Aller hop ! Tu viens te planter devant ta garde-robe, t’interrogeant sur ce qu’il serait convenable de porter. Tu réfléchis un instant, la tête adorablement inclinée dans une mimique digne du plus profond dilemme. Tu optes pour le naturel, mais dans ton sac, tu mets une petite robe moulante, satinée beige et noir pour l'après boulot. Au cas où, tu déciderais d'aller en boîte. Le truc, c'est qu'au milieu de la soirée, les textos sont devenus assez étranges avec Casey, n'ayant pas pu réprimer et cacher cette envie de lui qui n'a fait que s'accroître depuis votre dernière altercation. Ton impulsivité te perdra un jour, parce que tu as décidé de le rejoindre après ton service. La soirée c'était bien déroulée d'ailleurs, vêtue de ta robe moulante te voilà maintenant en train de monter les marches de l'immeuble de Casey. Une fois devant sa porte, tu respires un bon coup pour calmer ton palpitant et tu sonnes enfin... Elle s'ouvre, ton regard rencontre la cage de tes pensées. Zut ! Plus de marche arrière possible. Un constat joyeux se fait immédiatement sur son visage, monsieur est heureux. Toujours plus pour flatter son égo me direz-vous. Les yeux qui roulent, tu pénètres la maison. « Oh ferme-là ! » en gros, tu ne désires recevoir aucun commentaire qui flatterait encore plus sa personne, qu'il efface ce sourire vainqueur accroché à ses lèvres. Tu le connais, et tu sais que s'il ne t'a pas repoussé, c'est qu'il partage les même envies que toi. Il ne dit juste pas les choses clairement comme toi tu le dis. Tu fais pivoter ton corps pour le faire face, approche petit à petit de son corps jusqu'à ce que ta poitrine s'écrase contre son torse. « Et maintenant que je suis là ?... » que comptes-tu faire Casey ? Des frissons parcourent ton échine, du désir mêlé à de l'hésitation, un peu de la peur, mais tes prunelles sondent autoritairement les siennes à la recherche d'un soupçon de réaction...

@Casey Weasley  

@Sana Bukovski
La soirée prend une tournure différente que tu ne l’aurais pensé. Toi qui pensais devoir te contenter d’un tête-à-tête avec toi-même, loin d’Honey qui est sorti où tu ne sais où. Elle va et vient, clamant pourtant qu’elle vit chez toi. Enfin, toi qui d’habitude te plains de ne pas la voir assez, et bien content qu’elle ne rentre pas. Quoi que, ça n’aurait rien changé. Sana vient. Par un stratagème que seul toi connaît, tu as réussi à la convaincre de venir te voir après le travail. Y a qu’un mec plein d’assurance qui peut arriver à un coup aussi tordu. Elle qui souhaitait taire son attirance visible pour toi, crie d'avoir envie de toi. Il n’en fallait pas plus pour lui dire qu’elle n’avait qu’à venir chez toi. Sans prendre le temps de réfléchir, elle a accepté. La Russe préfère que ton acolyte ne soit pas là. Mais la présence de ta meilleure-amie aurait certainement plus gêné les filles que toi. Tu lui aurais montré ce que c’est baiser, de ressentir du plaisir jusqu’à ses échines. Enfin, la question ne se pose pas, puisqu’il n’y a que toi. L’heure de cendrillon est passée. Minuit. Et la brune ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Elle sonne. Fermant ton ordinateur portable, tu te lèves du comptoir, et viens ouvrir. Sana, ravissante, renversante, est là. Elle s’est apprêtée, revêtue une tenue pour que jamais tes yeux ne regardent ailleurs. Sourire victorieux, tu l’invites sans un mot à entrer. Roulant des yeux, elle pénètre et demande à ce qu’aucun commentaire ne soit fait. Petit souffle amusé, tu refermes la porte et la verrouille. Silencieux, tu le laisses s’approcher doucement de toi. Se collant à toi. Ses formes plaquées contre toi, elle te demande ce que vous allez faire. Il n’en faut pas plus pour sentir un frisson au creux de ton bassin. Mais regard plongé dans le tien, tu restes illisible. D’une main, tu fais glisser ses cheveux derrière son oreille et approche tes lèvres pour y murmurer quelque chose. « Je pensais qu’on pouvait aller regarder un documentaire sur Netflix. » Première connerie qui te vient à l’esprit, tu replaces son visage devant elle est recule un peu, sourire de benêt au visage. Tu la taquines. Aucune chance que tu regardes autre chose qu’elle. Toute ton attention sera portée sur Sana. Qu’elle n’en doute pas. « Allez, viens là. Je m’en cogne de ce documentaire. » Tu lui prends la main, la tirant vers toi. Corps contre corps, tu basses un bras autour de sa taille, et dégage son cou pour y déposer des baisers sensuels.

Lorsque ça c'est terminé entre lui et toi, tu avais décidé de voler de tes propres ailes, de retourner en Russie loin de lui. Ton plan avait été tout réfléchit, tu allais partir et ne reviendrais pas avant longtemps. À ton retour, tu aurais sans doute retrouvé ton équilibre et une vie normale. Sauf que le voilà où ton retour t'a mené, directement chez lui, dans ses bras littéralement. Quelque chose vous remmène toutes ici... Ce garçon, c'est Lucifer. La petite fille que tu étais, qui se réfugiait dans un monde imaginaire pour vaincre ses peurs était devenue une femme qui apprenait à vivre par elle-même. C’était excitant, enthousiasmant… et très effrayant, même à cet instant face à lui, à ses doigts qui viennent glisser une mèche de cheveux derrière ton oreille, à ses lèvres qui murmurent ces quelques mots à tes tympans. Tu tapotes l’épaule du ténébreux, sourit à sa calamité et donne le signal du départ. « Je pensais plutôt que je pouvais être ce documentaire. » tu nourris un désir profond, qu'il ne regarde que toi ce soir, uniquement que toi, qu'il te regarde comme jamais il ne t'avait regardé auparavant. Il t'attire vers toi, vos corps à nouveau collés, ses lèvres sont plus entreprenantes, elles dégagent ton cou et apposent des baisers. Tu te sens fiévreuse. Ton palpitant qui bat encore plus vite, abandonne, abandonne, abandonne… t'y arrives pas, une respiration étranglée qui ressemble à un gémissement. Tes mains agrippent sa nuque, l'obligeant à stopper ses baisers pour kidnapper son regard. Tu l'observes un instant, approche tout doucement ton visage, tes pulpeuses viennent caresser légèrement les siennes, tu ne l'embrasses pas tout de suite, tu veux sentir encore un peu leur douceur qui t'a manqué durant ces quatre mois. « J'ai envie de toi. » murmures-tu d'une voix désireuse. « J'ai envie de toi... » cette fois, c'est presque une supplication que tu ne peux refouler, trahi par tes envies.

@Casey Weasley  

@Casey Weasley  

@Sana Bukovski

@Casey Weasley  

@Sana Bukovski

@Casey Weasley