Ce soir, j'ai eu envie d'invité Eris à la maison. Ça fait un petit moment que je n'ai pas vu la jeune femme, donc je voulais en venir aux nouvelles. Je remonte légèrement la pente grâce à mon meilleur ami Gresham, il est extraordinaire avec moi, c'est un ami en or, un pote comme lui tout le monde devrait en avoir un. Il m'a beaucoup aidé pour ne pas sombrer. Aujourd'hui, ça va mieux, depuis mon divorce, je reprends goût à la vie, peu-être même à faire de nouvelle rencontre. Mais bon, je ne voudrais pas avancer un peu trop vite, provoquer une nouvelle blessure, je pense que je serais un homme achevé. Pas de prise de tête pour notre soirée, un repas entre ami, elle m'a manqué, je pense qu'elle a quelqu'un dans sa vie, si c'est le cas, je suis très content pour elle, la jeune femme le mérite. J'ai réalisé un joli petit plat, faire la cuisine, ça m'avais aussi manqué. C'était ma femme, qui faisait à manger, donc j'ai dû apprendre tout seul. Être un homme célibataire, n'est pas de tout repos, mais je m'en sors très bien, encore une fois, c'est en grande partie grâce à Gresham ce meilleur ami, que je ne mérite pas, mais j'ai de la chance qu'il soit dans mon petit monde. Je mets le plat au four, je regarde mon téléphone, puis-je termine de corriger des copies, que je n'avais pas eu le temps de m'en charger cet après-midi, car j'étais occupé à faire le grand ménage dans mon appartement. Eris, sera surprise de ma nouvelle décoration, c'était plutôt vieux chez moi, avec un piano et des tableaux accrocher au mur. J'ai opté pour du Scandinave, j'ai craqué pour ce style, on m'a pas mal conseillé pour mon intérieur. Alors, que je venais de terminer mes copies, je range mes feuilles dans ma valise pour ensuite l'emmener dans ma chambre, une fois cela fait, on frappe à ma porte. Je pense que c'est Eris, je cours donc lui ouvrir, puis-je lui dis en la laissant entrée. Salut toi, content que tu passes. Je souris, puis-je lui fais la bise. J'espère que tu as une petite faim, je nous ai préparé quelque chose à manger. Je ferme, la porte derrière elle, puis on se rend au salon pour s'installer sur le canapé. Tu vas bien ? Ça fait un moment que je n'ai pas vu ta bouille.

@ERIS O'HARA

Eris était heureuse de voir James… Elle avait l’impression que ses relations amicales disparaissaient progressivement et même si James n’avait pas été la relation qui avait commencé de la manière la plus saine, elle était heureuse que maintenant ils avaient ce lien fort sur lequel elle pouvait se reposer. Ils avaient tant de choses et surtout tant de démons en commun qu’elle savait qu’elle ne devait rien lui cacher. C’était comme une meilleure copine avec tous les avantages que ce soit un homme.

Arrivant devant chez lui, elle frappa et se nicha dans ses bras immédiatement lorsqu’il ouvrit la porte, le serrant fort. Elle ferma les yeux contre lui. Ne pas avoir à jouer les grandes sœurs, les femmes fatales, les stagiaires et codeuses fiables et solides… tous les masques avaient disparu à l’entrée de cette porte. « Ça me fait du bien de te voir  » soupira-t-elle en inspirant profondément avant de se détacher et de lui faire une bise. Elle glissa une main dans son dos en entrant avec lui en souriant. « T’as cuisiné ? T’aurais pas dû, on aurait pu se faire livrer des pizzas ou quoi… t’es vraiment adorable, ça me fait trop plaisir d’être là… Et ça sent déjà super bon !  » dit-elle en rangeant le casque qui traînait autour de son cou et en le mettant dans son sac à dos dont elle sortit une bouteille de whisky. « Tiens, j’espère qu’elle est bien… Paraît qu’elle est grave rare, je l’ai commandée sur le dark web et tout  » dit-elle avec un sourire un peu fier. Le fait de bien s’en sortir avec des ordinateurs était toujours l’occasion d’offrir des cadeaux insolites mais de qualité.

Se laissant tomber sur le canapé, elle retire ses rangers pour pouvoir s’asseoir en tailleur sans salir son joli canapé. Elle était toujours relativement admirative de cet appartement. Elle caressa sa joue avec son pouce, un sourire aux lèvres. « Franchement, période un peu cheloue mais ça va et toi ?  » demanda-t-elle en souriant. Les gestes affectueux lui étaient toujours venus naturellement avec James. Peut-être parce qu’il avait ce côté hyper en contrôle et qu’elle, elle savait à quel point il était fragile à l’intérieur. « Les cours et tout, se passent bien ?  »

Quand on commence à boire ou prendre de la drogue, les gens en générale, trouve toujours des excuses, pour moi ce ne fut pas le cas. Quand j'ai bu des litres d'alcool et que j'ai terminé ivre mort sur mon canapé en velours, je l'avais fait parce que j'en avais envie. Comme par exemple, prendre de la drogue en plein milieu de la journée, c'était il y a deux jours. J'ai rencontré une femme qui avais de la marchandise, elle me faisait de la peine, elle aussi, je lui faisais pitié. Je n'avais jamais pris de drogue de toute ma vie, je dois dire que la sensation est étrange, mais j'avais plus de douleur. Cette douleur, qui me rend pitoyable, cette douleur, qui me rend détectable. Faire de la peine aux gens, n'est pas du tout une jolie chose. La drogue, est quelque chose d'horrible, c'est tout simplement l'enfer, une fois que tu a essayé, tu a envie que d'une seule chose en reprendre. C'est mon cas, il faut avouer que la première fois la dose était vraiment très fort, je ne sais pas ce que c'était, car je ne suis pas connaisseur. Ce soir, j'aurais pu demander à ma nouvelle amie de m'en procurer, mais j'ai choisi de passer la soirée avec mon adorable Eris. Moi aussi, j'en suis très heureux, dis-je en souriant. Elle me prend dans ses bras, je la sers fort, c'est des gestes aussi simples, mais sa procure un pur bonheur d'amitié. C'est vrai que la pizza est nous, on connaît, mais je voulais me rattraper, car je n'étais pas un super ami en ne donnant pas de nouvelle. Dis-je en gardant le sourire. Oh merci beaucoup, elle à l'air bien, on va déguster ça ensemble. J'étais heureux de sa présence, je ne peux qu'afficher un sourire aux lèvres, chose qui était vraiment rare dernièrement. Eris, s'assoit ensuite sur le canapé, je fais de même, et je lui réponds. Période un peu bizarre également, sinon ça va aussi. Je souris, quand elle me caresse la joue. Les cours, se passent bien, mais un peu de repos comme ce soir, c'est très bien aussi. Puis-je poursuis, mais évidemment, je ne me plein pas de mon travail, je suis content d'enseigner dans cette belle université. Je retire mes Louboutins, et je m'installe confortablement sur mon canapé avant de lui demander. Je nous sers cette fameuse bouteille de whisky ? J'attendais sa réponse avec impatience, avant de lui demander curieusement. Et toi alors ? Raconte-moi tout.

Un petit sourire attendri se dessina sur ses lèvres lorsquu’il s’excusa de  ne pas avoir éta un super ami. Elle n’avait pas été une amie géniale non plus, la preuve, plusieurs personnes avaient disparu de sa vie récemment, la faisant se remettre pas mal en question au sujet de sa manière d’avoir des relations amicales… Mais étrangement avec les personnes plus mâtures, dans le monde du travail plutôt que le monde étudiant, le courant passait beaucoup mieux. Peut-être parce qu’il y avait une autre manière de voir et de vivre les drames. Tout n’était plus si grave… Et ce qui était grave l’était vraiment mais devait être pris avec philosophie. Heureusement que c’était sa dernière année car elle commençait vraiment à voir les étudiants comme une bande d’enfants brailleurs. «  J’ai pas été une super pote non plus...  » s’excusa-t-elle avec une petite moue. Elle écouta les nouvelles de son travail et opina doucement avant de sourire à sa proposition. «  Avec grand plaisir !  » sourit-elle en lui faisant un petit clin d’oeil. «  Le repas sent super bon en tout cas !  » dit-elle avec un sourire en s’étirant un peu sur le canapé.

Réfléchissant quelques minutes à comment commencer les choses qu'elle avait à lui raconter, elle finit par se lancer. « Moi ? Pfiou… Bah le stage au FBI se passe bien, je vois pas trop de raison qu’ils me prennent pas en apprenti si ce n’est que mon directeur de stage est vraiment pas facile à lire et qu’il est relativement distance donc dur de savoir ce qu’il pense…  » commença-t-elle avec un petit sourire avant de repartir sur le sujet études. « Sinon, j’ai quasiment fini mon mémoire, je suis en trani de le faire relire par mon promoteur. Et après ma défense, j’aurai enfin fini ces études interminables. » fit-elle en s’applaudissant un peu, plutôt contente de cette fin prochaine même si elle avait très peur de ce qui l’attendait si jamais elle ne rentrait pas au FBI. « Oh et… j’ai rencontré quelqu’un. » dit-elle en se mordant la lèvre. Elle savait qu’il n’y avait plus d’ambiguités entre eux mais c’était quand même la première fois qu’elle lui parlerait de quelque chose de sérieux avec un autre ; elle ne savait pas pourquoi mais ça la rendait un peu nerveuse mine de rien.  

Eris est une jeune femme très intelligente, je suis quelqu'un qui fait rarement des compliments. En effet, depuis que je suis tout petit, j'étais toujours fermé avec mon entourage, peut-être le manque d'amour de la part de mes parents surtout de la part de ma mère. Dans la famille, nous n'étions pas très affectueux, je n'avais pas le droit au câlin quand j'étais enfant. C'est un traumatisme sérieux, que je commence à soigné, c'est de la  faute de mes parents, ils m'ont éduqué comme ça. Être chaleureux n'était pas du tout le genre de la famille Winslow. Alors, quand je complimente une personne, chose très rare, je le pense sincèrement. Eris, à tout pour elle, quoi qu'elle entreprend dans la vie, elle le réussi haut la main. Je suis vraiment très fier d'elle, cette fille, c'est une tête, largement plus futée que moi, mais bon en même temps ça ce n'est pas dur. Je regarde la jeune femme en souriant avant de lui répondre. T'en fais pas, tu es déjà pardonné. Dis-je en gardant le sourire face à mon amie. Super, c'est peut-être stupide, mais je n'ai jamais réussi à faire de clin d'œil, donc quand je vois mon amie le faire, ça me fait rire. Quand j'essaye, j'ai l'air toujours idiot, j'amuse la galerie comme on dit, je reprends donc mon sérieux avant de poursuivre. C'est gentil puce, pour être honnête, j'ai regardé une émission de cuisine pour faire la recette en direct en même temps que le chef cuisinier. Dis-je en me grattant la tête nerveusement. Sur le papier, c'est bon, dis-je en blaguant avec elle. Je suis certain que tout va très bien se passer pour toi. Je prends ensuite deux verres avant de nous servir cette petite merveille. Dis donc c'est que tu as mérité cette soirée. Dis-je en lui donnant son verre d'alcool, je
mouille un peu mes lèvres. Tout simplement magnifique. Dis-je en posant mon verre sur la table du salon.. Tu as raison de t'applaudir, c'est exceptionnel ce que tu as réussi à accomplir ma belle. Dis-je en applaudissant à mon tour. Oh et bien on trinque a cela. Dis-je en souriant, j'étais vraiment content pour elle, c'est vrai qu'entre nous au début, c'était complexe, mais notre relation à changé, je ne pouvais que bien réagir avec cette superbe nouvelle.

[hj : désolée pour le retard, la notif s’était paumée ]

Eris était attendrie qu’il fasse un tel effort pour juste un dîner entre amis. Suivre la recette d'un cuisinier et tout. Elle aurait bien aimé le voir faire... L'image était carrément attendrissante. Mais l'effort qu'il avait fait lui faisait profondément plaisir, elle n’allait pas se leurrer là dessus.  « Merci…  » dit-elle alors qu’elle sentait ses joues chauffer sous tous les compliments. Elle était vraiment touchée qu’il ait toujours cru en elle de la sorte. Tout particulièrement venant d’un professeur d’Harvard, qui connaissait la difficulté des études dans les murs de cette université. « Ouais… difficile à croire que j’ai enfin réussi alors qu’on a quand même fait des petits trucs de temps en temps qui n’était ni enseigner, ni étudier ! » dit-elle avec un rire complice. Car oui, Eris en avait séché quelques uns des cours pour aller se cacher avec James dans son bureau... Rien à faire, le fantasme du professeur sexy. Il y avait sans doute deux trois élèves qui l'enviaient sans le savoir.

Levant son verre ambré pour le teinté contre celui de son ami, elle fit un grand sourire. « Ouais… du coup je sens que ça va être période charnière-là… Je dois juste savoir si à la fin de mon stage, le FBI me garde… et après, mon avenir semblera plus ou moins mis en place… ça fait bizarre de se dire ça. » Elle trempa ses lèvres dans l’alcool et sourit en sentant les arômes prendre possession de sa bouche. Décidément la complexité de ce genre de bouteilles rares ne pardonnait rien aux bouteilles de supermarché... Ouais, elle avait visiblement pas trop mal choisi leur poison. « Bon et toi ? Raconte un peu ?  » C’est qu’elle n’était pas là que pour parler d’elle. Elle appréciait réellement leurs discussions et James savaient qu’il pouvait tout autant parler des plus obscures parties de son cours d’histoire que de choses plus futiles du quotidien, ça ne la dérangeait pas le moins du monde.