@Evan Sterling Ta tête va de gauche à droite, comme pour répondre à ses mots par la négation. Tu ne doutes pas de sa sincérité, tu doutes juste… de ses bonnes intentions, et surtout de leur longévité dans le temps. Soupir à sa question et joyeux bordel dans ta tête qui fait trembler légèrement tes mots je ne sais pas ce que je veux Evan, j'en sais rien, tu ne l'avais pas encore compris ? Tu sais très bien que c'est pas la réponse qu'il attendait, mais toutes ces nouvelles informations sont si soudaines que t'es à cet instant incapable de lui dire quoi que ce soit d'autre. T'as envie de lui dire qu'il ne sait pas ce qu'il dit, que ces belles paroles ne font rien d'autre que de te perturber encore plus. T'ouvres la bouche, mais rien ne sort. Ni son, ni mots, ni explications. A la place en en silence tu approches et vas dans ses bras, qu'il serre plus fort encore autour de toi. Là t'es bien et t'as presque la sensation qu'il saura te protéger de tous les démons qui glissent jusque toi la nuit. T'as peur de reculer car tu sais que tu vas retrouver son regard perplexe et toutes ses questions. T'as pas envie de ça et pourtant tu le dois car tu dois respirer, il te serre si fort, ça te fait du bien mais toutes les bonnes choses ont une fin. ce que je veux… je… tu souffles en te forçant pour lui donner une réponse. Tu marques une pause, fais glisser tes mains à la base de sa nuque et fais courir tes pupilles sur les traits de son visage. Ses yeux, son nez, ses pommettes, ses lèvres. Tu fronces les sourcils et réprimandes cette même envie qui t'a prise deux semaines auparavant, celle de l'attraper, de l'embrasser, de te coller toujours plus contre lui. dois réfléchir. tu finis par souffler en décrochant enfin ton regard de sa bouche pour le laisser tomber par terre derrière lui, sur le bitume. Tu soupires encore et frissonnes à cause du froid en venant de nouveau croiser son regard et passer tes avants bras derrière son cou viens prendre un verre avec moi, s'il te plait. Déjà dans le regret de votre proximité perdue, tu viens déposer ton visage dans le creux de épaule et chuchotes si bas que personne sinon toi n'a du entendre cela fais moi oublier tout le reste. Comme t'es toi, comme ça va pas.

lord hobo, lundi 7 septembre 2020

Certes tu as toujours été un beau parleur avec les femmes. Toujours a trouvé les mots adéquates pour qu'elles te tombent dans tes filets. Une fois ce que tu obtiens, tu jettes ces femmes comme des malpropres. Sauf, qu'avec Elsie tu sens que tout est différent. Elle te résiste, ce qui te donne encore plus envie de persister. Tu es persuadé qu'avec elle à tes côtés, tu es capable de changer. Tu es apte à remettre en doute tes convictions. « non je pensais que tu étais le type de femmes qui connaissent toujours ce qu'elle désire avoir dans leurs vies. » De ne pas être faible face aux difficultés. Tu as toujours cru qu'Elsie était bien plus forte qu'elle ne le croyait. Tu espérais qu'elle daigne te répondre qu'importe les mots qu'elle pourrait employer. Or, elle ne le fait pas. Elle se contente de venir se réfugier dans tes bras. Tu pensais que tu repousserais Elsie, mais rien. Tu es bien trop faible face à-elle. « oui ? » vas-y finis ta phrase une fois pour toute. Une forte envie de connaître la suite de ce qu'elle pense, où même ressent. Puis, tu tombes de haut. De très haut. Elle a besoin de réfléchir. Réfléchir à quoi véritablement ? Elle est présente cette alchimie, cette connexion entre vous. Elle ne peut pas le nier, elle est ici depuis vos retrouvailles à l'aéroport. Depuis vos échanges téléphoniques pendant tout l'été. « huuuum ... je vois. » Que dire d'autre ? Elle t'as pris au dépourvu, tu ne sais pas quoi répondre. Fuir ? Cela ne sert a rien vu qu'elle revient à chaque fois vers toi. L'ignorer ? Impossible, tu n'es pas capable de le faire. Ton regard se dépose sur le sien quand tu l'entends te supplier de prendre un verre avec toi. « allons-y boire ce verre ... » Ça te permettra de te prendre une cuite monumentale pour oublier cette discussion hasardeuse que vous venez d'avoir.

@elsie barlow

@Evan Sterling T'es piquée, un peu blessée aussi, par ses mots, avant de répondre doucement peut être que ca arrivera un jour… ou peut être juste pour tu l'admettras sinon. Mais ce moment là sera dangereux, car tu grimperas sur la pointe de tes pieds, lui attraperas la nuque pour l'embrasser comme t'as jamais embrassé personne. Ouais, le jour où tu accepteras d'admettre l'attirance que t'as pour lui, ça lui fera surement très plaisir, mais pour toi ce sera effrayant, car il n'y aura alors plus aucun retour en arrière possible. Il n'est pas satisfait de ta réponse et, honnêtement, comment lui en vouloir ? Toi-même, tu n'es pas satisfaite de ta réponse, mais à cet instant t'es incapable de lui dire quoi que ce soit d'autre. Il accepte que vous retourniez dans le bar ensemble ; lentement et le regrettant déjà, tu déloges ton visage de son cou et recules de quelques pas, jusqu'à prendre sa main et le tirer dans ton sillage jusqu'à l'intérieur du bar. T'y peux rien, t'es comme ça, t'es tactile avec beaucoup de monde, mais avec lui c'est plus comme une nécessité, un besoin. Sans lui demander son avis, tu commandes au serveur plusieurs shooters et en fait disparaitre plusieurs dans ta gorge en quelques minutes seulement. Grisée d'adrénaline et de l'alcool qui coule dans tes veines, tu prends l'initiative de l'inviter à danser d'un regard avant d'aller au milieu de la foule de corps bouillants devant le DJ. Les bases crachent de l'électro commercial mais l'effet euphorique de la soirée et de sa présence seraient capables de te faire apprécier tous styles de musiques. Son regard est fixé sur toi, ça te perturbe un peu, cette insistance non dissimulée, comme s'il voyait devant lui la septième merveille du monde. T'es gênée alors t'attrapes l'une de ses mains, y entremêle vos doigts et les porte devant ton visage pour les observer une seconde. Tu les laisse retomber le long de vos flans avant d'approcher ton visage de sa joue pour qu'il puisse entendre tes mots comme chuchotés t'es devenu si beau depuis la dernière fois… La dernière fois, c'est pas l'aéroport non. La dernière fois c'était des années auparavant, lorsque tu le voyais encore que comme un ami et pour toujours. Depuis, bien des choses ont changées. Lui, toi, et même ta façon de tirer sur ses mains pour qu'il les pose au creux de tes reins et de te coller à lui pour encore plus harmoniser vos mouvements de danse.