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I LOVE HARVARD
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    cerberus (maxyne) (tw)
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    Lien du postMer 23 Sep - 12:14
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    cerberus — @maxyne belmont.
    (gif by MsLiu)


    la bâtisse s'élève si haute qu'elle découpe le firmament de sa silhouette. sa charpente cossue et ses pierres surannées par les saisons dégagent cet aura d'antique bourgeoisie. ses portes d'auguste allèchent les passants et voilent encore les grandeurs du palais. une démesure vomie à la gueule des mortels si elle n'était pas cernée par un bois. un terrier extraordinaire, fait pour les grands hommes et les femmes formidables. un tableau fabuleux et figé, quoi que troublé par la ronde régulière de goliaths armés.

    et aux abords, le loup rôde. il guette, s'impatiente de l'heure du festin, tapis dans la brume nocturne. désormais, l'éther éteint se laisse tromper par une myriade scintillante. les litanies nocturnes embrasent une atmosphère fraîche et la brise légère voile son épiderme nu. lucioles et papillons s’électrisent dans l’obscurité. il se tient là, sur ce chemin de promenade qui mène au palais, les prunelles éperdues sur ce bassin sculpté de pierre, magnifié par l’apanage dévêtu de l'astre lunaire enfin dévoilé. il se tient là, gargouille de pierre, profitant de cet instant suspendu, d'une quiétude indéfinissable qui porte déjà si mauvais augure. la marquise était dans ses quartiers et il était venu pour elle. tout était fait pour elle : alba, maxyne, traîtresse.. tant d'apostrophes que de ressentiments.
    finalement, l'animal brise son mutisme insupportable. il s'anime, comme s'il eut reçu un signal invisible. une conscience renouvelée, il rejette son attention sur cette bâtisse ignorée. quelques luminescences percent les ténèbres de la nuit, signe qu'une vie s'anime à l'intérieur du fort. ses mirettes océans paraissent si ternes au milieu de ce néant et pourtant, elles valdinguent dans les moindres recoins de son orbite. l'animal planifie et se décide enfin.
    ses pas sont muets, à peine le froissement de la flanelle se fait entendre. telle une ombre, il franchit les barrières, salue d'un geste bref les serviteurs armés et pénètre l'enceinte protégée. déguisé en ses pairs, il n'y pas ombre sur le tableau.
    l'odeur du bois à outrance agresse son flair. les lieux sont enjolivés d’aiguière, de muses en pierre et de portraits géants. un antre vomi par les dieux eux-mêmes, car rien n'est moins gracieux qu'un autre. il tarde encore ses prunelles sur cet endroit, jauge les lieux avec une certaine impudence car le succès du bourgeois honnête ravive toujours sa hargne du plus fort. ali baba des temps nouveaux, c'est l'avidité qui le pousse à l'irraison.  
    plus il progresse, plus son exhalaison lui titille le museau : elle est là, s'il n'en était pas certain jusqu'alors, le doute n'a plus lieu d'être. sa progression n'est entravée par aucune âme qui vive, les songes les ayant capturés. et bientôt, l'horloge sonne les coups de minuit. chaque coup se fracasse en échos infinis tandis que dehors, les bêtes galeuses sortent de leurs antres. puis de nouveau, le néant. rien ne perturbe plus cette paix jusqu'à la résonance de pas. décibels délicieuses qui font cesser son battant un instant. il traîne sa carcasse dans l'ombre jusqu'à l'objet de ses convoitises. les lumières sont faibles alors il s'amourache volontiers des ténèbres et se déplace.

    carnassier, l'animal parvient jusqu'à elle. seuls les rayons lunaires percent les meurtrières pour frapper quelques points de l'endroit. le reste n'est qu'obscurité et pourtant, il la voit parfaitement. sa vision découverte lui renvoie une décharge silencieuse: alba se tient là, dos à son serviteur mais aussi réelle que vivante. son spectre se mue enfin en un corps de chair et d'os, de sang et de larmes. oz ne se rend pas encore compte qu'ils se tiennent désormais dans la cuisine, l'endroit des victuailles. une opulence incroyable où le marbre poli éclaire la jeune femme de cette lueur blanchâtre.
    l'homme prend un moment pour se délecter de son adoration ; des secondes aussi longues que des heures. les mauvais sentiments s'amoncellent dans son esprit retord, tandis que ses babines tremblent sous l'ombre d'un rictus cynique.
    se tenant encore dans l'encadrement de cette voûte, l'animal n'en finit plus de son mutisme. couvert par les ténèbres, il semble réfléchir à quelle partie de son être de muse il commencera par dévorer. puis finalement, il brise le silence. « un si grand antre pour une seule brebis. n'as-tu donc pas peur du grand méchant loup ? » les décibels de sa voix tombent dans les notes les plus graves et brisent avec fracas ce pieux silence. un bariton qui s'éraille sur la fin, une voix écorchée par la fumée trop souvent inhalée. une voix qui ne la trompe pas. « alba. » son prénom, il le prononce avec une telle délectation qu'il le lâche presque dans un râle oublié.

    @maxyne belmont
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    Lien du postMer 23 Sep - 23:50
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    tw : mention de mort

    ozxyne
    look inside myself and see my heart is black. see my red door i must have it painted black ( @Ozscar Caprezi )

    Du haut de sa tour dorée, les deux mains portées sur la rambarde en pierre de son balcon, elle respire l'air frais qui s'installe en cette douce nuit. Il est déjà tard, et elle ne compte plus le nombre d'heures pour lesquelles elle a patienté. Son agressivité en ébullition, elle ne tardera pas à appeler son père pour expliquer que la sentinelle qui avait la lourde tâche de s'occuper d'elle n'avait pas daignée venir à l'heure prévue. Aucun message. Aucun appel. Un fracas qui sonne à travers le combiné, lui crachant au bec. Ses pieds se retournent pour rentrer dans l'humble demeure en silence pesant. Seule dans sa tour d'ivoire, elle referme les fenêtres du balcon donnant sur sa chambre. Elle s'étend sur son lit, en caressant de sa paume le tissu doux et si luxueux. Le sourire aux lippes, pourtant un mal de tête funeste et éprouvant qui rabat sa joie. Parée de sa tenue de nuit, fastueuse et aussi sombre que son cœur qui résonne dans sa cage thoracique. Une tenue non adaptée pour s'assoupir pour le commun des mortels. Mais elle joue de tout, elle peut trépasser dans la nuit mouvementée et souhaite être, en chaque situation non attendue, dans sa plus belle tenue. Des frivolités qu'elle a établit il y a sept ans de cela, alors que rien ne l'arrête, que le monde s'ouvre à elle. Elle voit or, elle voit marbre, richesse impudente qu'elle cajole comme une autre moitié d'elle-même. Changée, magnifiée, exaltée, elle reste en son fort intérieur, une pourriture au battant pourpre glacée.
    Ses doigts sur ses tempes, elle se relève et prend la direction de l'étage du dessous. Ses doigts caressent chaque recoin des pièces sur son passage. Les murs luxueux aux éclats sombres, aussi funeste que son tempérament. Couloirs tamisées car elle n'apprécie pas la lumière qui lui rappelle ce qu'elle n'est pas, elle jette son regard sur les murs mornes pour autrui mais rassurant pour elle. Elle s'appuie sur la rambarde de l'escalier l'amenant au rez-de-chaussée. Le silence est frappant dans le manoir, et elle ressent un trou dans son intérieur morose. Elle hait la solitude. Les souvenirs la fracassent trop souvent lorsqu'elle ferme les yeux et que le visage de son bourreau apparaît. D'autres reviennent. Le doigt sur la gâchette, l'odeur fétide de l'endroit lugubre, et une voix qui lui susurre au creux de l'oreille. "Tire dolcezza." Le rouge éparse sur son visage. La fierté d'un moment si cruel.

    Elle cherche du regard son remède qui l'aidera à chasser ses mauvais souvenirs, et surtout son mal de crâne. Le verre glisse entre ses mains. Puis, la bouteille de whisky se love dans ses doigts pour se déverser à flot perdu dans l'écrin. Elle apporte le bijou à ses lèvres pulpeuses et rougies. Le breuvage coule à travers sa gorge pour réchauffer son âme et elle peut à nouveau respirer. Combattre le mal par le mal. Un sourire au coin des lèvres, elle est sur le point de repartir lorsqu'une sensation mystérieuse la retient de faire ce qu'elle souhaite. Ses sens sont en éveil, elle n'a rien perdu, elle a tout apprit dans cette famille insensée. La sensation désagréable d'être observée, l'écho d'un souffle au loin. Un souffle qui lui fait froid dans le dos, qui la terrifie. Elle a la terrible impression d'être prise en plein dans la gueule du loup, prête à être étranglée et trépasser dans la seconde.
    Ses doigts s'accrochent silencieusement à la lame antique qui traîne près d'elle. Insidieusement, son apprentissage mystique lui apporte la solution. La lame flotte à travers la pièce pour se retrouver non loin derrière elle, près d'un visage qu'elle aurait préféré ne plus jamais revoir. Une cible qu'elle a évidemment manqué par désir, car elle n'assassinerait personne ce soir.

    Ses jambes sont sur le point de flancher, sa respiration se coupe et elle est sur le point d'éclater son verre de ses doigts habiles. Snake. Ce serpent, cette vipère. L'ordure qui l'a façonné à sa manière, la rendant telle qu'elle était aujourd'hui. Avec ses démons. Ses vices. Ses noires idées. Silence brisée par sa voix rauque qui grince à travers la cuisine. Le pire, un silence brisé par l'articulation d'un prénom qu'elle voudrait ne plus jamais entendre. Alba. Le souffle court, elle s'approche à petit pas dans la gueule du loup, comme si ce n'était pas réel. Elle voudrait prier les enfers que ceci est une hallucination. Un délire qu'elle s'amuse à s'infliger toute seule car la crainte au ventre est si palpable qu'elle en cauchemarde souvent. Les rêves deviennent-ils une réalité ? Oh non, c'est bien l'enfer qu'elle vit à l'instant présent. "je savais que tu me retrouverais un jour. que c'est toi qui serait amené à être face à moi." qu'elle lâche comme une vérité qu'elle s'était toujours chuchotée à elle-même. Aucune ombre de crainte n'émanant de Oz. Juste, un sourire carnassier. il se lèche les babines de pouvoir la détruire. Car elle a brisé un serment mortel en abandonnant sa vie, Alba. "tu n'as pas changé. tu es le même." Plus vif, encore plus téméraire et ce regard assassin dans les prunelles de ses yeux. Un regard qu'elle soutient et lui rappelant une vie passée qu'elle a très vite oublié pour l'opulence. "fais ce que tu as à faire." le verre qui se pose à nouveau sur ses lèvres pour s'étendre cul sec dans son gosier qu'elle apprécie comme si c'était le dernier. Car elle le sait, Oz n'est pas là avec son regard perçant pour la câliner. Ou alors, un câlin funeste qui l'étoufferait jusqu'à ce qu'elle rende un dernier soupir. Et la vipère qui acclamerait sa victoire auprès de tous, pour avoir puni une traîtresse. Les sensations sont mélangées et maxyne ne comprend pas elle-même ce qu'elle ressent à ce moment précis. Entre douleur, incompréhension, rage intense elle ressent une pointe de... plénitude. Comme si la simple présence de celui qu'elle craint tant, la rend également, confiante. Comme si, elle avait retrouvé son chez soi.
    (c) mars.
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    Lien du postJeu 24 Sep - 15:34
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    cerberus — @maxyne belmont.
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    le sifflement de la dague lui titille le tympan. réflexe assassin qui ne s'estompe jamais. le souffle gracile du pugilat lui rappelle sa condition de kamikaze. mais l'animal ne cille pas. il se délecte encore de cette vue quand la divine finit par se dévoiler absolument. l'astre blanc la baigne d'une aura mystique, son habit d'ébène léchant des courbes matures. et désormais, ils se font face, dans cette latence insupportable. la dame s'approche, à pas léthargiques. l'animal mutin laisse la merveilleuse entrer son cercle, l'impénétrable le rendant souffrant de malaise. ossature droite, ses mirettes céruléennes à peine voilées par sa casquette de tissu, ne se sont jamais décroché de sa carcasse. "je savais que tu me retrouverais un jour. que c'est toi qui serait amené à être face à moi." douce réminiscence d'un timbre jusqu'alors absous, le son se joint enfin à l'image. le rictus qui dévoilait ses crocs disparaît, son faciès se consumant désormais sous la frigidité insupportable de ses traits. car le bougre est un faible serviteur jurant allégeance à sa décadence perverse ; il se laisse malmené par les réminiscences monstrueuses et les blessures du battant. et elle est parfaite car elle ravive les souvenirs cruels. "tu n'as pas changé. tu es le même." l'assassin frémit. les mirettes échangées, les âmes s'épient. "fais ce que tu as à faire."
    comme d'un fouet qui claque, d'un glas qui sonne et d'une sentence prononcée. l'animal laisse planer quelques secondes, comme s'il était devenu statut de pierre. elle rince son gosier du nectar qui lui reste. puis finalement, il est l'heure. inspiration profonde, sa cage thoracique se redresse sauvagement au point d’en faire craquer ses côtes. il s’exhorte, aboie des ordres muets à cette ossature qui lui sert de charpente. les pas guidés vers le côté, il s'empare du coutelas fiché dans le bois meurtri. d'un coup sec, il l'arrache. sans dire mot, il le contemple un instant dans sa palme. l'acier reluit sous la projection lunaire. sombre cheminement que prennent ses pensées alors que le pouce se balade sur ce tranchant aiguisé. son attention de nouveau sur elle. la lueur de ses prunelles brille différemment ; il s'approche doucement, à pas de loup. les talons frappent le plancher poli. Il réduit la distance, le pugilat enserré entre ses serfs. le derme blanchit sous la pression de sa poigne. à sa hauteur, l'esprit est ensuqué par la fragrance qu'elle dégage. les prunelles la dévorent de sa hauteur : elle s'est anobli et les traits distincts de son faciès dépeignent une grâce achevée. lentement alors, oz rapproche l'arme de son col, la pointe caressant gentiment la jugulaire battante. les mirettes d'océan retiennent toujours ceux de sa divine. une attraction morbide magnétise l'atmosphère. oz savoure chaque instant car il en a fantasmé chaque seconde. alba, maxyne.. peut importe l'apostrophe dont elle s'affublait, elle était un tout et un rien pour lui. alors la vile trahison a transformé son trésor en merveille, et quand il eut cru qu'elle avait disparu de cet univers, elle était devenue cette fable dont il s'était juré d'en écrire la morale. et à présent elle était là, son noble port piqué par le coutelas. quelques secondes encore, les dernières. il semble sur le point de la taillader, de souiller cette muse de son propre carmin.
    et lorsque l'élan naît, la lame trépasse. elle ne perfore pas sa jugulaire mais vient s'égarer sur le comptoir. Dans un doux cliquetis, le bourreau épargne l'exécution de sentence. ou décide d'un pire châtiment.

    délesté de son arme, l'homme emprisonne alors le faciès de la divine entre ses mains. La promiscuité troublante se mêle désormais au toucher, la garde baissée quoi que déguisée. elle était opium et intouchable ; lionne et noble. mais rien n'arrêtait le mécréant.  il n'est de cohérence que son esprit retord ; le loup ne la dévore pas, comme si repu. pourtant se trame un dessein plus funeste encore. l'emprise forcée de ses palmes autour de son masque lui permet de goûter à la douceur de son épiderme. ses gestes cotonneux le rend malsain et imprévisible. diable, l'animal se joue de tout.
    doucement, ses babines alléchées approchent sa pommette d'où il dépose un baiser effleuré. il réitère son action sur l'autre. une douceur langoureuse insupportable qui ne le déleste pourtant pas de sa rudesse. "bonsoir, dolce metà." les gestes du bandit sont intacts, les attentions inchangées, le sobriquet préservé. aucune lutte ne débute par le sang ; la politesse effrayante, crachée ou jurée, c'est ainsi qu'ils agissent et elle le sait pour avoir été l'une des leurs. la candeur du vieux continent dans les gestes, les souvenirs les immolent sur place. la familia s'affranchit des lointaines accolades car il a toujours été de cette promiscuité entre eux. les stigmates d'un ancien pacte scellé, d'une organisation criminelle implacable. divine comédie que lui adresse l'animal.
    les mains l'emprisonnent toujours, flanquées de chaque côté de son faciès. les baisers volés, il s'écarte légèrement d'elle pour la dévisager entièrement. le cynisme burlesque s'éprend de ses traits et il souffle un rire désabusé. "caspita, tu as si bien grandi que je serais fou si je regrettais encore le temps passé." sa voix gutturale roule comme le tonnerre gronde. c'est une valse d'allusions funestes, le maelstrom d'une rancœur qu'il déguise à peine. " et du temps, il s'en ait passé depuis ton départ." abrupte, la douceur se fait écorcher par l'acerbe qui tire ses  traits, l'impitoyable qui teinte sa voix. il est double, fracturé en deux identités. finalement, le pouce se permet une caresse légère au creux d'une de ces pommettes, tandis que son faciès reste toujours emprisonné dans son étreinte mortelle. "tu m'as fais souffrir, tu le sais ça ?" à égale souffrance, elle devra y répondre. la première pointe de sincérité se susurre à son oreille. le temps d'un instant, il lui fait face sans artifice, lui expose son battant et tacitement, les conséquences d'un tel affront.
    enfin, ses mains retombent dans un geste contrôlé, libèrent la caboche de sa divine. il exhale un soupir bruyant avant de retrouver l'arrogance atavique de ses traits, chasse la douceur éphémère de sa carcasse, s'étrangle avec son cynisme éperdu. "j'aime croire que tu es partie pour mieux revenir, alba." il ne lui laisse pas le choix, pas de mot. les mirettes valdinguent nonchalamment dans les moindres recoins, le sourcil s'arque en une expression d'un sérieux cruel. "charmante demeure.. à qui devrons-nous faire nos salutations ?" élégante métaphore pour désigner l'œuvre du diable. la menace est à peine dissimulée. alba avait apporté avec elle sa carcasse et son fardeau. elle était le lien vermeille, la tâche qui allait s'épandre sur le blason mordoré des belmont. les gambino sont assassins élégants; ils honorent toujours leurs disparus.
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    Lien du postVen 25 Sep - 19:58
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    ozxyne
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    Ses pupilles se dilatent, sa respiration devient plus sereine. Le met qu'elle a avalé lui permet de reprendre ses esprits. Doux nectar qui la ravive face au purgatoire qui s'annonce face à elle. La tempête s'échappe dans un froissement. Les poils hérissés, la tempe prête à exploser à mesure que la lionne s'approche de lui à pas mutin, comme une provocation. Elle tient tête, ne se laisser pas berner, car elle sait ce qui lui attend. Le serment funeste qu'elle a répété lui fait écho "As burns this saint, so will burn my soul. I enter alive and I will have to get out dead ". Le masque du serpent inexpressif, à la froideur violente. Mais les prunelles luisant d'un brasier en furie, prêt à la poignarder vive. Elle avait donc eu raison de se parer de son péplum lui assurant une magnificence évidente. Majestueuse déesse aux portes d'Hadès. Attend son châtiment qu'elle ne redoute point, aucun regret dans son regard funèbre.
    Des souvenirs qui la remuent lorsque la bête se permet enfin de bouger, une respiration lourde de sens qui font craqueler ses membres. Comme s'il s'était toujours tenu près d'elle, attendant juste le moment opportun pour sonner le glas. Les doigts du bougre qui s'étendent sur le manche de la lame qu'elle a feint de mal tirer. L'écho est net lorsqu'il la déracine du mur sur lequel elle s'est dérobée. La bête observe son bijou. Les pas résonnent davantage pour s'approcher de l'agneau. Une proximité qu'elle trouvait déjà d'or mais qu'il diminue encore pour la conquérir. La lame tranchante se posant généreusement sur sa carotide. Elle se met à sourire, car l'heure sonne enfin. La libération. Plus de place à la crainte qu'on la retrouve, si ce n'est, dans les abysses de l'enfer brûlant se tenant sous leurs pieds. Une excitation qui la prend soudain face à l'alchimie qui se dessine. Les deux âmes ayant finalement trouvées leur terminaison : l'un peut enfin châtier, l'autre peut enfin être libéré. Son souffle douceâtre caresse l'épiderme de son bourreau, comme un murmure qui lui avoue tout.

    Mais le renard est rusé, car il ne lui donnera pas ce qu'elle souhaite, comme une évidence. Le châtiment n'est que plus délicieux s'il la laisse en vie, le cœur battant à tout rompre pour avoir l'exaltation de l'achever de manière plus sournoise, avec la souplesse d'un félin. Que croyait-elle ? Divine Maxyne, devenue naïve d'y croire. La lame s'étend sur le comptoir, qu'elle regarde promptement avant d'être arrêtée. Sa gueule aux allures de Perséphone sous la douce poigne d'Oz. Le sourire s'estompe pour devenir de marbre. Un souvenir qui lui revient en plein fouet lorsque les babines du serpent se posent sur ses deux joues, consécutivement. Telle une caresse inoffensive. Elle se souvient, Alba, lorsque ces mêmes lippes se sont posées sur ses joues rosies par l'effervescence de la folie qu'elle venait de commettre. Trop de fois cela est arrivé. Le souvenir de la fable enchanteresse initiée à toutes les recrues, la fierté de son mentor qui l'avait tenu par la main pour lui faire part de sa noblesse. L'arrogance dans le regard du maître. Puis, ces mêmes lèvres lorsqu'alba avait pour la première fois, conclut la fin d'une âme. Elle l'avait fait avec plaisir. Sa langue s'était abattue sur le visage endormi de sa victime, comme pour goûter aux affres de la mort.
    "bonsoir, dolce metà." la politesse sereine du maître lui flanque comme un coup de poing en plein dans le museau. Pourquoi tant de lassitude de sa part ? Des paroles qui sonnent comme si ses propres paroles plus tôt n'avaient servit à rien. du vent. Oz se dégage un peu plus pour l'admirer de ses yeux bleu céruléen. Elle fait de même. Aucune idée de défi, juste l'envie de se perdre dans les méandres d'un passé qui l'exaltait au fond d'elle. Car aujourd'hui, la lionne recherche une excitation à la hauteur de ce qu'elle a connu. Mais rien n'y fait. Le monde qu'elle recherche est autre part, nul besoin de rechercher cette adrénaline ailleurs. "caspita, tu as si bien grandi que je serais fou si je regrettais encore le temps passé. la salive descend le long de son gosier. Elle ne s'attendait pas à tant de sarcasme de la part d'oz. " et du temps, il s'en ait passé depuis ton départ." la gueule toujours dans les mains de l'impertinent, elle ne songe pas une seconde à lui répondre dans de telles conditions. Il lui montre sa supériorité, et comme une vieille amie, elle ne réagit pas car. Oh tu le sais Maxyne. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Le respect qu'elle voue à Ozscar est toujours vivace. Témoin de la colère de  l'animal, si elle se dégage maintenant, le bain de sang ne sera qu'une question de temps. Un bain de sang digne d'être peint sur les tableaux préraphaélite. I want to look into your eyes, but your skin makes me want to die in your skillful hands.   "tu m'as fais souffrir, tu le sais ça ?" et l'élégante fauve ne peut plus se retenir. Rires aux éclats qui s'échappe de ses lèvres veloutées. "heureuse de t'avoir infligé ça, stronzo." no regrets. Pourtant paroles sincères de son bourreau, et elle s'en moque. Car il est la cause de ce tout ce qu'elle est devenue. Elle ne blâme que lui et le blâmera jusqu'à ce la mort vienne à elle. Entre dégoût et grâce qu'elle lui accorde, elle l'exècre plus que tout au monde. Vieille rancune qu'elle n'arrive plus à oublier, lui laissant tous les torts sur les épaules hostile du serpent.

    Quand il finit par la relâcher, elle se détend la mâchoire en y posant furtivement ses doigts. Et tandis qu'il s'avance dans l'humble demeure de la déesse déchue, elle lui fait dos pour adopter deux verres luxueux. "laissons-nous aller à un verre exquis pour palier à cette vieille réunion mio re." et elle avait le breuvage parfait pour cela. Elle aurait voulu y délaisser quelques gouttes d'un venin à l'intérieur. Mais elle tient sincèrement à partager cela avec lui. Elle ignore quel supplice l'attend à la sortie de cette conversation, alors elle profite jusqu'au dernier instant. "j'aime croire que tu es partie pour mieux revenir, alba." l'esquisse d'un nouveau sourire, à nouveau, se dessine sur son visage. Elle prend les deux verres qu'elle a servit pour lui en tendre un. "revenir ? qui t'as dis que je reviendrais ozscar ?" car elle ne compte plus jamais revenir. Pas tant que son patronyme est encore sous les feux de la gloire. Pas tant que sa chair et son sang, sa famille, la vraie, est encore sur cette terre. "charmante demeure.. à qui devront-nous faire nos salutations ?" comme s'il avait lu dans son esprit. Et elle commence à comprendre la sentence qui l'attend. Le rictus disparait à nouveau pour faire apparaître un faciès intouchable, prêt à sortir les crocs. "inutile de te répondre n'est-ce pas ? tu as déjà la réponse à cette question. sans cela, tu ne serais pas devant moi à essayer de me sortir les mots de la bouche."  son verre vient cliqueter sur le sien après qu'elle ait dit cela. Une manière de sonner le départ d'un jeu macabre entre elle et sa familia. Car si Oz n'est qu'un messager, le messager de la mort, il n'est qu'un pion sur la grande carte des gambino. Famille cruelle aux attentes démesurées faisant couler le sang. Régnant sur new york d'une main de maître à travers le crime organisé. Un avenir incertain qui s'ébauche pour maxyne, alba. Et si Snake n'est pas là pour lui trancher la jugulaire, elle sait que ne doit pas craindre de mourir ce soir. D'un pas assuré, elle se rend alors dans l'immense pièce voisine à la cuisine. Son salon favori où bien des orgies et toute autre joyeuseté ont eu lieu. Derrière ses pas espiègles, il la suit, elle le sait. Elle s'arrête à l'embrasure de la porte où elle s'y appuie pour arrêter le diable déguisé en ange de la mort. "qu'attends-tu de moi ?" qu'elle lâche dans un soupir. Une pointe de malice mélangée à de la curiosité mal placée. Elle se permet trop. Mais il est la personnification même de son passé. Son ombre funeste lui rappelle la sienne, comme si elle reflirtait avec ses vieux démons. Elle caresse du bout des doigts le col de sa veste sombre et dans un murmure se permet. "je pensais qu'après toutes ces années tu en aurais assez d'être un chien de garde à leur solde. un vulgaire pion. n'en as-tu pas assez ?" car elle, elle a goûté à son indépendance. Folle valkyrie qui a quitté ses fonctions pour un avenir plus glorieux. elle le défie si bien avec cette simple question. car elle-même est incapable d'y répondre. Tiraillée entre l'opulence qui lui revient de droit, la notoriété d'un nom qui a traversé les âges, et celle d'un dessein moins glorieux, dangereux, mais vivifiant. Accrocheuse telle une drogue.  

    (c) mars.
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    Lien du postLun 28 Sep - 20:47
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    cerberus — @maxyne belmont.
    (gif by MsLiu)


    c'est une mascarade burlesque, une mise à mort préméditée. c'est faire dodeliner une carcasse sanguinolente à la gueule du loup alléché. "laissons-nous aller à un verre exquis pour palier à cette vieille réunion mio re." la divine se pavane sous son museau sans concession. elle s'affaire, prépare la boisson. la coupe de verre lui parvient enfin, tendue pour soutenir de nouvelles provocations. "revenir ? qui t'as dis que je reviendrais ozscar ?" diable, la lionne fait vaciller chaque discipline qu'il s'admoneste. les mauvais sentiment s'enraillent, obstruent déjà un esprit tourmenté. pourtant, le faciès imperturbable ne se déride d'aucune manière; le flegme insupportable fige son masque. il connaît l'essence de cette diablesse, celle qui porte la magnificence du battant corrompu. "inutile de te répondre n'est-ce pas ? tu as déjà la réponse à cette question. sans cela, tu ne serais pas devant moi à essayer de me sortir les mots de la bouche." l'arrogance se mêle au cliquetis de leurs coupes. la sylphide  se délecte de ce jeu, assurée de vivre encore quelques instants. désormais loin de son propre trépas, elle parade avec cette insouciance du prodige et ce vice qui strie jusqu'à l'os. d'un coup sec, l'animal rince son gosier sec, embrase son carmin glacé d'ivresse. dans un même mouvement, il joint sa foulée à la sienne quand elle lui tourne le dos. l'instinct lui dicterait de se jeter à son cou; le temps file et la comédie tourne à l'aigre. le dogue n'est pas dupe, il ne s'attendait d'aucun autre retour, il anticipait; pourtant. pourtant des litanies mortuaires se chantent, se fracassent contre les parois de son esprit malade en même temps que maxyne continue sa valse merveilleuse; elles étanchent cette soif vindicte, crient pour que le loup se démuselle.
    ils débouchent dans un nouvel antre; un boudoir à la fine atmosphère lubrique. les meubles de bois polis et les carnations alliant le pourpre à l'havane fignolent ce faste gothique. élancé, elle barre soudain son sillon de son corps. la promiscuité se ravive mais cette fois-ci, il semble que les sentiments soient nouveaux. "qu'attends tu de moi ?" sa mâchoire se contracte brutalement. il sait lire les moindres traits qui dérident son faciès parfait; il contemple cette facétie aux abysses de ces prunelles: la lionne continue son manège morbide. il s'attends d'elle l'imprévisible car il connaît cet enfant prodige devenue femme exquise. elle se sait condamnée pourtant elle joue avec les fils de son existence. aguiché un court instant, l'homme pressent l'augure funeste.
    elle minaude, triture son col avec une nouvelle langueur qu'il ne lui connaissait pas quand la jeunesse rendait encore fébrile ses gestes. un culte fragmenté, la piété consumée par une insolence insupportable. l'amertume de son audace autrefois contemplée fait valser les dernières défenses. il renverse sèchement sa caboche en arrière, déversant en cascade le fond de son verre. comme une vaine tentative de retenir le malin, les mirettes accrochées au plafond de chêne, il se gorge d'ivresse alors que ses palabres, à elle, lui parviennent toujours, pénètrent sa cervelle écornée. "je pensais qu'après toutes ces années tu en aurais assez d'être un chien de garde à leur solde. un vulgaire pion. n'en as-tu pas assez ?" et c'est le coup d'éclat, la poignard qui s’immisce entre les côtes, qui déchire les membranes et irradie sa carcasse d'afflictions incensées. les babines saliveuses, son flegme finit par se briser sur les flancs de sa fierté ruinée, de sa dignité étouffée. l’essence primitive appelle au malsain, celui dans lequel il se complaît. en agissant de la sorte, elle jetait l'opprobre sur ses engagements, sur ses enseignements et sur lui. une énième provocation que le dogue, dressé depuis l'état de rien, ne pouvait plus supporter. l'honneur souillé, il semble qu'enfin, le manège prenne fin.

    quelques secondes suspendues, égarées, comme si l'enfant réalise que ses prières sont vaines. il le sait, elle le damne de la même manière qu'il pose ce glaive au dessus de sa caboche. promis à une existence décomposée alors, elle le pousse à faire face à sa véritable identité de misérable asservi au déshonneur. et il s'y résigne, non sans l'excitation d'une fin terrible mais grandiose.

    la palme s'égare sur son épiderme, dans un fracas aussi brutal qu'étourdi. d'un seul trait, il écrase sa main caleuse sur la joue immaculée de sa divine; elle retentit aussi désagréable qu'elle se ressent. la violence subite lui arrache quelques pas en arrière tandis que l'homme ne cille pas. quelques secondes de trop pour que le sifflement d'un nouveau coup se fait entendre. par le revers cette fois-ci, il lui assène une seconde claque. la chevalière ornant son pouce mord avidement son épiderme. dans ce relent de rogne hystérique, ses lippes tressautent sans l'impulsive fureur qui l'éveille. l'azur de ses mirettes s'est embrasé en une démence qui le tue autant qu'elle l'excite. avec la même brutalité, il balance la coupe dans un coin qui en vint à se briser en une pluie fine de diamants. "brutta stronza" déchaînée, la bête hurle et grogne en même temps. sa voix rocailleuse sortie d'entre ses entrailles lui donne définitivement cette bestialité aussi laide qu'insupportable à la vue de l'humain. son flegme de glace s'évapore sous le brasier qu'elle tise. oz ne voit face à lui plus rien de la préciosité de sa divine mais une carcasse d'os à broyer. il la veut entière, nourrir cette soif qu'il ne parvient pas à étancher. alors dans cet élan sauvage, il se jette sur elle et la bouscule jusqu'à ce qu'il trouve un mur contre lequel la maintenir. l'animal agrippe fermement son cou de ses deux mains; les serfs se resserrent en un étau si bien que les articulations blanchissent, que la peau se colore sous ses empreintes mais point assez pour qu'elle en demeure inconsciente. le faciès se rapproche du sien, comme s'il s'apprêtait à la dévorer en seule fois. les haleines se mélangent, l'air se raréfie.
    il est la personnification de sa haine; le visage se contorsionne sous une furie impétueuse qu'il ne peut plus réprimer. la divine était la seule à avoir déjà goûté cet état car elle est l'unique en ce bas monde à le rendre aussi vrai qu'il n'est pourri. "oublierais-tu à qui tu t'adresses, petite ingrate ?" rhétorique abominable, il prononce ces syllabes avec une lenteur déglutie de son hystérie fourbe tandis que la cruauté, mère de ses vices, s'installe en son fort. "ou sont-ce toutes ces années à jouer la putain au milieu de ces merdeux qui t'ont rendu stupide ?" l'indiscipliné est le serviteur de sa gourmandise pour les pires sentiments. faible, il accepterait volontiers d'être un paria si cela lui jurait d'assouvir et d'éteindre le brasier qu'elle s'amuse à tiser à cet instant. l'étreinte se referme toujours autour de cette gorge qu'il rêve de meurtrir, de cette nuque qu'il rêve de briser en milles éclats. les babines se rapprochent un peu plus, viennent se coller à son oreille pour lui susurrer des maléfices. "tu vis dans l'illusion pitoyable que ta seule existence est menacée alors que la tienne sera sauve. sauve pour que tu puisses voir ta famille périr sous tes yeux." palabres funestes, sentences jurées. la discipline des gambino était sans égale; la familia, elle se jure par le sang et se repentit par la mort. adeptes du spirituel, ils sont persuadés que la vie est gouvernée par une entité supérieure dont ils personnifient la main en ce bas monde. alors les châtiments sont bibliques: un sacrifice pour un autre, pour réparer un péché commis. une institution, une religion par laquelle maxyne a autrefois été adoubée au prix de sa vie. et aujourd'hui, elle crache dessus sans scrupule. elle crache sur lui aussi, cet homme qui se persuade être un de ces sauveurs à la légende contée. la fierté est dépouillée de son essence, elle le malmène sans vergogne et c'est ce qui le rend fou. c'est ce qui la rend redoutable. et ces pensées tourbillonnent alors encore, se répètent à la manière d'une boucle sans fin et servent l'appétit du mécréant.
    le battant frénétique tambourine et le manant ne semble pas encore vouloir relâcher si belle prise, au risque de se brûler les mains. car il n'est pas dupe, il sait de quel mal elle est fait. mais c'est une quête dont la mort de l'un ou de l'autre constitue la fin.

    ses palmes ne délaissent pas l'étreinte formidable qu'il pèse sur sa gorge. dans le même concert, sa carcasse presque collée à la sienne fait pression. elle peut le sentir vibrer d'hystérie. doucement alors, il finit par retrouver les prunelles fauves de sa divine, éloignant enfin ses babines alléchées de son tympan. la cruauté habille son faciès, paralyse ses traits tandis qu'il prend un instant pour que ses palabres résonnent encore dans son délicieux esprit. il parle autant par ses mirettes que par les décibels. la répugnance fait tressauter une lèvre tandis qu'il préserve cette promiscuité forcée. il envahit son espace, son corps affaissé contre le sien alors qu'elle est placardée contre le mur. tout est fait pour soumettre l'indomptable lionne, le mâle ne marquant aucune douceur ni considération à son égard. il se plaît dans cette rudesse barbare, cette rudesse de mâle en rut. il se sait inapproprié, il se sait reluisant de malsain.
    doucement, l'une de ses palmes se desserre pour attraper son port de tête. ses lippes semblent presque toucher les siennes mais les prunelles ne bougent pas, toujours accrochées à celles de sa divine. le timbre se réchauffe quand la prononciation de chaque syllabe se fait languir. il susurre presque ses maléfices. "laisse moi te dire cette dernière chose, alba: jamais tu ne débarrasseras de moi." il use le singulier car il n'y a plus qu'elle et lui. "je vais te faire regretter chaque seconde de liberté qui t'a séparé de moi. à chaque fois que tu penseras trouver un échappatoire, je serais là. à chaque fois que l'espoir viendra titiller ton esprit, je serais là pour l'étouffer." son pouce vient caresser lentement le bas de sa joue alors qu'il maintient fermement son menton entre ses doigts. la cruauté s'adoucit légèrement pour toucher les combles de la perversité. "je te ferais souhaiter la mort chaque seconde de ta vie, dolce metà."
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    ozxyne
    look inside myself and see my heart is black. see my red door i must have it painted black ( @Ozscar Caprezi )

    Elle vogue avec la mort, danse et déferlante fascinante avec l'homme qui se trouve face à elle. D'un pas décidé, elle flirte avec la mort, se permet d'être insolente. Le sourire exquis aux lèvres, elle ignore ce qui l'attend à terme et c'est ce qui lui donne envie de n'être qu'impétueuse. Pourquoi serait-elle silencieuse et tremblerait d'effroi alors que la potence l'attend. Si proche d'elle. La corde déjà au cou. Aucune once de peur dans la gorge, juste l'envie d'étreindre la faucheuse. Une agonie l'attend pourtant. Car elle insulte le prince, elle le prend de haut. Piétine sur ses tripes, sur ce qui fait de lui, ce qu'il est. Elle n'a aucune envie de baiser ses mains pour lui faire part de son honneur, car elle a trop de rancoeur en son fort intérieur. Elle ne donnerait aucune humilité et de fétichisme à son précieux tortionnaire. Et c'est alors, dans un bruit sourd et brutal, sans même que la brune ne s'en rende compte, que la main d'oz se pose avec fracas sur sa joue. La douleur est vive, la faisant vaciller quelques pas en arrière. Le carmin glisse sur sa joue et éclabousse en une peinture de danse macabre avec les démons. Il ne s'arrête pas, il est prit de frénésie et s'acharne sur la jolie petite gueule de l'insolente. Cette fois, le coup est plus rude et intense car elle ressent sa chevalière sur son beau visage désormais ensanglanté. Cette folie la vivifie à nouveau, et elle n'a aucune valeur à s'accrocher à sa misérable vie. Elle veut, elle attend, elle en demande encore. Sans en démordre, elle se permet d'éructer le vermeil qui coule de sa cavité sur le sol déjà pourpre. Car ses jambes ont flanché et sont tombées face à la bête féroce se tenant près d'elle. A peine qu'elle arrive à se remettre sur ses pieds qu'il se rue sur elle comme un animal affamé. Il brandit son museau comme un alpha. Il veut l'assouvir, la faire flancher, la détruire. Ses deux mains rugueuses épousent à la perfection sa gorge. Avec sa férocité, il la maintient contre un mur, elle est toute offerte à lui. Vulnérable. Seulement car elle le laisse faire, elle n'a pas encore l'envie ni la férocité pour le combattre. Elle n'attend qu'une chose : son exécution. Elle le laisse donc prendre plaisir de ce qu'il entreprend, qu'il voit par ses yeux de l'affreuse bête qu'il est devenu aujourd'hui.

    "oublierais-tu à qui tu t'adresses, petite ingrate ?" la décadence est tellement vive dans ses paroles qu'elle se permet d'y réfléchir quelques secondes. Qui est-il lui ? Oh oui. Celui qui l'a façonné à son image, qui l'a sauvé, lui a trouvé une familia qu'elle se devrait de chérir jusqu'à sa mort. Foutue ascendance obscène. Il n'est rien pour elle.  "ou sont-ce toutes ces années à jouer la putain au milieu de ces merdeux qui t'ont rendu stupide ? tu vis dans l'illusion pitoyable que ta seule existence est menacée alors que la tienne sera sauve. sauve pour que tu puisses voir ta famille périr sous tes yeux." Elle avait donc raison. Et l'entendre sortir de la bête elle-même la rend ivre de haine. Elle ne ressent ni peur ni crainte à ses paroles, juste l'envie acerbe de lui trancher la jugulaire, de lui écraser les doigts, lui détruire chaque membre de son corps, de lui rendre ses coups et de le punir pour lui avoir abîmé son si beau visage. Oser la traiter de putain la foudroie, car même si elle se ment impunément, elle n'est qu'une vulgaire traînée pour tout ceux de son monde. Elle n'est admirée nulle part, elle n'est personne dans ces deux mondes. Il serait peut-être temps pour l'ange déchu de voler de ses propres ailes et d'être admirée pour ce qu'elle a le potentiel d'être : une dame noire aux desseins si macabre qu'elle ferait trembler le commun des mortels. Elle comprend à cet instant que ce qu'elle désire n'est pas d'être admirée, mais d'être crainte. Car elle chérit plus la peur que l'exaltation, elle apprécie les louanges flatteuses sur ses prouesses démoniaques. La prodigieuse se met donc à rire aux éclats, elle rit si fort que cela la fait souffrir car sa gorge est sur le point d'être brisée. Le prince est assoiffé de sang, il veut la voir brûler vive sur le bûcher. Il est si turbulent et possédé par un mal qu'elle ne comprend mieux que personne qu'elle s'égosille face à cela.
    Il se délecte de la voir souffrir mais elle ne joue qu'avec ses nerfs en lui manquant tant de respect. "laisse moi te dire cette dernière chose, alba: jamais tu ne débarrasseras de moi." son sourire s'efface légèrement car elle hait tant entendre ce prénom : alba. Les démons la reprennent en la ramenant plus loin dans son passé, dans les abysses extrêmes des rêves refoulés qui se sont transformés en cauchemar. L'extravagante se revoit : faible, peureuse, bramant pour qu'on arrête de lui faire du mal. Elle aimerait se dire à elle-même qu'elle est plus herculéenne et puissante qu'elle ne le croit. Mais le mal est autour d'elle. Elle ressent encore le souffle chaud et fétide de sa tortionnaire qui la maltraite et l'enferme dans une cage en l'insultant outrageusement. Celle qu'elle croyait être sa mère. Maman. Et diable, elle souhaite encore plus pulvériser le loup de lui faire se souvenir de ses cauchemars. "ne m'appelle plus jamais comme ça connard." Elle lui crache au visage avec ardeur, son expression aussi meurtrière qu'une hyène.   "je vais te faire regretter chaque seconde de liberté qui t'a séparé de moi. à chaque fois que tu penseras trouver un échappatoire, je serais là. à chaque fois que l'espoir viendra titiller ton esprit, je serais là pour l'étouffer." il lui susurre cela à l'oreille, telle une promesse qu'il tiendra jusqu'à son dernier souffle. et pour une fois, elle en a des frissons dans le dos. Car elle connaît le guerrier viril qu'il est, et jamais il ne flanchera et ne baissera les armes. Plus qu'une promesse, c'est un serment mortel qu'il lui fait. Et elle exècre au plus au point qu'il la touche ainsi, qu'il la caresse si doucement alors que ses viles paroles veulent la détruire en miettes jusqu'à ce qu'elle s'incline pour épouser son geôlier. Perversité à son paroxysme. Il la veut entière, il est excité à l'idée de la voir souffrir, de la voir frissonner d'effroi alors qu'il se tiendra toujours derrière elle.  
    Il veut l'observer défaillir comme elle l'avait fait. Le plaisir pervers de voir sa victime dégénérer et se noyer dans la crainte, dans la soumission totale et complète. Car tant qu'elle ne courbera pas l'échine, il n'hésitera pas à la faire angoisser, à user de ses vices pour ravager ses proches. Non. La divine ne s'abaissera jamais. Elle ne le souhaite plus, elle ne se lorgne plus à de telles bassesses. Et quitte à y perdre la vie, elle se battra jusqu'au dernier souffle de sa vie pour avoir combattu ses convictions et ne pas être abaissée au niveau de celui qui se trouve face à elle : un esclave des grands. On ne retient pas les faibles, les miséreux et les serviteurs. On se souvient des défenseurs combattifs qui se battent pour leur propre caprice. Ce qu'on appelle liberté. Non, elle ne sera plus jamais esclave des siens. "je te ferais souhaiter la mort chaque seconde de ta vie, dolce metà." ses mirettes se posent dans les siennes, aussi sombre que la soif de sang. La haine viscérale se ressent dans ses prunelles.

    Elle est assez haute pour se prononcer dans cette fin de tirade qu'elle lui a laissé l'honneur d'énoncer. Ainsi, elle a écouté. Et ainsi, elle a pu connaître les plans du misérable. Il n'a suffit qu'une provocation pour le rendre si fou qu'elle sourit à la suite des choses. Et si elle y trouve le salut, elle pourra ainsi ne pas assister au massacre qu'il prévoit. Sa jambe s'appuie sur son épaule pour venir ceindre autour de sa nuque. Féline et souple tel un chat, sa deuxième jambe vient épouser la première pour se tordre et étreindre son cou entier. Elle prend appui comme elle le peut, dans un souffle elle lui annonce solennellement : "va te faire foutre figlio di puttana." et sa trogne vient heurter la sienne en un coup net. le tout est brut, lui fait atrocement mal au crâne, mais permet de se délester de cette lourde étreinte. Elle anticipe la chute. Son corps tombe furibond sur le marbre, lui faisant cruellement mal à la colonne vertébrale. Sans en prendre conscience, elle s'appuie sur ses deux paumes pour frapper son adversaire. Ses talons aiguilles moleste sa jambe droite et son genou heurte son mollet pour le déséquilibrer. La recrue n'a rien perdu, elle a encore plus apprit aujourd'hui n'est-ce pas ? Puis elle glisse de tout son long vers la cheminée. Y glisse sa main pour attraper l'équipement qu'elle y a laissé.

    Dans un silence lourd, on entend dans la pièce enténébrée un cliquetis. Signe qu'elle a dégainé son Colt, angle de tir parfaitement miré face à Oz. "tu parles un peu trop." qu'elle se permet tout en reprenant son souffle. Elle se relève adroitement tout en étant prudente, puis, s'approche sans crainte, l'arme comme protection qu'elle croit pouvoir la protéger. "et je sais parfaitement que tu as aussi ton arme quelque part. laisse-moi te répondre maintenant." le loup se repose le temps qu'il se rende compte de ce qu'il se passe. Elle ignore tout ce qui peut se passer en son fort intérieur. Il la maudit. Il souhaite encore plus la détruire. Alors, elle se permet elle-même de partir dans une homélie. "laisse moi juste te dire une chose. je n'aurais même pas souhaité la mort que je serais déjà inerte dans une tombe. tu veux me faire souffrir de t'avoir quitté ?" elle le foudroie d'un rire calomnieux. elle souhaite tout de même que tout cela ne soit qu'un cauchemar qu'elle est en train de rêver. Car elle est terrifiée à l'idée d'avoir l'ombre d'oz qui plane au-dessus d'elle. comme une malédiction. "mais tu n'es personne. tu ne m'as pas aidé, tu m'as transformée à ton bon vouloir. j'étais ta petite poupée, ta marionnette. un plaisir chétif que tu veux retrouver. et pour ça, je te hais de tout mon être." s'essuie les babines délestées par le grenat à mesure qu'elle se rapproche, comme un aimant. "touches à un cheveu de ma famille, et tu te heurteras à ma vendetta et je te promets, oh oui je te promets de tout mon saint être... que ce sera... sanglant. je ramènerais tous les barbares que ta si chère familia a voulu absoudre. je pourrais détruire tous les associés qui s'amusent à flirter avec la perversité du crime et qui me côtoie si aisément aujourd'hui. quitte à voir mon monde brûler, à feu et à sang." elle n'a plus à rien à perdre. et si la fin devra sonner en un duel entre eux, elle pourra affronter les portes du jugement en paix. la douleur lancinante dans sa colonne la pique, et elle sait qu'elle n'est pas dans un rêve. La réalité est violente. Et elle a le visage de celui qui se tient face à elle. Elle prend son mal en patience car tout aurait pu être différent s'il n'avait pas frapper sa jolie petite gueule. Ils auraient pu converser autour d'un verre, se lançant des injures torrentielles sans pour autant en venir aux mains. Il aimait trop ça Oz. Et l'envie de la saigner depuis tant d'années devait le démanger à tel point qu'il n'avait pu se retenir. Elle comprenait. "si tu n'es pas venu pour me sacrifier, je te prierais de t'en aller maintenant." elle appuie sur un bouton non loin d'elle pour prévenir la horde censée la protéger qu'un intru est chez elle. Bordel. Personne n'est capable de faire ce boulot mieux qu'elle. Ils ne servent à rien. "sinon, tu sais ce qui t'attends." elle vise bien, et elle ne rate jamais sa cible.

    (c) mars.
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