Quand : dimanche 1 nov, 10h00
Où : hopital de boston
qui : @macy harmon

Macy est enfin sortie de cet enfer, saine et sauve, tu as encore du mal à chasser cette image d'elle derrière ces barreaux, cette bombe accrochée à l'un d'entre eux de ta tête, ça reste un traumatisme, pourtant tu gardes ça pour toi, parce que ce qu'après ce qu'elle a vécu elle a besoin de toi. De ta présence, de ton soutient, tu n'vas d'ailleurs pas la lâcher. Pas lâcher d'une semelle même. Beaucoup trop coupable d'imaginer que tu aurais pu l'en empêcher de participer à ce concours de talent, pourtant tu croyais en elle, t'étais persuadée qu'elle avait le talent nécessaire pour gérer. Le pire dans tout ça, c'est que la connaissant tu savais qu'elle s'en mordrait les doigts d'y avoir cru, qu'elle se sentirait bête, probablement prise pour une idiote, elle se dirait sûrement qu'elle n'a finalement pas assez de talent et ça te rendait folle. Ça te rendait folle parce qu'en plus d'avoir probablement brisé sa vie (que tu tenterais au mieux de reconstruire), il avait sans doute aussi brisé l'estime qu'elle avait d'elle et de son talent.

T'aurais jamais cru vivre une soirée comme celle de la veille, même dans tes pires cauchemars, elle n'aurait pas existé, pourtant tu devais rester forte, tu aurais tout le temps de vivre ton mini traumatisme quand elle serait en sécurité, qu'elle irait bien, pas tout de suite alors. Des vêtements propres, un nouveau téléphone portable, un énorme bouquet de fleurs et des victuailles à s'en remplir la pense, tu arrivais à l'hôpital demandant à l'accueil la chambre de ta meilleure amie. Les visites ouvraient à 10 heures, tu étais pile à l'heure.

Dans le couloir tu croisais d'ancien collègue à toi, tu les embrassais chaleureusement, tu leurs demandait comment macy allait et même si au point de vue psychologique elle était très traumatisée, au niveau physique elle allait bien et t'étais rassurée. Désormais devant la chambre de ta meilleure amie, tu tapais deux petits coups, espérant ne pas la réveiller si elle dormait. Tu poussais la porte délicatement, elle était là, allongée sur ce lit, dormant encore un peu, alors, tu posais tes affaires, ou plutôt les siennes, embrassait son front délicatement et venait t'asseoir à côté d'elle, attendant sagement qu'elle se réveille.

assise sur le fauteuil, près du lit, dans cette chambre d'hôpital froide et insipide, tu regardais ta meilleure amie, calme et endormie. Elle avait besoin de repos, alors tu ne faisait aucun bruit, immobile, de peur de la réveiller. Tu te doutais que le sommeil n'avait pu la gagner seulement peu de temps avant ton arrivée, on t'avais prévenu que des calmants lui avaient été donné afin qu'elle se calme et tu te détestais de ne pas avoir été avec elle toute la nuit. T'avais essayé de faire parler tes relations au sein de l'hôpital, mais rien n'avait donné, alors tu t'étais contenté de rentrer chez toi, mettre ton réveil pour le lendemain afin d'être sûre d'être là à l'ouverture des portes.
Tellement soulagée de la voir ici, tu avais encore du mal à chasser de ta tête les images de la veille, la culpabilité était si présente que tu te promettais alors d'être là pour elle tout le temps, ne la lâchant pas d'une semelle comme pour réparer ton erreur qui avait été de la laisser à la merci de keith. Fils de chien abattu d'une balle entre les deux yeux. Oh si seulement t'avais pu appuyer sur la gachette. Toute cette soirée, t'avais voulu le tuer de tes mains, mais était est-ce vraiment la solution. Il fallait désormais penser à l'avenir, il était mort et c'était la chose la plus importante. Désormais il fallait se concentrer sur la santé de ta meilleure amie. Tu savais que l'expérience lui avait été plus que traumatisante, t'avais du boulot, vraiment.

Une voix, a peine audible, soufflée à peine prononcée, macy était réveillée. "on est dimanche 1er.. il est a peine 10 heure passée.. tu veux pas essayer de dormir un peu plus ? je reste là, je bouge pas." tu attrapais sa main, délicatement, qu'elle sente ta présence, ta chaleur, si ça pouvait juste réchauffer à peine son cœur.

Macy dans ce lit d'hôpital c'est peut-être pas la meilleure chose que tu vois, mais c'est toujours mieux que de la voir dans cette cage, elle est à l'abri, elle est avec toi et t'es pas prête de la lâcher désormais. Oh oui, tu vas pas la lâcher, oh oui, tu vas être collante, une véritable arapète, tu risques même de la saouler sur la durée mais tu t'en fous, ton but premier : veiller sur elle, que ce soit pour qu'elle se remette physiquement, émotionnellement, moralement, tu vas pas la lâcher non hors de question. Tout ce que tu veux, revoir son sourire égayer tes journées, tu vas y arriver, tu vas tout faire pour. Alors oui bien sûr, ce ne sera pas chose aisée, mais tu feras tout, oui tout, pour qu'elle redevienne la macy que tu connais.
Un léger sourire sur tes lippes, le sourire compatissant, le sourire rassurant, alors que tu tiens sa main dans la tienne. Tu regardes sa main et tu réfléchis un instant, peut-être que cette peinture lui rappelle son traumatisme, mais peut-être aussi que ça la ramène à ce qu'elle est. Tu sais pas si elle a envie de la retirer ou non, tu grimaces. "est-ce que tu veux que je te l'enlèves ?" que tu lâches avec un petit sourire tendre sur ton visage.
Elle te dit qu'elle n'a pas envie de dormir alors tu hoches la tête, pourtant à ces mots qui suivent tu fronces les sourcils. Aujourd'hui on est dimanche et la seule chose, qui est également la meilleure à faire, c'est d'être là, près d'elle. "écoute moi bien, je vais nulle part, la meilleure chose que j'ai à faire actuellement c'est être là, d'accord ?" tu réfléchis un instant, macy elle a est toute frêle, toute menue, alors forcément dans son lit y a de la place. Tu te lèves, t'approchant d'elle et tu te glisses à côté d'elle, la prenant dans tes bras. "j'reste avec toi, hors de question que j'te lâche" tu la gardes près de toi, ta petite macy, ton joli bébé.

Bisha aimait macy, tu l’aimais de tout ton coeur et peut importe si elle était triste ou heureuse, si c’était la macy traumatisée ou la macy tête en l’air, tu l’aimais, du plus profond de ton être. Elle avait été un véritable coup de coeur amical pour toi la gitane, cette véritable petite douceur qui faisait désormais partie intégrante de ta vie. le sentiment de culpabilité t’envahissait de plus en plus alors que tu la voyais dans ce lit d’hôpital, te jurant que jamais plus personne ne lui ferait du mal, que tu serais là pour la protéger, peu importe ce qu’il advienne, tu ne la lâcherais plus d’un pouce.
Macy hausse les épaules, alors, ne voulant pas la quitter des yeux, tu te contentes de prendre un mouchoir et un peu d’eau posé sur l’adaptable qui se trouvait prêt de son lit, silencieusement tu prenais sa main dans la sienne, nettoyant tout ça. Hors de question que quoi que ce soit lui rappelle encore plus ce qu’il avait pu se passer ses derniers jours pour elle, tu voulais qu’elle oublie et même si ça n’allait pas être une mince affaire, il fallait que tu l’aide, du mieux que tu peux. Une fois les mains presque propres, tu reposais le tout sur la table de nuit.
Désormais près d’elle, tu voulais qu’elle comprenne que tu étais là, pour la protéger comme pour la soutenir, que tu ne la lâchais pas, jamais plus, tu passais ton bras autour d’elle, comme pour faire une barrière, comme pour dire aux mauvais souvenirs de s’en aller, que maintenant tu étais là et que tu allais tout faire pour les chasser, absolument tout.
« j’ai enfin convaincu mon frère d’avoir un chien » un doux sourire s’affichait sur tes lèvres, tu savais que ce n’était peut-être pas ce qu’elle espérait, qu’elle attendait quelque chose de mieux, de plus wow, mais c’était tout ce que tu avais à lui fournir. Depuis les urgences, tu avais eu pour habitude de rythmer ta vie autour du travail, et, même quand tu avais quitté les urgences, tu avais gardé cette habitude. « tu viendras m’aider à le choisir ? » tu souriais doucement, tu savais que les animaux était des boules d’amour, elle en avait besoin macy.

Macy devait extériorisé, t’étais là pour l’entendre, t’étais là mais tu imaginais que face à toi ce serait plus compliqué que face à un inconnu, la connaissant elle aurait sûrement peur de t’effrayer, peur de dire des choses qui te ferait du mal mais la vérité c’est que tu préférais entendre ces choses que de la voir se consommer à petit feu, voir son étincelle disparaître, tu détestais cette idée. Allongée à côté d’elle, ton bras qui l’entoure comme un bouclier contre les mauvaises choses du monde, bisha t’es forte, t’encaissera les coups, comme sur un ring de boxe, tu la protègeras corps et âme parce qu’elle le mérite tellement, parce que c’est ta petite macy, ta petite douceur, ton petit bébé, ta meilleure amie simplement.
Tu vas t’armer de patience bisha, tu le sais, le temps est nécessaire pour arriver à revoir le sourire sur le visage de macy à nouveau rayonner comme il le faisait si bien avant que tout cela se produise.
« Macy, tu vas venir habiter à la maison… » que tu lâchais alors, il ne s’agissait pas là d’une question, mais bien d’une affirmation, d’une parce qu’il te paraissait inconcevable de la laisser toute seule après ce qu’il avait pu se passer, de deux parce que tu voulais t’assurer qu’elle aille bien, que plus jamais rien de tel ne lui arrive.
Un doux sourire s’affiche sur tes lèvres quand elle accepte, tu sais que les animaux y a pas meilleur remède quand on se sent pas bien, quand on a mal, tu connais les bien faits de la zoothérapie, tu sais qu’ils peuvent apporter tellement de bonheur aux hommes. « je sais pas, tu penses que j’ai plus besoin de quoi? » ta voix était douce, réconfortante, tu ne lâchais pas ton étreinte, tu lissais ses cheveux de ta main, une si grande affection pour cette fille, pour celle qui apportait tant de bonheur autour d’elle, celle qui avait tellement besoin qu’on lui en apporte désormais.