si tu étais blessée au fond d’être la dernière au courant, tu es surtout soulagée de savoir que hope était autant présente pour lui. elle avait été majoritairement spécialisée en cardiologie, elle connaissait l’un des meilleurs chirurgiens et surtout c’était la meilleure amie de mikke. “je ne m’attendais pas à autre chose venant d’elle. et c’est rassurant de savoir que tu te fais opérer par un des meilleurs.” mais tu sais qu’il ment quand il dit qu’il est assez serein. il ne l’est pas, tu le sens, tu le sais et c’est même humain. tu sais que si mikke à l’extérieur semble souvent neutre, il peut être un sacré bordel à l’intérieur parfois. tu ne dis rien pourtant. tu ne le pousses jamais, mikke. ce n’est pas la bonne solution avec lui. il peut lire tout ce dont il a besoin dans tes yeux, ton sourire, tes attentions. tes mots si le reste n’est pas suffisant. tu poses tes lèvres sur les siennes dans un baiser passionné dans lequel vous pouvez vous échapper tout les deux. tu as besoin de ça, tu as besoin de lui. tu ne peux pas le perdre, pas celui que tu estimes le plus unique dans ce monde. ses bras entourent ta taille, ton coeur qui tambourine contre lui. il appelle demain. tu souris, soulagée. tu le sens te rapprocher plus encore contre lui, ta main caressant sa joue. c’est dans son murmure que ton coeur explose. il admet qu’il a peur. son regard l’avoue également. et le tien s’adoucit en réponse. tes yeux le regardent amoureusement, tentent de le réconforter. mikke il garde les choses pour lui même quand elles sont évidentes à deviner pour toi. il s’abandonne dans tes bras dans tes bras, visage caché dans ton cou. tu sens sa carapace se fissurer contre ton corps, il te donne une confiance absolue. une confiance que personne n’aurait donné, que personne n’aurait jamais osé laisser s’échapper. tes bras qui entourent sa taille à leur tour, le serrant fort contre toi. tu deviens sa garde, tu veux être le cocon réconfortant dans lequel il peut se réfugier comme il le fait maintenant. si tu dois être son armure, tu le seras et tu seras la plus puissante. ton inquiétude s’envole, la peur, la blessure de son secret. il n’y a que ton amour, ta force et ton réconfort. tu l’aimes et tu veux le garder longtemps près de toi, mikke. il est devenu une partie de toi sans que tu n’y puisses rien. tu déposes un doux baiser dans son cou et murmure à ton tour. “je sais…” parole avec un ton rassurant. pas besoin d’en dire plus, pas besoin d’en parler. tu le sais, tu le connais. alors il peut se laisser aller dans tes bras, tu comprends sans qu’il ne parle. comme il te connaît, mieux que personne. tes mains caressent sa peau à travers le tissu, tu le tiens bien contre toi. tu pourrais le réconforter de longues minutes. lui expliquer le risque si bas de ce genre d’opération. mais tu montres tout de suite en ne disant que finalement très peu. tu le laisses prendre ce dont il a besoin près de toi. sa copine. c’est tout ce que tu es en cet instant. nouveau baiser déposé, tu souris contre sa peau. “je ne te lâche pas.” ni maintenant, ni demain, ni jamais. tu n’iras nul part. et c’est quand il lève finalement son visage, quand il parvient à te regarder dans les yeux, que ton regard lui dit tout. que ça ira. qu’il surmontera ça. tu arrives à éloigner si fort ton inquiétude, qu’elle ne transparaît nul part. parce qu’au fond de toi tu le sais. qu’il y arrivera. parce qu’il est fort, il l’a toujours été. et tu deviendras sa force quand il en aura besoin. comme tu as voulu l’être maintenant. comme tu le seras les fois suivantes.