emmenez moi loin... très loin | @James Winslow
Cela faisait déjà quatre jours que Marshall et mon fils étaient dans le coma. Au début, j’y croyais à leur réveil... Au moins que l’un des deux se réveille. Mais non. Cela faisait maintenant quatre jours et quatre nuits que je ne dormais pas. Je somnolais. J’avais peur de rater un appel de l’hôpital durant mon sommeil. Qu’il soit bon ou pas. Je passais donc la plupart du temps, fixée sur mon téléphone, à prier que l’on m’appelle. Et ce soir, ayant marre de seulement fixer mon téléphone j’eus la merveilleuse idée de jouer à un petit jeu. Alcoolisé. Seule. Quel pathétisme. Ce jeu, consistant, à boire un shot toutes les dix minutes jusqu’à ce qu’on m’appelle... A quoi Est-ce que j’avais pensé en faisant cela ? Aucune idée... Mais cela faisait déjà plus d’une heure que j’y jouais. Moi qui ne suis pas habituée à prendre des shots de la sorte, je sentis vite l’alcool monter. Mais jusque-là, la sensation était plutôt bonne. Je n’étais plus vraiment triste. J’avais même plutôt envie de faire la fête. Je défilais les contacts dans mon téléphone ; à la recherche de LA personne parfaite pour m’accompagner dans ce jeu stupide. Et là, lorsque je vis le prénom de James apparaitre, je souris. La personne parfaite. Jusqu’ici, j’avais toujours évité de prendre un verre avec lui. Pas au vu de son passé. Je ne voulais pas le pousser dans ses vices, ou du moins, en être complice. Mais là, à ce moment, je ne pensais pas à lui. Seulement à moi. Je lui envoyai un petit message, afin de savoir s’il était chez lui. Mais après avoir attendu aussi longtemps, je n’eus plus envie d’attendre. Je pris mon sac et je sortis de chez moi. Je m’arrêtais dans une épicerie, ne voulant pas arriver les mains vides. Arrivée devant les alcools, j’hésitais. Qu’est-ce qu’il pouvait bien boire ? Bonne question.

Je me retrouvais enfin devant sa porte. Je toquais. Du moins j’avais eu l’impression de toquer, mais j’avais plutôt tapé sur sa porte. Il ouvrit enfin la porte, je lui fis un grand sourire. “SALUUUUUUT.” Puis avant d’entrer, je pris mes deux sacs que j’avais posé par terre. Je n’étais pas encore venu chez lui. Je ne savais même pas comment j’avais réussi à trouver le chemin. Le pouvoir de l’alcool. Je ne savais pas où j’avançais, mais j’arrivais très vite dans un salon. Je m’assis sur son canapé. “Tiens, je ne suis pas venue les mains vides.” Et petit à petit, je me mis à sortir des bouteilles d’alcool, que je posais sur la table la plus proche. Du whisky, de la vodka, tequila, rhum, champagne, bière, vins... Il allait bien trouver son bonheur là-dedans. Une fois que tout était posés sur la table, je fus moi-même surprise de ce que j’avais ramené. “Ah oui, quand même...” Et je me mis à rire.  

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Je n’ai pas rencontré James par le biais de l’université, où nous travaillons tous les deux. Nous nous en sommes rendus compte quelques temps après. Non. J’ai été son avocate, pour son divorce plus ou moins compliqué. Je ne pensais pas un jour défendre un homme ayant levé sa main sur sa femme. Mais si je n’avais pas pris cette affaire, il aurait eu un sous avocat et son ex-femme aurait réussi à le dépouiller. J’ai souhaité l’aider, pour que les deux anciens époux soient sur le même piédestal. A la fin, il a eu plus que ce qu’il aurait pu avoir, mais tout de même moins que s’il n’avait pas frapper sa femme. Je lui avais bien fait comprendre que je n’allais pas faire en sorte qu’il ne soit pas puni pour son geste. Il ne faut pas abuser non plus. Au début, je n’ai pas forcément souhaité en savoir plus sur lui. Comment pourrais-je devenir amie avec un homme qui frappe les hommes quand il a trop bu ? Puis je lui ai laissé une chance, après un rendez-vous professionnel, nous sommes allés boire un verre et depuis ce jour, je continue à en apprendre davantage sur lui. L’erreur est humaine. Mais je garde cette information dans un coin de ma tête tout de même. C’est pour cela que je lui ai toujours dit qu’en ma compagnie, il ne boirait jamais d’alcool. Ne voulant pas être la source d’un autre problème. Et me voilà, chez lui, avec une dizaine de bouteilles. Je m’en fichais. Je voulais juste boire et m’amuser. Je savais que je pouvais compter sur lui pour me changer les idées. Lorsqu’il me parla de sa collection, je me mis à le regarder d’un mauvais regard. Je n’aimais pas ça : savoir qu’il avait une collection de bouteilles. Et pourtant, je viens de l’aider à l’agrandir. “Bon ben je vais devoir rester une semaine ici pour terminer ta collection!” Dis-je pour lui faire comprendre que je n’étais pas forcément contente d’apprendre cela... Mais ce mécontentement allait bientôt partir. D’autant plus que je n’étais pas forcément en état pour dire quoique ce soit. Mais c’est qu’en plus il continuait à me montrer son bonheur quant à mes achats. Bon, je ne pouvais rien dire, je l’avais bien cherché. Je le tapais sur l’épaule. “C’est bien la première et dernière fois qu’on boit ensembles, alors profites !!” Et pour le coup, j’eus même envie de boire encore plus pour oublier tout ça. Ce n’est pas que je pensais qu’il avait changé côté alcool... Mais je pensais tout de même qu’il avait diminué, pourtant il me parle de collection et me dit ouvertement qu’il est heureux que j’aie acheté tout cela. Stupide Becca. Quand je le vis revenir avec la Vodka, je souris. “Parfait!” Puis je me mis à claper des mains, telle une enfant à qui on aurait ramené un cadeau. Il avait lu dans mes pensées. Mes premiers shots avaient été à la vodka et pour ne pas me sentir trop mal le lendemain, je savais qu’il fallait que je reste à cette boisson. Puis... Pour ne pas vomir devant James aussi. Si on peut éviter cette étape, j’en serais ravie. Il proposa alors de la musique, un grand sourire aux lèvres, j’acquiesçais. Peu m’importais, moi je voulais juste boire. J’attendis donc avec impatience qu’il nous serve. Puis une fois le verre remplie, je le terminais cul sec, lui en redemandant un autre tout de suite. Ce qu’il fit. Avec plaisir ? Je ne sais pas si c’était l’alcool ou la réalité mais j’avais vraiment l’impression qu’il était heureux que je boive autant. J’entendis alors la musique. Une ancienne musique qui donne tout le temps envie de danser, peu importe l’occasion. Je me levais donc, et tout en dansant je me mis à visiter son appartement. Jusque-là, c’était un appartement des plus normaux... Jusqu’à ce que je tombe sur une tortue. Je m’arrêtais devant. Puis je me retournais vers James. “C’est quoi ça.” Evidemment je savais qu’il s’agissait d’une tortue. Mais pourquoi a-t-il ça chez lui ? Je me retournais de nouveau vers cet animal. Et je la vis alors danser sur le rythme de la musique. “Mais trooooop bien !!!! TA TORTUE ELLE DANSE.” Puis je me mis à l’imiter. Une main en avant, puis l’autre, tout en restant sur place et avec la tête qui va de l’avant à l’arrière. “LA DANSE DE LA TORTUUUUE !!” Et j’explosais de rire, avant de tomber au sol. Heureusement que j’avais posé mon verre près de la tortue. Au sol je continuais à rire, ne pouvant pas m’arrêter. J’étais en train d’avoir un fou rire sur la danse de la tortue. Puis, j’étais en train d’imaginer James en train de la faire. C’est un spectacle à voir !  

La jeune femme est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Elle est forte, intelligente, mais surtout elle s’y connais vraiment bien dans son métier. J’ai choisi tout simplement la meilleure pour me défendre. Je sais que vouloir être mon avocate, il a fallu pas mal de courage, mais aussi de patience. Je suis une personne compliquée à gérer, mais le fait de battre sa femme ne donne pas forcement une bonne image de ma personne. C'est en partie grâce à elle, que j'ai encore mon travail de professeur d'histoire. C'est vers important pour moi c'est plus qu'un job c'est une passion une leçon de vie que je donne à mes étudiants. Je sais que j'aurais pu risquer très gros. C'est pour ça que j'ai eu la bonne idée de prendre Becca, je ne me suis pas trompé. Mon image de professeur n'est pas sali, je veux toujours être l'homme de confiance celui qui se fait respecter par tous. Avec l'application de Becca j'ai fait d'énorme effort, j'aurais pu mal finir. J'ai remarqué que Becca n'était pas très contente quand j'avais parlé de mes bouteilles d'alcools. C'est normal vu que la boisson, est très mauvais pour moi surtout que cela avait brisé mon mariage avec mon ex
femme, mais qu'elle se rassure. Je me suis calmé la-dessus c'est seulement pour faire ma petite collection, je trouve cela beau magnifique. Un plaisir pour les yeux, mais seulement pour les yeux. Rien de plus, je sais me retenir. L'alcool se trouve dernière moi. Je peux toujours boire, mais pas pour être ivre mort le lendemain, je ne veux plus ressembler à cet homme. Je veux redevenir celui qui avait séduit mon ex femme. Un homme bien. Un homme qui veut montrer la voix pour le futur de ses élèves. Tu sais que je peux te prendre au mot. Dis-je en souriant avant de la rassurer. Étant mon avocate je comprends que tu sois inquiète pour ma collection, mais ne t'en fais pas elles sont chez moi seulement pour faire la décoration. Est-ce qu'elle me fait confiance ? Je n'en sais rien, est-ce que je peux comprendre sa méfiance oui. D'accord, dis-je en souriant. Je comprends t'inquiète pas. Dis-je en gardant le sourire. Je devrais limiter sur ma réaction avec les bouteilles je ne voudrais pas que ça me joue des tours ou que la jeune femme change d'avis sur moi, car au fond elle a vu que j'étais un homme bon. Chose dont j'ai horreur c'est qu'on me prend pour un menteur surtout que c'est un défaut qui ne me qualifie pas. On peut dire ce qu'on veut sur moi je suis tout sauf un menteur. Je commence à connaitre mon avocate qu'est-ce que tu crois ? Dis-je en étant légèrement plaisantin avec elle. Alors que nous commencions à boire avec Becca je la voyais bien danser j'étais déjà mort de rire rien qu'avec cette idée dans la tête, il faut dire que le spectacle était beau. J'étais amusé par la situation on continue de boire. C'est là que je me dis que mon avocate, c'est faire la fête. Ceci est Bertha la nouvelle femme de ma vie. Dis-je en reprenant mon sérieux même si c'était compliqué d'arrêter de rire, je ne voudrais pas faire peur à ma petite tortue tout de même. Ma Bertha sait bouger t'a vu sa ? Dis-je en étant très fier d'elle tel père tel fille. Regarde son déhanché. Dis-je en étant impressionné. Bravo ma fille, dis-je en l'applaudissant.

Mais c'est magnifique du coup je vous applaudis toutes les deux. Si ce n'était que moi je prendrais une photo dis-je en étant mort de rire. Sans faire attention mon avocate tombe sur le sol, je ne peux pas m'empêcher de rire, je crois que je suis parti pour rire durant des heures avec elle. Je pose mon regard sur elle, avant de lui demander. Tu n'es pas blessé ? Puis d'un coup, je me mets à danser en reproduisant la même danse. Je vois Bertha toute contente, c'est la plus belle chose que je n'ai jamais vu au monde c'est trop cute. Je continue ma danse sous les yeux de Becca toujours au sol. Si ça devient gênant tu peux me le dire.

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Dès lors que j’avais pris la décision de représenter James je lui avais demandé de soigner son problème avec l’alcool. Je ne souhaitais pas le défendre pour qu’il remette cela quelques temps après. Mais aussi car je savais que s’il y faisait attention, ça allait aller en sa faveur lors de son divorce. Et ce fut le cas. J’avais été fière de moi évidemment, mais aussi de mon client. Il m’avait écouté et avait fait tout ce que je lui avais demandé. Alors en venant chez lui, il est vrai que je ne m’étais pas attendue à voir toutes ces bouteilles et cela me décevait un peu. Heureusement pour lui que j’avais déjà bu un peu avant, sinon j’aurais pris toutes les bouteilles et je serais déjà repartie avec. “Tu ne tiendrais pas une semaine avec moi.” Que ce soit à l’heure d’aujourd’hui ou même en temps normal. Mais encore moins en ce moment. Je ne pense pas être de bonne compagnie. Ou tout simplement une bonne compagnie pour James. On finirait toutes ces bouteilles avant même une semaine au vu de la descente que j’ai en ce moment. Je me mis à froncer les sourcils lorsqu’il me dit que les bouteilles étaient là pour décorer. Il se fout de ma gueule là ? J’essayais de lui envoyer mon regard qui tue, mais bourrée, cela faisait plus rire que peur. “Tu sais qu’elles pourraient faire office de décoration vides ??” Je veux bien croire que certaines bouteilles valent de rester là pour de la décoration, que ce soit pour la beauté de la bouteille et le prix de celle-ci. Mais pourquoi les garder remplies ? Enfin, je dis cela, mais elles semblaient toutes remplies... Ce qui était plutôt une bonne chose, non ? Oui. Mais cela reste une tentation. Enfin bon, je verrais ça avec lui plus tard. Quand j’aurais les idées un peu plus claires et pas embrumées d’alcool. De Vodka.  

Je passais alors à autre chose, ne voulant pas rester bloquée sur les vices de mon client. De James. Comment allais-je pouvoir l’appeler maintenant ? Et merde. Vraiment pas une bonne idée d’être venue ici, chez lui. Mais le mal étant déjà fait, je ne comptais pas repartir. Puis, il était de bonne compagnie. Il avait tout de suite accepté de boire avec moi. Il m’avait mis de la musique pour ambiancer un peu le tout. Non, j’étais bien ici. Avec James et sa tortue dansante. J’étais tellement bien que je semblais vouloir même tester le sol. Plutôt confortable aussi. Au sol, je vis alors James répéter la danse. Ce qui me fit encore plus exploser de rire. Il n’y a que lui pour entrer dans ce genre de délires. Et pourtant il n’avait pas encore énormément bu. Contrairement à moi. Vraiment bizarre ce James. “Gênant ? Mais non c’est drôle ! J’adore !!” Je tentais alors de me relever. Je pris tout mon temps car je sentais que tous mes gestes devenaient de plus en plus fébriles. Une fois debout, je repris mon verre qui était à côté de la tortue et le terminais. Encore un. Je me retournais vers James. “Ce qui serait gênant, c’est si je faisais cela.” Et sans même réfléchir, je m’avançais vers lui et l’embrassa, mettant ma main derrière sa tête pour bien l’attraper. Une fois le baiser terminé, je le regardais. “Ah non, ce n’est pas si gênant que ça en fait. Faut que je trouve autre chose.” Evidemment je disais cela maintenant, mais je ne penserais pas la même chose le lendemain quand l’alcool aura arrêté de faire son effet. “Ah je sais !” Je me posais, droite, devant lui. Tentant de faire ma sérieuse. “Ça serait gênant : de te voir faire la danse de la tortue..." Je fis une petite pause. Puis je me mis à crier “TOUT NUUUUUUUUU” A ce moment-là, je regardais la tortue. Oui ça devait être bien gênant car celle-ci se mit à se retourner pour nous montrer son postérieur.

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J’étais venue chez James dans l’optique d’oublier et de m’amuser et c’était chose faite. Bien qu’au début, j’ai eu un peu peur, en voyant toutes ces bouteilles. Bon d’un côté, heureuse, car si ce que j’avais ramené n’était pas suffisant, on en avait davantage, mais je ne pouvais m’arrêter de penser en tant que son avocate et ce que je voyais ne me plaisait pas forcément. Heureusement pour lui, j’étais déjà alcoolisée et j’oubliais donc très vite. Il avait de la chance. Car sinon, j’aurais surement pris toutes les bouteilles et je les aurais jetés devant lui avant de lui dire de chercher une autre avocate. Je suis comme ça. Je suis patiente, je crois en la rédemption, je donne ma confiance mais si je me rends compte qu’on en abuse, je deviens vilaine. Méchante. Sans cœur. Strict. James n’aurait surement pas aimé avoir affaire à cette femme. Merci l’alcool. “Et bah alors bois ! Ça rend heureux.” J’en oubliais que l’alcool ne rendait pas forcément heureux tout le monde. Comme pour moi. J'en oubliais que pour James c’était le contraire. Pourtant je l’avais représenté pour ça, pour ses problèmes de violence dû à l’alcool. Ce que je peux être bête et amnésique à cet instant-là. A mes yeux, il n’était qu’un bel homme, avec qui je m’amusais à boire, pour passer un bon moment. Je souris tout de même lorsqu’il me dit qu’il allait s’occuper des bouteilles demain. Je ne savais pas comment, mais peu m’importait. J’étais heureuse de voir qu’il m’écoutait quand même. J’avais bien eu raison de lui accorder ma confiance et je croyais en lui. “Mhh... En même temps il n’y a qu’avec moi que tu fais la fameuse danse de la tortue non ?” Lui demandais-je, sachant déjà la réponse étant donné que je venais de l’inventer cette fameuse danse. Une fois debout, je rajoutais. “Sinon, tout le monde te trouverait drôle.” Je ne savais pas où cette histoire allait nous mener, mais pour le moment c’était encore tout gentil. Les conneries allaient arriver très vite.

Bien plus vite que ce que je ne pensais car je me mis à l’embrasser. Un baiser auquel il répondit. Je ne sus quoi en penser. Était-ce mieux qu’avec mon mari ? Je ne pourrais dire... C’était juste … Différent. Et je fus surprise d’apprécier cette expérience. D’embrasser un autre homme que mon mari. Une autre façon de faire, une autre langue, d’autres lèvres... une autre odeur. Puis surtout, un autre torse. Car c’est ce que je vis en me retournant lorsqu’il me dit que je pouvais me retourner. J’étais surprise. Oui, surprise, car je lui avais dit de se mettre tout nu et il n’était que torse nu. J’avais eu peur de me retourner... pour ça. Bon... ça en valait quand même la peine. Je me mordis la lèvre inférieure. La vue était pas mal du tout. Je m’avançais vers lui, pour déposer une main sur son torse. Il était chaud. Tout comme celui de mon mari. Mais bien différent du sien. Je ne pouvais pas me tromper. Je le regardais, pour ensuite venir lui chuchoter à l’oreille. “J’ai dis : tout nu.” Puis, je me reculais et m’avançais vers la bouteille de Vodka que je terminais d’une seule traite. Surement pour me donner du courage pour ce que j’allais faire. Une fois terminée, je posais la bouteille et je me mis à me déshabiller. Mon tee shirt. Mon pantalon. Je ne réfléchissais pas sinon j’allais m’arrêter. Puis d’un seul coup, j’enlevais mon soutien-gorge et terminais par mon string. Et oui, l’avocate met des strings. “C’est ça : être tout nu, cher monsieur.” Puis voyant son regard défiler sur mon corps, je me sentis mal. Déboussolée. Mal à l’aise. C’était la première fois que je me mettais à nue devant un autre homme. Là, c’était gênant. Je me baissais pour prendre tous mes vêtements par terre et me cacher avec. Mais je ne m’habillais pas pour autant. Un silence s’instaura entre nous. Je fis alors de nouveau attention à la musique. Et par surement pure coïncidence, la musique qui jouait à ce moment-là se prêtait totalement à la situation : aussi sensuelle qu’elle soit.