Arrière-arrière petite-fille du roi George V, cousine des princes William et Harry, et je ne sais pas à quelle place dans l'ordre de succession britannique tout simplement car il y a bien assez de monde pour qu'on ne me colle pas cette responsabilité sur les épaules. J'ai grandi au milieu des principes dans une famille plus que riche et importante. Ce que j'en ai tiré ? Une envie rapide de me démarquer, de ne pas faire comme tout le monde et surtout de m'évader pour qu'on ne me dicte pas ma vie. Enfant et adolescente, je suis restée dans les rangs, je suis restée la gentille petite fille, très cadrée et très bonne élève. Vraiment, dans les premières années de ma vie, je n'ai pas fait de vague, j'ai même attiré la fierté de ma famille en obtenant mon diplôme d'entrée à l'université avec une année d'avance. Que demander de plus ? Visiblement ce n'était pas assez pour mes parents. En s'appelant Windsor, ce n'était pas mon enfance et mon adolescence que je devais leur consacrer mais bien toute ma vie. Du coup, alors que je croyais avoir mon passe pour la liberté on m'a imposé d'aller à Harvard. Vraiment ça a été un choc pour moi. D'une je devais m'éloigner de mon pays d'origine mais de deux, je devais surtout partir sans Isabella, ma jumelle, celle que je n'ai jamais quitté qui elle n'avait pas une classe d'avance comme moi donc ne me rejoindrait que l'année suivante. J'ai tenté de riposté, j'ai tenté de trouver des solutions mais à l'été 2011 on m'a envoyée à Cambridge pour me familiariser avec la culture américaine. Je me suis habituée, je me suis imprégnée, et j'en ai profité. Quoi ? Quand on est une princesse on ne fait pas ce qu'on veut ? Malgré mes bons résultats scolaires, j'ai plutôt profité de ma première année et la presse en a fait des choux gras. Après moultes menaces de mariages arrangés ou tout ce qui s'en suit, j'ai quand même fini par me calmer un peu lorsque Bella m'a rejointe à Cambridge. J'ai continué d'exceller dans mon domaine de prédilection : la médecine, j'ai tout donné pour briller, rebelle à - plus que - mes heures perdues - pour ne pas dire à temps plein - moi la petite fille qu'on aurait aimé voir partir en politique ou finances, quelque chose de plus intéressant pour l'économie et la direction d'un pays que la médecine. J'ai appris la discrétion ce qui m'a permis de briller aux yeux de tous en me classant dans les premiers de ma promotion chaque année et de m'évader dans l'ombre. Fête, alcool, hommes, insouciance, je connais la définition de chacun de ses mots pour les avoir pratiqués. En bref, je suis la petite fille parfaite en apparence mais pas si parfaite que ça lorsque je peux être moi même. Ça, mon grand frère Edward le sait mais surtout Bella, ma jumelle qui, elle, n'a pas cette envie de rébellion et va plutôt dans le sens de nos parents mais ne me dénonce jamais... Finalement, j'arrive à prendre les meilleurs côtés d'une famille sans en avoir les pires... Du moins je tente de les limiter - parce qu'on a quand même essayé de me marier de force à je ne sais combien d'hommes de haut rang mais de culture moindre. D'ailleurs mon rang ne m'a pas permis d'être épargnée dans les attentats l'année dernière puisque j'ai failli perdre la vie. Touchée par la bombe de la grande roue, je suis restée dans le coma plusieurs jours, alitée et infirme plusieurs jours et en rééducation pendant des mois. Ma volonté m'a tout de même fait retrouver l'usage de mes jambes mais le bébé que j'ai perdu, alors que je ne savais même pas que j'étais enceinte, m'a changé. Après des mois à garder toute cette peine au fond de moi, j'ai fini par quitter Cambridge en décembre pour aller retrouver Rafael au Brésil, lui dire pour le bébé et mes sentiments pour lui. Après avoir vécu ce que nous avions à vivre quelques mois, nous nous sommes tous les deux rendus à l'évidence que nos failles étaient supérieures à notre amour. En phase avec moi-même et en ayant réglé ce goût d’inachevé c'est ce qui m'a ramené auprès des miens à Harvard.

01. Appartient à la grande famille royale anglaise et sait se conformer aux règles lorsqu'elle le veut 02. A hérité du patronyme le plus lourd de sa famille selon elle. Elisabeth ce n'est déjà par facile à porter en étant petite mais alors Margaret et Victoria... Ce n'est pas simple non plus. C'est pourquoi, petite elle a vite était surnommée Lizzie par ses grands frères et maintenant c'est plutôt Beth parce qu'elle se bat pour ça. 03. La médecine est sa passion et elle n'a pas hésité longtemps à s'y lancer pour être une future grande médecin. Quant à la traumatologie, elle s'est imposée à elle presque comme une évidence. Elle adore ses études et ce n'est pas pour sa famille qu'elle les réussit. 04. Son exutoire est le sport. Elle en fait à outrance dès qu'elle a un moment de libre. Ça lui permet d'évacuer, de se défouler, d'oublier tout simplement. Elle doit aussi au sport le corps qu'elle a et elle doit bien avouer qu'elle en est plutôt contente. 05. Sa jumelle est sa plus grande confidente, elle lui dit tout, même lorsqu'elle ment à leur parent, même lorsqu'elle sait qu'elle ne sera pas d'accord avec elle. Isabella est un amour même si elle ne cautionne pas et sait lui dire, elle ne la balance jamais. 06. Elle n'a jamais vraiment eu de sentiments pour quelqu'un à part pour Rafael, son meilleur ami et meilleur partenaire de coucherie avec qui elle aurait pu avoir un enfant. Maintenant que leur histoire est vraiment du passé, elle avance, Beth stable et posée ou Beth déjantée, ça l'avenir nous le dira !