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I LOVE HARVARD
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    » (( TURN YOUR FACE ))

    What do we have to lose



    les mains fébriles quand elle range dans son sac le livre en sa possession. peut être parce que sans le vouloir, elle a l’impression qu’il sonne la fin. de simple objet il passerait à souvenir. ceux qu’elle garderait en tête probablement pour une éternité mais qui pour toi étaient partit en fumée. c’est douloureux, serre le myocarde avec un peu trop de force, si bien qu’elle se sent suffoquer. perle salée qui roule sur la peau claire, envoyée valser bien vite de l’index comme pour taire les sentiments douloureux que ça pouvait faire surgir. peut être que c’était pour le mieux en y pensant bien. elle était trop amochée, trop émiettée pour offrir quoi que ce soit de positif aux autres. et si elle se répétait la phrase en boucle, c’était pourtant le regret qui prenait le dessus sur le reste. la relation en dent de scie ou après tant de bataille ils avaient finit par s’avouer avec peut être un peu trop de force ce qu’ils avaient tant tenté de garder au fond d’eux. tout ça pour quoi ? le perdre ? et si c’était le soulagement qui avait prit le dessus en sentant son souffle lors d’une visite à l’hôpital, c’était tout son monde qui s’était renversé à la seconde même où la question fatidique avait été posée. parce qu’il ne souvenait de rien, de son visage à son prénom. pire ; ses propres sentiments s’étaient révélés inexistants la laissant alors seule dans le gouffre de ses ressentis. elle inspire doucement, le trajet qui lui semble si court et si long à la fois. l’impression qu’elle jouera là les dernières notes d’une mélodie faite pour deux où elle était désormais seule. la profonde inspiration quand son poing vient résonner sur la porte qui n’annonçait plus du tout la même saveur. déglutis difficile dans l'attente de voir la porte s'ouvrir, profite de l'instant de flottement pour reprendre le livre entre ses mains.
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    Lien du postMer 24 Juin - 13:10
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    @Alix Stanford & Noah Yun

    L’inconscient se torture, il perd son regard dans le vide. Dompter l’oubli est une chose impossible, nul besoin de citer six choses impossibles au petit-déjeuner. Dompter le cauchemar éveillé est une chose impossible. L’espoir de t’aimer un jour s’est éteint au même moment où ma mémoire ne s’est illuminée comme avant. Je n’ai guère de souvenir d’elle, aucun souvenir sa longue chevelure brune, aucun souvenir de notre relation tumultueuse, ni même de la manière dont mon cœur avait décidé de se battre pour nous.
    Dans l’obscurité, j’ignore pourquoi il est difficile de savoir respirer. Mon corps se souvient, mon cœur se questionne et ma mémoire pleure face à l’oubli qui se joue d’elle. Et l'inconscient perd son regard dans le vide.  Là, ici, j’ignore pourquoi j’ai froid, j’ignore pourquoi je regrette le moment où je reverrais son visage.

    Mes sentiments oubliés, en éclats là où je n’arrive guère à les reconstituer, à recoller les morceaux, je marche sur les ruines de notre relation, les ruines d’une vie que je viens de blesser. J’ignore pourquoi ce sourire que j’arbore depuis des mois n’arrive pas à se dessiner lorsque je sais que c’est elle qui vient me rendre visite, aujourd’hui. Comme j’aimerai tant me souvenir, ne serait-ce que de nous deux. T’ai-je tant aimée, petite brunette ? Mais qu’étions-nous pour ressentir cette impression d’étouffement ?
    La tristesse mon ronge, la colère me bouffe. Mes mains glissent sur mon visage, dans mes cheveux. Mes pas tournent en rond, nous ne jouons plus ensembles, nous sommes séparés mais qu’étais-tu pour moi, Alix ?
    Dis-moi que je t’ai aimée, dis-moi que je t’aime encore, dis-moi qu’il est encore possible de se réveiller de ce cauchemar qui se tourmente.

    Son poing résonne, une première fois, une seconde fois, et mon cœur s’emballe, ma respiration se coupe et ma tête résonne ce cauchemar qui me fait du mal. D’habitude si heureux, si enthousiaste à l’idée de vouloir rencontrer de nouveau les personne que j’ai aimé avant d’être l'inconscient, je ne peux que me sentir comme une ordure quand je sais que je viens de ruiner un monde.
    Ma main est tremblante, je déglutis difficilement avant d’ouvrir la porte. Mon regard se pose sur elle, c’est d’autant plus douloureux. Je veux me souvenir d’elle, bordel, pourquoi tu restes là, pleurant mes souvenirs ? Active toi, vis, bordel, ma mémoire, vis !

    J’observe le livre dans ses mains, est-ce le mien ? Oui, idiot, ça l’est. Mais tu n’as pas envie de le reprendre, pas vrai ? Non, tu veux retrouver tes sentiments, ne serait-ce qu’un souvenir d’elle. Mes doigts se dressent vers sa joue que je caresse légèrement avant de laisser tomber ma main contre mon corps. Ma gorge se noue, c’est douloureux, je suffoque.

    -   Alix, s’il te plaît, rentre, je veux pas rester seul, dis-je d’un ton qui la supplie presque.

    Je ne veux pas rester seul, ici, dans mon ignorance, dans mes tourments. Mais je veux me souvenir d’elle, je veux me souvenir de nos disputes, de nos rires et nos pleurs. Comment était-ce quand elle me touchait ? Quand j’avais affaire à son fort caractère qui a du me charmer ? Je l’invite à entrer, pitié qu’elle accepte la compagnie de l’inconscient. Pitié qu’elle veuille ne serait-ce qu’essayer de nouveau.
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    Lien du postMer 24 Juin - 18:48
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    » (( TURN YOUR FACE ))

    What do we have to lose



    c’est aimer qui est douloureux. le sens même de ressentir un sentiment aussi puissant envers une personne qui dévaste le reste. c’est parce qu’elle aime qu’elle souffre, les deux vont en association. et peut être que si elle était dépourvue de cette faculté, capable de taire les ressentis, le monde serait bien plus facile à affronter. elle y songe trop parfois, laisse glisser en boucle dans son esprit les moments à deux. les rires parfois jusque tard, les silences pesants, les cris à n’en plus finir, les multiples fractures dût aux incompréhensions. mais c’était le même jour qui se faisait un malin plaisir à venir davantage s’imposer. rappel mélancolique d’un instant où les choses avaient semblé être logique pour finalement s’écraser une nouvelle fois. destin cruel qu’était le sien, le besoin de la traîner dans les multiples souffrances comme si son rôle était de constamment trouver un moyen de survivre. survivre à la vie était une drôle d’idée mais n’étais-ce pas l’action répétées inlassablement ? elle est fatiguée alix, fatigue que l’on lit sur ses traits, sur les cernes évidentes, bleutées par le manque de sommeil. à quoi bon ? cherche inlassable le but, les raisons sans trouver les raisons. à trop vouloir changer les lignes de son destin, elle semblait s’emmêler plus profondément dans les noirceurs d’une vie qu’elle était incapable de contrôler. les tentatives vaines de frôler un bonheur du bout des doigts mais qui ne faisait rien d’autre que lui échapper encore et toujours. cercle infini d’échec constant. et un jour dans le désastre, au milieu du chaos ambiant qu’était son existence, elle avait eu l’once de courage suffisante pour se tenir face à toi. te murmurer que les conflits, les cris et parfois le trop plein de larmes n’étaient que le reflet de sentiment rejeté qu’elle n’avait pas eu le courage de t’avouer. un bref espoir, la sensation de pouvoir enfin écrire une nouvelle page, bêtement songer qu’elle serait composée de toi. mais qui était-elle pour toi désormais ? rien. ni un souvenir, peut être même pas une personne à proprement parler. il reste ce dont elle se souvient, le reste n’est que chimère. et quand c’est face à ton visage qu’elle se retrouve, elle semble avoir du mal à respirer. le corps qui se tends presque soudainement, par automatisme, boule dans la gorge qui vient l’étouffer. frissons qui parcourent l’échine, les opales qu’elle ferme à la seconde où tes doigts glissent sur la peau, comme un rappel de ce qu’elle n’aurait plus, ce qu’elle n’avait pas le droit de posséder. c’est ses mains qui tremblent autour de la couverture usée, incapable de te regarder, le besoin de fuir à l’opposé sans pour autant réussir à décoller du sol. si tu veux.. mais c'est malsain, sûrement que tu le sais. réclamer celle dont tu ne te souviens pas, abîmer encore plus le myocarde déjà fragilisé. les bras qu'elle tend pour que tu récupères ta possession, te suit finalement dans l'appartement lumineux sans trop savoir quoi dire. elle n'est personne à tes yeux. peut être juste un regret. j'voulais juste te rendre ça.. et peut être te voir. l'idiote qui se cache sous les prétextes bateaux.
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    Lien du postMer 24 Juin - 19:23
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    @Alix Stanford & Noah Yun

    Embrasser mes souvenirs dans l’espoir qu’ils reviennent à eux, tel un baiser du prince charmant à sa bien-aimée. La réalité me gifle, me fait revenir à la raison : je suis l’oubli, l’inconscient qui court après sa mémoire qui se défile. Il est difficile de respirer dans cette cage, là où je n’aperçois pas la lumière. Comme il est oppressant d’avoir affaire à soi-même, un petit garçon assis là, noyé dans son chagrin. Je tends la main, mais personne n’est là pour me retenir, je titube et bascule dans l’océan de l’horreur, incapable de sortir la tête de l’eau. Une main serre mon cou, je ne peux gère respirer, et si cette personne, c’était moi ?
    Alix, comme j’aimerai crier ma peine lorsque j'observe la fatigue qui creuse ton visage, comme ça me bouffe que ma mémoire ne nous fasse pas une faveur. Je t’en prie, réveille toi, nous crions, c’est un supplice.

    J’échoue, je ne peux guère continuer après un coup de vent, je suis épuisé, je ne suis plus moi-même. Qui suis-je maintenant ? Rien d’autre que l’inconscient, l’ignorant. Mon regard qui se pose sur toi supplie à mes souvenirs de revenir, juste peut-être à nous deux. Je crève, Alix, ne le vois-tu pas ?
    A l’instant où mes doigts glissent sur ta joue, un faible sourire s’installe sur mes lèvres lorsque tu ne m’accordes pas ton regard. Mon corps se souvient de t’avoir déjà touchée, il est agréable de sentir que nos peaux se connaissent, une larme perle sur ma joue, comme ça me bouffe d’être dans ce cauchemar.
    Ta présence ici est toxique, je le sais. Je suis le monstre de ce cauchemar, je le sais. Mais au fond de moi, Alix, je veux que tu restes auprès de moi, est-ce que je peux ressentir ce lien qui nous uni ? Pitié que je m’en souvienne.

    Un livre ? Il est en ma possession lorsqu’elle me le tend, je l’observe, et le jette sur la table. J’ignore pourquoi j’agis ainsi, mais je glisse mes mains dans mes cheveux, épris d’une angoisse particulière. Comme cette peur du premier rendez-vous, comme ce besoin d’être rassuré lors d’un premier pas dans une vie ensembles.
    Mes pas m’approchent de toi alors que je glisse mes mains sur tes joues, encore, laisse-moi ressentir que je t’ai déjà eu dans ma vie. Sors moi de ce cauchemar, je t’en supplie.

    -   Je veux me souvenir, Alix, j’essaie Alix, j’y arrive pas Alix, dis-je dans un murmure.

    Cette douleur est pensante, et m’engouffre un peu plus dans les horreurs que je vois chaque nuit. Mais il y a elle, pourvu qu’elle soit mon remède. Elle est la seule que je désire voir, là maintenant. Juste quelques minutes, je veux qu’elle me regarde, qu’elle me raconte la beauté qui était nous
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    Lien du postMer 24 Juin - 19:45
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    » (( TURN YOUR FACE ))

    What do we have to lose



    c’est plus facile en réalité. de mentir sur les raisons de sa présence. de cacher presque idiotement ce qui l’avait poussé à venir ici. t’aurais jamais su qu’elle disposait d’un de tes livres si elle ne l’avait pas dit. probablement qu’elle aurait pu le garder éternellement sans que jamais tu ne le lui réclame et pourtant, elle l’avait poussé à tes yeux juste pour le plaisir malsain d’être face à toi. peut être que dans les méandres de son esprit, elle avait espéré. cru naïvement que si elle revenait encore et encore, poussait les rencontres, son visage finirait par se révéler à toi. songé que tu finirais par te souvenir d’une bribe, d’un rire, d’un mot qui aurait déclenché alors le processus pour qu’elle revienne à toi. mais elle le lit dans tes yeux, elle le sent que tu ne saisis pas. que tu te raccroches à un espoir, aux branches qu’elle déploie sans connaître la quête. en ta possession ne reste que les faibles mots qu’elle a pu t’adresser avant de comprendre que dans ton paysage elle n’était plus. ne reste qu’une mélodie qu’elle joue en solitude, incapable de te rendre ce que tu as perdu. à l’intérieur, c’est un naufrage. elle hurle en silence ses peines, son désarroi, te supplie dans ses rêves de revenir à elle. oh, elle voudrait tellement que tu reviennes. que tu puisses lui souffler que tout iras bien, rassurer le corps frêle qu’est le sien. mais c’est aux silences qu’elle se heurte, triste réalité qu’on lui inflige une nouvelle fois. apprendre à composer avec les nouvelles notes, celles où elle n’est plus à toi. elle meurt intérieurement la poupée fragile, manque d’air un peu trop souvent. son corps que t’électrifie de tes mains, trouvent refuge sur ses joues, prisonnière de ton corps. n’y a t’il pas pire prison que celle où tu l’as conduit ? lui faisant ressentir l’inachevé de l’histoire quand elle ne t’évoques désormais plus rien. je sais.. le murmure étranglé dans les sanglots que tu fais naître. elle l’entend ta détresse, la perçoit. se mélange avec la sienne pour le duo fragile qui volera en éclat. et à l’inverse, elle voudrait oublier. ton visage, tes mots et la sensation de ta peau contre la sienne. ce serait plus facile, plus surmontable si elle ne se retrouvait pas seule dans l’avalanche des sentiments. mais je peux pas te les rendre peu importait la force avec laquelle elle le voudrait, tout ce qu’elle donnerait en échange. elle était seule et incapable de faire renaître ce qui avait choisit de te quitter. j’voudrais tellement perles salées qui viennent maculer ses joues de noir alors qu’elle tente de remonter ses opales sur toi. et toi, tu perçois sa propre souffrance ? son propre désastre ? t’avais promis que je ne serais pas seule que tu serais toujours là, d’une façon où d’une autre. mais c’était la solitude qu’était venu l’entourer, toi qui avait abandonné les promesses et le souvenir même de les avoir fait.
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    Lien du postMer 24 Juin - 20:33
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    @Alix Stanford & Noah Yun

    Un instant, je ferme les yeux. Un instant, ma mâchoire se contracte, mon corps se paralyse sous l'effet du poison dévastateur qui s'écoule lentement dans mes veines. Ma peau est marquée de la manière dont j'aime sentir nos peaux qui se reconnaissent mais je suis bouffé de l'intérieur, pourri jusqu'à la moelle. Les yeux clos, j'accuse le coup, il évident qu'elle ne peut guère me rendre mes souvenirs. Peu importe la guerre que nous menons, peu importe les armes qui se déploient, nous n'y arrivons pas. Muette mémoire, pourquoi m'affliges-tu le supplice de ta mélancolie ? Triste mémoire, pourquoi ai-je l'impression de mourir sans ta présence ? Je suis un somnambule, qui marche sur le fil de sa vie. Je manque tomber, le sol est douloureux, d'ici je vois qu'il me tue à petit feu. Sans toi, ma chère mémoire, muse de mes amours, je me meurs. Petit à petit, j'ouvre les yeux pour croiser son regard. Il m'anéantit, me réduit en poussière et me balaie de ce courant d'air que j'essaie d'attraper.

    Oui, elle ne m’évoque rien. Oui, je ne suis que l’ombre de moi-même. L’ai-je aimé ? Pourquoi suis-je attiré vers elle comme un aimant lorsqu’elle ne me rappelle pas un sourire, pas même un baiser, pas même une tension ? Une larme perle de nouveau sur ma joue, c’est insurmontable le fait de l’avoir oublié, de l’avoir évincée ainsi de ma tête. La tragédie me ronge, pourquoi suis-je si faible ?
    J’embrasse les larmes d’Alix, je sais guère pourquoi, mais j’ai l’impression de devoir tenir une promesse oubliée. Oui, nous nous sommes oubliés dans l’accident, nous nous sommes délaissés dans l’obscure réalité, mais je ne veux pas réduire plus en cendre ce qui menace de s’envoler.

    -   Alix, je suis là, je sais que je n’ai plus de mémoire, mais je vais la retrouver, dis-je dans une voix brisée dans les larmes, je vais nous retrouver.

    Ma main glisse dans sa chevelure alors que je l’attire dans mes bras. Des sanglots silencieux glissent sur mes joues, des larmes assassines me détruisent. Mes doigts caressent sa chevelure alors que je m’oblige à réfléchir, torturant ma pauvre tête. Nous deux, nous avions peut-être un avenir, nous deux, il y a un passé à découvrir. Mon cœur a été tout à toi, une partie de moi t’a été consacrée. Je suis certain d’être encore à elle, quelque part, je suis certain que mon cœur ne cri que son nom dans la nuit.  
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    Lien du postMer 24 Juin - 20:57
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    » (( TURN YOUR FACE ))

    What do we have to lose



    comment était-elle supposée batailler avec ça ? partir en guerre sans même avoir les armes ? c’est le destin qui semble aimer se jouer d’elle. lui prouver à chaque pas qu’elle n’aura jamais le droit au bonheur complet. l’effleurer, peut être. le posséder, jamais. triste sort qui aime s’acharner, lui faire mordre la poussière en continue quand elle s’efforce à prouver qu’elle est capable de se relever. mais cette fois, les forces lui manque, l’envie aussi. parce que c’est trop dur, parce que c’est trop d’un coup. parce que les chimères la fatigue, parce qu’elle ne voit plus les coups venir. ils tapent sur son épiderme, d’une violence parfois inouï mais ne lui laisse jamais le temps de s’accorder le répit salvateur. celui qui saura lui faire affronter le reste. t’étais son havre de paix dans la mélancolie infinie de sa vie et même ça, on le lui a retiré. l’amour à sens unique est douloureux, le votre est sûrement pire. parce qu’elle se souvient des mots murmurés au creux de son oreille, de l’absurdité parfois de vos confidences mais de la sincérité avec laquelle les choses avaient été faites. c’était vrai, beau, parfois douloureux comme dans chaque échange mais la corde suffisant à la faire sentir vivante. cette même corde coupée en plein vol laissant son âme s’écraser des mètres plus bas. elle est morte de l’intérieur, la gosse qui physiquement semble toujours présente mais ne sait plus le sens de sa vie. et peut être que c’était de sa faute, à trop se donner parfois, à tout offrir à l’autre quand il ne le fallait pas. et même dans tout ça, tu restais une nouveauté. anéantir son myocarde sans même le faire exprès, sans qu’elle ne puisse t’en tenir rigueur. te haïr serait probablement plus facile, une haine qu’elle pourrait déverser pendant quelques temps puis voguer plus loin. mais comment haïr le visage qui pendant si longtemps lui avait donné vie ? comment détester celui qui n’était aucunement responsable des peines contre lesquelles elle luttait désormais ? et si tu me retrouves pas ? si c’est pas ce qui est écrit ? si les efforts étaient trop fatigants, abandonnés.. l’abandonnerais-tu à ton tour ? elle hurle silencieusement la détresse qui la ronge quand elle termine au creux de tes bras. le visage enfoui contre ton torse et les caresses rassurantes qui ne laisse finalement qu’un arrière goût de ce qu’elle a perdu. c’est sûrement pire que le reste. continuer à ressentir l’amour, le besoin et savoir qu’en contrepartie, c’est une mécanique offerte qui ne comble rien chez toi. tu donnes mais tu ne peux pas recevoir. ses mots n’auraient pas le même impact, pas la même saveur en l’absence des souvenirs qui vous avez pourtant liés. et pourtant elle s’accroche de désespoir, les doigts fin qui agrippent la chemise blanche avec sûrement trop de force. et elle voudrait s'étouffer là, devenir poussière, disparaître de la surface pour rejoindre l'oubli. s'il te plaît, souviens toi des nuits à regarder le ciel, de l'amour qui transcende parfois. des gestes tendres qui doucement vous avez poussé l'un vers l'autre. souviens toi d'elle, de vous. des rires et puis du pire, de n'importe quoi. je t'en supplie voix qui s'étrangle, s'affaisse en même temps que ses épaules. souviens toi.
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    Lien du postMer 24 Juin - 21:15
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    @Alix Stanford & Noah Yun

    Si j’étais destiné à être sien ? Si nous étions destinés à être l’un à l’autre ? Si nous étions tout ce dont l’on croyait ? Ma mémoire aurait-elle décidé de balayer ça d’un coup de main, comme-ci plus n’avait d’importance ? Rien pour elle n’a eu d’importance, son souffle a balayé ma vie entière, réduite à l'oxygène que nous respirons. M’a-t-elle tenu la main à l’hôpital ? M-a-t-elle embrassé dans son sommeil ? Qui es-tu ? Le souvenir de mon réveil est une plaie qui s’infecte : qui es-tu ? Où suis-je ? Pourquoi me tiens-tu la main ? Des questions étouffées par mes cris ; je tape contre les barreaux, pitié laissez-moi sortir d’ici. Je compte jusqu'à trois. Mais j’en suis déjà à des millions, je ne me pardonne pas, je déteste cet ignorant que je suis devenu, je déteste ce reflet dans le miroir qui me regarde d’un sourire moqueur. Je frappe contre les barreaux de la prison qui s’est établie autour de moi, je vous supplie de me laisser la rejoindre.

    Devant moi, le mur m’observe : aimes-tu être si seul ? Aimes-tu la manière dont tu t’enfermes dans ton cauchemar ? Je ferme les yeux, je les plisse pour effacer cette constante angoisse. Ne pas succomber à mes sombres pensées, taire ce que mon esprit me dit avec l’envie de me réduire au néant. Noah ! Réveilles toi, s’il te plaît ! Noah, réveilles toi !
    J’ouvre brusquement les yeux, respirant profondément. Mon menton se pose sur la tête de la brune que je berce dans mes bras, tenant de lui offrir le réconfort dont je suis incapable de me souvenir. Et si elle est ce en quoi je peux croire ? Et s’il y avait une clé ?

    - Si j’oublie pour de bon, Alix, laisse-moi nous redécouvrir, j’ai l’impression d’être lié à toi, laisse moi te rejoindre, dis-je dans un murmure.

    Noah, tu te supplies à toi-même de te souvenir. Ferme les yeux, souviens-toi de l’avoir aimée si ainsi en était-il, souviens-toi d’avoir ri avec elle, rappelle de vos lèvres qui valsent si ainsi en était-il. Inutile de te pardonner de l’oubli, l’inconscient. Je me sépare d’elle, prenant son visage dans mes mains, j’y plonge mon regard dans le sien, peut-être qu’il est vrai de ne pas vouloir torturer ainsi son esprit, quand on a la certitude de retrouver ses souvenirs, de les chérir à jamais.

    - Je te fais la promesse d’être là, mais laisse le temps de te retrouver, promets-le moi. Laisse moi le temps de revenir.  
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    Lien du postMer 24 Juin - 22:41
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    » (( TURN YOUR FACE ))

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    elle voudrait s’infiltrer dans ton esprit, dans les tréfonds de ton âme. faire n’importe quoi pour que resurgisse ses souvenirs d’elle, égoïstement. et elle se fiche d’être égoïste, de ne penser qu’à elle. elle a le droit. pour une fois, elle a le droit. de chercher son bonheur, de l’avoir au moins un peu. pourquoi tu te souviens pas ? elle a les jambes qui flagellent, gamine trop fragile qui pourrait s’écrouler d’une seconde à l’autre. parce qu’elle a trop porté le poids du monde sur ses épaules e que désormais, elle n’y arrive plus. c’est trop lourd, trop de pression. elle est plus capable de traîner le passif trop lourd, le poids de ses erreurs. est-ce que c’était une manière de lui faire payer ses propres actions ? le destin incontrôlable, incompréhensible. n’avait-elle pas déjà assez payé d’ailleurs ? et si t’arrives pas à m’aimer à nouveau ? si c’était un coup de chance pour toi ? la possibilité de t’enfuir loin d’elle, loin des problèmes qu’elle provoque. si tu ne te souvenais pas mais que tu n’arrivais plus à ressentir ce qui elle la secoue entièrement ? le pire des scénarios, celui qu’elle dessine dans sa tête comme si tout était voué à l’échec. comme si la seule finalité possible était sa souffrance. elle voit noir comme trop souvent, le monde qui ne tourne jamais en sa faveur, victime d’un karma qui la maltraite depuis trop longtemps. elle respire mal, fort, ses mains qu’elle accroche à tes propres avant bras, déglutis difficilement. je te le promet et c’est la seule chose qu’elle puisse faire, non ? te promettre. promettre de t’attendre, de te laisser le temps. promettre d’être là, dans l’ombre, quitte à en souffrir davantage. les promesses qu’elle envoie comme bouée de sauvetage, le besoin de se raccrocher à tout, à n’importe quoi. tes opales qui la déstabilise et ses doigts qui remontent jusqu’à ton visage, effleure doucement l'épiderme. arrête le monde autour pour un instant, le profit d'un geste qu'elle a la sensation de ne pas avoir le droit de répéter. en as-t'elle le droit ? les questions multiples qui viennent l'assaillir, le trop peu de réponse. poupée qui ne sait plus si elle devrait être là, comment rester. je te promet noah le répète en litanie, l'imprègne elle même par la même occasion. les même doigts qui continuent de dessiner les courbes du visage, ligne de la mâchoire, s'arrêtent sur les lippes épousées à plusieurs reprises.
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    Lien du postVen 26 Juin - 10:58
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    turn your face

    @Alix Stanford & Noah Yun

    Face à moi-même, je m’ennuie. J’observe ce reflet dans le miroir qui ne m’appartient plus, je cri à l’intérieur et m’arrache. Ici, ça se déchire, les ténèbres me noient, si seulement Alix pouvait être le phare dans cette éternelle nuit. Pitié que ce soit elle cet espoir que j’attends désespérément, coincé dans ce cauchemar qui n’a de cesse de se répéter. Pourquoi nous pouvons être ensembles ce soir ? Ici, ça se bouscule, des questions restent sans réponses, des questions me torturent. Je tais mon esprit, inutile de le forcer à me répondre, inutile de frapper encore et encore contre cette cage qui me blesse, ma tête me fait mal, mes larmes me menacent. Je regarde dans tes yeux, Alix, donne moi l’espoir de vouloir vivre comme avant, s’il te plaît.

    Ne plus l’aimer, ne plus m’accorder le droit de ressentir la seule sensation exquise d’aimer, serait la pire des sentences. Je sais que nous sommes endommagés, réellement cassés, mais mes doigts qui glissent dans sa chevelure, mon front qui se dépose contre le sien, m’apaisent. Peu importe la manière dont je la touche, peu importe la manière dont je me comporte avec elle, mon corps me supplie de m’approcher un peu plus, mon esprit me murmure que c’est peut-être elle, la clé. Mais il se moque de moi, me rit au nez : tu ne te rappelles pas Noah, tu n’es qu’un minable inconscient, ne l’oublie pas.
    Je grimace, non, pitié que je t’aime encore, pitié que ma tendresse t’aime encore.

    -   Je crois que mon corps est encore amoureux, je n’arrive pas à me détacher de toi, dis-je dans un murmure.

    Nous sommes cassés, nous ne sommes pas si différents. Malheur, malheur, pourquoi t’acharnes-tu sur la chance de s’éclipser d’une nuit éternelle ? Nous appelons au secours, mais tout se tait. L’écho de nos voix s’échappe, on l’entend encore au loin, mais personne ne répond. Nous ne pouvons pas s’embrasser ? Sortir de cette impasse que je provoque ? Que cette nuit s’échappe, qu’elle devienne l’amante la plus délicate, notre désir le plus pur.
    Ma main retient ce corps fébrile contre moi, ne m’échappe pas mon joli souvenir étouffé, ne m’abandonne pas maintenant. Dans mes bras, je la serre, si j’étais son échappatoire ? Dans mes bras, c’est ainsi que je me sens bien.

    -   Peu importe ce qu’il m’arrive, c’est toi que je choisis, Alix.

    Rien ne fait plus différence, peu importe les demoiselles qui s’entichent, peu importe mon envie de mystère, peu importe les souvenirs qui se bousculent et s’assassinent, peu importe si ma mémoire s’éveille ou se tait à jamais, elle est celle que je choisis, rien n’est plus véritable que l’envie que je ressens d’être à elle de nouveau.   
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