Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility[TW] Carpe Noctis
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -39%
    Le deal à ne pas rater :
    Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
    1190 € 1950 €
    Voir le deal

    [TW] Carpe Noctis
    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 28 Oct - 22:01
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★★★★★★★★★★★★
    Carpe Noctis
    ★★★★★★★★★★★★★★


    w/ Cambridge - Snow's loft
    @Joséphine Porter


    Elle tonne son orgueil encore et encore, celui de n’appartenir à personne et pourtant j’ai rendez-vous cette nuit avec cette même personne. Ce ne sera pas pour enfiler des perles quoiqu’elle ressemble à s’y m’éprendre à une pierre brute que beaucoup me jalouseraient de vouloir polir. Alors il me faut tenir jusqu’à l’heure convenue, astiquant fermement ce que ma paume contient, mes armes de poings démembrées une à une sur cette table de salon. La douceur du métal, son contact froid appellent à des envies sépulcrales tapies dans mon crane et inlassablement mes yeux s’écorchent sur les aiguilles d’une horloge qui  s'éternisent, me baisant profond moi et cette impatience incomprise.

    Puis sonne le glas de la reddition puisqu’enfin elles se sont arrêtées sur les chiffres souhaités. Alors je rends les armes pour aller la chercher, passant par les ruelles coupe-gorge, recueil de la misère où tout se recycle excepté l’humanité. Vitre baissée, mon véhicule est taxé du regard par ces dignitaires de la honte. Sur ma gauche la voilà la putain du quartier qui vient tout juste de se faire trousser et qui affiche un sourire béat pour taire son manque de dignité. Elle ne prend même pas le temps de rabaisser suffisamment sa jupe pour aller cueillir sa future proie. « Et toi mon joli, t’es pas tenté ?? » Je suis passé à côté sans rien demander, ni même un regard, juste une pression plus légère sur l’accélérateur pour continuer mon chemin. Un peu plus loin arpente le gars qui vient de prendre son pied, aussi vidé que ne le sont ses poches. Il vient de lui cracher toutes ses dernières économies à la gueule pour un quart d’heure ainsi que son dernier verre de vodka ingurgité une fois le carrefour passé. Cette ville me plait. Il n'y a que les pieds devant que j'en partirais.

    Ayant délaissé les basfonds pour un retour à la civilisation, je finis par me garer devant cette fange de luxure et fixe l’enseigne lumineuse dont les reflets moribonds jouent les tapins sur ce trottoir détrempé. Il s’est mis à pleuvoir il y a quelques minutes seulement, des averses toutes aussi passagères que violentes. Un coup frappé à la vitre et un visage aux traits déformés apparait, qui m'incite à partir sous prétexte d'être au mauvais endroit mais surtout d'être là au mauvais moment. Il le sait pertinemment, elle va dans quelques instants sortir et embraser tout ce que ses talons vont griffer.  « Deux minutes. » L'âme esquintée du videur s'en retourne à son dernier quart d'heure de labeur lorsque mon esprit imagine cette énième arme dissimulée dans la boite à gants. Une vie de plus ou de moins, est-ce vraiment d'une grande importance? Dernier rappel, dernier coup d’œil au travers des reflets métalliques de cette montre avant de me refermer sur mon monde intérieur. Il est l'heure.
     


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 29 Oct - 22:41
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ CARPE NOCTIS
    w/ @Dutch B. Cooper

    Les lumières des projecteurs du bar lui donnent la nausée, elle en envie de boire, de débloquer. Elle pourrait même fourrer ses doigts au plus profond de sa trachée afin de dégobiller. A l'orée de se laisser sombrer au grès de son esprit aliéné, de chercher dans ce foutu club de quoi exterminer ses mauvaises pensées. Qu'importe la drogue, pourvu qu'en elle s'écrive, de sa folie, l'épilogue. Il n'y a pas assez de monde, ce soir, et c'est pour cette raison, qu'elle en perd le fil de sa concentration, qu'elles sont trop actives, ses nerveuses terminaisons.

    En un battement de cil, elle s'imagine en France durant ces fameuses années où elle ne vivait que pour danser. Ces moments avant qu'elle n'en vienne à débloquer. Même à New York d'ailleurs, elle aurait pu le faire, mais elle a voulu pallier à tout ses travers, et à présent ? Elle ne le fait que lors des matins durant lesquels, elles déconnent entre elles, les putains du Nirvana. Puis ... tout s'efface, lorsque la lumière de son téléphone désigne une notification de l'application sur son interface.

    Un message d'un client, de celui qui peut se vanter d'être intriguant. Et si au départ, elle ne pensait que le travail était le fond de l'histoire, la voilà bien surprise, la Joséphine, lorsqu'elle lit les mots qui l'invitent à une fin de nuit plutôt exquise. Elle ne mentira pas, elle hésite un peu, d'abord réellement, et ensuite parce qu'elle aime le jeu. Céder trop facilement, elle ne le peut. Mais il a cette manière autoritaire, ce côté si téméraire. Joey, elle se voit déjà brûler entre ses doigts, et la voilà, l'addiction destructrice, les luxurieux supplices. Se laisser toucher, par un inconnu qui n'a rien de bon et bien trop de mauvais.

    Le désir est malsain, l'envie s'en devient besoin, et presque il est trop entêtant au moment où il lui envoie qu'à 4h il l'attendra devant. Son service, il décline beaucoup plus vite. Elle ne compte pas les heures, ou tout du moins, elle ne les voit plus passer, c'est certain, et quand vient l'Hallali, elle fait un tour aux vestiaires, récupère ses affaires, et sors d'ici. L'homme est là, au volant de sa voiture, et de ses talons, le bitume, elle le torture. Mais le tableau face à elle est biaisé, par le videur du paradis qui est resté proche du véhicule de celui qui ce soir vient chercher la poupée. Une fois à hauteur des deux, c'est dans le regard du dernier cité qu'elle plante ses jolis yeux. « Un problème ? » Elle interroge, et elle finie par se racler, d'agacement, la gorge. Elle est libre, et ça lui plaît. S'il est jaloux, ce n'est que plus vite qu'elle plongera, dans les bras de Dutch, mais aussi ses draps. « Jo... » qu'il commence, alors que les phalanges de la jeune femme se posent sur la portière. Les boucles rousses de son visage sont dégagées, et elle sourit, amusée. « Arrête, s'il te plaît. » Elle intime comme elle ordonne, avant d'ouvrir la caisse pour de bon. Et sous le regard de son régulier amant, elle monte à l'intérieur en se moquant de lui malmener le cœur. Elle s'installe, comme en terrain conquis. Et une paume va se poser sur la jambe de l'homme à côté d'elle, légère pression contrôlée, pour faire comprendre que la tension n'est pas la solution. Même s'il est encore plus attirant, maintenant, ce garçon. La main glisse, remonte en direction de la mâchoire, incite à incliner le visage vers le sien, et sûre d'elle, pour souligner qu'elle n'est pas une propriété, ses lèvres vont se poser sur celles de Dutch, en un faible baiser, mais surtout en un acte carnassier, car ses dents vont marquer son inférieure, symbole de sa candeur mais aussi de sa possible ardeur.     


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 4 Nov - 21:01
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★★★★★★★★★★★★
    Carpe Noctis
    ★★★★★★★★★★★★★★


    w/ Cambridge - Snow's loft
    @Joséphine Porter

    Après une courte épitaphe qui marque mon impatience à la voir immortaliser cette fresque vivante en décomposition, elle finit par redonner un sens à mes silences en faisant son apparition. Elle lacère de ses talons chaque parcelle esquintée jusqu’à se retrouver nez à nez avec celui qui nous a veillé de par le passé et se plante devant lui mesquine, trop arrogante pour lui appartenir. Indicible drame qui se déroule sous mes yeux qui s’attardent sur leurs lèvres en désespoir de cause, je n’entends rien à leur dialogue mais j’éprouve cependant un contentement inconnu à voir ses traits se liquéfier, son barrage lacrymal presque bousillé, épousant de nouveau la solitude à défaut de la posséder. Elle est tel un charognard qui se repait de sa dignité et j'en éprouve presque pour lui de la pitié....presque.

    Alors après fait voler en éclats son amour propre, ses serres se déploient sur la portière qu'elle ouvre, brisant une nouvelle fois de ses deux obsidiennes les espoirs de toute une vie. La flamboyante s'installe à l'intérieur comme si ce geste avait été répété maintes et maintes fois, appose sa marque sur ce qu'elle ne peut prétendre lui revenir de droit. Parce que moi non plus, je ne lui appartiens pas. Et pourtant ses doigts resteront plantés sur ma cuisse le temps qu'il lui faudra pour un peu plus humilier, lui, son régulier. Un jeu dangereux auquel je prends part malgré moi sans même le regarder jusqu'à ce qu'elle décide de pousser le vice un peu loin, sachant pertinemment qu'il continue de nous observer. Ses phalanges serpentent le long de mon bras, remontent jusqu'à ma belle gueule pour y déposer ses lèvres empourprées. Un baiser léger et calculé, comédie que j'aspire à la voir recommencer plus tard dans la nuit sur une autre partie de mon anatomie. Puis elle me laisse présumer de ses appétits quand l'émail s'en prend volontairement à la chair, incisive douleur qui me laisse subitement songeur. Sur mes ruines intérieures elle pave un nouveau chemin de plaisirs contondants, tels que je les désire. Le mot est dit.
    « Aux portes du Nirvana... » Un murmure ironique lâché à peine ses lèvres se sont éloignées des miennes pour apercevoir l'animal terrassé dans son dos, impuissant et désemparé sous ce masque d'amertume. T'en fais pas, elle reviendra. Je te la ramènerais un peu plus tard dans la matinée et mon foutre chaud sur ses cuisses encore fébriles te fera regretter amèrement le jour où tu l'as aimée. Clef en main, le contact est mis et prend vie alors celle qui nous barricade contre ses envies destructrices. Il ne nous aura pas lâché du regard jusqu’à ce que sa silhouette ne fasse plus qu’un avec les spectres à la recherche de demeure, trop nombreux dans mon rétroviseur.

    Avalant cette ligne brisée sur l’asphalte détrempée, les kilomètres au compteur, je la conduis au travers ce cette ville à la fois méprisée et encensée pour ces rêves de grandeur. Prestige oblige, nous passerons par les avenues de renom qui longent l’université à qui cette ville doit tout, y compris sa réputation. Mais j’aurais dû le savoir mieux que quiconque…. Rien ne se passe jamais comme prévu dans ces rues… Au détour d’un carrefour alors que je me suis plié aux exigences de ce feu de circulation, à l’autre bout ci-git une voiture à la robe d’un blanc laiteux bariolée de bleu.Pour avoir été derrière son volant des mois durant, je sais quel genre d’hommes se trouvent au-dedans: des affamés de justice qui se pensent au-dessus des lois, pas foutus de voir au-delà des apparences. Des secondes à patienter né le chaos dans mon esprit d'aliéné et se déploie alors l’inventaire de mes options... Mais elle est à côté et çà, je ne peux pas le foutre de coté. Le mieux est donc de faire profil bas. La rue se grime soudainement d'une lueur plus froide et mon pied effleure la pédale comme le ferait n'importe quel individu lambda. Le véhicule étatique avance lui aussi, réduisant le gouffre qui nous sépare à quelques mètres seulement. Jointures crispées sur le volant, mon visage se verrouille sur ce qu'il y au-devant au moment où se répercute sur nos traits les lueurs morbides des feux provenant des véhicules les succédant. Le passage se fait tout en douceur, nos deux carcasses métalliques se méprisant dans une joute silencieuse, leur puissance sous scellés. Ils passent et mes yeux s’attardent sur leur reflet pour les voir ralentir et amorcer une embardée quelques mètres plus loin. Peut-être une sombre coïncidence…

    Mais plus notre route poursuit son chemin, plus leur plaque d’immatriculation me parait déchiffrable et au besoin, comme pour confirmer mes craintes, j’en devine les courbes et les irrégularités… Ils se sont rapprochés. La voiture finit presque par nous coller même lorsque je bifurque et quitte notre trajet pour tenter de leur échapper loin des opulents boulevards…. Nous sommes pris en chasse. Une légère accélération, un coup de volant et nous nous engouffrons dans les quartiers d’infortunes tandis qu’ils lâchent derrière nous la meute, aboiements crépusculaires pendant que tous sommeillent grassement. Mais ce ne sera qu'un « léger contretemps ». Entre les enseignes aux couleurs passées qui fardent les sens uniques empruntés, les panneaux de direction tagués par ce que la terre a engendré de plus mauvais et eux qui ne veulent se laisser distancer, mon attention ne peut se permettre de la regarder. Mes doigts n’ont pas cessé de jouer avec les vitesses, embrayant dans les carrefours sans vie, creusant la distance au gré des coupe-gorges franchis. Mais ce n’est qu’une question de temps avant que ne soit bousculé ce nouvel ordre établit. Ils ont dû demander une voiture de renfort pour nous cueillir alors il est temps de mettre un terme à cette folie pendant ce qu’il me reste de sursit.  
    La pluie s’est presque arrêtée de tomber et mes yeux ont pu non sans mal déchiffrer le reste d’une direction brimée : Harbor Area. Bien sûr…. C’est une évidence même. Brusquement le volant est de plus bel braqué pour nous extirper des venelles et nous diriger vers la seule planque qu’il me soit possible d’accès en cette heure tardive. Ma main droite fouille, effleure dans un geste manqué sa cuisse pour aller s’encastrer dans le vide poche et en ressortir un petit objet sur lequel une rapide pression est infligée. C’est au détour de la rue que se trouve notre salut : le parking souterrain du Sidh.

     


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 8 Nov - 21:33
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ CARPE NOCTIS
    w/ @Dutch B. Cooper

    Elle se fiche de la réaction que les hommes pourraient avoir, aussi bien de celle de celui rester au-dehors de cette voiture, que de celui auquel elle vient d'infliger cette doucereuse torture. Et elle reste proche de ses commissures, alors que l'homme lui murmure ; « Aux portes du Nirvana... » Et encore, il n'a pas tout vu, n'est-ce pas ? Parce que Joey, elle sait faire bien mieux que ça. Nul doute que ce baiser n'est qu'une prémisse à leurs futurs délices. Un avant-goût pour lui signifier que les hommes, elle sait comment les rendre fous. Elle s'en mord ses propres lèvres, pour tout commentaire... Un dernier regard lancé à son collègue de travail dont la cage thoracique, certainement, déraille. Et quand il démarre, son regard, à la belle rousse, il s'égare.

    Il y a en elle, un sentiment qu'elle aime, plus que de raison, un truc qui la mène toujours vers plus de perdition. Parce qu'elle se laisse aller, le plus souvent, à cause de l'adrénaline et de ses élans. C'est ce qu'il représente, Dutch, sur l'instant, une dose d'inconnu, une volonté décousue. Et dans son esprit, elle est un peu perdue, elle s'enflamme à l'idée d'être damnée et irrémédiablement. Ca oui, la rouquine, elle adore abdiquer encore et encore aux portes de l'enfer. Contrairement à son partenaire, elle ne remarque pas, qu'elle a changé, l'atmosphère. « léger contretemps ». Alors elle relève son visage, ressent la vitesse, l'augmentation jusque dans les battements de son cœur, dans chacune de ses pulsations. Ses prunelles vont porter leur attention sur la voiture qui semble avoir, à son conducteur, fait perdre la raison.

    Les phalanges laiteuses de la jeune femme vont avec un certain aplomb se cramponner à l'accoudoir de sa portière, non pas qu'elle ait peur, mais c'est de plus en plus qu'il accélère. Elle n'a pas confiance en lui, mais elle n'a pas le choix, elle a l'impression de devoir lui confier sa vie. De toutes les façons, ce n'est pas comme si, elle pouvait s'enfuir, alors qu'elle est entraînée contre son grès dans une course-poursuite endiablée. Elle n'aime pas ça, et elle a envie de se venger de ses actes pour lesquels elle n'avait pas signé. Elle n'a pas de mal a deviner que c'est avec la justice qu'il a des problèmes, mais elle n'est pas du genre à devenir facilement blême. Ses propres écarts, elle les porte en anathème.

    Puis enfin, un parking dans lequel ils s'engouffrent. Et en un regard noir, elle lui montre qu'elle n'en a que faire de son esbroufe. Et qu'elle pensait passer une nuit de luxure, et nouvelle dépendance. Et non pas se retrouver au milieu des ennuis de Dutch et sa personnelle errance. « Je ne poserais pas de question. » qu'elle le précise, bien que ça semblait être évident comme affirmation. Ses doigts se déplacent, afin d'aller se poser cette fois, sur la poignée afin de s'extirper de la carrosserie. Cependant, avant de sortir pour de bon, elle lui sourit. « Mais c'était assez sexy. » Elle pourrait, c'est vrai, se jeter sur lui. Là, maintenant, ici. Chevaucher cet homme dans cette voiture, qu'il a maîtrisé à la perfection, qu'il s'infiltre en elle comme une énième fêlure. Mais elle a bien compris qu'elles sont ailleurs, et bien meilleures, ses futures intentions. Alors elle sort, laisse le sol rencontrer ses talons. Elle ignore où ils sont, elle n'en a même aucune idée, elle n'a, à l'évidence, pas d'autre option que celle de le suivre dans son lieu de perdition. Avec, pour le moment, la plus docile des dévotions.         


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 10 Nov - 13:36
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Carpe Noctis ♪♫♪
    ₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

    w/ Boston Side - The Sidh
    @Joséphine Porter


    Le véhicule s’engouffre sous le rideau qui se referme à notre passage et serpente le long des allées souterraines, éclairant quelques belles mécaniques jusqu’à finalement s’arrêter entre deux berlines de manufactures étrangères. Pas une trace de poussière sur leur carénage, silhouette à la perfection dormante. En attente de leur maitre, elles patientent, un peu à l’image de celle qui se trouve à mes côtés. Le moteur une dernière fois grogne sous mon pied puis se meurt sur un simple tour de clefs. « Je ne poserais pas de question. » Les yeux révolvers, elle me fusille comme si ce petit écart au programme de notre soirée allait lui pourrir ce qui lui reste de destinée. T’inquiètes pas, j’en accuse le coup et en accepte la totale responsabilité ainsi que les répercutions que cet encartage va engendrer, les traits assombris et frustrés. Ce n'est que lorsqu'elle sort et pose un talon aiguille puis le second qu'elle se révèle un peu plus compatissante à mon sujet. « Mais c'était assez sexy. » Mon cou vrille vers elle de nouveau, étonné mais aussi - et surtout - satisfait. Rien n'est perdu, bien au contraire même je dirais. C’est un soulagement qu’elle ne verra s’échapper de mes lèvres, une appréhension en moins, puisque déjà la portière se referme.

    Les habitués y ont tous leurs entrées et peu d’entre eux sont autorisés à pouvoir passer par les sous-sols, encore faut-il savoir que le Sidh dispose de cet accès plutôt commode. J’emboite le pas à la rouquine, fais de même en mettant pied au sol non sans observer les courbes esthétiques de celle qui sommeille à côté. Une Bentley, vieux modèle mais propre comme un sou neuf, à en croire qu’elle vient de sortir des chaines de fabrication malgré l’affichage de ses kilomètres au compteur. Elle appartient à un habitué du premier étage, un homme qui ne se refuse rien, un policar véreux qui dilapide son fric dans le creux des reins de quelques femmes peu commodes. Monsieur a des appétits particuliers, dépense sans compter, c’est ce que m’ont confié certaines des filles qui l’ont amusé. Il aime regarder sans toucher, alimente seulement son esprit d'images érotiques sans se souiller jusqu'à la purge finale. Car oui, je suis l’un de ceux qui les respecte le plus ici, peut-être parce que sans cet accord tacite passé avec la maitresse des lieux il me serait impossible d’accéder à leurs lits. Par manque de moyens mais surtout parce que je ne suis pas de ce milieu, n’est pas le pedigree ni le rang social nécessaires pour pouvoir prétendre à un passe-droit réglementaire. Le bâtard qui rêve de grandeurs...

    Mais ce limon de réflexions s’efface lorsque martèlent ses talons, me ramenant brutalement à la raison. D’une nouvelle pression sur les clefs le véhicule autour duquel nous gravitons émet pour la dernière fois un son. Joey est alors invitée d’un coup de tête à m’accompagner sur ce sentier de perdition jusqu’à la porte arrière. Pas de videur nécessaire puisque nous ne sommes qu’une petite dizaine à en posséder la clef. La porte s’ouvre sur un intérieur cosy au sol nappé de velours et aux murs de feutrine, un luxe d’une époque révolue qui replonge sa clientèle dans une certaine volupté lourde de sensualité. Quelques rires au bout du couloir laissent présumer que certains en sont encore à boire des verres en cette heure matinale alors que d’autres ont depuis longtemps quitté la salle pour assouvir leurs pulsions viscérales. L’une des filles qui descendait tranquillement les escaliers sembla perturbée de me voir accompagné par un visage étranger. Certes, il n’est pas dans les mœurs de la maison d’y amener des inconnues, surtout pas lorsqu’elles pourraient en faire pâlir plus d'une, mais un doigt venu sur mes lèvres lui intime de rester discrète sur ce qu’elle a vu. Elle acquiesce sans broncher et je sais d'ores et déjà que je suis devenu son obligé, redevable d'un lourd secret que je vais devoir payer.

    Une à une les marches sont escaladées, nous conduisant à l'étage. Un boudoir donne sur un long couloir desservi par une petite dizaine de chambres, toutes aussi luxueuses que ne l'est le rez-de-chaussée. Nous passons rapidement devant la première que je sais occupée, non pas pour en avoir tourné la poignée mais parce que le propriétaire de la Bentley a ses habitudes auxquelles il ne veut surtout pas déroger. La deuxième, la porte entre-ouverte, donne sur une silhouette qui m'est familière, allongée sur un lit à feuilleter les pages d'un magazine. Son regard s'est soudainement relevé, nous dévisageant à notre passage comme si nous étions l'attraction de la soirée. " Dutch? " J'en ai irrémédiablement eu le frisson puisque d'habitude c'est dans d'autres circonstances qu'elle le prononce ce prénom. Accélérant le pas pour éviter la confrontation, ma paume se plante sur la poignée de la troisième qui nous dévoile un intérieur pompeusement somptueux. « Vas-y, » avant qu'elle ne vienne elle aussi troubler ces instants d'intimité,« j'ai quelques petits détails à régler. »



    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 15 Nov - 15:58
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ CARPE NOCTIS
    w/ @Dutch B. Cooper

    Le calme régnant dans le parking entaché par leur présence, Joséphine n'ouvre plus la bouche alors que l'homme lui intime silencieusement de la suivre. Et le rythme est marqué par les talons qui continuent de marquer le sol, tempo d'un nouveau métronome. Les deux silhouettes s'approchent d'une entrée, elle n'a plus de doutes à présent, elle sait qu'ils ne sont pas devant la porte de son appartement. Quand l'intérieur se dévoile aux yeux de la belle, elle s'étonne de cette vision un brin irréelle, alors de ses doigts, elle frôle l'un des murs, pour caresser les couleurs et aspects de la luxure.

    C'est toujours taciturnes qu'ils avancent, le couloir s'achève face à des escaliers, qu'à la suite de Cooper, la rouquine commence à monter. Ils croisent une femme, dénudée, égale et différente à la fois de celles qu'elle côtoie au Nirvana. Sur ses lèvres, il va flanquer son index, ordonne la discrétion, forçant Joséphine à se poser des questions au sujet de ses futures intentions.
    Le temps étiolé, elle s'interroge, en avalant les marches de ses pas, sur le comment. Oui, comment, elle va être mangé. Ce qu'elle risque à avoir voulu étancher la curiosité que la noirceur de son âme peut invoquer. Car de plus en plus elle a la sensation de s'être volontairement jeté dans la gueule d'un loup affamé. L'étage est atteint, et les prunelles se posent un peu partout, jaugent cet étrange terrain. Elle ne sait pas si elle aime ou si elle déteste ce côté malsain. Cette foutue comédie dans laquelle il semble être enclin à vouloir la mener. " Dutch? " Interpelle une voix, et Joséphine comprend bien que c'est le prénom, ou le pseudo, de l'homme qui l'accompagne. De ce fait, sur elle qui vient de le prononcer, elle dépose un regard... de hargne.

    Seulement, Dutch, ne s'arrête pas, alors Joey fait de même, cela va de soi, puisqu'il accélère, elle agit de la même manière. Et pressé, il ouvre une porte, et prononce : « Vas-y, » Seule ? « j'ai quelques petits détails à régler. » À l'évidence. Elle en arque les sourcils, avec un semblant de véhémence. Délaissée pour une autre qui apparemment n'a pas apprécié se voir relayée au second plan. Ce que c'est … « Charmant. » elle commente en lui passant devant, entrant dans la pièce qu'il vient de lui ouvrir, et laissant son regard découvrir le lieu désigner comme l'antre du plaisir. La porte se refermant derrière elle, elle contemple la « chambre » la belle, sur l'un des fauteuils elle laisse tomber sa veste qu'elle vient de retirer et ne reste qu'en bustier.

    Ses doigts effleurent, ses mains cherchent à reconnaître, le lieu est fait pour inciter aux envies, aux plaisirs, à s'ouvrir à de nouveaux délires. Elle n'est pas idiote, bien qu'elle aime jouer parfois devant les hommes la sotte, elle comprend bien vite que c'est ici qu'il voudrait la voir travailler, le fameux endroit qui lui permettrait d'avoir un avenir et un panel de choix. Mais Joey n'est pas une pute, elle l'a dit plusieurs fois, si elle est ici, ce n'est pas parce qu'il va la payer, mais parce qu'elle a envie d'être là. Et les yeux se baladant sur le velours qui couvre le lit, elle se retourne quand elle entend la porte s'ouvrir derrière elle. Elle incline le visage, et prononce « Un bordel ? » c'est là, où il la voit. « Je devrais m'insurger. » qu'il pense qu'elle serait, ici, un joli trophée. Et elle s'approche de lui, féline, rompt la distance pour poser ses paumes sur l'homme, taquine. Son torse elle le souligne, tactile, la limite de son jean, elle dessine. « C'est réglé ? » Les détails, qu'elle puisse constater à la langueur de sa bouche comment il se pourrait qu'il défaille.         


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 30 Nov - 17:35
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Carpe Noctis ♪♫♪
    ₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

    w/ Boston Side - The Sidh
    @Joséphine Porter


    « Charmant. » Ne lui en déplaise c’est pour elle que je reste en arrière tandis qu’elle me devance et pénètre à l’intérieur à mon grand soulagement. Tapie à l’embrasure de sa porte qu’elle n’a osée dépasser la régulière attend sans pour autant cacher son agacement grandissant, ses ongles martelant avec acharnement le bois sur lequel ils se sont plantés. Elle s’estime peut-être être en droit à des explications sur le pourquoi d’une rivale sur son perron, prête à se faire ravir le temps de quelques heures seulement sa possession. Je n’ai pas fait un pas dans sa direction, la toisant avec une certaine appréhension parce que je connais le fauve et son tempérament fougueux, cette façon qu’elle a de tout exagérer lorsqu’il est question de ses propres enjeux. Elle se décide finalement à venir jusqu’à moi d’un chaloupé non maitrisé, preuve en est qu’elle a dû un peu trop ce soir abuser de la boisson, écartant ses mèches couleur jais de ses deux puits sans fond. Elle fusille de son regard surligné d’un fin trait qu’elle esquisse chaque soir devant son miroir avec application lorsqu’elle s’apprête à nous faire payer de nos trop larges ambitions, un rituel qu’elle a pour habitude de me faire observer tandis que j’attends en silence de lui offrir ma totale reddition. Elle ne dira pas un mot, juste un regard balancé à cette porte close devant laquelle je lui fais obstacle. Elle s’essaye alors rapidement à une attaque, posant sa main sur la poignée mais je suis le premier à venir la happer et de ses griffes sans hésitation elle lacère mon derme puis se recule faussement effarée par cet acte manqué qui laissera entre nous deux son stigmate. La vicieuse disparait non sans une dernière œillade avant d’en claquer la porte et moi, à mon grand désarroi, le corps défendant, j’en caresse l’amère brulure avant d’ouvrir la chambre.

    Comme je l’espérais sans trop y songer, Joey ne semble pas m’en tenir rigueur, plus occupée par ce que qu’elle découvre ici, animal mitigé sur sa destinée à ne plus savoir à qui se fier. « Un bordel ? Je devrais m'insurger. » Rectifions le tir avant qu’elle aussi ne me fustige. Mes pas me conduisent rapidement sur un chemin qui emprunte le couloir de son regard, me dirige vers cette fenêtre à vue plongeante sur un quartier assoupi. D’un geste calculé mes doigts vont écarter le voile qui obstrue le panorama et gronde, scrutant le manque d’animation dans la rue en contrebas.  « Non. Pas un bordel »  même si tout sur quoi se pose son regard le porte à croire. Les dentelles, les fioritures veloutées qui drapent les murs de ce charnier, j’en ai fait le tour tant de fois entre deux entrecuisses souillés… Pourtant je n’avais pas vraiment le choix ce soir et c’est d’ailleurs ce que je m’emploie à vérifier, étudiant le moindre rayon vacillant qui me forcerait encore une fois à prendre les devants. Rien. Nous serons tranquilles pour le reste de la nuit. Le drapé retombe sur la ville sans un bruit lorsque me retourne pour la voir venir, balançant ma veste sur le satin d’un couvre lit pour me lier à elle dans cette promiscuité recherchée. « C'est réglé ? » Elle imprime le digital de ses doigts sur cette cicatrice dont elle n’a jamais vu l'aspect. Satisfait immanquablement d’en avoir terminé pour le moment, mes lèvres la cherchent timidement sans jamais la toucher pour lui confier que « c’est réglé » , une torpeur nouée dans la gorge lorsque ses doigts s’enhardissent à la lisière de mon jean. « J’crois pas que t’aies besoin d’un dessin » sur ce qu’il se passe ici, sur la nature de mes appétits, sur ce que j'attends de toi cette nuit.


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 7 Déc - 11:12
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ CARPE NOCTIS
    w/ @Dutch B. Cooper

    Elle observe ses faits et gestes, de son aigreur passagère au sujet de son aparté avec l'autre femme, elle s'en déleste. Mais elle l'attaque, faiblement, au sujet de l'endroit dans lequel ils se trouvent à présent, lui qui se dirige vers l'unique fenêtre de la pièce, qui cherche un il-ne-sait-quoi, et qui ouvertement, lui ment. « Non. Pas un bordel » Stupéfaite par l'aplomb, la voix et son ton. Si ce n'est pas un bordel, qu'est-ce que c'est ? Des synonymes, il en existe tout un panel, si le mot ne lui plaît. Mais ne prononce rien de plus, car elle a dit qu'elle « devrait » s'insurger, alors elle ne fait pas. Puisque dans le fond, elle l'apprécie déjà, la laideur de l'endroit. Si bien qu'elle se fait patiente pour que l'attention de Cooper lui revienne, et pour se faire, elle force sa chance en l'interrogeant sur le petit souci rencontré dans le couloir qui pourrait certainement entacher leur nuit.

    Proche de lui, Cooper se fait joueur, quand de sa bouche, il nargue un brin la sienne, et que Joey, de la goûter, s'impatiente, telle une chienne. Il souffle d'un air maîtrisé un « c’est réglé » pour peu, la jeune française ajouterait bien que c'est parfait. Car ça marque le tournant, le commencement. Mais elle se tait, elle préfère les actes aux paroles surannées. La sibylle s'enflamme déjà, elle joue de ses doigts, c'est son affection pour le risque qui l'a conduite jusque-là. « J’crois pas que t’aies besoin d’un dessin. » Non, Joséphine connait les désirs et les bas instincts.

              


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 31 Déc - 23:43
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Carpe Noctis ♪♫♪
    ₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

    w/ Boston Side - The Sidh
    @Joséphine Porter






    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 1 Jan - 15:09
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ CARPE NOCTIS
    w/ @Dutch B. Cooper

              


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum