surprenante... est la force du subconscient. à raviver les souvenirs profondément enfouis, à ranimer les songes qu'on préfère ne pas voir surgir en était d'éveil. et c'est son visage qui se dessine aussitôt a-t-il les yeux fermés. à remuer inconsciemment dans son lit, lorsque sa voix cristalline répète les dernières paroles qu'ils se sont échangés; je ne peux plus te voir, yujin. on ne peut plus se parler. et à vouloir l'accepter, mais se surprendre à refuser pareil châtiment une fois endormi, une fois que le subconscient s'est frayé un chemin jusqu'à la surface, jusqu'aux rêves qui émergent, doucement, de ce sommeil réparateur. suki? tu es revenue... ? je croyais qu'on n'était plus sensés se voir.. parce que les rêves semblent si réels, à la fois si distants... ses traits se précisent, lentement. trop lentement. il tend la main vers elle, inquiet de la voir s'échapper à nouveau, qu'elle disparaisse sans donner signe de vie. ce sont ses yeux, qu'il distingue d'abord. profonds, ténébreux, d'un noir de jais qui, lorsque les iris sombres se posent sur yujin, lui arrachent un frisson. il a envie de lui dire qu'il est normal, l'enfant lumière. qu'il va bien, qu'elle n'a plus besoin de prendre soin de lui, mais qu'il pourra prendre soin d'elle, lui aussi...

@Yeong-Suk Chung

Ses doigts se glissent à travers sa longue chevelure, aujourd’hui bouclée, des courbes douces descendant le long de son visage, sur son épaule, se terminant au niveau de sa poitrine. Elle aimait ses cheveux, Suki. Ils étaient soyeux et épais, l’envie de beaucoup de personnes. C’était sa petite fierté, parce que Suki, elle n’avait pas grand chose de spécial. Son corps, son visage, ses yeux, ses lèvres, rien de plus simple et ennuyant. Elle était confortable avec son apparence, mais elle aurait bien aimé être celle qui fait tourner les têtes. Plus précisément, sa tête à lui. Il est là, devant elle encore une fois. Il est joli Yujin, comme un rêve devenu réalité. Ses traits étaient sortit d’un livre créé par le coeur de Suki. Des yeux doux comme tout, un sourire à faire fondre n’importe qui. “Je suis là Yujin.” Elle fait un pas vers lui, voyant sa main tendue pour elle. Suki ne perd pas de temps, elle veut un contact, n’importe quel contact. Sa main prend la sienne, son corps se rapproche du sien. “Je ne veux pas rester loin de toi.” Sa main libre se dirige vers la joue de Yujin, qu’elle effleure du bout de ses doigts. “Je t’ai manqué?” Un léger sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle plante ses yeux dans les siens. “Tu vas mieux, Yujin?” Elle s’inquiète comme toujours pour lui, mais il est là devant elle, et il a l’air plus en forme qu’avant. Offre-moi ton sourire.

rêves intangibles, l'habitude de voir fuir les images qui hantent les songes, qui remuent l'esprit une fois la nuit tombée, ou lorsque le sommeil souffle son nuage sur le visage tiré par la fatigue. yujin rêveur, quand les péripéties frivoles de la nuit sont sa seule source de bonheur, quand fuir l'état d'éveil est la seule manière d'apaiser ses tourments. Je suis là Yujin. et si elle n'était d'abord qu'une lointaine image, ses traits se précisent, se dessinent, prennent forme sous la trace habile du crayon. beauté éphémère, beauté éternelle, elle s'accroche à lui et il la retient. soulagement que de la savoir là, près de lui, contre lui. à ne plus vouloir la laisser s'échapper désormais, maintenant qu'elle est, réelle, tangible, présente. alors ne t'en va pas. les pupilles qui se toisent, les souffles qui se croisent, le frisson au contact des doigts sur sa peau si froide. la chaleur est instantanée, lui traverse tout le corps, lui réchauffe le coeur et l'esprit tourmenté. chasse les démons de ses nuits agitées. tu m'as manquée. et même si le regard est triste, le visage, lui, s'illumine à sa question, à ses questions, et le sourire qui naît. enfin. long time no see, smiling little boy. enfant lumière qui s'illumine au contact des doigts, de ce toucher enivrant, à la vue de ce sourire et de ce regard attendrissant. les coins de la bouche qui s'étirent, dévoilent une rangée de dents blanches et parfaitement alignées. viens plus près. et il l'attire, encore un peu plus près de lui. je t'ai déjà dit que tu es belle, suki? le sais-tu, que tu es magnifique? et que ton sourire, il me fait du bien? s'il n'avait pas su le dire avant, il le faisait maintenant. elle s'était éloignée une fois, il ne pouvait prendre la chance qu'elle le fasse une seconde fois sans qu'il lui ait dit à quel point elle était jolie. c'est mon rêve.. ce n'est que nous deux. personne d'autre.

@Yeong-Suk Chung

Tu m’as manquée. Son coeur fait des backflips, des sommersaults, elle n’en revient pas ses oreilles. Avait-elle bien entendu? Le fameux sourire à Yujin apparaît finalement sur son visage, et Suki se dit qu’elle devait bel et bien avoir entendu les bonnes paroles. Son coeur fond, et un sourire similaire se place sur son visage en retour. Elle se rapproche de lui sans le faire répéter. Autant de proximité, et Suki aimait bien cela en fait. Il était comme une source de chaleur, comme si le soleil ne rayonnait que sur elle par ses yeux. Son attention, elle l’a toujours voulu. Était-elle belle? Magnifique? Le tout sonnait comme une compilation des mots doux que Suki avait toujours désirée entendre de la part d’un homme. Ses yeux observent les siens, à la recherche d’une vérité, n’importe laquelle. C’était vrai, tout ça? “Tu devrais me le dire plus souvent…” Ses doigts caressent le long de sa joue, vers son oreille et vers ses cheveux. Ils sont si doux, si léger. “Je suis toute à toi Yujin. Comme toujours.” Elle se rapproche, lâchant sa main pour la déposer sur son torse tandis que ses doigts s’enlacent dans sa chevelure. “Tu es tout à moi?” Ses yeux, si innocents et vulnérables se posent dans les siennes. Je ne veux pas te partager. Un soleil, malheureusement, ça attire les gens. Tout le monde désire avoir de la lumière dans sa vie, mais Suki, elle ne voulait plus partager. C’était son soleil Yujin. Son regard s’abaisse lentement vers ses lèvres, déclenchant par automatisme sa langue qui vient mouiller ses propre lèvres. 9 ans sans embrasser une personne. 9 ans sans contact physique avec un homme. 9 ans à souffrir de post-traumatisme par son ancienne relation et pourtant… Elle était si proche de Yujin, et elle ne paniquait pas. “Embrasse-moi.” C’était directe, mais c’était ce qu’elle voulait. Encore plus de contacte. I'm all yours, Yujin.

il te le dira, suki. il te le répètera en te regardant dans les yeux, en te le soupirant au creux de l'oreille, en glissant sa main dans ta longue chevelure d'ébène. il te le dira, jusqu'à ce que l'aube se pointe, ou jusqu'à ce que les étoiles murmurent ton nom et que la lune se reflète dans l'éclat de tes yeux. tu es belle, qu'il répète. et il le lui dira, encore et encore. il la voit, suki. il la regarde aller, depuis la première fois qu'elle a mis les pieds chez lui. il la regarde se démener pour prendre soin de lui, admire ses sourires attendrissants, ses pommettes rosées qui pigmentent la peau de porcelaine. il la regarde et la voit, elle. il ne la laissera plus partir, ne la laissera plus s'échapper. pas maintenant qu'il est là. je suis tout à toi. laisse-moi t'appartenir, pour ce soir, pour quelques fois encore. les doigts partent en exploration, s'attardent là où il n'aurait jamais osé s'arrêter auparavant. ne plus se détacher d'elle, admirer la beauté se décomposer sous ses doigts, se laisser fasciner par l'oeuvre d'art qui prend vie sous ses yeux. oh, suki. belle suki. je chasserai le démon de tes nuits, si tu promets d'apaiser les miennes de tes étreintes. et elle l'appelle, le réclame. yeux qui se toisent, respirations qui se mêlent, lèvres qui laissent s'échapper l'air qui menace de comprimer les poumons. embrasse-moi. le corps explose les parois de la cage thoracique, les doigts tremblants remontent, en une caresse timide, capturer une mèche de cheveux égarée, la replaçant derrière le lobe. le regard qui s'abaisse vers les lèvres rosées, c'est l'envie irrésistible d'y goûter, de s'abreuver de leur nectar, de se perdre dans un baiser passionné. le pouce s'arrête sur la joue, les autres doigts qui trouvent refuge derrière l'oreille, à mi-chemin vers la nuque, et voilà qu'il s'abaisse pour venir capturer doucement ses lèvres. et il sourit, yujin. la nervosité le quitte, s'égare vers un coin oublié de l'esprit. si le premier contact est timide, il se reprend bien vite, l'enfant-lumière, à venir cueillir le creux des reins pour la retenir contre lui et pour faire davantage pression sur les pulpeuses de la poupée. c'est tout comme il s'y attendait.

Elle est satisfaite par ses paroles. Tu es belle. Elle ne l’entend pas assez souvent. Il était sage ce Yujin, il savait ne pas en abuser dès le début, garder ces compliments pour plus tard. Elle savoure ses mots, se demandant si elle ne devrait pas ressentir une petite gêne. Au lieu, elle décide d’agrandir son sourire. Ses lèvres s’étirent tandis que ses joues s’enflamment légèrement. Elle l’observe de proche, elle peut voir ses cils, sa peau lisse et parfaite. C’est quoi son skincare? Elle a envie de caresser sa joue, mais au lieu, ses doigts s’agrippent d’avantage dans ses cheveux, elle attire son visage plus près du sien. Leurs souffles se mélangent tandis que ses yeux se ferment, elle attend le contact. Ce moment qu’elle s’imaginait avoir avec lui depuis la première fois qu’elle a posé ses yeux sur lui au Café. Quand elle a vu son magnifique sourire lui couper le souffle. Quand ses belles lèvres se sont transformés en un fantasme de quelques secondes, qu’elle était si gênée d’avoir eu cette pensée qui lui a traversée l’esprit. Elles goûtent quoi? Une question qu’elle ne pensait jamais recevoir de réponse, mais il ne perd pas le temps pour lui en donner une. Elle retire la main de sa nuque tout en l’embrassant, la redirigeant vers sa taille. Ses bras s’enlacent autour du cou à Yujin, son corps se colle contre le sien. La gourmande petite Suki, elle avait faim, elle désirait cette proximité depuis longtemps. Sa langue tente de connaître la sienne, elle veut goûter et découvrir. Elle n’embrassait pas comme ça il y a 9 ans. Elle était jeune, elle était si innocente. Elle n’était plus la même. Les désirs ont changés avec le temps. Elle voulait connaître plus, elle voulait savoir ce que c’était, de se faire toucher avec douceur, avec amour et passion. Elle voulait vivre ce que les femmes de son âge avaient presque tous déjà vécu. Ses lèvres se séparent des siennes temporairement, sa respiration saccadée. “Yujin…” Un simple petit murmure, soufflé entre deux inspirations. Elle colle son front contre le sien, les yeux toujours fermés. “Touche-moi.” Une demande, ou plutôt une commande?

il se nourrit de son parfum, s'abreuve du goût de ses lèvres. elle sent si bon, la belle poupée à la peau porcelaine. l'odeur des fleurs d'été, lorsque la rosée matinale se dépose sur les pétales éclatants. maintenant qu'il y a goûté, il ne voudra plus s'en détacher. éternelle éphémère, quand les rêves rencontrent l'esprit, que les désirs les plus enfouis refont surface une fois les songes endormis. l'envie irrésistible de se fondre à elle, de caresser, de s'accrocher à chaque parcelle de sa peau doucereuse. les doigts qui viennent se mélangent aux siens, lorsque la supplique chatouille ses tympans. touche-moi. son coeur chatouille la cage thoracique, les battements se font plus forts, plus insistants, il entend le rythme battre comme un métronome dans sa tête. s'il s'est déjà perdu dans la chair, yujin.. jamais il ne s'y est abandonné entièrement. jamais il ne s'est laissé aller aux pulsions, aux envies les plus pures, les plus douces, les plus belles. jamais n'avait-il autant désiré un femme que maintenant. mais pas que pour son corps, pas que pour sa chair. l'envie de fusionner, de s'unir l'un contre l'autre, de se perdre dans les bras du plaisir et de goûter à la douceur, à la pureté. l'irrésistible besoin de chatouiller à nouveau ses lèvres, il les capture d'un geste doux et envieux. les mains se glissent au creux des reins. l'envie de s'aventurer là où ses mains n'ont jamais exploré encore que le désir de s'y perdre. i swear to god... you are so beautiful... et il le pense, oh. il veut qu'elle le sache, qu'elle y croit, qu'elle l'entende. que ses paroles demeurent à jamais ancrées à sa tête, à son subconscient, qu'elle se voit comme il la voyait, rayonnante et divine. murmure qui se perd dans le creux de l'oreille, d'une voix rauque qu'il ne reconnaît guère. i want you, suki. you, and only you. et les doigts remontent le long de l'échine, escaladent la courbe du dos jusqu'à se perdre sous les cheveux couleur de jais, entraînant dans le mouvement le chandail qui remonte sur le ventre, frôlant la peau pâle et si douce au toucher.

@Yeong-Suk Chung

Les mains de Yujin, aussi grandes qu’elles étaient, étaient un touché délicat contre la petite et fragile Suki. Contact nouveau qu’elle appréciait grandement, qui enflammait son corps à toute vitesse. Elle voulait plus, et il ne semblait pas pressé de lui en donner. Échange de baiser qui la distrait un moment, paroles soufflées pour refaire battre son coeur de manière dangereuse. “Am I really?” Doutes qui restaient profondément logés en elle, par manque d’avoir entendu quelqu’un lui dire des compliments aussi honnêtement qu’il ne venait de le faire. Elle voulait y croire, penser qu’elle était à ce point magnifique, assez pour lui faire perdre la tête comme il lui faisait perdre la tête. Était-elle belle? Était-elle la plus jolie à ses yeux? Parce qu’un homme se perd facilement dans le désir lorsque l’opportunité se présente, alors à quel point disait-il la vérité? Murmure à son oreille, d’une voix si différente qu’elle n’aurait jamais reconnu s’il te la tenait pas contre lui. Heureusement qu’il avait ses mains autour d’elle, car ses jambes auraient lâché sous le choc. Elle voulait fondre, impossible de croire qu’il lui disait ce qu’elle désirait tant entendre, et pourtant c’était bien vrai. Délace ses bras d’autour de son cou, mains qui se posent sur le torse de Yujin, les battements de son corps bien réels contre sa paume. Il était là, et il la voulait. “I’m all yours.” Vérité qu’elle ne pouvait pas nier. Attirance beaucoup trop forte pour cet homme qui ne cessait d’envahir ses pensées et ses nuits. Il était la perfection à ses yeux, regard scintillant, sourire éblouissant et un corps qui lui rappelait que les hommes pouvaient aussi être une douceur. L’homme idéal, qui inspirait confiance à première vue, qu’on savait ne ferait jamais de mal à une personne. Il ne lui fera jamais de mal, n’est-ce pas? “Take me, and don’t ever leave me.” Et elle ne perd plus de temps. Ses doigts s’agrippent à son propre chandail, le retirant doucement, puis se débarrasse par la suite de son pantalon. Elle était bien dans son corps, confiante malgré le fait qu’elle ne possédait pas les courbes les plus épatantes. Révélation d’un soutien-gorge en dentelle rouge, match parfait avec le petit bout de dentelle qui cachait très peu le bas. Yeux rivés sur lui, elle se mord la lèvre inférieur, attentive à sa réaction. “Do you still want me?” Ou était-ce des paroles en l’air, encore incapable de lui donner ce qu’elle désirait de lui depuis un long moment. Était-elle pressée? Peut-être. Il était si difficile de prévoir quand l'opportunité allait disparaître, tout ce qui lui apportait du bonheur était toujours éphémère, passage rapide dans sa vie qui ne restait jamais bien longtemps.

suki.. i'll tell you again and again and again until you believe me. and even then, i'll still tell you that you're the most beautiful girl... no, woman i've ever met. celle qui occupait ses pensées et ses rêves les plus fous, sûrement les plus irréalisables. yujin savait lui-même qu'il pouvait plaire à ces dames, mais qu'il y aurait toujours plus beau, plus confiant, plus intéressant, plus sexy que lui. comment pouvait-il seulement s'imaginer réussir à combler une femme, alors qu'il ne savait guère s'y prendre avec elles? il était maladresse incarnée, yujin... et pourtant, il sentait naître à l'instant une confiance jamais ressentie jusqu'alors. était-ce que l'on ressentait, lorsqu'on était avec la bonne? les mots chatouillent ses oreilles, telle une mélodie. son coeur s'emballe d'une douce violence qui n'a rien de douloureux ou d'inconfortable. et voilà l'artifice. lorsque le corps se dévoile sous ses yeux. que la peau porcelaine et ses traits se dessinent, sublime oeuvre d'art, muse des plus grands artistes, charmeuse sirène dont l'innocence dévore délicieusement l'âme envoûtée. les yeux parcourent les courbes, de bas en haut, s'arrêtent là où les lèvres se sont posées quelques instants plus tôt, puis remontent pour croiser le regard. délicats, les doigts caressent la peau des hanches, effleurent la dentelle affriolante. oh. suki. et il aurait pu profiter de cet intermittent pour se dévêtir à son tour, mais l'attraction est trop forte, la silhouette retrouve le corps presqu'entièrement dénudé, se fond à celui-ci, les doigts se perdent dans les délicieuses courbes, remontent là où il ne s'est jamais perdu auparavant. affolante découverte, les sens en émoi, l'envie qui se profile, celle de vouloir découvrir le corps de poupée dans les moindres détails, les moindres recoins. what about... we go on my bed?, demande-t-il, d'une voix à la fois rauque et nerveuse.

@Yeong-Suk Chung

une femme, c’était comme ça qu’il la voyait. évidemment qu’elle était une femme, son aînée de 2 ans et pourtant, elle était si innocente et délicate, comme un jeune âme qui n’a jamais été découvert. prête à lui montrer qu’il y avait plus que sa façade de douceur, qu’elle était capable de bien plus que des jolis mots pour apaiser son coeur. corps qu’elle dévoile pour lui montrer à quel point elle pouvait être une vraie femme, attirante et irrésistible. se laisse dévorer du regard, appréciant chaque seconde que les yeux de l’homme devant elle passaient à parcourir ce qu’elle a toujours caché. frissons qui électrifient sa peau au contact de ses doigts, un toucher aussi tendre que ses lèvres. enfin encore plus de contact, de retour près de lui, collée à lui. initiative que suki accueille avec plaisirs, son front collé au sien alors que son souffle se mélange avec celui qui rêvait d’elle. “i’ll go anywhere you want me to… yujin.” nom qu’elle prononce mielleusement, effleurant ses lèvres sur celles qu’elle voulait goûter à nouveau. se retient avec difficulté, préférant continuer de jouer son petit jeu. ses mains se baladent sur ses bras, remontant sur ses épaules et jusqu’à sa nuque avant de trouver refuge dans ses cheveux du coréen. “…or we can just do it right here, right now.” continue d’empiler sur les désirs alors qu’elle plonge son regard dans le sien, ses iris brûlant d’envie pour lui. flamme qu’elle tenait allumée depuis leur début, qui ne cessait de grandir pour lui avec chaque instant qu’elle passait près de lui. phalanges qui s’agrippent dans sa chevelure, rapprochant sa tête pour découvrir sa bouche à nouveau dans un baiser passionné et légèrement impatient. main qui quitte sa tête pour se faufiler sous son chandail, injustice d’être si peu vêtue alors qu’il était beaucoup trop habillé.

@Yujin Ahn