Je voyais bien que ça touchait Colombe de ne pas connaître la date et je sentais comme un pincement au coeur alors doucement je posais ma main sur sa cuisse pour lui prouver qu’elle n’était pas la seule mais que c’était pas grave puisque le rendez-vous était noté. C’était le plus important, et je lui souriais en guise de réponse à sa phrase. Je sais qu’il y a des histoires entre filles et je n’ai pas tout suivi mais j’espère que Colombe aura sa baby shower car c’est important dans une grossesse puisque ça marque la fin de cette dernière mais surtout qu’elle profiter d’une dernière journée entre filles..uniquement entre amies. Je regardais William tout en hochant la tête, j’étais partant pour faire une soirée à deux le soir de cette réunion, après tout j’avais le droit de pouvoir souffler avant l’accouchement. « J’accepte ton invitation William et on se fera ça régulièrement par la suite. » Lui dis-je avant de sourire en coin puis je regardais les filles avant de grimacer quand ma petite amie parlait de ses pieds. « C’est l’une des seules choses que je ne veux et ne peux pas faire, je n’aime pas les pieds c’est… dégouttant ! » Rien que d’y penser ça aurait le don de me couper l’appétit et j’ai trop envie de manger pour ça donc je secoue la tête pour faire évacuer ses images. Je mangeais un nouveau toast avant d’écouter ma sœur et mon beau frère parler de leurs études et aussi de leurs retrouvailles, en quelques sortes. J’étais heureux de les voir ainsi et heureux de voir que ma petite amie se préoccupait de son nouvel invité. On allait avoir deux médecins dans la famille, c’était bon signe pour le reste de notre vie, n’est-ce pas ? Je souriais à nouveau avant de lâcher un petit rire quand elles parlaient de mes études. « Sauf quand elle a faim, ou qu’elle veut que je lui achète de la nourriture ou que je fasse le ménage… mais sinon elle ne m’embête jamais. » dis-je avant de rire. « Mais oui j’ai repris mes cours et j’ai déjà les dates pour mes prochains examens, bon je ne me fais pas de soucis car je connais tous sur le bout des doigts. » A vrai dire je baignais dedans depuis ma naissance donc j’étais en avance sur tous les domaines et c’était agréable même si j’aurai préféré prendre d’autres domaines d’études. Je serai amené à diriger le pays, peut-être un jour, donc il fallait que je sois l’homme parfait pour la situation, je mettais toutes les chances de mon côté.

« »

Je pense que ça peut être une bonne idée que les filles se retrouvent pour une soirée ou une séance massage, aucune idée, ça ne me concerne pas. Mais en attendant je propose à Nicolas de se faire une soirée si jamais les filles en font une. Je pense qu'on peut s'amuser tous les deux. Après tout on a le même âge et on s'entend bien. Je ne sais pas s'il aime faire la fête ou pas, moi en tout cas j'adore m'amuser. Après tout j'étais un Mather à l'époque des anciennes confréries. Bon heureusement Nicolas à l'air d'accord pour qu'on se fasse une soirée. " Et bien parfait on se fera ça alors. " Que je dis à Nicolas, alors que j'ai bien hâte de découvrir le jeune homme en soirée. Après tout on ne s'est jamais fréquenté avant maintenant. On se connaît mais c'est tout. Enfin j'apprends ensuite qu'il ne supporte pas les pieds alors je ne peux m'empêcher de rire à sa remarque. " Je rejoins Nicol sur ce coup là, les pieds c'est bouah j'aime pas ça non plus. " Que je finis par dire en rigolant. Au moins comme ça Charlotte le sait. Je ne toucherai pas à ses pieds et je ne pourrais jamais lui faire de massage de pieds. Je peux lui faire des massages ailleurs mais certainement pas au niveau des pieds. J'explique ensuite à Colombe que je fais des études de médecine et que je suis dans la même classe que Charlotte, ce qui explique qu'on s'est retrouvé tous les deux. " Je compte me spécialiser en chirurgie générale... Oui j'ai pas choisis la voie la plus facile. " Il va y avoir du travail avant de pouvoir avoir le titre de chirurgien. Je vais être interne à l'hôpital, passer des heures aux côtés des chirurgiens, sans pouvoir opérer. Mais c'est comme ça et je l'accepte bien évidemment. Je les laisse discuter de Nicolas et de ses cours alors que je m'occupe de manger les toasts qu'ils ont tous les deux préparés. " Bon et sinon vous deux ? Comment vous vous êtes rencontrés ? " Que je finis par demander un grand sourire aux lèvres.

Leonardo Rossi

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En proposant un moment détente entre filles, j'ai l'impression de lui avoir offert Noël en avance sur un plateau en argent. Elle s'extasie tellement à l'idée d'un massage des pieds qu'elle vient à m'en faire rire. « Allez, je t'embarque le week end prochain alors. Je connais un endroit en plus où tu vas avoir les meilleurs massages de professionnel !» Après tout, elle porte mes nièces, et je me doute que ça doit être lourd à porter à la longue. Et puis, Colombe n'arrête pas un instant non plus dans des moments où elle est sensée se reposer. Je ne dis trop rien pour ne pas mettre ses hormones en ébullitions. Les mecs font les dégoûtés devant des pieds. Même expression que Colombe à lever les yeux au ciel. J'aurai presque envie de dire qu'ils font un peu fragile à dire ça. « Ils sont très beaux mes pieds pourtant. » que je dis à William. En même temps, je ne lésine pas sur les soins. Tout comme mes mains, je vais chez la pédicure qui me les bichonne, vernis et tout ce qu'il faut. J'aime être toujours parfait en tout point. Pendant que Colombe s'adresse à William, je parle à mon frère de ses cours. Car oui, on vit peut être notre vie ici, mais de base nous sommes là pour nos études aussi. Je ne fais aucun impasse sur mes cours malgré ma relation récente avec William. « On ne t'a rien dit que tu as oublié la rentrée ? Tant mieux alors, ne te relâche pas quand même, malgré tout. » Petit clin d’œil pour ne pas le prendre pour une mauvaise réflexion. Je sais que tout n'est pas simple et que cette avance peut donner envie de se reposer sur ses lauriers. J'avais eu la chance de pouvoir persuader mon père de prendre médecine, je n'aurai jamais à gouverner le pays avec trois frères avant moi. Si je foire une année, je me retrouverai dans la même branche que Nicolas, et je me donne tous les moyens de ne pas en être. Je reste tout de même assez fier de mon parcours, des efforts que j'ai fourni pour en arriver là. Je fini par écouter la question de mon petit ami, la rencontre entre eux. Je leur laisse la parole, on se connaît depuis tellement d'années entre les De Luxembourg et les Perol. « Le plus sympa a entendre c'est surtout comment ils se sont vraiment rapprochés. » Aujourd'hui j'en parle avec le sourire. Quand on sait que ça date du moment où j'ai demandé à Colombe de rejoindre Nicolas au Sri Lanka, à l'époque ça m'a fait beaucoup moins sourire. Aujourd'hui, je suis heureuse de voir leur bout de chemin ensemble.

Avec Charlotte, on prévoit de se faire un truc entre filles pendant que les garçons iraient boire des coups et compagnie. Charlotte me propose même une date fixe. Je réfléchis si on n'a pas quelque chose de prévu mais, il me semble qu'on est libre ce week-end alors, je finis par hausser les épaules. Avec grand plaisir ! Je sais que Nicolas ne se fera pas chier parce qu'il aura William. Et puis, ça va lui faire du bien de se retrouver aussi. Je sais que je suis très chiante et demandeuse en ce moment. D'ailleurs, je parle du massage de pieds que Nicolas refuse de me faire. Il semblerait que le petit-ami de sa soeur rejoigne son avis. Je lève les yeux au ciel en soupirant. Les miens aussi... Bon, légèrement gonflés avec la grossesse mais toujours manucurés et super mignons. Il semblerait que quoique l'on dise, les garçons en soient pas d'accord avec nous. Heureusement que Charlotte me propose un week-end avec massages professionnels.
J'en viens à questionner William quand à ses études. Premier pas pour apprendre à le connaître. Il est lui aussi en médecine. C'est donc quelqu'un de sérieux et d'ambitieux. Ah bah c'est génial! Je suis sûre que tu vas très bien te débrouiller. J'hausse les épaules avant d'esquiver un petit sourire. De son côté Charlotte questionne Nicolas quant à la reprise de ses cours. Il dit qu'il tente de tenir les coups bien que je lui en demande beaucoup. J'affiche une petite moue déçue. T'abuses... Bon ok, je t'envoie de temps en temps faire quelques courses mais, c'est tout... En tout cas, je vais apprendre à me débrouiller un peu plus par moi-même. Je voudrais pas qu'il rate son année à cause de moi.
William décide de changer de conversation en parlant de notre rencontre à tous les deux. Charlotte intervient en ajoutant que ce n'est pas le plus intéressant. Je me mets à rire avant de répondre à chacune de ces questions. On se connait depuis qu'on est gosses. Nos parents sont de très bons amis. Pour ne pas dire que nos mères sont les meilleures amies du monde et surement en train de prévoir en secret notre avenir, le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux. Et mh... On s'est rapprochés parce que Charlotte m'a demandé de garder un oeil sur Nicolas qui était partis au Sri Lanka. Ouais, on peut dire que c'est grâce à elle. J'oublie le fait qu'il y a eu cette histoire avec Ambre, avec Khaled, notre désespoir, notre solitude, notre avis de jouer et finalement, les sentiments qui s'installent malgré nous.

Je souriais en écoutant les filles et j’étais ravi de savoir qu’elles avaient des plans ensemble, c’était bon signe et ça me faisait du bien de les voir ainsi ensemble. Jamais je n’aurai pu imaginer que ma sœur soit aussi respectueuse avec la femme qui partageait ma vie mais elle arrivait encore à me surprendre et ça me faisait du bien. Après avoir parlé du massage on parlait des pieds et je grimaçais tout en levant les yeux au ciel car c’était bien quelque chose que je détestais, toucher des pieds. Qu’avait-il de beau à voir ? Absolument rien. Je préférais ne pas répondre à ce sujet car les connaissant je savais qu’elles prendront du plaisir à se faire masser les pieds dans les jours à venir..après tout il y avait des professionnels pour ça alors autant profiter et j’étais prêt à payer cette dernière plusieurs fois par moi juste pour le plaisir de Colombe. Je souriais légèrement avant de lâcher un petit quand on parlait de mes études et du fait que j’avais loupé la rentrée après le spring break. « J’ai été voir la doyenne mais elle a été compréhensible car elle connaît notre situation, cependant je ne dois pas abuser de cette excuse. » J’avais du aller chercher des cours pour Colombe afin qu’elle étudie à la maison pour le reste de sa grossesse et j’avais du expliquer la situation à la Doyenne. Je n’avais pas de laissé passer mais j’avais eu le droit à une seconde chance, pour mon plus grand bonheur. « Tout ira bien et j’obtiendrais mon année. » Je ne pouvais pas louper mes études étant donné que j’avais toujours baigné dedans mais je me devais de ne pas perdre mon but. Celui de décrocher mon diplôme. « Quotidiennement tu veux dire, à chaque nouvelle journée une nouvelle envie. » Je riais tout en regardant ma petite amie du coin de l’oeil. Étonnamment ce n’était pas des fraises que j’allais acheter mais d’autres choses comme des frites, du cheddar...bon j’étais aussi fautif dans cette histoire car je lui donnais des idées très régulièrement. Je ne me plaignais pas d’être aux petits soins pour elle car c’était tout ce que j’aimais et j’allais continuer de le faire même après l’accouchement. Je souriais tendrement quand on parlait de notre rencontre ou plus exactement du début de notre relation et je regardais ma sœur puis ma petite amie. « Elle a pris son rôle très à coeur...» Je posais ma main sur la sienne avant de regarder mon ami et de reprendre la parole. « Avant le Sri Lanka je n’aurai jamais pensé qu’on puisse, un jour, ressentir plus que de l’amitié entre nous et puis..tout a basculé. » J’étais le plus heureux et je remerciais ma sœur de m’avoir envoyé ce petit ange pour faire briller mon séjour au Sri Lanka.

« »

Bon si je comprends bien, les filles vont se faire une journée spa, massage ou je ne sais quoi pour les pieds. Très bien parce que, que Charlotte ne compte pas sur moi pour un massage des pieds. Je ne suis absolument pas fan. Tout comme Nicolas apparemment. Ca nous fera un point commun. On n'aime pas les pieds. Ce n'est pas que les pieds de nos copines, ce sont tous les pieds. Qu'importe. Pendant leur journée, j'irais boire une bière ou deux avec Nicolas dans ce cas. Enfin on se retrouve rapidement à table et je dois avoir que les toasts sont plutôt très bon. J'ignore qui les a préparé, mais c'est super bon. Je les laisse parler des études de Nicolas, sans vraiment comprendre quelque chose parce que je ne connais pas toute l'histoire. Mais s'il a reprit des cours normaux tant mieux. J'explique aussi à Colombe mes études en lui expliquant que c'est un peu grâce à mes études qu'avec Charlotte on a reprit contact. Ce n'est pas vraiment la vraie raison. Mais la vérité, on va la garder pour nous je pense. Mais disons que oui nos études nous a permis de se retrouver quand même. Sinon j'aurais peut être jamais sû que Charlotte était sur le campus. Enfin je les questionne alors pour savoir comment Nicolas et Colombe s'étaient rencontrés. J'apprends qu'ils se connaissent depuis des années. " Oh... donc c'est un peu grâce à Charlotte ? " Que je demande en souriant amusé. Comme quoi, un peu grâce à Charlotte ils sont ensemble. " Tout comme c'est un peu grâce à toi Nicolas que je suis avec ta soeur. " Ouais s'il m'avait pas poussé, clairement je n'aurais jamais eu cette discussion avec Charlotte, parce que notre relation m'allait très bien, mais il m'a fait comprendre qu'elle allait en savoir parce qu'elle s'attachait. Alors on a eu cette discussion et j'ai accepté de tenter le coup. " En tout cas les toasts sont excellents, je sais pas qui les a fais. " Que je dis pour venir ensuite en prendre un autre. " Vous avez des prénoms pour les filles ? Ou vous voulez pas dire ? "

Leonardo Rossi

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Le rendez-vous est pris, Colombe et moi iront nous détendre dans un spa. Pendant que les hommes eux profiteront d'un moment entre hommes. Tout cela me semble parfait comme ça. La discussion sur les pieds se termine, que je fini par parler des études avec mon frère. « Elle est très humaine cette doyenne quand même. » J'ai déjà eu affaire à elle, après la tentative de suicide de César où pendant plus d'une semaine, je n'avais pas mis les pieds en cours car je n'en n'étais pas capable. Elle avait compris, elle m'a accordé ma semaine, même si elle m'avait bien fait comprendre que je devrais rattraper les cours que j'avais raté. « On aura tous notre année. » Oui j'y crois fort, Nicolas travaille dur ses cours, Colombe également malgré sa grossesse, tout comme William et moi où on ne compte plus les heures de révisions.La discussion tourne une nouvelle fois, et c'est William qui leur pose la question de leur rencontre. Je ris quand Colombe annonce la couleur que je l'avais envoyé pour surveiller Nicolas. « Il ne voulait pas de moi, il fallait bien que j'envoie une personne de confiance. » Je répond à Colombe, en tirant un bout de langue à Nicolas, lui faire comprendre que ce n'était plus un reproche aujourd'hui. Ce moment m'a permis d'ouvrir les yeux sur certaines choses. J'écoute Nicolas compléter ce que dis Colombe, il est touchant. Un peu niais, mais touchant que j'en souris tendrement en l'écoutant, roulant quand même des yeux quand il dit qu'elle a pris son rôle à cœur. Ça j'en doute pas, il y a eu un pic de chaleur au Sri Lanka pendant cette période. Je pose ma main sur la cuisse de William. « Appelle moi Cupidon. » Je prend un air faussement hautain et fière avant de rire légèrement. Je manque quand même d'avoir les joues rouges quand William dit que c'est grâce à Nicolas si on est ensemble. En tant normal, je détournerai ça dans une nouvelle plaisanterie. Sauf que je n'ai jamais dis de vive voix à Nicolas que oui, je lui dois beaucoup. « heureusement que tu as été là. » Je sais qu'il peut prendre la grosse tête et me le ressortir, mais c'est aussi important qu'il l'entende non ? Sans lui, je serais encore sûrement en train de me torturer l'esprit à imaginer William papillonner et mes sentiments me ronger intérieurement. Je suis William, prenant des toasts, trempant mes lèvres dans mon verre. Je suis attentive aux prénoms des filles, s'ils se sont décidés ou pas.

Pendant que je questionne William sur ses études, Charlotte et Nicolas parlent de la reprise des cours qui a été un petit peu compliqué pour mon petit-ami. C'est vrai qu'avec ma grossesse, les derniers travaux a réaliser et le fait que je sois de plus en plus fatiguée, ça n'a pas du être facile pour lui. Je ne l'ai pas vraiment remarqué, trop prise par les filles mais, maintenant qu'il le fait remarquer, je m'en veux un peu. Il est malgré tout persuadé d'avoir son année et je l'espère vraiment pour lui. Je ne voudrais pas être à l'origine d'un échec de sa part, je pense que je m'en voudrais pendant un paquet d'années si c'était le cas. William pose une question à son tour. Il nous demande comment on s'est rencontrés. C'est vrai que ce n'était pas la partie la plus intéressante étant donné qu'on a grandi ensemble. Comment on a décidé d'être plus que des amis ça, c'est plus croustillant. C'est cette information que tu lui donnes en premier. Pour le coup, c'est vrai que j'ai pris les désirs de Charlotte un peu trop à coeur. J'esquive un sourire tout en serrant sa main, levant les yeux au ciel d'un air innocent. Comme si ça t'avait déplu ! En tout cas, rien n'avait été calculé et en effet, on peut dire que Charlotte y était indirectement pour quelque chose. Je pensais que j'allais me prendre une soufflante et au final, elle a très bien pris la chose. Heureusement parce qu'avoir Charlotte sur le dos H24, l'entendre me faire des reproches à tout va, je n'aurais pas pu le supporter. William précise qu'inversement, ils sont ensemble grâce à Nicolas et Charlotte n'émet aucun commentaire négatif, ce que je trouve à la fois étrange et touchant. La vérité c'est que depuis que je suis petite, je les vois se chamailler plus que se faire de grandes déclarations. C'est trop mignon. Je regarde Nicolas en souriant, super fière de lui mine de rien. Je me rends compte de jour en jour que j'ai le petit-ami le plus génial de la terre. William complimente les toasts et je fais signe de la tête en direction de Nicolas. Si je les avais fait crois-moi, j'aurais rien eu à servir ce soir. Autrement dit, j'aurais tout mangé avant que le plateau n'arrive sur la table. D'ailleurs, j'en prends un nouveau avant de tourner la tête vers Nicolas. C'est à Nicolas de décider s'il a envie que vous le sachiez. C'est moi qui dois porter le poids de ces bébés, autant qu'il participe un peu à sa manière. S'il a envie de leur annonce ou de garder la surprise jusqu'au bout, c'est à lui de voir.

« Oui on a une Doyenne très humaine et ça rend les choses plus simple à gérer. » Dis-je à ma sœur et c’était la réalité car à chaque fois qu’on avait besoin de lui parler on pouvait le faire et elle nous donnait des conseils dans les limites du raisonnable. J’avais eu la chance de lui parler pour la grossesse de Colombe et c’était grâce à elle si ma petite amie pouvait suivre des cours à domicile pour cette fin d’année scolaire. Beaucoup d’autres Doyennes/Doyens nous aurait dis d’assumer la grossesse en suivant les cours sous peine d’être viré de l’université. On était chanceux et il fallait qu’on s’en rende compte. Je souriais à ma sœur lorsqu’elle nous dit qu’on aurait tous notre année car j’étais autant persuadé qu’elle, on validera tous les 4 notre année et ce malgré les épreuves qui ne nous avait pas épargnés.

Je regardais William quand il posait la question sur ma rencontre avec Colombe puis je tournais mon regard vers ma sœur avant de grimacer quand elle parlait du Sri Lanka, et je riais en laissant mes yeux se poser sur ma petite amie. « C’était un peu compliqué, j’étais pas bien et je ne voulais pas rendre ma sœur plus triste mais ça a été tout le contraire. » Oui on ne faisait jamais les choses à moitié nous deux. « Tu as toujours été présente à mes côtés sans me juger, je n’aurai jamais pu te passer une soufflante. » Lui dis-je en reprenant ses paroles. Colombe était ma plus vieille amie et elle ne m’avait jamais jugé même lorsque j’avais fais des conneries et l’avoir à mes côtés m’avait fait du bien...bien plus que prévu puisque nous nous étions mis ensemble quelques semaines plus tard. « Je te remercie encore Cha de tout ce que tu as fais quand je suis partie. » Je la regardais dans les yeux avant de lui sourire car sans elle je ne serai pas aussi heureux qu’aujourd’hui, c’était la preuve qu’elle me connaissait mieux que personne. Ma triplette était parfaite malgré ses nombreux défauts. Ma sœur était fière de ce qu’elle avait fait mais je l’étais tout autant que je voyais le bonheur dans ses yeux quand elle parlait de William. Ils étaient fait pour être ensemble, je le savais et tout le monde savait. « Nous sommes la famille des Cupidons. » Venais-je d’ajouter en riant. « Mais je suis fier d’avoir été la personne qui vous a réuni. » Oui j’avais parlé avec William et légèrement poussé à aller parler à ma sœur de ses sentiments. J’étais donc la cause de leur couple et j’étais plus qu’heureux.

Je regarde les toasts avant de relever mes yeux vers William et je lâche un petit rire quand Colombe parle de la nourriture et j’hoche la tête pour confirmer. « Il était préférable que je m’en charge mais elle m’a aidé pour le plat chaud puisque c’était plus difficile d’en manger. » Oui les aliments crus n’étaient pas toujours bon à manger donc on prenait moins de risques qu’elle s’occupe des plats chauds. Bref on laissait ça de côté avant de parler des prénoms pour les filles et on avait jamais évoqué le sujet entre nous, devais-je le dire ou garder secret ? Je ne savais pas et dans le doute je préférais jouer un peu avec eux. « On a opté pour deux prénoms courts puisqu’elles porteront le nom de De Luxembourg-Perol. » J’allais les adopter mais je voulais qu’elles gardent le nom de famille de leur mère, c’était important et normal pour moi. « Le prénom d’une fille a un total de 4 points au scrabble et le deuxième un total de 5 points au scrabble. Maintenant...faites marcher vos méninges. » Dis-je avant de rire car j’étais fier de ma connerie car les connaissant ça allait les faire réfléchir pendant un moment, surtout ma sœur qui adorait tout savoir.

« »

Je suis content de partager ce repas avec eux. Ca nous permet d'apprendre à mieux se connaître encore. Colombe je ne la connais pas, mais elle m'a l'air d'être vraiment quelqu'un de bien. En tout cas, Nicolas a l'air d'être heureux avec elle. Et puis il va devenir papa. Franchement je crois bien que je l'admire pour ça. Je pense pas que je pourrais. Je ne suis clairement pas prêt à devenir père de famille. Donc qu'il se rassure, avec Charlotte on fera toujours bien attention à se protéger pour éviter une grossesse non voulu, parce qu'il me semble qu'elle n'est pas prête à être maman aussi. Les enfants on les aime bien, mais chez les autres pour le moment. Au moins là dessus avec Charlotte on est complètement d'accord. A l'heure actuelle je ne sais même pas si je veux des enfants un jour dans ma vie. C'est totalement nouveau pour moi. Il y a encore un mois je ne m'imaginais pas en couple, donc je peux pas me projetter comme ça, bien que je sois fortement attaché à Charlotte. Mais je l'étais déjà au Luxembourg quand on a eu notre petite aventure tous les deux. D'ailleurs je ne sais même pas si ses frères sont au courant de tout ça. Enfin en attendant j'apprends que Charlotte a joué au cupidon avec son frère et Colombe. Ca me fait rire en sachant que son frère a joué à Cupidon avec moi et Charlotte. Qui aurait cru ça ? " La famille Cupidon, on va vous appeler comme ça maintenant. " Que je dis en rigolant. Mais je suis sûr que Charlotte a eu moins de mal que Nicolas. Disons que j'ai été assez coriace. Pas facile de me faire ouvrir les yeux. " Et c'était pas gagné hein. " Que je dis à Nicolas. J'ignore combien de messages on a du s'échanger avant que je ne décide de parler à sa soeur de ce qui se passe entre nous deux. Mais il a réussit. J'ai hésité jusqu'au bout, mais j'ai tout de même décidé de nous donner une chance et à l'heure actuelle, je ne regrette absolument pas mon choix. " Oh je vois gourmande ? Ou c'est la grossesse ? " Oui je crois savoir que certaines femmes viennent à beaucoup plus manger quand elles sont enceintes non ? Pas sûr. Je ne m'y connais pas, mais je décide de les questionner sur le prénom des filles, s'ils veulent bien nous le communiquer. A la réponse de Nicolas, je tourne la tête vers Charlotte. " Tu trouves que j'ai une tête à jouer au Scrabble ? " Absolument pas. Non mais. " Bon tant pis, on attendra hein. " QUe je dis en souriant amusé et en regardant le couple en face de moi.

Leonardo Rossi

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