Talk to me ¤
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T'es assis au sol, adossé au canapé, et April vient s'assoir doucement en face de toi."Je vois ça, mais s'il te plait, me cache plus rien... Moi non plus, j'aurais pas dû te cacher cette fille là. Ca aurait peut être été moins brutal que de te repousser d'un coup. Mais je voulais pas tout gacher.". Même si au final, c'est ce que tu avais fait, tout gâcher. Bien que la tournure de votre discussion laissait entendre que vous pouviez arranger les choses. Du moins essayer. Tu tires des taffes sur ta clope alors qu'April accepte celle que tu lui tends, et pour une fois, t'ouvre vraiment son cœur en laissant sortir ses craintes. Ton coeur bat plus fort à ses paroles, parce qu'elle le dit pour la première fois. Qu'elle t'aime. Alors bien sur, vous vous l'êtes dit des millions de fois. Mais jamais d'amour, jamais... comme ça. Tout est différent maintenant. Et en fait, tu ne sais même pas quoi répondre. Parce que ses craintes sont les mêmes que les tiennes. Et bien que sa dernière requête soit d'une douceur infinie, tu te sens obligé, encore, de mesurer tes mots, de peur de la blesser à l'avenir. "J'suis comme toi. J'ai peur. Peur que tu m'aimes plus que je ne le pourrais peut être jamais. Peur de te faire du mal, de tout gâcher, que rien ne soit pareil entre nous." Tu soupires alors qu'un dernier sanglot s'échappe de ta gorge. Elle n'est pas la première de tes amies, de tes amantes, à qui tu fais du mal depuis que tu es tombé amoureux de Reyna. Vesta en a souffert elle aussi. T'as pas envie de reproduire tes erreurs, encore et encore. "Je veux que tu sois là. Mais je veux pas que tu sois celle qui me répare. J'veux que personne ne le fasse, tu comprends ? Je sais même pas si j'ai envie d'aller mieux pour l'instant.". Tu éteins ta cigarette dans un cendrier, sur la table basse, et passe ta main sur ton visage, tentant malgré tout de remettre tes idées en place. "C'que tu me dis là, c'est une des plus belles choses qu'on m'ait dit. Mais j'veux pas avoir à te choisir un jour parce que tu as été mon pansement, ou celle qui m'a réparé. Si un jour, j'en viens à t'aimer, ce sera parce que ça viendra du fond de mes tripes tu vois ? Je refuse que tu sois mon choix par défaut.". Jamais. April est un joyau. Elle ne mérite pas ça.

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@Edgar Windsor Je sais pas Edgar, je sais pas si j'aurais voulu que tu me parles de cette fille plus tôt. Car quand j'ai été dans l'ignorance, je ne me prenais pas la tête. On a même passer un super moment à Vegas. Tu m'donnais l'impression d'être unique, importante. J'aurais pas aimer savoir qu'une autre fille prenait tes pensées pendant que tu étais avec moi. T'as voulu bien faire, tout comme moi, ça prouve qu'on tient l'un à l'autre. Le voir sortir un autre sanglot me pince le coeur. Alors je me décale pour m'adosser contre le canapé et venir poser ma tête sur son épaule, prenant son bras entre les miens. « c'est pas grave, ne te sens pas coupable, ne te sens pas mal. je suis là et je resterai avec toi, d'accord ? » dans toute cette émotion, je lui ai proposé d'être celle qui le remet sur pieds, celle qui peut lui apporter un peu de réconfort. Car c'est exactement ce dont il a besoin. Ses mots m'adoucissent. Je me retrouve guimauve à me blottir contre lui, alors qu'il me dit qu'il ne veut pas que je sois son choix par défaut. Que s'il veut m'aimer, ce ne sera pas pour du faux. « j'ai jamais été le premier choix de qui que ce soit, alors je peux encore bien attendre. » que je dis mi-amusée, mi-triste. Je redresse ma tête mais ne lâche pas son bras pour autant. Je prends sa main pour venir jouer avec ses doigts. J'essaye de savoir si ces mains ont frappés, si elles ont été torturées à cause de ta peine et de ta colère. « ça me rend folle d'être impuissante, de ne pouvoir rien faire pour toi. » je murmure, laisse une dernière larme couler. Car je pourrais faire tellement de choses. Tu n'as pas idée comme tu es important, comme j'ai besoin de toi comme besoin d'oxygène pour purifier mon air. Je tourne la tête vers lui et hésite un instant, avant de lui dire au creux de l'oreille : « tu veux que je te montre comme je t'aime ? » pour que tu le saches, pour que ce ne soit pas que des mots, pour que tu réalises que c'est bien réel.

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Enfin elle se rapproche de toi, se colle à ton épaule, et tu soupires de soulagement. C'est fini, elle ne te repousse plus. Tu la retrouves, doucement, à mesure que vous faites tomber les barrières et vous avouez des choses qui ne s'étaient jamais dites entre vous. Tu acquiesces quand elle te promet de rester à tes côtés. "J'veux qu'il n'y ai jamais rien qui nous éloigne." C'était rare d'avoir quelqu'un dans sa vie, avec qui ça matchait si fort. Avec qui ça faisait des étincelles. Ca aurait été si dommage de perdre ça. Tes doigts, entrelacés aux siens, cessent peu à peu de trembler. "Les mecs sont cons.". C'est vrai ça. Elle est spéciale, cette fille, et aucun d'entre vous pour la choisir ? C'est ridicule. Ca t'énerve, et pourtant, toi même t'es pas capable d'être amoureux d'elle pour l'instant. "S'il y en a un qui se rend compte de sa connerie avant moi, et qui t'embarque dans son monde, m'attends pas d'accord ?". Hors de question qu'elle se bloque pour toi, qu'elle reste dans l'attente, alors qu'elle a tout à vivre. C'est un feu follet, tu ne pourras jamais l'enfermer où que ce soit. Encore moins dans l'attente de ton amour. Tu t'y refuses obstinément. Une larme, en réponse à ton dernier sanglot, s'échappe de ses yeux, alors qu'elle se penche pour murmurer à ton oreille. Ton sang ne fait qu'un tour et ton coeur de met à battre la chamade. Tu t'écartes un peu, prend son visage en coupe dans tes mains. Du pouce, tu essuies la larme qui trace un chemin sur sa joue rosée. Ton regard ne quitte pas le sien, voulant être sur de ce qu'elle te propose. Est-elle prête à ça, ce soir? Et toi ? D'un air de défi, alors que ta peau frémit d'avance, tu finis par répondre. "Montre moi, April."

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@Edgar Windsor Malgré la situation, cela me fait du bien d'entendre ses mots doux. Le fait qu'il veut que rien ne nous éloigne. T'en fais pas Edgar, c'est toi et moi contre le reste du monde, comme ça l'a toujours été. Deux gosses qui vivaient leur meilleure vie en se foutant de tout. Alors viens, on envoie tout valser et on devient ce qu'on veut. Un jour c'est toi qui décide ce qu'on fait de nos vies, et le lendemain, c'est moi. Allons parcourir le monde ensemble, à gambader les yeux fermés. Vivons heureux, vivons cachés. Un fin sourire s'étire sur mon visage et je lance un regard au brun. « tu sais que tu te mets aussi dans le lot ? » oh, surement qu'il le sait. Je crois qu'il s'en veut assez de me faire du mal et de n'avoir rien vu, et honnêtement, je ne lui en veux pas. Je ne saute pas aux yeux, c'est tout. Je suis rien de plus banal. Je baisse le regard, un peu confuse à sa demande. Je n'y pense pas, car là tout de suite, le seul homme dans ma tête c'est lui. Mais si par malheur, ou par chance, quelqu'un vient le remplacer, je dois saisir cette chance. Je ne sais pas comment le prendre. Le truc, c'est que personne n'a envie de m'embarquer dans son monde.« je t'avoue ce que je ressens et tu penses déjà au mec qui pourrait te remplacer ? » sourcils froncés, je finis par me détendre et rire. Si ça ce n'est pas une façon de vouloir déjà se débarrasser de moi... Un silence léger et apaisant s'installe et je viens lui susurrer mon envie à l'oreille. D'abord timidement. Mais quand il me prend le visage entre mes mains et qu'il me fait ce regard, l'envie est encore plus présente. Il veut voir. Mon coeur qui loupe un battement. Je glisse mes mains dans sa nuque et je viens chercher ses lèvres. D'abord tout doucement. La crainte encore et toujours qu'il me repousse la seconde d'après. Je l'ai déjà embrassé, tellement de fois, mais ce baiser est bien plus important que tous les autres. Je grimpe sur lui, colle mon buste au sien et dévore avec sensualité ses lèvres dont je suis totalement folles. Ce baiser est lourd de sens. Est-ce que tu peux sentir les palpitations de mon coeur qui déraillent ?

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"Bien sur que je me met dans le lot." tu fais partis de ces connards qui sont apparemment incapables d'apprécier April à sa juste valeur. Et t'es surement le pire de tous, parce que toi, tu sais vraiment ce qu'elle vaut. Tu la connais. Pour de vrai. Et pour l'instant pourtant, tu ne l'as jamais envisagé que comme une amie. Une soeur presque. Un bout de toi, dont tu ne veux pas te séparer mais que tu as peur d'abîmer sur la route. Elle est à la fois si importante pour toi, primordiale même. Mais pas assez à ses yeux. Pas comme elle le voudrait. Alors tu préfères anticiper, et lui faire promettre de ne pas t'attendre, ne pas s'attendre à ce qu'un jour peut être, tu tombes amoureux d'elle. T'as aucune garantie à lui donner, alors tu préfères la prévenir."Ca arrivera April. Je préfère anticiper. J'peux être con très longtemps tu sais..." Elle rit et ce son t'arrache un sourire jusqu'aux oreilles. Ca y est. Tu la sens, cette ambiance complice et tendre qui se réinstalle entre vous. Cette bulle qui vous enveloppe, celle dans laquelle vous vous réfugiez quand vous êtes tous les deux. L'ambiance revient à la normale, et c'est surement ça qui donne envie à April de te susurrer des mots doux à l'oreille. Et l'envie à toi de lui répondre par la positive, sans la repousser cette fois. Très vite, elle agrippe tes lèvres et tu sens des vagues dans ton ventre alors qu'elle grimpe sur toi, venant se coller à ton torse sans lâcher ta bouche. Ce baiser, tu lui rend, comme le cadeau que tu lui dois après ce qu'elle t'a avoué aujourd'hui. Tu sais ce qu'elle ressent pour toi, et maintenant c'est évident, tu le sens même dans son baiser. C'est beau. Tu as envie d'elle. Alors tu glisses ta main dans ses cheveux, sans relâcher votre étreinte, passant ton bras sous son pull, caressant son dos du bout des doigts.  Elle est là, contre toi, entière. Tu as envie de lui faire honneur ce soir. De lui montrer que tu n'as pas besoin d'amour pour l'aimer.

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@Edgar Windsor J'aimerais qu'il arrête de me me dire qu'il ne m'aime pas comme moi je l'aime. L'entendre une fois, ça suffit. Mais on dirait qu'il tente le tout pour le tout pour me faire comprendre qu'on marche dans une zone inconnue et que la sortie n'est peut-être pas si proche. Elle sera parsemée d'embuches et au final, je pourrais me retrouver seule à la fin, il pourrait m'abandonner, à bout de souffle de savoir qu'il ne peut pas m'apporter ce que j'attends. Enfin, est-ce que j'attends vraiment quelque chose ? Je veux dire... moi en couple ? C'est tellement risible, tellement faux. Ce que j'espère juste, c'est qu'il me regarde comme étant l'unique à ses yeux. Au moins une fois, pour voir ce que ça fait. J'ai déjà gagné une partie, celle de ne plus me faire repousser, sans pour autant le forcer à faire quoi que ce soit. Je lui ai posé la question, et il a accepté. Mais j'espère qu'il ne l'a pas fait par gentillesse ou par pitié. Parfois, Edgar peut être tellement gentil qu'il en devient maladroit. Mais qu'importe, quand il me rend mon baiser, je ne pense plus à ça. C'est lui et moi. Edgar et April, les deux gamins fous qui n'en ont pas fini de faire tourner le monde en bourrique. En tout cas, moi je n'en ai pas fini avec lui. Je frissonne lorsqu'il passe sa main dans mon dos et je retire mon haut. J'étouffe. J'ai chaud. Je cherche ses lèvres de nouveau, écrase un sourire sur sa joue alors que mes mains viennent également chercher son t-shirt pour le lui retirer. On s'en fout nous, de s'arracher les vêtements à même le sol froid. On fait ce qu'on veut et si j'ai envie de lui faire l'amour comme ça, on le fera. Je dépose mes lèvres dans son cou, cherche à lui procurer des frissons tandis que mes doigts viennent défaire la ceinture de son pantalon. Je recule pour tirer son jeans jusqu'à ses genoux et je reviens trouver ma place. J'invite ma main dans son caleçon pour sentir à quel point il peut me désirer...

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Ta voix laisse échapper son nom en un pluie d'écho alors que tu parsèmes son cou de baisers. T'es un bavard même dans l'amour et tu ne peux t'empêcher de murmurer, fredonner, son prénom en une douce litanie. C'est bon de la retrouver, de vous retrouver. Si proches, collés serrés, bientôt nus. Son haut qu'elle laisse s'échapper, avant d'agripper le tien. Bientôt, tes mains trouvent sa poitrine nue sur laquelle tu poses et glisses tes doigts en une caresse presque brutale, tant l'envie s'empare de toi. Il faut dire que tu as faim d'amour, et depuis longtemps. Tu en as besoin, et le corps chaud d'April contre toi, son intensité à t'embrasser, à te montrer son désir, fait monter la température à une limite indécente. Bientôt, ses doigts agiles glissent sous ton pantalon et tu laisses échapper un gémissement rauque quand elle atteint son but. Tu mords ses lèvres et agrippe sa nuque pour la coller, plus près encore, de ta bouche devenue avide. Tu ne fais pas ça pour elle. Pas seulement. Tu le fais pour toi. T'as besoin d'elle, besoin qu'elle reste après de toi, et si elle est prête à te montrer son amour, tu es prêt à lui montrer ton désir pour elle. Rapidement, tu la prends dans tes bras et la fais basculer sous ton corps, l'allongeant doucement à même le parquet, sur les restes déchus de vos vêtements abandonnés. Comme vous, abandonnés à votre plaisir, et à l'envie d'en faire à l'autre. Tes mains se font exploratrice d'un territoire déjà conquis mais oublié si vite. Tu caresses, embrasses, mordilles, chaque parcelle de son corps, de son cou à ses hanches, avant de faire glisser son jean loin de ses jambes et de reprendre ton exploration. La voilà nue devant tes yeux et tu la regardes comme une perle rare. Comment as tu pu lui faire du mal ? Ses yeux brulants qui te dévorent, ses joues rosies par le plaisir, ses cheveux longs, éparpillés comme une couronne de blé autour de son visage, son corps diaphane attendant le tien. Tout cela mérite le respect le plus total. Alors, pour illustrer les louanges muettes qui passent dans tes pensées, tu retires les derniers vêtements qui séparent vos corps nus l'un de l'autre, et viens t'allonger sur elle, vos désirs l'un contre l'autre, dans l'attente d'une fusion.

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@Edgar Windsor Je m'accroche à lui comme un koala à son arbre, une étoile sur son rocher, je m'agrippe de toutes mes forces pour ne pas le lâcher. Si je tombe, rattrape-moi, car je ne me vois pas sombrer toute seule plus longtemps. J'accueille ses baisers avec chaleur, dessine un sourire sur mes lèvres au moindre frisson qu'il me procure, que ce soit avec ses doigts ou avec sa bouche. Je me sens revivre, totalement. Y'a ce truc qui tambourine dans ma poitrine, de plus en plus fort. Je veux profiter de chaque instant mais l'attente est aussi insoutenable. La tension est là, l'électricité est chargée dans l'air. On ne désire que s'appartenir corps et âme, rien qu'un instant. Je le laisse m'attraper pour m'étaler sur le dos et je coince son bassin entre mes jambes, pour le rapprocher encore plus. Oh, je sais à quel point on aime ce genre de plaisir tous les deux. Et ça fait longtemps. L'envie est encore plus prenante sachant que la dernière fois, tu m'as laissée sur ma faim. Si j'ai cru un instant que tu faisais ça pour me faire plaisir, mes doutes s'envolent. Je le sens, l'effet que je te fais. Si je ne peux pas te charmer sentimentalement parlant, je peux au moins de provoquer un désir sans fin. Je l'aide à retirer mon dernier vêtement et l'accueille encore plus près.

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