Son cœur tambourinait dans sa poitrine, c'était irrationnel et complètement stupide. C'était cruel pour lui comme pour elle, c'était idiot. Mais c'était au dessus de ses forces d'agir autrement... Comment aurait-elle pût aller au Summer Camp sans le voir une derniere fois ? Comment pourrait-elle survivre quand elle le saurait en Australie, une autre fille dans ses draps si elle ne sentait pas pour la dernière fois ses mains sur son corps ? Son souffle dans son cou ? Il lui arrivait encore de l'appeler en pleine nuit juste pour entendre sa voix sur le répondeur, sachant que son téléphone était éteins. Elle raccrochait avant que l'appel ne soit pris en absence, consciente de sa folie. Tout, absolument tout, chez Ethan lui manquait. Sa barbe naissance. Sa façon de sourire. Son humour bien à lui. Sa façon de la regarder qui lui donner l'impression d'être la chose la plus belle sur terre.. Leur complicité. Leur éclat de rire. Tout absolument tout.

Son cœur était meurtris mais malgré le temps qu'elle passait chaque soir à observé la bague qu'il lui avait offerte, elle n'était toujours pas résolu à la mettre même si ce n'était pas des fiançailles qu'il voulait, juste une preuve qu'ils avançaient. Avancer. Ethan voulait se marié avoir des enfants. Elle, elle était tombé enceinte âgé de seize ans, on l'avait forcé à avorté et le seule exemple qu'elle avait du couple marié était ses parents. Son père avait tellement usé sa mère, cherchant à la modeler à son image et lui ôtant petit tout ce qui faisait d'elle une personne, qu'elle avait fini en hôpital psychiatrique. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas Ethan mais... elle avait peur de se perdre. Peur de perdre sa personnalité au profit de leur couple, de plier l'échine et de ne pas plus se reconnaitre. Elle se rappelait les rire et les sourires de sa mère, elle se rappelait son spontanéité, sa créativité, sa joie de vivre, bien loin de ses crises de folie d'aujourd'hui... Elle ne lui avait rendu visite qu'une seule fois et c'était ce jour là que Juliette avait décidé de choisir Ravenwood comme nom, désireuse de continuer sa vie  sans le poids de ses parents au dessus de sa tête...

Elle poussa un soupir alors qu'elle se trouvait devant la porte de l'appartement d'Ethan, son cœur tambourinant toujours dans sa poitrine, chassant ses sombres penser. Elle voulait juste le voir. Juste.... Non elle voulait bien plus que le voir. Elle voulait le sentir s'insinuer en elle. Elle voulait qu'il la possède et qu'il lui laisse l'illusion qu'elle était encore sienne. Elle avait besoin de se sentir vivante à travers ses caresses et non plus l'ombre d'elle mienne.  La porte s'ouvrit sur Ethan. Mon dieu elle avait oublié à quel point il était beau ! Tellement qu'elle resta interdite quelque seconde. " Salut je..." Je ? Face à lui, elle en perdait ses moyens et l'idée lui paraissait encore plus folle et cruelle que dans sa tête. Quelle fille ravageait se pointe devant la porte de son ex avec un concept du style " on a rompu mais là tout de suite, j'ai vraiment besoin que tu me fasse l'amour, sinon j'vais devenir folle !" . N'étant pas assez tordu pour le dire à haute voix, elle resta interdite. " Je..." Elle déglutit alors que son cœur menaçait d'exploser. " Je n'aurais pas dût venir." Dit-elle en tournant les talons.

Juliette se mit à sourire en entendant le " Madame Johnson" sortir des lèvres d'Ethan. Elle savait exactement qui était cette voisine, comme s'il s'était agit de sa propre voisine. Elle avait passé beaucoup plus de temps dans cet appartement qu'elle ne voulait bien l'admettre. Son cœur eut un raté quand elle se retrouva nez à nez avec lui. Il était si souriant, si radieux. Etait-ce parce qu'il était nez à nez avec elle ou pour une autre raison ? Oh purée, pourquoi fallait-il qu'il soit aussi beau ?! Elle fit rapidement demi-tour, prête à le fuir mais Ethan ne lui laissa pas cette opportunité. Il la rattrapa toute de suite et elle sentit un frisson la parcourut alors qu'il posait une main sur son poignet, électrisé par ce simple contact. Un simple contact et elle se sentait déjà défaillir. Son cœur tambouriné dans sa poitrine et son envie de lui résonner plus que jamais en elle. Il planta son regard dans le sien et elle se sentit fondre alors qu'il replaçait justement innocemment une mèche de ses cheveux. N'en pouvant déjà plus, elle réduisit à néant la distance entre leurs deux visages, pour l'embrasser avec douceur, retenu, alors que son cœur lui hurler d'y aller avec fougue, de passer ses mains dans ses cheveux pour les agripper avec force, pour combler ce vide qu'elle ressentait en elle depuis qu'il avait rompu. Si elle aurait adorait l'embrassait avec une telle force, avec une telle conviction, comme si sa vie en dépendait, c'était moins égoïste de poser ses lèvres sagement sur celle d'Ethan et de lui laisser ainsi la possibilité de la repoussé. Après tout... ils avaient rompus. Quelque seconde à peine après ce geste, elle s'écarta alors et planta son regard dans le sien. " Tu veux toujours que je reste ?" . Il devait avoir saisit qu'elle n'était pas venu pour parler de la météo ou boire un café.

Ses lèvres posaient sur celle d'Ethan, elle se sentait enfin... entière ! C'était comme si elle cessait de survivre pour simplement vivre, c'est comme si son cœur réapprenait à fonctionner correctement. Si chaque partielle de son corps en imploré déjà plus, elle ne pouvait pas le lui imposer. Après tout c'était lui qui avait formulé le désir de stopper leur relation, pas l'inverse. Même si les raisons d'Ethan étaient nobles. Elle lui posa la question, son cœur tambourinant dans sa poitrine. La réponse du jeune homme lui envoya une décharge qui alla automatiquement se logeait dans son bas ventre, alors que son désir pour lui montait en flèche. Elle se laissa entraînait à l'intérieur de l'appartement et passa les mains dans ses cheveux, les tirant légèrement en arrière, son corps se mouvant au rythme de leur étreinte. C'était tellement un soulagement de voir que comme elle, ce besoin de lui était... vital. Pressant. Obligatoire. Submerger par l''idée qu'ils ne seraient pas avant des semaines, craintives à l'idée que cette absence ne les éloignent encore d'avantage, elle liait sa langue à la sienne, avec passion et fougue. Ils avaient une complexité inégalé et à cet instant c'était comme si le bal n'avait été qu'un affreux cauchemar. " Je vais trouver une façon de me faire pardonner cette inégalité " dit-elle avant de se hisser sur la pointe des pieds pour lui mordiller l'oreille alors qu'Ethan se plaignait. Sourire aux lèvres, oh mon dieu qu'il lui avait manqué !

Elle n'était pas prête à laisser Ethan. Pas prête à tiré un trait sur eux. Qu'attendait-il au juste en se pointant ainsi comme une fleur alors qu'il l'avait jeté à peine un mois plus tôt ? Qu'il accepte de la reprendre malgré ses défauts et son incapacité à s'engager ?! Non. Peut-être. Sans doute. Elle en savait rien. Ce qu'elle savait c'est que la seule idée d'être séparé de lui aussi longtemps lui donner littéralement la nausée. Au fond d'elle, oui, peut-être qu'elle gardait l'espoir qu'il la retienne, lui interdise de partir. Et s'il ne le faisait pas, elle aurait au moins se souvenir à chérir. Ses lèvres, ses caresses, chacun de ses actes vis-à-vis d'elle la rendait fébrile. Un air malicieux sur les lèvres, cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vu ainsi, loin des larmes qui couler sur ses joues lors de leurs deux dernières rencontres. Ils reprenaient leur complicité et elle se mordit la lèvre inférieure avec envie quand son regard se posa sur son boxer déformer par l'envie. " Je vois qu'il y a des choses qui ne change pas." Dit-elle avec malice, ravie de voir qu'elle lui faisait autant d'effet. Allongé sur le canapé, elle déboutonna son jean et releva les fesses pour le faire descendre, se retrouvant ainsi en shorty en dentelle noir. Avec fougue il attrapa ses poignets, avec une certaine rage la faisant douter une seconde sur le bien fondé de sa venue, avant qu'il ne s'adresse à elle, toujours prévenant, comme dans ses souvenirs.  " Tout de suite..." Son cœur criait bien trop son nom pour qu'il y ait de la place pour la douceur. C'était son corps tout entier qui le réclamer. Elle laissa échapper un gémissement d'aise alors qu'il se frottait à elle, c'était tellement bon que s'en était presque douloureux.