Je m’étais bien amusé jusque là avec elle, mais maintenant il va falloir assumer mes conneries et j’en rigole au fond parce que je n’ai nulle part ou aller à présent, la voyant se rapprocher toujours plus de moi avec cette tête totalement couverte de nourriture. Comment puis je ne pas me moquer, rester de marbre face à tout ça. J’essaye de l’adoucir un peu pour pouvoir mieux me jouer d’elle et la surprendre mais j’crois qu’elle commence à connaitre le loustique maintenant. Elle ne baisse pas sa garde, au contraire elle développe une attitude de psychopathe, s’approchant de sa cible avec aisance et décontraction totale sans même se presser. Sauf que là ce n’est pas la mort que je vois arriver mais juste un mauvais porno qui a très mal tourné. Elle me signale sans plus tarder que ça lui est égal de sauter dans l’eau de la sorte alors je rigole tout en levant les yeux au ciel. « Ouais mais tu vois je regrette même pas ce que j’ai fait » Clairement je ne ressentais pas le moindre regret, au contraire même cette soirée était tout simplement géniale et vu comment elle a commencé je n’aurais jamais imaginé en arriver là. Je l’applaudis alors qu’elle reprends mes paroles « Ah oui et en plus d’être sale, ça n’a pas de personnalité, super quoi » Mon sourire s’étire largement alors qu’elle est juste devant moi. Mon heure a sonné et je pourrais sauter seul et la frustrer de ne pas avoir eu ce privilège mais il n’en est rien. « Bon foutu pour foutu hein » Je m’empresse de l’attraper et de la porter pour sauter dans l’eau sans prendre le temps de nous déshabiller. Lorsque mon corps rentre au contact de l’eau, je ressens la chaleur de cette dernière et c’est foutrement agréable, puis alors que je reviens à la surface je rigole de la situation avant de sortir de l’eau pour retirer mes vêtements et essayer au moins de les sécher. Je ne manque pas de les essorer, et lorsque je dois retirer mon T-Shirt j’ai une petite hésitation et je finis par le retirer, laissant mes cicatrices dans le dos à la vue de la jeune femme. Elle ne peut pas les rater en soit j’en ai le dos recouvert mais je fais avec et me tourne vers elle rapidement, préférant qu’elle s’attarde plus sur mon buste que mon dos puis je saute dans l’eau en faisant une bombe tel un gosse. Je me rapproche d’elle tout sourire « Tu sais que je te préférais avec du Nutella, tu faisais moins peur » Mon rire ne tarde pas à se faire entendre, bien que tout ceci ne soit qu’une blague, après tout elle sait très bien qu’elle est foutrement jolie la blonde. « Mais maintenant que l’on est là … » Je ne finis pas ma phrase que je commence à la couler pour ensuite la porter et la balancer comme une vulgaire poupée de chiffon un peu plus loin. Deux gosses, voilà ce que l’on était et nos chamailleries ne risquent pas de s’arrêter là.

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Tout ceci n'avait aucun sens, aucune logique. Peut-être était-ce ça la magie du Spring Break, faire ici, loin du lassant quotidien, ce qu'on aurait jamais fait sous dautres circonstances. Et il était certain qu'Hanne aurait préféré ne pas se retrouver la tête pleine de Nutella trop souvent, pour ne pas dire, jamais plus. Surement ne se rendait-il pas compte de l'affront qu'elle lui laissait passer. Comme quoi rien n'ici n'avait de cohérence. Ouais mais tu vois je regrette même pas ce que j’ai fait. C'est ça le problème. Mais elle n'a pas le temps de réagir, une fois encore, qu'il franchit le dernier pas les séparant pour s'emparer d'elle et les précipiter tout deux vers la surface azurée en contrebas. Il n'y a que quelques mètres et pourtant la chute la transporte, sentiment de liberté qu'elle ne s'est presque jamais autorisé, qu'elle ignorait, découvrant un sentiment grisant, attirant, addictif. La rencontre avec l'eau l'immerge entièrement, lavant enfin de sa peau les méfaits d'Antonio. Elle remonte alors à la surface dans un rire cristallin, ramenant ses cheveux en arrière. Elle le regarde s'éloigner, Hanne, et se surprend à l'envisager, laissant son regard glisser sur les muscles qu'il dévoile. Ses prunelles ne tardent pas à se poser douloureusement sur son dos mis à nu et les cicatrices qui le parcourent de part en part, retour brutal à la réalité. Comme beaucoup, elle en connaît la provenance, rien ne reste longtemps secret avec Veritas, elle-même en avait payé le prix fort. Et même si la raison en était bien différente, ils avaient ça en commun. Elle s'avance dans sa direction, dans l'idée de l'imiter et se débarrasser des couches superflues de ses vêtements, mais n'en a pas le temps. Tu sais que je te préférais avec du Nutella, tu faisais moins peur Tu ferais bien de t'habituer à ce visage-là, parce que ça ne se reproduira plus ! Le message était passé. Quelques secondes seulement s'écoulent qu'elle disparait déjà entièrement sous l'eau, avant de sentir ses bras puissants la transporter pour la jeter au loin. Mais Hanne n'a pas dit son dernier mot. Quand on a pas la force physique de contrer ce genre d'attaques, on en apprend d'autres. Et en ayant grandi entre Aksel et Ilhan, la jeune danoise avait bien du trouver ses parades. Au moment où il esquisse le mouvement pour la lâcher, elle enroule ses jambes autour de son buste, ses doigts s'agrippant à ses bras pour l'entrainer par déséquilibre dans sa chute. Et rencontrer tous deux, une fois de plus, la tiédeur envoutante de l'eau.

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Rien de tout ce qui se passe ce soir n’avait été prévu, préméditer, absolument pas vu comment cette soirée avait démarré pour ma part, mais je peux clairement dire que je passe un bon moment, rigolant à tue-tête à chaque fois que j’emmerde un peu plus Hanne. Je crois que de cette soirée elle va s’en souvenir et moi aussi pour le coup vu la tournure des événements pour le moins inattendu. D’ailleurs alors que je ne peux plus fuir, je ne tarde pas à prendre la décision de la porter pour sauter avec elle dans cette eau turquoise car après tout si je sombre, autant que je l’emmène avec moi dans ma chute sinon ça ne serait pas drôle. Son rire me décroche un sourire alors que j’en profite pour retirer mes vêtements afin de me sentir moins lourd dans l’eau tandis que de son côté elle se débarbouille du Nutella que je lui ai étalé il y a quelques minutes de ça. Je ne sais pas trop si elle va faire le rapprochement entre mes cicatrices et la révélation de Véritas, mais pour une fois je me fiche de tout cela, du moment qu’elle ne me jette pas ce regard de pitié que je ne supporte définitivement pas. Alors qu’elle se décide à en faire autant que moi, je ne manque pas de la taquiner à propos de son visage totalement propre et je souris largement à sa réponse tout en lui lançant un regard malicieux « Ne vends pas la peau de l’ours avant de l’avoir vendu. Je pourrais très bien recommencer. En plus j’aime les défis tu sais » Je lui fais un clin d’œil tout en me mordant instinctivement la lèvre inférieure « La prochaine fois je tâcherai de te faire un black face plus prononcé » Je rigole de plus belle avant de tenter de la balancer au loin, mais c’est sans compter sur sa vivacité. Très vite je sens ses jambes s’enrouler autour de mes hanches et je suis propulsé avec elle, plongeant la tête sous l’eau, souriant grandement de la situation avant de revenir à la surface « Mais depuis quand t’es une catcheuse toi ? »Pour le coup elle m’a surpris cette petite blonde et ça me plait. « J’vais devoir te couler purement et simplement à cette vitesse là » J’hausse les épaules tout en m’approchant d’elle malicieusement, les mains qui prennent leurs marques sur son corps alors que je m’amuse à l’attirer vers le fond puis vers le ciel comme un bouchon de pêche « Ah j’ai l’impression que ça mord à l’hameçon » Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire devant elle de la situation. C’est débile, totalement puéril mais pour le coup c’est spontané et comme c’est la soirée alors la situation s’y prête bien.

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...En plus j’aime les défis tu sais. ponctue-t-il d'un clin d'oeil qui se veut suggestif. Fais-moi penser à te faire passer l'envie de recommencer alors. Il ajoute à la suite. La prochaine fois je tâcherai de te faire un black face plus prononcé. Mais il n'abandonnait jamais ma parole. Même pas dans tes rêves les plus fous ! Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas dans l'idée que c'était la première et dernière fois. Hanne restait susceptible sur ce genre de blagues à ses dépens, elle était encore en apprentissage. Tourbillon d'enfantillages qui reprend alors, ne laissant à Hanne que peut d'ouvertures pour prendre l'avantage, qu'elle ne manque cela dit pas de saisir. Mais depuis quand t’es une catcheuse toi ? Première victoire de la blonde dont elle n'a pas honte d'être fière alors qu'ils émergent de nouveau. Depuis que je côtoie des hommes de ton espèce ! Accusation malicieuse alors qu'elle laisse s'échapper un autre rire tandis qu'il lance l'assaut suivant, ne lui laissant que peu de chance de lui échapper. Elle sent ses mains se poser sur ses épaules pour la couler une fois de plus, ne lui laissant qu'une inspiration pour ne pas suffoquer entre deux pressions la renvoyant sous l'eau. Par elle ne sait quelle chance -peut-être un relachement volontaire de sa part- elle finit par réussir à s'échapper de son emprise, ressortant sa tête de l'eau une bonne fois pour tout, essoufflée. Pause, j'en peux plus ! Mais elle sourit quand même la danoise, reprenant progressivement sa respiration avant de lui envoyer une immense gerbe d'eau. Ça, c'est pour avoir essayé de me noyer ! Ses vêtements lui collent à la peau alors qu'elle se tient maintenant hors de portée de son assaillant. C'est pas juste, on joue pas à armes égales. Comme si Hanne, fine comme elle était pouvait quelque chose contre un homme comme lui, alors qu'il lui bloque toujours son accès à la berge. Ses lèvres s'étirent dans un sourire qu'elle peine à réprimer plus qu'une fraction de secondes depuis le début de leur échange. Est-ce que tu comptes un jour me laisser passer ou suis-je condamnée à me baigner toute habillée le reste de la soirée ?

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« J’te pensais plus joueuse que ça » Je lui souris largement, mais ceci dit ce n’est pas pour autant que je ne recommencerai pas, c’est bien trop tentant sachant à quel point elle n’aime pas ça. Je suis friand de ce genre de défi, de jouer toujours plus avec le feu quitte à me bruler avec. Et quand je la vois aussi réticente à cette idée, je ne peux m’empêcher d’en rire. D’ailleurs je ne tarde pas à la balancer dans l’eau, sauf que je n’avais pas prévu qu’elle puisse m’embarquer dans sa chute, tel un ninja. « Je doute que tu en fréquentes énormément des comme moi. On est en voie de disparition. Tu dois fréquenter des pâles copies » Sourire provocateur que je lui lance sans détourner un instant mes prunelles malicieuses de ses jumelles. Tandis qu’elle rigole j’en profite pour me venger et la couler en bonne et due forme, la laissant tout de même se libérer avant de manquer d’air et sa réaction me fait rire. Elle agite le drapeau blanc, décidant très sagement d’abdiquer. Cependant telle une fourbe elle me jette de l’eau au visage tout en se tenant à distance, me faisant bien entendu rire « Ah ouais en plus de ça t’attaque comme une fourbe. C’est moche tu sauras » Sourire malicieux s’étirant sur mes lèvres à mesure qu’elle se plaint « Oh pauvre Caliméro. Mais nous sommes à armes égales les hommes et les femmes n’est ce pas ? C’est bien ce que vous réclamez » Petite provocation supplémentaire que je lance sur le tapis comme si de rien était. Bien entendu je ne suis pas particulièrement macho, mais j’adore m’amuser avec les féministes, surtout les extrémistes à moitié à poil qui font tout sauf réellement défendre leur cause. « Alors je t’avoue que je te laisserai bien comme ça pour la soirée, mais comme je suis un bon joueur et que tu me fais de la peine, j’vais te laisser sortir et te mettre en condition » Je m’écarte pour lui laisser accès à la berge tandis que je prends appuis sur les rochers qui se veulent encore imprégné de la chaleur du soleil. Je la regarde, rigolant en la voyant faire, ne perdant cependant pas une miette du spectacle se trouvant face à moi. « Et alors dans tout ça tu as d’autres talents cachés ? En dehors de catcheuse.»

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J’te pensais plus joueuse que ça. Elle lève le bleu de ses yeux au ciel. Etre joueuse, elle savait Hanne, mais elle n’avait pas besoin de le lui prouver à ses dépens. A lui de le découvrir. Leurs échanges enfantins le démontrent d’ailleurs bien inconsciemment, s’éclaboussant sous le soleil encore brulant du jour déclinant. Je doute que tu en fréquentes énormément des comme moi. On est en voie de disparition. Tu dois fréquenter des pâles copies. Elle hausse un sourcil, amusée. Il perdrait pas le Nord celui-là. T’as encore des preuves à faire pour montrer que ce n’est pas toi, la pale copie ! Avant d'égaler les deux meilleurs amis de sa vie, ou du moins de son enfance, il en fallait plus. Malgré la tromperie d’Hanne, malgré le départ d’Aksel dont elle n’avait plus de nouvelles. Malgré les bases effondrées de sa relation avec Ilhan. La blonde sourit comme une enfant après son attaque fourbe comme il le dit. Il l’avait pas volé cela dit, c’était le moins qu’elle pouvait faire. Oh pauvre Caliméro. Mais nous sommes à armes égales les hommes et les femmes n’est ce pas ? C’est bien ce que vous réclamez. Ne me lance pas sur le sujet, j't'assure que t’as perdu d’avance ! Elle était loin d’être féministe à l’extrême et d’en faire le combat d’une vie, mais ses études lui faisaient bien trop grincer des dents à la lecture de certains textes aberrants. Mais s’il y avait bien une chose à laquelle elle n’avait pas envie de penser, c’était bien aux études. Et au reste aussi d’ailleurs, désireuse d’oublier tout, ne serait-ce que pour une soirée. Le pari était tenu. Elle secoue la tête, amusée, l’avantage, c’est qu’elle allait presque finir par ne plus se vexer. Presque. Trop aimable ! lui répond-elle en passant près de lui, ses pieds rencontrant bientôt la berge, n’attendant pas d’être entièrement émergée pour faire passer son débardeur par dessus sa tête, l’essorant brièvement avant de trouver un rocher au soleil pour le faire sécher. Son short glisse bientôt à ses pieds pour rejoindre la première pièce de vêtement. Le principe d'un talent caché, c'est de ne pas le dévoiler si facilement ! lui lance-t-elle encore de dos, un sourire dans sa voix, avant de se retourner pour croiser son regard. Et je suis pas sure que t'aies mérité de les connaître. ajoute-elle avec un sourire en s'avançant à nouveau vers lui, montant par la terre ferme le long du rocher sur lequel il est appuyé pour venir s'asseoir à ses cotés, consciente qu'elle prend peut-être des risques en se rapprochant encore autant de lui. Surement n'est-elle plus à ça près. Le bas de ses jambes trempe lascivement dans l'eau alors qu'elle profite des derniers rayons du soleil sur leur petit coin de paradis. Et toi Antonio ? À part ton coté artistique qui laisse bien sur à désirer. Regard en coin et référence à la lourdeur de sa blague avec la gaufre, quoi d'autre.

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Ce genre de rencontre qui tourne aussi bien c’est rare, habituellement j’ai tendance à me montrer froid et repousser les inconnus car j’tiens pas à faire de nouvelles connaissances, mais là c’était différent, probablement dû à la situation et aussi à ce voyage. Mais en réalité je ne regrette absolument pas car je passe un bon moment, il me semble d’ailleurs ne pas avoir passé un moment sans avoir un léger rictus au bout des lèvres depuis que l’on a quitté cette plage alors c’est dire. Justement je viens pouffer de rire à sa remarque alors que cette dernière met en doute ma parole « Des preuves ? Si tu ne sais pas cerner les gens c’est pas ma faute, il faudrait peut être simplement apprendre à ouvrir les yeux, ou arrêter de mentir » Clin d’œil que je lui adresse tout en lui souriant grandement, prenant un malin plaisir à jouer un peu le mec intouchable, ça me faisait rire tout comme la contredire d’ailleurs. Je me retrouve d’ailleurs éclaboussé en soum-soum par la blonde et je ne manque pas de la souligner avant de faire semblant de la plaindre et de la provoquer un peu plus sur un sujet pour le moins délicat qui m’arrache un large sourire à sa réponse « Tu sauras que je ne perds jamais donc n’essaye pas de jouer. La preuve regarde, tu as agité de toi-même le drapeau blanc car je dominais les débats comme toujours » Mes lippes qui s’étirent alors que je ne détourne à aucun le moment mon regard de ses prunelles azurées. M’amusant à remuer le couteau dans la plaie mais après tout je n’ai pas tords dans ce que je lui dit, j’ai toujours raison, je ne perds jamais, j’connais pas ce mot et il vaudrait mieux pour elle qu’elle garde cette information dans un coin de sa tête. « Profite en c’est ton jour de chance » En réalité je la laisse se débarrasser de ses vêtements afin qu’elle ne tombe pas malade sur le retour, ça serait bien dommage pour elle de passer son Spring Break dans sa chambre d’hôtel avec de la fièvre et tout ce qui va avec. M’installant sur le rocher encore brûlant, je la regarde se dévêtir avec un petit sourire en coin tout en la cherchant une fois de plus bien entendu car c’est plus fort que moi et je me mords instinctivement la lèvre inférieure à sa remarque sans qu’elle ne puisse l’apercevoir, la jeune femme restant de dos. Alors qu’elle se retourne, nos regards se croisent de nouveaux et je souris de plus belle à sa réflexion avant de lever les yeux au ciel. « Moi j’pense surtout que t’essayes d’attiser ma curiosité mais qu’au fond t’en as pas, genre comme une coquille vide » Son égo que je cherche à titiller pour qu’elle se dévoile d’elle-même sans s’en rendre compte. Je l’observe se rapprocher de moi, jusqu’à prendre place à mes côtés, son corps que je n’ai pas manqué de regarder, si cela ne faisait aucun doute sur la beauté de son visage, il faut bien avouer qu’elle est bien foutue mais inutile de lui faire remarquer, déjà elle prendrait vite la grosse tête et puis elle le sait la danoise. « Tu n’as pas idée à quel point mais je doute que tu aies les épaules suffisamment larges et solides pour supporter tout ça » Sourire malicieux alors que je viens de nouveau mordre ma lèvre inférieure instinctivement tout en plongeant mes prunelles dans les siennes, mon regard que je ne détourne à aucun moment. « T’es juste jalouse parce que t’y as pas pensé avant, arrête de rager c’est pas beau, mais j’peux toujours t’apprendre. La preuve mon œuvre artistique t’as fait sourire et t’as eu le droit à un superbe masque pour ta peau alors de quoi tu te plains encore » Mes épaules que j’hausse avant d’exploser de rire, ne me prenant définitivement pas au sérieux. « Et d’ailleurs inutile de te mettre en position pour bronzer c’est trop tard, et puis avec ta peau toute blanche tu vas juste réussir à finir rouge » Je me moque une fois de plus d’elle, tout en lui faisant un clin d’œil alors que je viens tout naturellement déposer ma main furtivement sur sa cuisse sans la moindre attention, juste pour créer ce contact physique et déconner avec elle.

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