wild card ★

le besoin de respirer, de s’enivrer. profiter d'une nuit d'insouciance loin des problèmes d'adultes qu'elle pouvait s'infliger. les plans d'ahreum qui l'empêche d'être présente mais leo qui comme à son habitude se porte volontaire pour supporter les frasques incessantes de sa partenaire de coup foireux. dépêches toi qu'elle râle, tire sur ta manche pour t'entraîner vers la foule déjà présente. jeudi soir, pire choix de jour pour une sortie. lieux côtés envahit par la horde d'étudiant préférant s'abandonner à des soirées d'ivresses plutôt qu'aux bouquins qu'ils feraient mieux de lire. ironie palpable quand dans son cerveau l'équation se résolvait soudainement mettant en lumière le statue d'étudiant que leo arborait lui même. paraît que si on est dans les premiers, les consos sont moins chères et si elle n'était pas dans le manque, les bonnes affaires constituaient toujours un intérêt trop prononcé pour elle. tu savais qu'ils mettent le feu à certains shot ? piaille comme une gosse comme à chaque fois quand le regard du brun semble s'être déporté dans une autre galaxie, hoche la tête par mécanisme quand elle jurerait qu'il ne lui portait pourtant pas la moindre attention. et là, un chameau m'a chié sur la tête moment de silence, le soupir qui filtre de ses lèvres alors qu'elle secoue la tête. RHEE crie trop fort dans les oreilles, le sourire mesquin qui s'affiche fière de l'effet provoqué. dis le si j'suis de mauvaise compagnie. le comportement pouvant être jugée vexant quand comme à son habitude, poupée préférait s'en amuser.

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@Galileo Rhee

wild card ★

arraché à ses livres par la douce (( ou pas )) voix de luna. gamine à l’énergie étouffante, la seule à parfois parvenir à l’épuiser de son enthousiasme explosif ; aussi la seule à lui arracher des fous rires incessants, jusqu’à ce que les côtes supplient, que le souffle se fasse absent et que les prunelles se gorgent de larmes cristallines. elle râle, comme toujours, parce que rien n’est jamais assez rapide pour madame, quand bien même la foule bloque le chemin, et que les pas se font rapides. « arrête de tirer, tu vas l’agrandir ! » et les doigts viennent frapper les siens d’un coup sec afin de retrouver sa manche, replacer la veste sur ses épaules. la voix de la poupée s’élève à nouveau, et les prunelles du gamin s’allument. « pourquoi tu l’as pas dit plus tôt. » compte en banque en équilibre précaire, la bourse et les emplois parviennent tout juste à leur garder la tête hors de l’eau, alors que les dépenses en alcool se font parfois faramineuses (( l’oubli est hors de prix, il semblerait )). c’est lui qui prend la charge, attrape la main de la demoiselle avant de glisser entre les corps, l’attirant avec lui vers l’avant. la foule se fait trop dense, et ils s’arrêtent à point blanc, perdu au centre d’une marée de corps. les prunelles cherchent la foule, cherchent un chemin alors que la tête hoche distraitement, les mots de la poupée perdue à ses oreilles. RHEE. sonné, sans doute devenu sourd grâce aux gamineries de l’astre lunaire. « t’as dit quoi? j’entends plus rien » qu’il se venge, tout aussi gamin ; le doigt pointe l’oreille qu’elle vient d’agresser violemment. ni l’un ni l’autre pour se faire adultes, âmes perdues à s’entrainer, à s’encourager dans les plus idiotes basseries. « j’te ferai savoir que j’écoutais. t’as dit qu’un chameau t’avais chié sur la tête » et il tire la langue, se veut presque fier d’avoir retenu la baliverne. les prunelles glissent à nouveau sur la foule devant eux, incapables d’avancer où que ce soit. « j’crois qu’on arrivera pas à se rendre luna » adieu les consos à rabais, adieu le sandwich qu’il aurait pu s’offrir plus tard dans la semaine, ou dans le mois, quand l’argent se serait fait fuyant.

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@luna moon

wild card ★

trop enjouée, trop surexcitée. véritable pile électrique à qui l’on attribuait bien souvent l’adjectif trop. parce que si elle connaissait les grands moments de calme, elle était parfois aussi cette tornade impossible à arrêter. poupée qui gesticule, s’extasie de tout et surtout pour rien, la bonne humeur qu’il semble parfois difficile à entacher. luna elle aime rire, parler, prétendre que tout va toujours bien cachant bien profondément chaque détresse que l’on pouvait pourtant lire dans son regard. et si ce soir elle avait cette furieuse envie de lâcher prise, c’était bien pour chasser au loin les démons du quotidien qui ne cessaient de venir la taquiner comme si elle avait les épaules pour le supporter. la vérité était sûrement que malgré les airs de gosse effrontée, l’asiatique était bien plus fragile que ce qu’elle ne laissait penser, laissant son manque de confiance et ses indécisions dicter le plus gros de sa vie. de quoi ? l’air perplexe qu’elle affiche quand elle oublie déjà le fil de la conversation, déjà lancée dans des nouveaux bavardages qu’il était bien trop souvent difficile de suivre. roule des yeux de façon trop exagérée, la main qui vient taper l’épaule en guise de protestation alors qu’elle repart presque aussitôt sur les routes des histoires qu’elle aime conter. t’écoutes toujours les conneries le souffle moqueur parce que luna, elle mettrait sa main à couper que le reste n’était qu’une bribe flou qu’il n’avait pas réussit à absorber. c’est de ta faute, tu traînes trop aussi exagère le problème quand la réalité était juste que ce genre d’endroit était sans arrêt bondé. jolie blonde qui joue des coudes, use du sourire angélique pour pardonner les bousculades, les deux faciès qui s’arrêtent face au videur qui semble muni d’un masque de non expression. la main qu’il tend en direction de leo alors que déjà la coréenne donne un coup de coude pour le presser. donne ton id leo, on est à ça de profiter des cocktails mime des doigts la minuscule distance restant à parcourir, trépigne d’impatience à l’idée d’enfin pouvoir accéder à l’intérieur.

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@Galileo Rhee

wild card ★

elle s’emporte la belle, les pensées déjà à des années lumières des quelques phrases lancées plus tôt. elle n’écoute plus, perdue dans son monde imaginaire. classique début de soirée quand ces deux se retrouvent seuls, à parler sans s’écouter – à laisser les esprits divaguées dans le plus doux des chaos. elle qui lui reprochait de ne pas l’écouter, lui reproche maintenant le contraire. les prunelles roulent dans leurs orbites à l’accusation infondée. « tu dis que des conneries, donc j’t’écoute toujours. » le ton est moqueur, miroir de celui de la belle. simple garçon s’amuse de tout et de rien quand elle l’accompagne. elle est l’astre lunaire éclairant ses nuits noires ; l’éclat illuminant son chemin (( même si ce n’est pas toujours le bon – gamine parfois aussi perdue que lui, ils ne sont qu’humains après tout )). « c’est faux, je ne traine jamais. c’est toi qui a des jambes trop courtes. » toujours à se chamailler – quand ils ne se complétaient pas avec perfection pour les plus idiotes raisons. équipe parfaite à se faufiler entre les corps, repoussent les gens qui étaient pourtant là avant eux, obtenant le pardon à coup de sourires solaires (( on se damnerait pour leurs traits chérubins )). arrêt devant l’entrée ; videur blasé sous les yeux, la main tendue. les doigts lâchent la belle pour palper la galbe du jean, cherche les poches pour son portefeuille, mais il n’y a que le denim contre l’épiderme. les sourcils se froncent, et les mains cherchent ailleurs, dans les poches du jacket sous un tonnerre d’impatience. rien. que le zéphyr contre les doigts qui se saisissent de néant. « shit. » les mains continuent de parcours le corps dans un vain espoir alors que l’esprit remonte le temps… se souvient du portefeuille abandonné dans le sac, lui-même abandonné à son casier en panique quand la gamine s’était faite insistante. « je l’ai pas avec moi Luna. » l’accusation siffle entre les dents, et c’est un sourire amical qui se pose sur l’impénétrable forteresse qu’est le videur. « je l’ai oublié à l’université, vous pouvez pas faire une exception ? je veux dire, on n’a pas l’air d’avoir moins de 21 ans ! » dommage, il n’a pas l’air impressionné, traits impassibles alors qu’il récite sa loi sans broncher ; pas d’id, pas d’entrée. et il leur montre la sortie, et leo enfonce son coude dans les côtes de la gamine ; ordre de tenter quelque chose à son tour.

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@luna moon

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promesse d’une soirée dévergondée qui leur permettrait de mettre des côtés tous les problèmes que des gosses de leurs âges pouvaient accumuler. l’envie d’ivresse et de nouveauté, le besoin de rire aux éclats comme si plus rien autour n’avait un tant soit peu d’importance. et tant pis si c’était enfantin, si elle avait passé l’âge et que ses parents ne cessaient de lui répéter qu’elle était une adulte, elle souhaitait pour une fois ne plus répondre à aucune exigence. wow, j’trouve ton comportement très.. le mot sur le bout de la langue qui semble ne pas vouloir sortir, le soupir de frustration de manquer autant de vocabulaire. euh ? pardon ? le ton franchement offusquée devant l’affront, les opales qui dérivent sur le bas de son corps, observe les jambes critiquées. elles sont juste un peu grasse conséquence d’une malbouffe constante. mais certainement pas trop courte. parfaitement proportionnés si on était objectif d’ailleurs ce que léo avait visiblement décidé de ne pas être. et les critiques qui s’envolent quand proche du graal, il ne manquait plus que la fameuse id pour attester de la bonne foi. id qui tarde à venir alors que la coréenne s’impatiente, tape des pieds en rythme déjà absorbée par la musique étouffée qui s’échappe. qu..quoi ? air effarée bientôt remplacée par un rire. il aime faire des blagues, il ment lâche à l’attention du videur, les prunelles qui se reposent sur son ami. c’est pas drôle leo, donne ton id c’était forcément une blague, pas vrai ? parce que pour une soirée de ce genre, il était évident que prendre ses papiers relevait d’une logique imparable et.. elle inspire lentement, les lèvres qui se pincent quand elle constate que l’humour s’est définitivement fait la malle et que le seul qui devait bien se marrer dans un coin, c’était le destin. euuuuuh à court d’argument, pas la moindre idée qui ne semble vouloir venir éclairer son cerveau alors que le visage déjà rigide de l’homme se fait plus menaçant. s'il vous.. phrase coupée dans son envol, les yeux noirs qui s'posent sur eux et luna qui déglutit difficilement, tire le bras de son acolyte pour faire demi tour. inspire, expire, calme intérieur, yoga et compagn.. t'es sérieux là ? roi des boulets, l'heure du sacre a sonné.

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@Galileo Rhee

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c’est à qui s’offusquera le premier ; à qui imaginera la plus stupide des conneries. un combat sans fin, à la vie à la mort qu’ils se livrent depuis le premier instant ; comme si leur unique neurone individuelle s’était trouvée une âme sœur chez l’autre. et ce soir, c’est le gamin qui gagne, qui fait valoir sa répartie et gagne la joute verbale. poupée offusquée des mots mensongers, et c’est le rire au nez que l’enfant solaire lui répond. « si t’arrêtais le domac aussi. elles seraient parfaites. » parce que même pour se moquer, il ne peut jamais se faire méchant entièrement ; cœur d’artichaut à tenter de la rassurer après l’avoir piqué. le high de la victoire s’écrase rapidement au sol, quand il se fait vaincre par l’implacable loi du videur (( gamin s’intéressant pourtant de près aux lois – tentant impunément d’en enfreindre une pour goûter à l’eau de vie du st graal )). et s’il se montre facilement vaincu, la poupée s’oppose, s’enfonce dans le déni quelques secondes… mais l’évidence s’installe, écrase l’espoir et la bonne humeur. gamins penauds sont forcés de s’éloigner des néons du bar pour se fondre dans la pénombre, les regards noirs des étudiants dépassés lors de l’arrivée, maintenant accompagnés de sourires moqueurs. « c’est de ta faute jte signale ! tu m’as pas laissé le temps de repasser chercher mon sac. » l’erreur était humaine, et ils étaient hélas, beaucoup trop humains. plus humains que certains, avec des insuffisances par milier et un besoin de noyer leurs transcendances au fond des bouteilles. « on peut retourner chercher mes trucs… mais on peut dire adieu à nos consos à prix réduit. » le soupire franchit les lippes alors que les prunelles cherchent un autre endroit où s’échouer. « sinon jte paie un domac, j’ai toujours pas bouffé. » et c’est qu’il se trouve un peu drôle, le sourire tirant doucement le coin de ses lèvres alors qu’il tente vainement de le retenir.

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@luna moon

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impossible. impossible de te faire un coup pareil, pas vrai ? et pourtant, sous les prunelles effarés, il vous était bel et bien impossible de passer les portes du bar convoité. le dépit qui se lit dans ses opales, ses gestes, mouvement robotique qu’il l’entraîne plus loin alors qu’elle ne comprends pas. parce que c’est logique dans le fond, non ? logique de se munir de ses papiers pour une sortie de ce genre. logique de pouvoir attester de son âge quand on souhaitait consommer les boissons enivrantes. mais non, pas chez leo. leo qui venait de ruiner la soirée en un temps record. et si luna possédait bel et bien la sienne, hors de question qu’elle finisse comme les pauvres filles, seule au bar, à se faire accoster par tous les lourds du quartier. amitié indéfectible pour son tweedledum même quand son premier souhait était probablement de l’étouffer et de le balancer à la mer pour haute trahison. ma faute ? détache les syllabes, prête à s’étrangler sous le poids des accusations. sa main qu’elle plaque sur ta bouche pour te faire taire, l’incapacité à écouter plus longtemps les faussetés jetées de tes lippes. chut. tu vois,  elle inspire lentement pour garder le calme. hystérique luna gentiment envoyé dans un coin, évite de se montrer en spectacle. trois domac, un barbecue coréen ET un mois de yaourt glacé voilà le prix de son pardon. détourne la tête l’air boudeur, le pas qui s’arrête soudainement. ouuuuuuu, on passe dans une épicerie et j’achète quelque chose et on va sur la plage. la rancune qui s’envole presque aussitôt, capacité d’oubli prodige qui pourrait presque lui être offert comme un super pouvoir. les lèvres qui se pincent, réflexion intense qui passe sur son visage. mais tu offres quand même le mcdo et on prend à emporter l'estomac qui crie famine et la promesse des nuggets pour éponger ce qu'ils risquaient d'avaler sur le sable fin de la côte de boston.

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@Galileo Rhee

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il s’en veut réellement, d’avoir oublié quelque chose d’aussi évident. habituellement toujours équipé, certaines mauvaises langues diront qu’il a des problèmes, d’autres se contenteront de dire qu’il est un garçon charmant appréciant de s’amuser. le fait est que leo refusait rarement un verre, ce qui en faisait un étudiant armé de sa carte d’identité en tout temps (( ou presque )). il rejette la faute sur elle dans la panique, parce que ce n’est pas son genre d’être la faute du refus d’entré, et que ça tape plus que prévu contre son esprit (( erreur de débutant qu’il a du mal à se pardonner )). la main se plaque sur la bouche en milieu de phrase, et il s’interrompt. le contrôle lui échappait constamment quand il se retrouvait avec luna. gamine tornade qui l’emportait dans ses idées folles, sans jamais cesser pour lui donner son avis. le deal est lancé, et les clauses sont faramineuses, de l’extorsion réellement. « t’as cru que j’étais riche aussi ? trois domac et un barbacue. j’ai pas les moyens de financer tes 12 yaourts glacés par semaine. » elle s’arrête subitement, et il se mange une mèche ébène contre les lippes qui le rend mutin un instant. mais l’idée lancée est bonne, lui plait même immédiatement. après tout, le temps est doux, et il serait décevant de ne pas en profiter ; la douce brise de la plage l’enthousiasmant immédiatement plus que le demi-sous-sol poisseux du bar où elle avait voulu le trainer. « deal ! » même pas besoin d’une demi-seconde pour faire son choix, gamin immédiatement convaincu par cette nouvelle proposition (( beaucoup plus clémente sur ses maigres finances )). les prunelles fouillent les environs jusqu’à s’arrêter sur le panneau d’affichage tant attendu. « l’épicerie en premier, comme ça le domac sera encore chaud ! » et il entraine sa comparse sans attendre, se saisit d’un charriot et lui tend la main avec galanterie. « si mademoiselle le veut bien » sourire amusé étirant les lippes alors qu’il l’encourage à s’installer dans le charriot de métal, prêt à la pousser entre les rangées pour l’ensevelir des courses (( sa façon de s’excuser pour le début de soirée laissant à désirer )).

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@luna moon

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donc, tu me prives de yaourts glacés en plus de l’happy hour ? le regard accusateur alors que son index se pointe sur lui, inspire profondément avant de lui appuyer sur le nez. semi agacement qui s’évapore dans la seconde, douce luna qui revient à la charge avec l’idée du siècle. dans le fond, n’étais-ce pas plus attrayant comme perspective de soirée ? sentir la brise légère courir sur l’épiderme, partager un alcool qui ne les mettrait pas dans le rouge et avoir le loisir de s’entendre dans les conversations sans être dérangés par les brouhaha incessants, les alcooliques redondants qui n’auraient rien fait d’autre que les bousculer. gosse lunaire qui voit son visage tiré d’un grand sourire alors qu’à la manière d’une enfant elle sautille dans ses pas, les bras qui se balancent d’avant en arrière. go, go, go consciente qu’elle allait devoir probablement payer les emplettes, réflexion que si ses papiers d’identité n’était pas sur lui, sa carte bleue était probablement aux abonnés absents aussi. opales qui pétillent, caddie qui lui fait face, les prunelles qui dérivent de la main tendu à la boîte de fer, l’sourire enfantin qui prend le dessus. pouffe de rire, grimpe finalement, les longues jambes qu’elle replie, sa tête qu’elle penche en arrière pour regarder leo. en profite pas pour essayer de m'assommer l'air suspicieux qu'elle lance comme si elle s'attendait à une énième connerie de ta part. on prends des chips aussi. et du chocolat. liste de course qu'elle énumère sur ses doigts, prête peu d'attention aux gens qui les regardent comme les deux étrangetés qu'ils pouvaient être. mais ça dispense pas du mcdo l'appel de la friture toujours plus fort que tout le reste. c'est là, là, DROOOITE trop fort ? entrée remarquée aussitôt que la gosse découvre le rayon alcool. baisse la tête honteuse devant un employé qui reste braqué sur eux. c'est pas moi c'est lui sale gosse.

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@Galileo Rhee

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le regard accusateur de la belle ne fait que glisser sur l’épiderme. c’est que sa colère (( qui disparaitra d’elle-même, comme toujours )) est bien moins effrayante que la possibilité bien réelle que luna saigne le compte en banque jusqu’à sa mort s’il cédait réellement aux termes de l’affaire. heureusement, le vent tourne et une nouvelle idée nait dans l’esprit, reset les pensées qui se tournent vers la plage et la folle jeunesse. idée qui séduit immédiatement le gamin, et les deux s’emportent, zéphyr dans le dos et le pas léger ; ils se détournent de la vivacité estudiantine pour créer leur propre histoire – loin des verres à prix exorbitants et de la musique à en briser les tympans. comme un chevalier, il aide la poupée à s’installer dans son carrosse. « tu me prends pour qui moon ? » le nez se fronce et l’indignation prend place sur les traits, rapidement remplacé par l’amusement alors qu’ils se mettent en marche. « bien sûr que non, le mcdo c’est sacré. comme le dessert, il y a un estomac pour le mcdo » et s’il se moque, ce n’est qu’à moitié. il pousse, prend un élan et glisse avec elle un instant avant de retrouver le sol. et elle cri, hurle quand il faut tourner, et les regards outrés des autres clients ne font que l’amuser un peu plus. c’est un regard outré qu’il lui lance quand elle rejette toute la faute sur lui. trahison, disgrâce. et pour se venger, les doigts viennent parcourir les bouteilles avant de sélectionner une bouteille de whisky qu’il laisse tomber contre l’estomac de la jeune femme. « vraiment, tu mérites pas le domac » mais il l’achètera quand même, continue simplement de la pousser au fil des rangées, l’enfouissant lentement mais surement sous les victuailles. « j’ai oublié un truc ? » et il faut fouillé entre les sacs de chips, les paquets de chocolat, les bouteilles de jus et d’alcool pour retrouver la tête de la gamine.

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@luna moon