fears and hopes ★ ─
w/ @Ophelia Taylor

La panique, celle qui frappe de plein fouet comme un camion en pleine figure. Quand il a vu le message d'Ophelia et qu'il n'a pas eu de réponse, il a cru que son coeur s'arrêtait. En entendant la raison de ce message, il en avait même fait un malaise. De peur, d'excitation, d'espoir et de soulagement. Maintenant, il était dans sa chambre, attendant le passage d'un médecin et l'arrivée de sa belle. Il espérait qu'Ophelia l'avait écoutée. Si il lui arrivait quelque chose à cause de lui, il ne se le pardonnerait jamais. Et puis, quelque chose lui tordait le ventre aussi, l'envie de savoir... Ce test. Lorsque la belle rousse apparut dans l'encadrement de la porte, il se redressa, les yeux un peu humides. Ils avaient eu peur, très peur, tous les deux. « Tout va bien mon coeur... Je suis là. » dit-il avec un sourire tendre, les yeux brillants.

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w/ @Ophelia Taylor

Je me suis emballée. Rapidement, trop peut-être. La première chose à laquelle j'ai pensé, c'est Mark, avant de courir au magasin du coin en réalisant que je ne pouvais rien lui annoncer tant que je n'étais moi même pas sûre. Tant que je n'avais pas de test. Dans ma folie, j'ai oublié mon téléphone sur le buffet de la cuisine, et je suis partie. Quand je suis revenue, test dans un sac, et que j'ai vu les appels manqués et les messages, j'ai paniqué. J'ai pas envie qu'il m'abandonne, pas mon homme, pas mon Mark. Alors, je remonte dans la voiture et fonce jusqu'à l'hôpital pour le rejoindre, cours dans tous les sens, n'ayant pas forcément suivis les conseils de l'homme de base. « Tout va bien mon coeur... Je suis là. » qu'il essaie de me rassurer alors que j'entre dans la chambre, allant directement vers lui, attrapant son visage entre mes mains, vérifiant tout, comme pour vérifier qu'on l'avait pas cassé. "ça va ? Il s'est passé quoi ? C'est ton coeur ? Ton estomac ?" Et sans même attendre la réponse, les lèvres viennent l'embrasser sur de nombreuses fois, à la suite, les lèvres, la mâchoire, les joues, l'arrête du nez, le visage complet. "Tu m'a fais peur, tellement tellement peur" que j'annonce pendant ma vingtaine de baisers fous sur sa peau.

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Putain qu'est-ce qu'il l'aime sa rouquine. Il savait bien au fond de lui qu'elle n'allait pas l'écouter et la voir débouller prouvait bien qu'elle n'avait pas été aussi prudente qu'il l'avait espéré. Mais elle était là et elle était entière, c'était tout ce qui comptait vraiment. Il eut un doux rire sous ses mille baisers et la prit dans ses bras, la serrant doucement contre lui. « Un malaise, sans doute rien. Ils m'ont fait des tests, j'attends le passage du médecin mais ils ont l'air occupé... Et si ils prennent leur temps ça doit vouloir dire que je ne suis pas un cas urgent, je me dis que ça me rassure... » dit-il doucement en caressant ses joues et en prenant tendrement ses lèvres. « Je suis désolé ma princesse... Je voulais pas te faire peur... » souffla-t-il en posant son front contre le sien. Il avait envie de l'enfermer dans ses bras et de ne plus jamais la lâcher. C'était terrifiant de vivre dans la peur de perdre ceux qu'on aime. Et c'était probablement ça qui avait déclenché sa crise d'angoisse, le traumatisme pas encore digéré de la mort d'Alyson qui le hantait et qui en faisait une boule d'angoisses dès qu'il n'avait pas de nouvelles. « Tu... Tu as acheté un test alors ? » souffla-t-il, le coeur tambourinant dans sa poitrine.

Un malaise, qu'il dit, mais je me suis tellement inquiétée. Tellement fait de soucis, j'ai eu peur, Mark, quand j'ai su que tu étais ici. J'ai pas forcément pris les bonnes dispositions, tu sais. J'ai roulé trop vite, j'ai pas réussi à calmer cette voix dans ma tête qui me disait que plus vite arrivée et plus vite je te tenais dans mes bras. "Ouais s'ils.. prennent leur temps c'est que ça va.." on se rassure comme on peut. J'ignore si c'est la vérité ou pas, je sais pas si dans les hôpitaux ils considèrent vraomentes urgences comme nous. Ici, j'ai l'impression que tout est une urgence. Il s'excuse, l'homme de mes rêves, il voulait pas me faire peur mais ça a été le cas. "Je.. je sais oui.. mais je contrôle pas cette peur, tu sais quand t'aimes quelqu'un.." je te fais pas de dessin. Je lui fais un sourire, restant près de lui, contre lui, proche de lui. Si je pouvais, je ne le quitterai jamais et restera là pendant des heures, des jours, des mois. La dernière question est la pire, ma tête fait ou "Ouais mais je l'ai laissé à la maison.. j'ai juste pris les clefs et j'suis partie en vitesse.." je frolais ses lèvres, avant de l'embrasser tendrement. "Pas de.. fausses joies d'accord.. ? Avec mon corps, c'est compliqué.." On a pas une très bonne relation, lui et moi.

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Il la gardait contre lui, la serra aussi tendrement qu'il pouvait, embrassant son front et ses cheveux pour essayer de la rassurer. Il était là, il ne bougeait pas. Il voulait toujours être là pour elle. « J'arrive pas à croire que ça ne fait que quelques mois qu'on se connait... Je me sens tellement chanceux de t'avoir dans ma vie mon amour... » chuchota-t-il en réponse à sa déclaration d'amour et d'inquiétude. Il avait parlé du test... Peut-être n'aurait il pas dû. La laisser tranquille, prendre son temps ? Il l'écouta. Pas trop d'espoir. Il essayait vraiment de ne pas trop espérer mais c'était dur. « Je sais mon coeur... Ne t'en fais pas. » dit-il en caressant sa joue avec tendresse. Pas de pression. Juste cette curiosité dévorante. Il savait bien que même si elle était enceinte, il y avait encore pleins de problèmes qui pouvaient arriver mais... la simple pensée que peut-être il verrait la femme qu'il aime s'arrondir pour avoir leur enfant, leur enfant qu'ils élèveraient à deux, tout ça était tout simplement merveilleux. Une idée, un rêve, mais merveilleux néanmoins. « Tu peux faire une prise de sang ici... si tu veux. » dit-il aussi nochalament que possible. Ils seraient davantage certains avec une prise de sang qu'avec un test de grossesse après tout. Glissant doucement ses doigts sur sa joue, il regarda son visage. Il débordait d'amour pour elle. « Je sais que tu as peur mon amour... Mais on ne peut pas s'interdire de rêver... » dit-il en prenant ses lèvres, la gardant au creux de son torse.

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Mark, il a toujours les mots qu'il faut. Il sait parler, rassurer. Il n'a pas peur, ces choses enfantines telles que de pas confier ses sentiments, il ne connaît pas, et c'est l'une, si ce n'est pas d'ailleurs la relation la plus saine que j'ai eu la chance de connaître. La dernière, avec de la chance, parce que je n'ai pas envie d'entre chose après avoir eu la chance de l'avoir contre moi. « J'arrive pas à croire que ça ne fait que quelques mois qu'on se connait... Je me sens tellement chanceux de t'avoir dans ma vie mon amour... » toujours les mots. Il est ici à cause d'une mauvaise chose et j'ai eu le temps de ne rien faire, mais je tiens quand même à le prévenir, parce que j'ai pas envie qu'il se fasse une fausse joie, j'ai pas envie d'être cette personne qui le bloque dans ses rêves. « Je sais mon cœur... Ne t'en fais pas. » J'ai pas envie de le freiner dans ses rêves et désirs, je l'ai déjà fais une fois et je le comprendrais s'il préfère.. m'abandonner alors que je suis défaillante. « Tu peux faire une prise de sang ici... si tu veux. » La vérité c'est que je sais pas si j'ai envie. Je sais pas si j'ai envie de savoir, je sais pas si j'ai envie de prendre le risque de te perdre. « Je sais que tu as peur mon amour... Mais on ne peut pas s'interdire de rêver... » et je me met à sourire contre ses lèvres, l'embrassant en retour. "Saches que.. si.. on y arrive pas, je t'en voudrais pas si tu veux.. arrêter la relation, je comprendrais même.." parce que je me connais et je sais que je suis le maillon faible dans ce duo que nous sommes. "Une prise de sang ici alors ?" si tu dis oui, je m'en vais de ce pas la faire.

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Mark glisse ses doigts dans la nuque de sa jolie rousse en plongeant son regard dans le sien. Qu'est-ce qu'il l'aime... Mais ses mots le prennent de cours. Il fronce les sourcils en reculant légèrement la tête pour pouvoir englober son visage de son regard. « C'est... C'est ça que tu voudrais ? Qu'on rompme si on y arrive pas ? » demanda-t-il avec l'incompréhension débordant de ses yeux avant que son cerveau n'analyse un peu plus les mots qu'elle venait de dire. Le soupçon qu'il veuille partir si ils n'avaient pas d'enfant lui avait semblé tellement absurde qu'il n'avait même pas pensé comprendre la phrase dans le sens dont elle l'avait prononcé. « Moi partir ? » demanda-t-il pour être sûr d'avoir bien compris ce qu'elle disait. Il secoua la tête en la resserrant tout contre lui. « Tu comprends pas mon amour... J'avais déjà fait une croix sur le fait d'élever un enfant... C'est toi qui a déboulé dans ma vie et qui a réveillé ce rêve... C'est notre rêve... Pas juste mon projet où celle qui portera l'enfant est échangeable avec une autre...» dit-il en posant doucement son front contre le sien. Il était calme. Parlait lentement et de manière très articulée. C'était important qu'elle comprenne chaque mot qu'il disait. « Je t'aime toi Ophelia... Toi et personne d'autre. Et j'aime ton corps... Ses forces et ses failles. » dit-il avant de prendre ses lèvres tendrement. Il ne voulait pas la forcer non plus à cette série de tentatives. Il aurait été ravi d'adopter aussi si la nature n'était pas de leur côté. « Et je n'ai aucune intention de te quitter... Jamais. Mais encore moins pour cette raison-là. Je veux que tu te graves ça dans le coeur et dans la tête... » dit-il en tapotant doucement la tempe de la jolie rousse avec son index.

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« C'est... C'est ça que tu voudrais ? Qu'on rompme si on y arrive pas ? » Les sourcils se froncent, la tête se secoue. Non. Non c'est pas ce que je voudrais, c'est ma peur que c'est ce que toi tu voudrais. Je m'en réveille la nuit, je m'en tourne dans mon lit. Je suis prête à toutes les solutions possibles pour qu'on ai cet enfant. « Moi partir ? » La tête fait oui alors que la sienne fait non, que le corps se serre de nouveau plus fort contre le sien. « Tu comprends pas mon amour... J'avais déjà fait une croix sur le fait d'élever un enfant... C'est toi qui a déboulé dans ma vie et qui a réveillé ce rêve... C'est notre rêve... Pas juste mon projet où celle qui portera l'enfant est échangeable avec une autre...» Et là, sa respiration contre la mienne, je réalise combien je l'aime. C'est puissant, violent, presque même trop fort pour être contenu dans un seul corps. « Je t'aime toi Ophelia... Toi et personne d'autre. Et j'aime ton corps... Ses forces et ses failles. » L'impression d'avoir trouvé l'âme-soeur, réellement. « Et je n'ai aucune intention de te quitter... Jamais. Mais encore moins pour cette raison-là. Je veux que tu te graves ça dans le coeur et dans la tête... » Je me mords la lèvre et approche mon visage pour l'embrasser, d'une fougue, d'un amour, de tout ce que mon corps dégage. Je l'aime, cet homme, plus que tout. J'ai trouvé ma moitié, la plus belle partie de moi, c'est lui. "Je t'aime, je t'aime, je t'aime." qu'elle répète Ophelia, encore et toujours. "Et bon sang j'ai tellement envie de toi maintenant..." là, comme ça, je m'en fous, j'ai envie de t'avoir, te sentir, que tu sois mien. Maintenant et jusqu'à la fin de ta vie. "J'te ferai autant de bébés qu'on en veut et je me battrais et on arrangera les défauts de mon corps, d'accord ?" t'es pas au bout de tes peines, Mark, parce que ce défaut, c'est pas le seul qu'elle a. Mais Ophelia, elle y croit. Elle y croit quand tu dis que tu l'aimes comme ça, et ça lui fait même du bien.

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Glissant ses doigts sur son visage, dans ses cheveux, dans sa nuque, Mark ne peut qu'être impressionné par la force de sa belle. Elle est si décidée, si convaincue quand elle veut. La seule chose dont les deux semblent douter est l'amour de l'autre. Alors qu'ils ne devraient pas, clairement ce sont les deux choses dont ils sont à la fois les plus sûr et les craintifs. Chacun est sûr de son propre amour pour l'autre, mais pas l'inverse. C'en est presque drôle. Il embrasse sa belle qui lui avoue son désir dans cette chambre d'hôpital. Il rit de bonheur contre elle, couvre son visage de tendres baisers. « T'es ma famille Ophé... Je t'aime. » dit-il à mi-voix. Il n'exclut pas ses filles en disant mais elle. Elle c'est son quotidien, c'est la cause de son sourire, c'est sa force. Il l'aime, par tous les dieux, qu'est-ce qu'il l'aime. Et il n'a jamais eu autant les larmes aux yeux pour rien que depuis qu'elle a débarqué dans sa vie. Il est reconnaissant. De ces foutus applications qui l'ont mise sur son chemin. « Ma poupée à moi... » dit-il avec une infinie tendresse en embrassant sa joue avant de reprendre ses lèvres. Il n'osait plus le demander mais il se demandait si elle allait faire le test ou pas. Une partie de lui se posait la question forcément. Et puis une autre idée, commençait à mûrir dans sa tête. Une envie qu'il n'avait jamais eue, qu'il gardait pour lui pour l'instant, restant silencieux en caressant doucement sa joue.