« Ne abeojie. Oui père » Quand tu venais rentrer de tes cours, tu eus la grande et horrifiante surprise de voir tes parents présents à la résidence familiale. Tu savais que quelque chose de mauvais allait se produire dès que les parents t'appelaient par ton nom complet et que le majordome fermait la porte du bureau derrière toi. Tu t'attendais au pire, mais l'ouragan se fit aux abonnés des absents cette journée. Tu t'attendais à leurs réprimandes, mais pas à des félicitations et des compliments. Le visage de ton père, qui faisait partie de ceux qui tenaient constamment une mine amère, plié de quelques rides par un sourire léger. Celui de ta mère restait tout de même, sans surprise, neutre, car elle aimait bien bourrer son visage de cette fausse immortalité qu'offrait le botox. Votre conversation bouclée, tu sors du bureau, légèrement indécis sur ce qui venait de se produire. Ne sachant pas quoi relever d’autre d’inhatuel, tu décides d’invité ton meilleur ami, voulant un peu décompresser après cette conversation qui t’as maintenue tendu durant tout le long. « Hyung, on va jouer dehors ? » Comme il ne te refusait presque rien, il accepta et vous eûmes la bonne idée de grimper l’arbre auquel vous avez l’habitude de monter. La vue de là n’avait rien de comparable avec celle qu’offrait la fenêtre de ta chambre. Malgré cette drôle de conversation, tu étais tout de même d’humeur guilleret. Tu t’amusais à agacer un peu ton pote, tous les deux encore perchés sur le tronc de l’arbre. « Arrête ça tout de suite c'est dangereux. » Tu fais la sourde d’oreille et continuait à bien l'emmerder, récoltant en retour un sourire joueur de sa part. Ce dernier répliqua à son tour en te donnant sur l’épaule, mais, par m’égare, tu avais une mauvaise balance sur la branche d’arbre et cela fut un gros facteur de ta chute. Tout se passa à une vitesse étourdissante. Tu te souviens d’avoir perdu l’équilibre, d’essayer d’agripper la main de ton meilleur ami, l’horrible plongeon du vide, une vive douleur insoutenable, des cris, des pleurs, puis…le noir complet.  

Tu avais l’impression d’avoir dormis pendant une éternité. Rien qu’ouvrir tes paupières était presque impossible à faire. L’esprit encore dans les vapes, tu remarques deux ombres noires à proximité de toi. « Eomma, Appa. Maman, papa ? De façon plutôt flou, tu distinguais à peine le visage de tes parents, les traits striées par l’inquiétudes. Tu étais complètement désorienté, et n’arrivait pas à te souvenir des derniers moments. La vue encore embuée, tu pouvais tout de même remarquer l’absence d’une autre figure familière. Tu scrutes de ton mieux tes environs, mais aucun signe de la présence de ton meilleur ami. Comment-se-fait-il que tu te retrouves à l'Hospital ? Tu essais de te remémorer, mais fais face à un brouillard de pensés complètement incohérent.« Appa … il est où hyung ? » les lèvres de ton père forma une ligne, laissant sans réponse ta question. « Eomma,il est là ? » tu demandes à ta mère en tournant la tête de son côté. Elle suivra l’exemple de ton père et ne pipa aucun mot. « Hyung ? » tu essais de l’appeler, mais ta voix était trop faible pour être entendu. Tu tentas une deuxième fois, et commença tu n’agiter en ne voyant pas apparaitre ton meilleur ami. Tu essayes de te relever, malgré l’horrible douleur qui traversa l’une de tes jambes, criant sans cesse le nom de ton frère. Tes parents tentèrent de te calmer, mais tu ne voulais rien entendre. Tu crias à plein poumon, refusant d’abandonner sans que tu n’aies vue ton ami. Une infermière accourra pour te maitriser, mais tu la tassas facilement de sur toi. D’autres de ces collègues virent à son aide, en tentant de te clouer au lit, mais tu te débattais comme un tigre. Quand l’un d’entre eux parvient à t’injecter un calmant, tu retombas vite dans le néant.  

« Vous êtes sûre qu’il n’y a rien à faire ? Aucune opération peu arrangé les choses ? » demande ton père pour une unième fois au médecin, mais c’était vint comme tentative, car le discours du professionnel resta intact tout au long des questions interminables de tes parents. « Je suis désolé Monsieur Kim, mais il m’est d’aucun moyen possible d’améliorer l’état de votre fils. La fracture à fait plus de dommages que la normal. Il manquait de peu pour que nous l’amputions. Heureusement que les secours étaient là à temps. Comme je vous le disais, il peut toujours suivre les thérapies de rétablissement, mais cela ne rendra pas la capacité maximale de sa jambe. Je suis désolé. » Ces mots fatidiques clouèrent ton destin. Tu avais arrêté de l’écouter depuis le dès le premier mot. Tu l’avais senti en tentant de marcher après qu’ils t’aient enlevé ton plâtre. Tu avais senti que rien n’était plus pareil. Non seulement ton meilleur ami avait disparue de la circulation, mais il a aussi emporté la chose qui t’est le plus chère. Ton rêve.

À ton retour à la maison, tout ce que tu trouvas à faire s’est de saccager ta propre chambre. À la vue de ton rêve placarder dans tous les recoins de ta chambre fut la goûte de trop. Trophées, posters, t-shirts d’équipe, etc. Rien ne trouva grâce de ta colère. Tout termina en pièce ou déchiré. Personne n’osa t’arrêter, ne voulant pas s’initier à cette tournade meurtrière laquelle tu t’étais transformé. Quand tu tombas sur une photo de toi et ton meilleur ami, tous les deux souriants à pleine dent, portant fièrement le t-shirt de votre joueur préférer de basket, plus proche que jamais, tu l’envoyas valser à l’autre bout de la pièce le cadre qui explosa en mille morceaux. Finalement, quand rien ne pouvait trouver destruction sous tes mains, les larmes tombèrent sans que tu ne puisses les arrêter. Non seulement tu souffrais à cause de ton sort, mais aussi de l’absence de ton meilleur ami. La seule unique personne qui aurait pu être le baume afin d’adoucir la situation. Mais non. Il a préféré s’enfuir comme un vrai connard et laisser à ton sort. L’amour amical que t’éprouvais pour lui fut remplacer le dégout et la haine d’année en année. Tu t’étais donnée pour objectif de détruire à ton tour, ce qui lui était le plus cher afin qu’il comprenne et goûte ta propre souffrance. L’idée de surpassé de le surpasser se mit à grainer dans ton esprit pour finalement se mettre en action. Tu étais à la base intelligent et décidant d’exploiter à son plein potentiel ce petit côté génie que tu as. Toujours été au top de ta classe, tu te battais bec et ongles s’il le fallait pour maintenir ton titre. Les mérites, les prix nationales et de reconnaissances se pleuvaient sur toi. C’est plus qu’une part de gâteau pour toi d’obtenir ton acceptation au sein d’un établissement universitaire. Tu n’avais pas besoin de réfléchir plus d’une fois pour savoir où tu prévoyais poursuivre ton chemin. Harvard était la fac auquel tu projetais d’aller non pour les programmes offerts, mais pour la simple et bonne raison que tu savais que ton ancien meilleur ami y étudiait. Tu n’avais pas perdu comme but de lui faire voir de toutes les couleurs possibles et lui regretter de t’avoir laissé derrière lui.