JAIRAMENÉMONCUL

T'es rentrée rapidement à la maison pour te préparer Sana. Tu retires rapidement la robe rose que tu portes déjà pour la jeter sans plus de cérémonie sur un de tes nombreux pouf avant d'ouvrir ton placard, fouillant pendant plusieurs minutes à l'intérieur pour y récupérer une salopette jean bleu clair et un haut manche long à rayures de couleurs que tu enfiles après avoir pris une douche. Tu as les mains tremblantes d’excitations à l'idée de rendre visite à ton meilleur ami. Il te propose quand même tes chocolats préférés et ça ne se rate pas, une chose est certaine, il sait comment te parler et te faire bouger le cul. Une fois la tenue enfilée et tes cheveux coiffés correctement d'un chignon, tu attrapes un sac qui traîne dans le placard que tu remplis le plus rapidement possible d'objets indispensables. Tu prévois quand même une bombe de protection et ton couteau suisse, car avec ce qui se passe ici, on n’est pas vraiment à l'abri d'un malheur. Tu quittes le domicile de tes parents et quelques minutes plus tard, tu arrives à celui de Carter. Tu saisis ton sac rapidement alors qu'un sourire s'empare rapidement de ton visage lorsque tes yeux se levent vers son étage. T'es heureuse d'être de retour, tes proches t'avaient énormément manqué et tu avait été quelque peu perdu sans eux. Enfin bref, tu débarques devant sa porte avec ta grande délicatesse légendaire, et tu tapes comme une furie sur le morceau de bois. « OUVRE.MOI.CETTE.PORTE.CARTER ! » mot par mot que tu hurles. Si les chocolats sont des prétextes pour te ramener ici, monsieur va carrément perdre les boules ! Et tu parles bien de ces testicules on est bien d'accord.

@Carter Jones

Ce boxer éléphant dans les mains, Carter se demande ce qu'il va bien pouvoir en faire. Est-ce qu'il va l'essayer ? Absolument pas. Ca doit être désagréable au plus au point sur la peau et il ne sait même pas si c'est propre. Cela dit, ça ne l'étonne pas venant de sa meilleure amie. Elle a toujours le don pour dénicher des cadeaux étranges dont personne veut. Il finit par aller le déposer dans sa corbeille de linge sale, se disant qu'il va quand même le laver pour pouvoir le ranger. Parce qu'il compte bien le garder. Ca reste un cadeau et il ne risque pas de le jeter. Il retourne devant son bureau pour continuer de réviser, attendant impatiemment qu'elle arrive. Cela fait déjà plusieurs mois qu'il ne l'a pas vu et même s'il a compris la raison de son départ, elle lui manque. Il a pris l'habitude de la voir régulièrement, alors il est plus qu'heureux de savoir qu'elle est de retour. La tête plongée dans ses révisions, il finit par en être sortie quand Sana se met à tambouriner à sa porte. Il lève les yeux au ciel en se levant, absolument pas surpris. Avant d'aller ouvrir, il passe par la cuisine pour attraper les deux boites de ses chocolats préférés. Puis il ouvre la porte, un large sourire accroché aux lèvres. « Est-ce que ces boites de chocolats pourraient te détendre ? » Qu'il lâche en secouant les deux paquets, avant de la prendre dans ses bras. « Tu m'as manqué vieille cruche ! » Oh que oui. Il a besoin d'elle dans sa vie. Finissant par la lâcher, il la laisse rentrer dans l'appartement alors qu'elle attrape les deux paquets dans ses mains. Il a déjà hâte de savoir ce qu'il s'est passé exactement pendant ces quatre mois.

JAIRAMENÉMONCUL

Ceux qui te connaissent bien, savent à quel point t'es une folle aliénée. Une furie sur pattes. Une boule d'énergie difficile à suivre. Ça pourrait être un défaut, toi en tout cas, tu trouves que ça l'est, mais tes proches te disent le contraire, ils te disent que c'est en partie ce qui fait que l'on s'attache rapidement à toi. Tu mets un peu de chaleur dans leur petit monde froid et toi, tant que tu apportes joie et réconfort, ce te suffit. C'est pour cela que tu ne vas pas de main morte en maltraitant cette pauvre porte qui n'avait rien demandé. Carter ramène ses fesses enfin et il t'ouvre la porte. Lorsqu'elle s'ouvre, tu ne vois rien d'autre que ces deux paquets de chocolats. T'avales ta salive prête à mordre s'il le faut, mais monsieur a prévu de te faire languir d'abord en réclamant un câlin. Tu roules les yeux et fonces dans ses bras comme si tu fonçait droit dans un mur, d'ailleurs, il fait un pas en arrière tellement t'y es allée un peu fort. « Ces boîtes de chocolat que tu tiens alors qu'ils devraient déjà être dans mes petites mains désireuses ! Tu tiens à tes couilles, mon cher ami ? » tu te loves encore un peu dans ses bras, mais recules la tête pour lui offrir ton fameux sourire aussi sadique que diabolique. Tes bras se resserrent plus fort autour de sa taille, t'es en train de l'étouffer meuf, mais c'est pour t'avoir traité de vieille cruche ! « C'est qui la vieille cruche mh ? Spèce de tête de gland ! » c'est de bonne guerre. T'éclates de rire, ça t'a manqué tout ça, votre façon de vous envoyer toutes les insultes les plus ridicules du monde. Tu pénètres enfin dans le couloir alors que tu t'empares des boîtes de chocolats pour ouvrir et en manger un. Tu ne manques pas de te lécher les doigts, parlant la bouche pleine. « Mh ce que c'est bon ! » aucune retenue Sana.

@Carter Jones

Il a encore un peu de mal à croire qu'elle est rentrée. Il attend de voir qu'elle débarque réellement devant sa porte pour en être sûr. Elle aurait très bien pu demander à quelqu'un de déposer ce cadeau devant sa porte. Même si au fond de lui, il sent qu'il va enfin retrouver sa meilleure amie. Et heureusement pour lui, elle ne tarde pas à enfin se pointer. Tambourinant à sa porte comme une folle, tout à fait classique venant d'elle. Il attrape les deux paquets de chocolat avant d'ouvrir la porte. Elle salive d'avance en voyant les paquets, mais évidemment qu'il veut son câlin avant. C'est non négociable. « Je dois comprendre que tu tiens plus à ses boites qu'à moi ? » Qu'il demande alors qu'elle le sert dans ses bras, menaçant ses couilles. C'est qu'il pourrait finir par être vexé le brun et ne pas lui donner ses chocolats. Même s'il tient quand même à sa vie, alors il sait que ce serait difficile de ne pas lui donner. Il rit à ses insultes, une habitude entre eux qui l'amuse beaucoup. C'est bon enfant, ils le savent et c'est une façon à eux de se donner des petits surnoms. Le câlin terminé, elle attrape directement les boites avant de rentrer dans l'appartement. « Mmh, j'espère que tu manges pas comme ça quand t'as des dates ! » Elle mange comme un porc, la bouche pleine. Tout en passant à côté d'elle pour aller s'installer dans le salon, il ne manque pas d'attraper un chocolat sur le chemin. Après tout, c'est quand même les siens à la base. Il déguste celui-ci en s'installant sur son canapé, tournant la tête vers Sana. « C'était comment la Russie alors ? » Elle n'était pas très disponible ces derniers mois, mais il ne peut pas lui en vouloir. Il comprend bien qu'elle avait besoin de se recentrer sur elle-même et d'oublier Harvard quelques temps. Mais maintenant, elle est de retour, alors il imagine qu'elle va réellement mieux et qu'elle a réussi à passer à autre chose.

JAIRAMENÉMONCUL

Ce que tu adores faire depuis que tu connais Carter, c'est passer ton temps à le taquiner, alors oui, tu aurais très bien pu donner ce cadeau à quelqu'un pour qu'il le dépose devant sa porte, mais pas cette fois. Non, tu étais bel et bien là en chair en os. Et tu n'échangeras pour rien au monde, cette relation fusionnelle que tu partages avec lui. C'est ton meilleur ami, le second après ton frère qui compte le plus à tes yeux. « On parle de chocolat Carter ! CHOCOLAT ! » il sait à quel point tu en es absolument folle, mais jamais cette sucrerie ne passera avant tes proches, évidemment que non, c'était une énième taquinerie, car on ne te change pas Sana. Tu t'éclates d'ailleurs à les déguster, assise sur le fauteuil, parlant la bouche pleine, te léchant les doigts pour ne rater aucune miette. Une vraie cochonne quand tu manges, tu ne peux pas en vouloir au regard qu'il te balance là. Mais tu rigoles et secoues positivement la tête. « Euh.... Si ? » attendez ? Essayait-il de te faire passer un message comme quoi, c'est pour cela que tu es toujours célibataire ? Non pas possible Sana, personne ne s'est jamais plainte. Ah merde, t'as un petit moment d'absence d'un coup, tu cogites alors que ton meilleur ami te pose des questions sur ton retour en Russie. « Mh quoi ? La Russie ? C'était bien, ça m'a fait beaucoup de bien de me ressourcer j'en avais grave besoin et puis Moscou me manquait. J'ai profité un max, mais très vite, vous avez commencé à me manquer et Boston aussi. » c'est pour cela que t'es de retour après seulement quatre mois, heureuse de retrouver ton frère, tes parents, tes proches. « Et toi Carter ? C'était comment sans moi ici ? Tu passais ton temps à chialer mon absence ? » toujours sana, toujours dans l'exagération. Tu attrapes un nouveau chocolat que tu croques et manges.

@Carter Jones

Il va devoir se rendre à l'évidence, le chocolat passera toujours avant lui. Mais s'il a gardé ces boites chez lui depuis des semaines ce n'est pas pour rien. Il sait très bien à quel point elle aime ça, particulièrement ceux-là. Alors il se contente de rire en fermant la porte de son appartement pour se diriger dans son salon, l'observant dévorer les gâteaux d'une manière très.. chic. Ne pouvant s'empêcher de lui faire la remarque pour la taquiner, comme toujours. C'est une habitude entre eux, une relation à laquelle il tient beaucoup. Elle est sa meilleure amie, l'une des plus importantes dans sa vie. « Ah, je commence à comprendre ton célibat ! » Qu'il lâche en lui tirant la langue. Même si en réalité, il ne comprenait pas qu'elle soit encore célibataire. Enfin, si ce n'est qu'elle adorait aussi profiter de la vie et des relations éphémères. L'opposé de lui en soit. Il pose des questions sur la Russie, souriant en l'écoutant dire que ça lui a fait du bien. Ca se voit et il ne peut pas être plus content que de voir sa meilleure amie heureuse. « Tant mieux, mais fais pas ça trop souvent ! » Faut dire qu'il a pris l'habitude de voir sa tête quasiment tous les jours. Il s'ennuyait un peu du grain de folie qu'il lui apporte dans sa vie. « Exactement, je suis resté en boule dans mon lit à me demander quand tu allais rentrer ! » Heureusement que non. Même si elle lui a manqué, c'est une évidence. « Mais ça s'est bien passé. A vrai dire, je sors de plus en plus, même si je suis pas encore à ton stade de fête. » Et il ne l'atteindra sûrement jamais. Mais rien que de faire des petites soirées de temps en temps, ça change. Faut croire que cette année sera différente des autres.