@Lukas O. Spritz L'instant est un peu étrange, encore plus triste que ce dont tu avais tenté de te préparer, dans ta tête avant de venir. C'est bizarre car ça fait des semaines voir des mois que vous n'avez pas été ensemble dans cet appartement plus de quelques jours, mais quand même. Même lorsque t'es partie en Italie, tu savais que votre appartement t'attendait, que tes affaires étaient toujours là-bas, et lui aussi. Maintenant, cette sensation et ce schéma n'existeront plus. Un puis, il en rajoute de ses mots et tu mords dans ta lèvre, le regard toujours dans un coin de la pièce, pas sur lui. mais non, en plus, on sera voisins ! Tu tentes un ton enjoué mais l'illusion perd de sa splendeur au fil des minutes qui s'écoulent. Et puis il s'approche, te montre une photo, obligée de tournée la tête vers lui mais il est comme absorbé par la contemplation de cette dernière, ouf. oh ne me parle pas de ce costume ! Là ton rire, il n'est pas forcé. Tu repenses à cette soirée, à la même tenue pour Peyton qui avait tellement mis mal à l'aise ton amie. Et puis aussi la soirée où ils étaient rentré complétement déchirés avec Neal, il y avait encore Meluzine à ce moment là... tu secoues la tête et te reprends. tu sais que je devrais l'avoir brulé ce costume, pour toutes moqueries qu'il m'a valu. mais je l'ai toujours, je ne sais pas où au fond d'un carton pas encore déballé dans mon dressing, mais je ne me souviens pas l'avoir mis à la poubelle. Car au fond, hormis cet "incident" il te rappelle un bon souvenir, celui de l'anniversaire de Lukas. Tu t'étais foutue dans un état pas possible mais Neal ce soir là était redevenu ton grand frère, à te protéger, te choyer, te consoler, te border... c'était un super souvenir, au fond.

@Lukas O. Spritz Son anniversaire est l'un des nombreux souvenirs partagés dans cet appartement. De tout ceux que vous avez partagé ensemble, il semble se souvenir en premier de celui où tu t'es affiché en débarquant dans une tenue totalement hors thème. je te rappelle que j'avais mal compris le thème. et j'avais entrainée la pauvre peyton dans ma bêtise… Tes lèvres s'étirent en un fin sourire. Effectivement, Lukas n'a même pas pu te rendre la pareille à ton propre anniversaire, tu n'étais même pas chez toi ce soir là. T'étais chez Ottis comme tous les autres soirs de la semaine. maaaais il va prendre de la place dans mon placard. tu fronces les sourcils et le piquant lorsqu'il t'interdit de le bruler. Evidemment que s'il ne t'avait pas dit ça, jamais tu aurais pensé que ce costume pouvait constituer un "problème de place" dans ton dressing. Tu déposes ta bière entre vous, t'appuies sur tes coudes dans ton dos et croises tes jambes devant toi alors qu'il te montre une nouvelle photo. Lukas sait que tu lui en piqué pas mal, tu le sais aussi, il sait que tu le sais, et on t'as toujours dit que les meilleures blagues étaient les plus courtes oui d'ailleurs, faudra que tu passes chez moi, j'en ai pleins à te rendre… Tu prends l'air innocent avant de le regarder en souriant mais ils sont tellement parfaits et confortables, je les adore.

@Lukas O. Spritz Garder le costume au fin fond d'un placard et l'oublier, c'est une chose. Le mettre à la vue de tous, s'en est une autre. hors de question ! Parce que de un, ça n'irait pas du tout avec ta déco, de deux, tu serais incapable de voir ce costume sans pouffer de rire au souvenir de cette nuit là ou l'alarme vous a tous sorti de vos chambres… Tu soupires longuement suite à son défi, réalisant alors qu'il n'oublierait jamais les prémisses de votre amitié et qu'il ressortirait l'excuse à chaque fois qu'il veut te faire faire quelque chose. cap évidemment. tu marmonnes doucement, ce qui le fera probablement rire. Tu pinces tes lèvres, un peu gênée de l'allusion qu'il vient de te faire. Ouais Lukas sait une foule de choses sur toi et bien plus, mais tu te serais bien passée qu'il soit au courant de ton gout pour les jeux de rôles de temps à autre avec ton mec. La fameuse vérité sur les tee-shirts éclate, bien qu'il le savait déjà mais n'avait encore jamais réussi à te tirer les vers du nez. Ca te plait beaucoup, l'idée d'avoir un double de ses clés, pour passer le voir quand bon te semblera d'accord, je vais tacher de faire ça. t'annonces comme une promesse avec un léger sourire. faudrait que je te donne une clé de chez moi aussi. pour venir me voir, arroser les plantes quand je ne suis pas là et… me sauver de Rosalia lorsqu'il le faudra !

@Lukas O. Spritz Cette aisance à laquelle vous pouvez voguez ensemble parmi toutes les situations de la vie, même les plus difficiles, ça veut forcement dire quelque chose, non ? Vous êtes là a énuméré les bons souvenirs et les moments drôles, mais dans un petit recoin de ton esprit se cache aussi la fois où tu avais été le consoler dans son lit, qu'il avait été le premier à qui t'as été parlé après ta rupture, l'accident de métro, l'hôpital, l'italie… et toutes les fois où l'un allait mal et que l'autre était là pour lui, pour tenter de le faire sourire, de le faire rire. bien sur que tu seras présent, hors de question que je le fasse x2 l'an si jamais tu n'as vu la preuve de la tenue ! tu ris doucement et attrapant de nouveau ta bière sur laquelle tu pianotes du bout des doigts plusieurs fois. quand tu veux je gardes Meeko ! enfin je veux dire, Meeko me garde. C'est vrai qu'entre les deux, c'est parfois à se demander lequel garde l'autre. Meeko lui, il miaule quand c'est l'heure de se lever ou de manger, te rappelle quand il est l'heure de dormir, quand toi en face t'es juste complétement gaga devant le chat. Il dépose sa tête sur tes jambes et vos regards se croisent. Erreur fatale car t'y vois en moins d'une seconde la même émotion que toi. on en aura vécu des choses ici dans cet appartement… si tu ne devais en choisir qu'un et un seul, ca serait quoi ton moment préféré ?

@Lukas O. Spritz Faire mine d'être choquée par ses mots, c'est plus facile que de tout avouer. "filouterie à la Borgia" ? je ne vois pas du tout de quoi tu parles ! T'as presque envie d'ajouter que tu ne connais pas ce mot, mais ça serait aller toujours plus loin dans l'exagération. oui oui, j'assumerai promis. Dans quoi est-ce que t'es en train de t'embarquer encore ? Maintenant t'as une image à tenir, t'es la présidente de la pforzheimer house et encore plus de monde te connait, dont l'encadrement de l'université. Outch, ça fou la pression, d'un coup. Mais tu l'as désiré si fort que maintenant, hors de question de perdre pied. Sa réponse te fait d'abord sourire, avant de te porter le cœur au bord des lèvres. Oui c'est ce jour là où t'as toi même réaliser que tu serais capable de remuer ciel et terre pour lui, pour qu'il soit de nouveau bien. Le voir dans un tel état à l'époque avait été comme un électrochoc. Violent, difficile mais plein de sens. La base de l'amitié solide que vous construisez ensemble depuis. T'as envie de lui répondre que tu seras toujours là, mais sur la fin de sa phrase, sa bouche se tord subtilement, il veut le cacher mais il tient sa main valide sur l'endroit où il semble souffrir ça va ? t'as mal ? T'as mal toi aussi, parce que tu ne supportes pas de le voir dans un état pareil.