“Parfois, le destin ressemble à une tempête, qui se déplace sans cesse.”
★ ─ w/  @Quito Halgrove

Le bruit sourd de la pluie qui frappe contre ton pare brise, visiblement, il a fait trop beau trop longtemps, et finalement la tempête est revenue par surprise. Beaucoup n'apprécie pas les journées pluvieuses, ils s'ennuient, perdent le moral. Toi, t'es plutôt le genre de personne capable de danser sous la pluie ou même de faire un jogging sous une averse. Peut être que ça te fait te sentir vivante, ou bien que le bruit chasse les maux de ton esprit torturé. Ta vie est une succession d'épreuve à franchir, encore et encore. Le procès, les menaces de ce type, ta peau a encore les marques de ce souvenir douloureux. Tu prends de l'oxy, pour soigner les douleurs, pas les physiques, les mentales. Celles qui marquent et qui restent, qui écorchent votre âme. Mais aujourd'hui, tu n'as pas envie d'y penser. Tu viens de finir le travail et te voila en voiture, à chanter en conduisant sous la pluie ta Chevrolet Corvette de 1962. Fière propriétaire d'une vielle voiture selon les gens, mais toi, tu l'adores, probablement parce qu'elle était à une personne chère à ton coeur et qu'elle te l'a offerte, il y a longtemps maintenant. Maintenant, la plupart des jeunes de bonnes familles arborent des voitures puissantes, de marque luxueuse comme la lexus ou la jaguar. Tu cracheras pas dessus, tu as longtemps conduit une chevrolet, mais maintenant que tu as pu la ramener de New York, tu préfères sortir ta vieille voiture. Tu conduis en t'ambiançant sur du Arctic Monkeys quand le moteur semble se mettre à fumer et ta voiture ralentir progressivement Non non non non nooooon ... Okay, gardes ton calme, tu enclenches les feux de détresses et t'arrêtes sur le côté en poussant un soupire. Tu n'avais qu'une idée, rentrer chez toi. Tu braves la tempête pour aller ouvrir le capot de ton moteur qui fume noir. Bon, vu la couleur, on referme tout car la pluie te glace le sang et en plus, il fait nuit alors tu n'y vois strictement rien. Tu dois te résoudre à appeler une dépanneuse parce que là, ça sort de ton domaine de compétences. Trempée, tu retournes dans la voiture pour attraper ton portable et regarder les garages du coin. Tu appelle le plus près de ta position et quand finalement un sauveur décroche, tu lui expliques ta situation, sans préciser une seule fois ton nom de famille, parce que t'as pas envie d'avoir de passe droit et tu sais que souvent, quand on entend le nom d'une des plus riches familles de NY, qui fait la une des magazines, les gens se comportent différemment. Bonjour Monsieur, je viens de tomber en panne dans le quartier de harbor area. Vous pensez que vous pouvez m'envoyer une dépanneuse ? ... Tout au bout de la rue, il y a la station de police ... Vous êtes mon sauveur Monsieur ... J'ai une Chevrolet Corvette de 62. A tout de suite. Tu soupires de soulagement, espérant surtout que ta voiture n'ait rien de grave. En attendant, tu as besoin d'air frais et de calmer tes songes, c'est pour cette raison que tu sors de nouveau de ta voiture, malgré la pluie et tu t'assieds sur le capot noir de ton bolide, fermant les yeux et profitant du calme et du bruit de la pluie. Les gens peuvent te regarder bizarrement, ça n'a pas d'importance, parce que ça te fait du bien.

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@R. Axel Vanderbilt C'est le troisième voyage express que je fais pour Boston. Je commence à me dire que j'ai tous les signaux pour me faire rentrer. Mais non, il m'en manque un, le plus important, le sien. Mon collègue m'a appelé pour me dire qu'il y avait un problème au garage. Les hommes sont à cran, il y a une mauvaise organisation, les clients se font de moins en moins nombreux. Je suis fâché. Mais pas contre eux, contre moi. C'est moi qui les ai mis dans ce merdier en partant du jour au lendemain. Et je leur ai toujours dis qu'ils pouvaient compter sur moi pour les aider en cas de pépin. Il semblerait qu'ils aient préféré attendre avant de se décider à m'appeler, car c'est un bordel monstre. Encore une fois, je ne leur en veux pas. Je ne peux qu'en prendre qu'à moi même. Voici maintenant quatre heures que je parle à l'équipe, que j'essaye de donner des tuyaux pour mieux organiser les tâches. Et quand le téléphone sonne, personne n'y répond. Je lève les yeux au ciel et décroche le téléphone, prêt à leur dire que le garage est fermé mais quand j'entends cette voix si familière en détresse, je ne peux me résoudre à faire la sourde oreille. « j'arrive au plus vite. » que je siffle avant de raccrocher le téléphone. Tant que je suis là, je peux servir à quelque chose et ne pas foutre un travail de plus à mes hommes épuisés. Je leur dis qu'ils peuvent rentrer chez eux mais qu'on se revoit demain à la première heure. Fatigué, les pieds de plombs, je monte dans la dépanneuse, regarde le matériel nécessaire et une fois paré, je démarre, direction la station de Police, Harbor Area. Il pleut des cordes, la visibilité est mauvaises et je m'excite à faire aller mes essuies glaces. Je me dis qu'il y a une dame qui attend toute seule sous la pluie, dans le noir. Je n'aime pas trop ça. Nombreux sont les hommes malfaisants avec un esprit tordu qui pourraient s'en prendre à elle. Lorsque le gps m'indique qu'on est arrivé, je vois en effet une voiture avec ses feux de détresse. Je gare la dépanneuse devant et quitte la camionnette pour rejoindre la propriétaire du véhicule. « bonsoir, qu-... Axel ? » mon coeur fait un petit bon, surpris de la voir après... presque un an. J'ai arrêté de compter les mois. La première fois et la dernière fois que je l'ai vue, on s'était échangé un baiser torride sous la pluie. Comique, en sachant que nos retrouvailles se font aussi sous les goûtes d'eau. J'affiche un petit sourire. Jamais rancunier moi. Toujours content de retrouver des visages que j'avais oublié. « ne reste pas sous la pluie, va dans la camionnette, je m'occupe du dépannage. » que je lui lance d'une voix un peu plus forte à cause du torrent qui nous tombe dessus.

“Parfois, le destin ressemble à une tempête, qui se déplace sans cesse.”
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Il fait froid, la pluie est loin de cesser et tu es gelée, mais en même temps, je crois que tu te sens vivante, réellement, depuis un moment. T'as bien envie d'envoyer un doigt d'honneur à Dieu, qui doit bien se marrer à te mettre à l'épreuve. T'as enchainer les merdes dernièrement. Ton corps portent les marques violâtres d'une infructueuse rencontre et d'une chute douloureuse en plus de ça. Ton être endolorie, ton âme meurtrie et pourtant, tu n'en perds pas ton excentricité. Tu restes dehors, sous la pluie au lieu de t'abriter dans ta chevrolet. Attendant une dépanneuse qui ne devrait pas tarder. Ca te laisse simplement le temps de penser, laisser ton esprit vagabonder. La saison des fêtes arrive, mais t'es à mille lieux d'avoir le cœur à la fête. Même si t'as toujours adoré la fin de l'année. Quand on a une famille disloquée, on a l'envie qui se perd. On fête autrement. Tes songes se perdent sur leur rire, quand ton attention est attirée par les grand yeux jaunes de la camionnette de dépannage. Bras croisée, les cheveux qui dégoulinent, et probablement un peu frigorifier tu sautes sur tes jambes pour aller retrouver le dépanneur qui doit probablement te prendre pour un drôle d'oiseau. Et c'est comme ci tu retrouvais une personne que tu connaissais, ton instinct semble te le crier et quand tu entends ton prénom, le son de sa voix, et son visage que tu aperçois au milieu du noir, ton palpitant manque un battement. Merci d'être venu. tu affiches ton charmant sourire sur les lèvres et des souvenirs reviennent. Le destin se montre parfois facétieux et pleins d'audace, en replaçant sur la même route, deux inconnus, qui ont partager un moment hors du temps, suspendu dans les aires. Il a gardé sa tignasse et sa gentillesse visiblement, sans une once de rancœur de ton départ, inexpliqué. Il te propose d'aller attendre dans la dépanneuse pendant qu'il regarde ou remorque ta voiture Et manquer tout le fun et la douche gratuite ? Non merci. Je peux sûrement t'aider à gagner du temps. tu n'as pas perdu une once d'audace. Il parait que la chance sourit aux audacieux après tout non ? Je peux t'éclairer ou tenir des outils pour le remorquage. Dis moi quoi faire. tu es prête à suivre les ordres du jeune homme, histoire qu'il ne passe pas trop de temps sous l'eau.

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@R. Axel Vanderbilt Une rencontre fort agréable qui me rend nostalgique. L'année dernière, je n'étais pas amoureux, j'étais libre comme l'air et j'avais rencontré cette demoiselle après une discussion plutôt intéressante sur les réseaux sociaux. J'étais venu la voir, frappant à la porte de la confrérie et au lieu de papoter à l'intérieur, elle a plutôt préféré m'entrainer à l'extérieur. Sous la pluie, comme ce soir. A croire qu'elle ne m'a jamais vu les cheveux au secs. Mes boucles perdent de leur volume mais la nouvelle coupe aide aussi. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai attrapé ce rasoir et j'ai fait un peu de nettoyage. Nouvelle coupe, nouvelle vie. J'ai cru que ma vie était à Santa Monica maintenant. Mais de plus en plus de choses me ramènent à Boston. Est-ce que tu en fais partie ? C'est encore un signe qu'on pose sur mon chemin pour me faire ouvrir les yeux ? J'aurais tout le temps de me faire la réflexion plus tard. Pour l'instant, je dois l'aider à ramener la voiture au garage. Le fait qu'elle veuille se rendre utile me fait rire. C'est bien la première cliente femme qui me propose ça. « tu peux m'aider mais ça ne veut pas dire que je te ferais une réduction. » je dis juste ça pour la taquiner. Si ça ne tenait qu'à moi, je lui offrirais le dépannage. Mais mes gars ont foutu le garage dans un désordre total que, well, il nous faut de l'argent. « éclaire-moi. » et après quelques muscles épuisés et la voiture bien accrochée, je peux enclencher la machine pour tirer sa voiture sur la remorque. Lorsque tout est sécurité, car il ne faudrait pas qu'on perde la voiture en chemin, je fais signe à Axel de me suivre. « je te conduis jusqu'au garage et je vais regarder ce qu'on peut faire. » je fais une fausse petite voix inquiète, juste pour l'emmerder un peu plus. Installés dans la camionnette, j'allume le moteur et m'engage sur la route. « je crois que ça va être difficile de la sauver. » je m'improvise comédien. Je dis ça en imaginant que c'est son premier dépannage mais si ça tombe, ça lui arrive souvent et elle connait la chanson. C'est plus fort que moi. Je suis tellement content de la revoir que je me montre assez joueur et blagueur. Ma façon de lui montrer que je suis ravi, tout simplement.

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Beaucoup qualifierai le temps de chaotiques, ou bien d'épouvantable, quand toi, tu dirais plutôt qu'il semble apaisant. Le bruit de la pluie te calme, occupe ton âme parfois trop torturé par le passé. Il fait taire les voix qui parfois t'assourdissent. Et finalement, au milieu de la pluie, tu reconnais sa voix, tu le vois se tenir devant toi. Il est souriant, sa gentillesse prenant le dessus sur tout le reste. Vous vous parlez comme ci ça ne faisait pas 1 an. Comme ci t'avais pas disparu au milieu de la pluie la dernière fois pour finalement, ne pas revenir. Comme une chimère, ou une oasis dans le désert. Il te propose même de te mettre au sec le temps qu'il attache ta voiture, mais tu te proposes de rester, tu t'imposes même, refusant de lui laisser tout le fun. Sa phrase te fait rire alors que tu reprends Heureusement, alors, que je le propose sans arrière pensée. un large sourire amicale sur tes lèvres, tu mets la lampe torche de ton téléphone quand il te demande d'éclairer, suivant ses consignes comme un bon petit soldat alors que vous continuer de tremper sous la pluie battante. Il fait tout un tas de truc pour l’atteler comme il faut à la dépanneuse et la voila finalement remorquée sur le camion, un large sourire victorieux sur tes lèvres alors qu'il t'indique qu'il t'emmène au garage pour regarder Ca marche. Tu vas pouvoir me montrer tes talents de magicien sur les voitures alors. tu montes dans le camion, trempée, frigorifié, mais bien vivante, c'est probablement ça le plus important. Mais ton sourire se fige quand, avec son air sérieux, il dit que c'est probablement très grave ce qui arrive à ta voiture. Sérieux ? cette option est pour toi inenvisageable, parce que bien que tous les jeunes friquées de la ville roulent en voiture de luxe, flambante neuve, toi, t'aimes ta vieille voiture de collection, qui te fait sortir des sentiers battus et te différencie de la masse. Je paierai tout ce qu'il faut. On peut même changer le moteur, c'est pas un soucis, mais il faut la réparer. Parce qu'elle vient d'une personne spéciale, et que t'es pas prête à lui dire au revoir je crois.

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@R. Axel Vanderbilt Le destin s'amuse avec moi aujourd'hui. Quelle était la probabilité que je me retrouve ici comme par hasard à Boston, dans mon lieu de garage, et que ce soit Axel qui m'appelle pour se faire dépanner ? C'est fou. Mais ça m'amuse, je suis content de la revoir. Je dois avouer que ça me fait un peu bizarre car la dernière fois, on s'est quitté sous un baiser. Mais je ne suis pas rancunier moi. Non, je suis un personnage qui ne râle pas. Je suis pacifiste, de nature zen et quand je m'emporte, c'est toutes les semaines des quatre jeudi. « tu viens de me mettre une pression énorme. » que je réponds amusé. Magicien ? Je ne dirais pas ça. Je suis juste à l'aise avec la mécanique, c'est quelque chose que j'aime bien et le kiffe c'est surtout retaper des vieilles voitures, leur redonner vie en quelque sorte. Bref, je ne vais pas blablater là-dessus oralement. Axel risque de me trouver trop barbant. Je lui fais une petite blague en disant que sa voiture c'était peine perdue et je suis amusé qu'elle puisse tomber dans le panneau. « je plaisante. ce sera réparé en un rien de temps. » je me mets à rire doucement puis je me re-concentre sur la route. Arrivé à destination du garage, je demande à mes collègues d'emmener la voiture à l'intérieur pendant que j'emmène la jeune femme à l'intérieur pour s'abriter. Je retire ma veste et je souffle dans mes mains gelées. « tu veux un petit café ? » moi j'en prends bien un volontiers. Sans attendre sa réponse, je mets la cafetière en route. Je ne sais pas si je vais m'occuper du dépannage personnellement. Mes hommes sont là, chouchoutent déjà la voiture. Et au moins, je pourrais rester dans l'arrière du garage à parler retrouvailles avec Axel. Il fait bien plus chaud ici que dans la grande étendue froide aux odeurs forte de suie et d'huile de moteur.

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Le destin est parfois facétieux, mettant sur la route des obstacles comme de belles rencontres ou de belles retrouvailles. Et ça, tu le sais, le destin, tu l'as assez bouffé. Mais tu t'attendais pas à ce que ça arrive aujourd'hui, ici, maintenant. Alors que t'es trempée, frigorifier mais bien vivante. Quand tu entends sa voix et que tu le reconnais, ça fait remonter le souvenir de votre rencontre assez folle par ta faute, parce que t'aimes pas tout faire dans le bon sens, t'aimes quand les choses sont biscornues et cabossées. Détourner les règles communes pour sortir de la norme. T'es une créative, une inventive mais pas une mécano, donc t'as besoin de sa magie. Sa réponse te fait sourire alors qu'il annonce que tu lui mets la pression, tu lâches un rire, et lui aussi semble amusée. Enfin au sec dans le camion, il te dit que ta voiture est pas réparable. Une option inenvisageable pour toi, qui tiens trop à ta voiture et à la personne qui te l'as offert pour lui dire au revoir. T’indique même que t'es prête à payer tout ce qu'il faut pour qu'elle redémarre, qu'elle reprenne vie, parce que là, t'es un peu paniquer quand même. L'argent n'est pas un soucis, en soit, tu pourrais te payer une bagnole plus luxueuse, plus neuve, ou une jumelle à la tienne, mais ça serait pas la tienne justement. Il se met à rire, annonçant qu'il plaisantait et quand tu le comprends, tu te mets à rire aussi, lui donnant un léger coup dans l'épaule Tu m'as fait peur ! il continue de conduire, jusqu'à ce que le garage se dessine. A peine à l'intérieur, ses gars prennent la suite pour rentrer ta superbe voiture et s'occuper d'elle. Toi, t'es au sec mais tu dégoulines encore à cause de cette trombe d'eau. Il retire sa veste et t'en fais de même, gêlée de la tête aux pieds. Il propose un café tout en allant directement vers la cafetière Je veux bien, je suis congelée. tu lui adresses un large sourire de nouveau, en remettant tes cheveux mouillées en arrière pour qu'ils ne gênent pas ta vision. Alors, c'est toi le patron ici ? parce que t'as bien vu que les gars semblaient l'écouter et se référer à lui quand vous êtes arrivés.

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@R. Axel Vanderbilt Je suis un petit blagueur, comme d'habitude. Je ne sais pas si Axel a eu le temps de connaitre mon caractère en profondeur car on ne s'est pas beaucoup fréquenté. Sinon, surprise. Quito le petit clown à votre service, surtout dans les situations les plus improbables qu'il soit. Je confie les clés et la voiture de la belle à mes collègues en leur expliquant que c'est une panne banale. Même s'il est tard, je refuse qu'ils retournent chez eux avant que la voiture soit réparée, même s'ils doivent y passer toute la nuit. Ils m'ont déçu, c'est le moment de me prouver qu'ils sont encore capable de faire quelque chose de bien dans ce garage. Je verse un café bien chaud à Axel et viens m'asseoir en face d'elle, une tasse entre les mains. « j'ai rien pour te sécher à part des vieux chiffons qui puent la graisse et le goudron. » je ris doucement et je m'en excuse d'un petit sourire. « oui, enfin, normalement je ne travaille plus ici mais je ne peux pas m'empêcher de venir vérifier si tout se passe correctement. » et visiblement, ce n'était pas le cas. Je porte le café à mes lèvres puis plonge une nouvelle fois mon regard dans celui de la jeune femme. « j'ai déménagé à Los Angeles il y a peu. » que je dis d'une voix un peu nostalgique. Boston me manque, tout me manque, c'est bien pour ça que je n'arrive pas à arrêter de faire les allers-retours intempestifs entre les deux villes. Et elle ? Cela fait bien un an que je ne l'ai plus vue. Est-elle aussi quelqu'un du voyage ? Quelqu'un qui cherche le bonheur ailleurs, désespérément.