sa bouche contre la sienne et les barrières s’effondrent. à chasser les doutes, les peurs. laisse apparaître l’évidence même. il est fait pour elle, elle est faite pour lui. petits doigts reliés par ce fil rouge du destin qu’il protégera au péril de sa vie, s’il le faut. eunji, eunji, eunji. prénom soufflé en litanie contre sa bouche, contre sa nuque, contre sa poitrine. eunji, eunji, eunji. l’enfant clame son existence de toutes les façons qu’il connaisse. elle est là, partout. en lui, contre lui. dans ses bras, sous son corps, contre sa bouche, dans la tête, dans le cœur ; pièce manquante d’une âme vagabonde. eunji, sonne l’évidence à ses yeux. un peu plus, lorsque les souffles se mélangent, lorsque les cœurs battent enfin la même mélodie. lorsque les corps se rencontrent, se quittent quelques secondes avant de se rencontrer à nouveau. d’une façon plus douce, plus belle, plus passionnelle, à conquérir un terrain sauvage, à ravager cette image détruite qu’elle persiste à entretenir — à aimer tout ce qu’elle déteste. et lorsque les corps sont en symbiose, il n’y a plus rien qui compte à ses yeux. plus rien hormis elle contre lui, ses doigts qui s’accrochent, glissent. lui et sa bouche contre sa peau dessinent des univers dont elle est maître. louis, il respire eunji. la désire, la possède d’une façon qu’il n’avait jamais espérée. (si seulement)

tambour battant dans la poitrine, ses râles se meurent contre la peau de son cou. victime du plaisir partagé, les mots qui résonnent à l’oreille tandis qu’il les retourne par une baiser maladroit, fatigué. moi aussi qu’il murmure contre sa bouche. grogne lorsqu’il se sépare de son corps, se laisse tomber près d’elle. à admirer son visage, à dégager des mèches de cheveux collées à son front. t’es magnifique pensée ronronné sans se rendre compte. (t’es belle eunji, après avoir fait l’amour). je t’ai pas fait mal ? se reprend-il, à la rapprocher de lui, une main caressant tandis que l’autre glisse le long de son ventre.

et doucement, un sourire se dessine sur le bout de ses lèvres. sourire rêveur, sourire bonheur ; celui qui ne naît que lorsqu’on a l’impression d’enfin respirer, d’enfin vivre. et c’est ce qu’il ressent louis, à ses côtés. les orbes étoilés déposé sur son visage, à contempler le rouge de ses joues. à se dire, que c’est lui qui en est l’origine. soupir de soulagement quand le non résonne, laisse entendre qu’aucun mal n’a été fait. c’est la dernière des choses qu’il voudrait faire, lui faire du mal. ce n’est pas inscrit dans son adn ; incapable de faire quoique ce soit. le pouce qui caresse la joue alors qu’elle laisse sa phrase en suspens, le rend curieux — taquin, il sourit en coin. j’étais … ? qu’il susurre, le bout de son nez taquin contre sa joue. mais, c’est le contact de ses lèvres contre les siennes qui lui donne la réponse. satisfait, il gonfle le torse. mais, trop vite, les questions reviennent ; à se poser les mêmes questions. louis, il écoute, il entend. réfléchis, à se dire que sa réponse sera le point crucial de la suite des évènements. et s’il s’écoutait réellement, il lui demanderait d’être sienne, mais la raison est plus que raisonnable. l’égoïste quémande du temps, se redresse un peu plus. à embrasser sa bouche, sa joue, descendre le long de son cou, jusqu’à sa poitrine tandis que sa main caresse la peau de son ventre, descend dangereusement plus bas. plonge son regard dans le sien. réel ça claque, c’est clair. vigoureux. toi et moi, ce sera toujours réel les gestes contrastent avec le sérieux des mots, fait danser ses doigts contre le paradis sensible. c’est aussi réel que mon amour pour toi. à remonter ses baisers contre son cou. je te veux toi, toute entière, rien qu’à moi. je veux ton bonheur et tes sourires je veux ton coeur et tes soupirs. fragments d’étoiles dans le regard, à se dire qu’il n’y a pas plus bel univers que celui qui lui permet de vivre en même temps qu’elle. trop épris. à la surplomber de nouveau, se fait une place entre ses jambes. demande moi d’être tiens, et je le serais. demande moi du temps et je comprendrais. je ne veux pas te forcer, je t’attendrais. il n’y a que toi eunji, il n’y aura que toi. et lentement, le désir monte encore. je veux que ce soit plus que réel entre nous, mais je ne veux pas te précipiter, je ne veux pas que tu regrettes ta décision. moi je ne regretterais pas.

son regard dans le sien, son souffle contre sa peau, les mots sortent avec une vérité éclatante tandis que les doigts s’amusent à danser sur le corps aimé. laisse enfin briller les pensées gardées secrètes. louis, il la désire. ardemment, passionnément. pour toujours. encore et encore. jusque dans les vies suivantes. le sourire qui s’agrandit sur les lippes lorsqu’elle énonce une vérité qu’il avait besoin d’entendre. tout chez elle est à lui. la fierté gonfle les poumons, rencontre la poitrine dénudée. la contemple de hauteur. et s’il n’était pas porté sur l’acte charnel auparavant, il en est tout autre lorsqu’il s’agit d’elle. union qui le passionne, qui l’anime de vie. à frissonner lorsque les jambes capturent les hanches ; sourire en coin de savoir qu’elle est aussi faible que lui. se sent désireux de la conquérir une nouvelle fois, puis une autre et encore une autre. les mots soufflés, frisson parcourant l’échine quand ses doigts s’attardent dans ses mèches. vibre d’amour. je t’apprendrais. l’amour, à t’aimer toi avant moi parce qu’il n’y a rien de plus bel amour que celui qu’on porte à soit-même et si elle en est dépourvue aujourd’hui, louis se dévoue à le faire pour deux. soupirs d’extases lorsqu’elle prononce les mots qu’il a toujours voulu entendre. râle rauque lorsque les bouches se rencontrent une nouvelle fois, lorsqu’il s’uni à elle une seconde fois. les sensations sont vives, exaltantes. c’est un corps-à-corps enchanté. i’m yours grognement contre la peau, tandis qu’il la mordille, attrape ses mains des siennes, à lier ses doigts aux siens pour les plaquer au-dessus de sa tête. je t’aime mots soufflés alors qu’il se colle à elle, que la danse se fait plus lente — laisse-moi t’aimer.

passion si grande qu’il s’y perd à nouveau. tête baissée, cœur offert. surplombe la silhouette pour la dominer à nouveau. il brûle, il s’embrase louis. sous son regard, sous son toucher. grogne lorsque de ses soupirs, il devine son plaisir. lorsque ses lèvres rencontrent les jumelles. rattrape le temps perdu, le temps volé par des esprits enfermés. les mots résonnent, s’entrechoquent dans la boîte crânienne. le grognement qui remonte. incapable de répondre. parce qu’il sait louis, qu’elle le fera ; mais ses plans divergent légèrement. qu’un de ses souhaits, c’est qu’elle apprenne à aimer la vie à nouveau, qu’elle apprenne à s’aimer à nouveau - et s’il faut qu’il le fasse en lui montrant tout ce qu’il aime lui, il le fera. elle a tant à offrir. les paupières se ferment alors qu’il l’embrasse à nouveau, étouffe les mots d’amour, geint à chaque sensation physique qui lui sont offertes. moi aussi qu’il souffle ; chasse, encore et encore, le plaisir entre ses jambes. (…)

la nuit est longue, si longue, qu’elle donne un goût d’éternité. le désir a peine comblé par les multiples coups de reins et des baisers échangés. épuisé, mais comblé, il s’écroule à ses côtés. les mains qui viennent chasser les perles de sueurs sur son visage. wow qu’il murmure à peine ; si le temps pouvait s’arrêter, il en serait ravi. ça va ? qu’il demande, le visage qui se tourne vers elle. à bout de souffle, contemple son corps ravagé. sourire en coin, trop satisfait pour son propre bien. attends je reviens à se redresser, se lever - corps fatigué de tant d’exploit qu’il a l’impression d’avoir couru trois marathon à la suite, alors qu’en est-il d’elle ? sourire niait sur les lèvres tandis qu’il se perd dans la salle de bain de sa chambre. jette un regard à sa silhouette. niaiserie apparente sur les joues alors qu’il se nettoie, se rend compte d’un détail qui fait gonfler le cœur. froncer les sourcils. s’habille d’un short avant de revenir avec une serviette humide et une bouteille d’eau. s’installe à nouveau à ses côtés, l’attire contre lui alors qu’il lui tend la bouteille. gêné, enfant mal à l’aise alors qu’il nettoie le carnage sur l’intimité. je crois … je crois qu’on a oublié de se protéger ‘ji boxy smile gêné sur le visage, à plisser le nez. je promets, je suis clean main levée en l’air en guise de témoin. il n’y a eu qu’elle depuis des mois. j’ai hâte de voir un mini nous courir partout qu’il s’exclame. idiot des bacs à sable.

main levée en l’air, termine de la nettoyer alors qu’elle boit de la bouteille d’eau donnée. il la contemple. ô, qu’il pourrait le faire toute sa vie. la regarder, lui conté comme elle est belle jusqu’à ce qu’elle le pense réellement. sourire sur le visage lorsque ses mots idiots s’échappent. idiot du village. laisse entendre les pensées bien gardées avec un rire. mais, l’expression qu’elle arbore lui fait pincer les lèvres tel un chenapan. ferme les yeux, sursaute lorsqu’elle lui crache dessus. mains plaquées sur sa bouche pour l’empêcher d’étaler des conneries un peu plus. il glousse derrière ses paumes, avant d’ouvrir les yeux. elle semble effrayée à cette idée et il ne s’en offusque aucunement ; l’esprit est trop léger pour penser négatif en une telle situation. s’essuie le visage avec son avant-bras avant de la regarder sortir du lit, s’habiller. les orbes qui crépitent d’étoiles avant de se recevoir une réprimande et un coussin dans la tronche. et il rit louis, rire joyeux alors qu’il la rattrape au bras, la fait tomber sur le lit avant de la coincer sous son corps, son torse contre son ventre. mais, je suis très sérieux min eunji. qu’il s’exclame, ton en accord avec les mots. torse bombé alors qu’il l’empêche de fuir. je te vois mère de mes enfants, je nous vois marier avec des chiens et des chats futur idyllique à ses yeux. quoique, c’est seulement une image parmi tant d’autre. son futur, qu’importe le paysage, s’il est avec elle, il est heureux louis. à se redresser un peu, lui voler un baiser. je déconne buba … quoique … sourire taquin sur les lèvres. bien sûr que ça ira babe. tu es sous contraception ? si oui, normalement, ça devrait être bon eunji, te panique pas pour ça. si non, on fera ce qu’il faut si jamais ça arrive. je suis là, je te quitte pas ok ? et si jamais tu n’es pas pour la contraception, je mettrais des capotes. les doigts glissent dans ses cheveux attachés, viennent s’attarder sur sa joue puis sur ses lèvres. tandis qu’il affiche un air amusé. et si effectivement, tu portes mes triplés, alors je suis le plus heureux des hommes à exploser de rire avant de l’embrasser à nouveau. la regarder dans les yeux. tout ira bien maintenant, hm ?