Je n’ai eu que deux véridiques histoires, une étai toxique et l’autre destructrice. Je n’ai jamais eu de réelles chances de ce côté-là. Mais pour être honnête, je me demande si je ne le cherche pas inconsciemment. Je dois être un peu sado. Je pousse la porte du café, les yeux perdus sur mon téléphone. Oui cela est le mal de notre génération. Pour ma défense j’attends une réponse de ma sœur. J’avance jusqu’au comptoir, toujours perdue devant l’écran miniature. Un chocolat chaud avec chantilly s’il vous plaît. Je tapote une réponse rapide. Affiche un grand sourire au serveur et lui tend un billet. Gardez la monnaie. Je me pose quelques secondes, déposant mon gobelet sur une table occupée sans m’en rendre compte. Je laisse mes doigts virevoltés de lettre en lettres, ne remarquant pas une minute qu’un beau jeune homme était installé à la table.