un coin de la pièce et l'emmener jusqu'à lui. Tu mets les freins et lui fais signe de prendre place. Si monsieur veut bien se donner la peine ! Ouais, t'as pas trop de patience toi non plus et, tu n'as pas envie de devoir l'attendre alors qu'il galère avec ses béquilles. De plus, le fauteuil sera surement plus confortable que les pauvre chaises en bois que l'on t'a donné en guise de "places de cinéma". Et il faudrait que tu fermes les yeux aussi ! Evidemment, interdiction de tricher ! Tu le regardes en fronçant les sourcils pour qu'il te prenne au sérieux. T'arrives pas à l'être toi, tu n'as vraiment aucune autorité ! C'est surement pour cette raison qu'en chemin, tu t'assures à plusieurs reprises qu'il ne les a pas rouvert. Arrivés devant la porte, tu l'ouvres et jettes un oeil pour voir si tu n'as rien oublié. Le projecteur en mode pause, les quelques chaises pour être dans le thème, le plaid au sol avec les oreillers au cas où parce que tu ne savais pas dans quel état il allait se trouver et si le personnel aurait le nécessaire, les petites guirlandes en guise de lumière pour ne pas allumer le spot blanc de l'hôpital pour entrer et sortir de la salle, le pop corn, les sodas, les bonbons, tout y est ! C'est parfait ! Tu le fais donc entrer avant de fermer la porte derrière vous. Tu peux ouvrir les yeux ! T'es désormais trop impatiente qu'il te donne ses impressions sur la salle. @Frédérico Mancini

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bien sûr que l’ours en peluche lui plait. clin d’oeil à leur première rencontre, à cette conversation étrange. il n’avait certainement pas oublié...il prend donc son cadeau et sourit doucement, remerciant la brune. il peut voir ses traits tirés, le fait que son visage soit plus enclin à la fatigue. l’italien est attentif aux détails, pourtant, il décide de ne pas engager de conversation sur ce terrain. après tout, il ne la connaît pas assez, et, si elle veut en parler, elle le fera...peut-être est-ce cette peine de coeur dont elle avait sous-entendu l’existence? il connaît. il a éloigné alba, ne parle plus vraiment à orphéa...sentimentalement, l’italien est anéanti, brisé, dégagé des rouages sentimentaux. il a besoin de respirer, de trouver une certaine stabilité avant de s’engager, de trouver la personne qui le fera rêver. homme, femme. easton ou quelqu’un d’autre...il n’en sait rien. cependant, faire souffrir les autres n’est pas dans ses habitudes, hors, il a déjà trop joué avec les sentiments de son ex-femme. au point qu’elle cherche à se suicider. c’est pour cette raison qu’il a décidé de couper les ponts avec elle...elle avait besoin de se détacher de lui, lui d’elle, mais la douleur reste ancrée. “il est parfait, vraiment. t’as fait un super boulot.” qu’il rit un peu. le blessé commence à se redresser calmement, cherchant à faire de petits mouvements. sa sortie est pour bientôt, cependant, certaines blessures restent encore douloureuses. brûlures à cause du bitume, entailles à cause du verre. le derme reste sensible. a sa question, elle rit et cherche quelque chose du regard avant d’aller chercher la chaise roulante et la mener jusqu’à lui. “c’est moi qui suis censé être le preu chevalier avec une monture.” qu’il rit un peu tout en prenant appuie sur le fauteuil et se plaçant dedans. jambe placée convenablement, bras toujours en écharpe, il roule un peu des muscles alors que ceux-ci sont engourdis par une certaine immobilité. léonie lui annonce aussi qu’il va devoir fermer les yeux… “alors je peux fermer un oeil...l’autre est déjà couvert.” qu’il pouffe pour faire de l’humour, cherchant à relativiser la perte de l’oeil endommagé. “mais d’accord, promis, je ferme mon oeil valide.” de toute façon, il ferait n’importe quoi pour pouvoir sortir de cette maudite chambre. fermant donc l’oeil en question, il sent la chaise bouger et le courant d’air que la brune fait à chaque fois qu’elle vérifie si il ne triche pas. “arrête de me mater, je t’ai promis que j’allais pas regarder.” qu’il s’amuse en patientant sagement...enfin, la chaise s’immobilise et quelques secondes plus tard, elle lui donne l’autorisation d’ouvrir les yeux. s’exécutant, il reste un instant interloqué. “wouaw...t’as carrément apporté un cinéma jusqu’à moi?” là, il est carrément choqué...il ne va pas le nier. projecteur, chaises vides, coussins, décoration, nourriture, boissons… “comment...comment t’as réussi pour qu’ils acceptent?”

Et là où la plupart des personnes te trouve bizarre, Frédérico apprécie ton travail à sa juste valeur. En fait, t'es vraiment ravie du résultat qui est plus qu'effrayant et t'es encore plus heureuse de savoir qu'il lui plait après toutes les heures que tu as passé dessus à l'ajuster pour qu'il soit la copie parfaite d'un ourson zombie. D'ailleurs, ce n'est pas le seul qui a une sale tête aujourd'hui. Toi aussi tu as des cernes et le teint aussi pâle qui peut l'être. Il faut dire que tu as beaucoup pleuré. Tu t'es apitoyer sur ton sort dès lors que tes parents avaient le dos tourné. Il fallait faire semblant devant les adultes pour ne pas qu'ils s'inquiètent pour toi et qu'ils s'éternisent dans le coin contre leur gré. Ils avaient tous deux des obligations, des jobs qui leur demandaient de la concentration et tu ne voulais pas qu'ils se fassent du soucis pour toi ou qu'ils te proposent de revenir en Australie. C'est déjà une chose à laquelle tu penses souvent ! Quant au jeune homme, tu peux aussi remarquer qu'il lui manque des heures de sommeil au compteur. Au moins lui, il a de bonnes raisons ! Tu n'oses pas lui demander les conséquences de l'accident. Tu te dis que s'il souhaite en parler, s'il en ressent le besoin alors, il le fera de lui-même. Pas un pour rattraper l'autre. Et pourtant, vous garder tous deux le moral, vous gardez la tête haute. C'est tout à votre honneur ! Tu balayes la pièce du regard. Tu trouves enfin l'objet de ton désir. Tu avances le fauteuil jusqu'à lui, sourire aux lèvres en lui présentant le carrosse. Chevalier des temps modernes. Tu laisses l'honneur à la princesse de montrer sa valeur. C'est tout à ton honneur ! T'en fais des tonnes en lui adressant une légère révérence avant de rire et de le conduire jusqu'à la salle cinéma. Evidemment, tu surveilles à plusieurs reprises qu'il n'ouvre pas les yeux. Oui, les yeux parce que tu te dis que si ça se trouve, derrière son bandeau de pirate, il y voit quelque chose ou au moins des ombres floues. Il te demande d'arrêter de le mater et tu te mets à rire en secouant la tête de gauche à droite. Premièrement, j'ai un faible pour les pirates, tu dois le savoir ! Deuxièmement, si tu sais que je te mate, c'est que t'y vois quelque chose donc... arrêtes de tricher !!! Et t'en rajoutes une couche en plaçant ta main devant ses yeux. Enfin, t'essaies parce que rapidement, tu remets les deux mains sur le fauteuil pour ne pas entrer en collision avec le mur ! Vous arrivez sur le lieu désiré et tu l'autorises, enfin, a y voir quelque chose !! Sourire aux lèvres, t'es fière du résultat et de sa réaction par la même occasion. Tu secoues la tête positivement, t très rapidement et pleine d'enthousiasme, sans savoir quoi rajouter. T'as peur d'en avoir fait trop ! T'as pas envie qu'il te prenne pour une folle non plus. Disons que je sais me montrer convaincante ! T'en as un peu rajouté. T'as proposé de l'argent aussi. Et tu leur as faire les yeux doux, forcément ç Autant dire que tu as tout tenté et qu'ils ont fini par te trouver tellement chiante... Qu'ils ont craqué ! En même temps, Frédérico avait passé Noël ici, c'est le minimum qu'ils puissent faire ! @Frédérico Mancini

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