Comme vous l'aurez sans doute compris, il y a la Miran Choi d'avant et celle d'après. Elle a quitté la Corée pour redevenir celle qu'elle était, pour se retrouver elle-même en tant que femme. Mira c'était la fille un peu fofolle, toujours souriante, de bonne humeur. Elle savait remonter le moral des troupes et ça faisait bien le bonheur de ses ami(e)s. Toujours positive et prête à aider son prochain, la jeune femme a des très belles qualités. Sa générosité, son altruisme et son empathie en sont de belles exemples. Elle est douce, posée et réfléchie. Elle a un bon instinct, mais ne pas confondre avec de l'impulsion. On va vers elle lorsqu'on a un problème parce qu'elle a une très bonne oreille pour écouter. Elle ne porte aucun jugement, parce qu'elle croit profondément que chaque être humain a le droit à sa liberté d'expression et ses propres opinions (parce que même s'il faut se conformer au moule de la société, Miran est de celle qui croit que c'est bien d'être unique et différent.) Elle est donc pour l'acceptation de soi et ce, quel qu'en soit le prix. Mais malgré toutes ses belles qualités qui font d'elle une femme appréciée, il n'en demeure pas moins qu'elle est complexe et haute en nuance. À ses vingt ans, c'est un sentiment de rébellion qui l'envahit. Elle devint un peu plus sûre d'elle-même et même parfois arrogante avec ses parents qui l'étouffaient depuis bien trop longtemps maintenant. Elle ne ravalait plus sa salive pour plaire aux autres, elle n'acceptait plus de se laisser marcher sur les pieds comme par le passé. C'était devenu une femme forte, autonome et indépendante qui avait malheureusement trop vieilli pour son jeune âge. Elle adorait les débats, les confrontations, parce que derrière ses airs angéliques et innocents se cachait une réelle femme déterminée et obstinée. Néanmoins, cette passe ne dura qu'un certain temps. Le temps qu'elle reçoive une bonne leçon d'éducation. Elle se recroquevilla donc sur elle-même, anéantie, soumise, vulnérable et déprimée. Elle se renferma comme une huître, devenant qu'une coquille vide. Mystérieuse, secrète... Et c'est lorsqu'elle en eu vraiment marre qu'elle décida de partir vers les Amériques. Elle voulait redevenir la femme douce, mais ferme. La femme aimante, mais pas mal aimée. Elle voulait redevenir la Miran Choi d'avant. Et elle a fait le bon choix en se choisissant elle en premier au lieu d'une famille de sang qui finirait par la renier... Alors à quoi bon être si empathique et altruiste envers une famille qui ne la respecte même pas ?