tu l'avoues rarement, voir jamais, mais ta passion.. c'est de te déguiser. avec yeri évidemment. parce que seul ou avec un adulte, ce serait étrange. non parce contre avec ta fille, tu le fais souvent. t'as pas honte loin de là, mais tu sais d'avance que tes soeurs se foutrait bien de toi en apprenant ça. au fond, t'es persuadé qu'elles s'en doutent. levi le grand baraqué qui aime se faire maquiller, coiffer et qui aime porter des tutus avec sa fille.. parfois même, tu joue à la danseuse étoile. mh mh. est ce que sel' elle serait du genre à se moquer de toi ? peut-être, t'en sais rien. peut-être qu'elle trouverait ça attendrissant ? quand bien même, t'en parleras pas. ça restera votre secret à yeye et toi. tu connais aussi ta fille et tu sais qu'elle a la langue bien pendue. mh ouais, elle serait capable de te trahir à tous moment, mais tu peux aussi dire qu'elle fabule. les gosses ils inventent des tas d'histoires loufoques. t'es le pire oui. mais c'est pas nouveau ça. t'as rarement de pitié pour ta gosse. bon évidemment, pour des choses légères comme ça. tu regardes sel' à travers le reflet du miroir exprime sa joie d'avoir marqué des points en levant les bras en l'air, sourire victorieux aux lèvres mh ouais. en plus tu m'ramènes des cadeaux et EN PLUS, ils sont géniaux. et j'te rajoute dix points supplémentaire pour ce beau sourire qui m'avait manqué ! que tu lâches tout en légèreté tout en continuant de la regarder. sel' qui sourit c'est... quelque chose. et même, tu te souviens pas l'avoir vue sourire autant depuis... toujours ? ça se voit qu'elle a changé, qu'elle va mieux et t'es heureux pour elle. heureux pour yeri d'avoir gagnée une mère comme elle. tu te racles la gorge, te retournes vers elle, prend le compliment en hochant la tête, sourire fier aux lèvres; lève le pouce en l'air pour confirmer qu'elle recevra bien, sous peu, une photo de yeri et lui-même vêtus de vos deux beaux kimonos. tu reposes le kimono sur la table puis prend la boîte qu'elle vient de sortir de la valise. jolie boîte en effet. tu l'ouvres et découvre une paire de baguettes. ouh c'est qu'elle se moquerait ? froncement de sourcils, sourire espiègle au coin des lèvres, tu pouffes en pointant un doigt sur elle je... p'tain comment tu te moques. c'est moche. très moche. mais elle a pas tord. d'ailleurs... tu sors les baguettes de la boîte, puis essaye de les tenir comme il faut.. bon, c'est pas très concluant.. une des deux baguettes tombe par terre merde..! tu la ramasses puis une fois redressé, tu la remercies d'un clin d'oeil je prendrais des cours hein. parc contre merci, c'est vrai que la boîte est jolie. puis ton regard se pose sur la petite valise, encore beaucoup trucs de trucs. mais c'est les bonbons qui t'attirent.. t'en prends un puis lui montre le paquet trop bon. tiens je veux bien partager.

et elle essaie vraiment lena. de ne plus poser les même barrières, de rire de tout et de rien, comme avant. profonde envie de changer les choses, modifier son quotidien. oublier tout ce qui avait pu la détruire à petit feu. se donner une nouvelle chance, pour elle, pour yeri. l’espoir qu’un jour elle réussirait à reconstruire tout ce qu’on lui avait enlevé, tout ce qu’elle avait finit par émietter elle-même bien trop abîmée pour trouver la force de se relever. et probablement que ça se ressent. dans les sourires qu’elle offre, dans les rires qu’elle dégage parfois. cristallin, honnête. loin de l’image qu’elle avait pu donner ces dernières années où elle n’était que l’ombre d’elle même. ses joues qui se teintent légèrement, baisse les yeux comme si le malaise était soudainement venu la submerger, balance d’un pieds à l’autre pauvre gamine égarée. j’ai toujours été géniale dans le fond l’humour pour effacer le reste, passe une main dans ses longueurs avant d’hausser les épaules. elle pourrait pas nier dans le fond que la légèreté lui fait du bien. qu’elle se sent revivre d’une certaine façon. euh allo ? t’as toujours été le plus moqueur de nous deux si elle piochait dans les souvenirs communs, elle n’aurait aucun mal à prouver qu’il avait toujours été le plus taquin des deux. capable de lui faire remarquer la moindre bêtise, prêt à les ressortir aux yeux du monde juste pour la voir bégayer. et c’est le rire franc qui filtre de ses lippes devant l’échec monumental de sa tentative. TU VOIS ! l’exclamation trop forte alors qu’elle recule d’un pas, anticipe la probabilité qu’il lui jette les baguettes au visage. je t’apprendrais si tu veux les mots sincères alors qu'elle louche sur le paquet de bonbon agité. pfioou j'ai déjà trop mangé écarts multiples entre le voyage, tout ce qu'elle avait pu ramener et.. la pâtisserie en elle même. oh d'ailleurs, j'ai préparé une boîte de cupcake pour yeri index qui pointe le bureau pour appuyer les dire. par contre, c'est vraiment pour yeri semi accusation.