ça bouillonne en elle comme une cocotte-minute, toute cette colère, toute cette soudaine haine qui s’installe à la simple vue du comportement irrespectueux de ces personnes dans le monde. à avoir envie de faire une soudaine purge pour nettoyer le monde de tous ces imbéciles. à se bouffer la lèvre inférieure alors qu’elle fronce les sourcils. elle n’arrive pas à comprendre comment ils peuvent faire comme si de rien était alors que ça fait déjà deux semaines, qu’elle est enfermée chez elle, aux côtés de sa meilleure amie soo-jin. après tout, elle était revenue du spring break aussitôt la nouvelle de cette épidémie mondiale. abandonnant la compagnie de son petit-ami pour celle de sa meilleure amie. allongée sur l’un des sofas du salon, elle laisse un grognement s’échapper alors qu’elle jette son portable à l’autre bout du sofa. quand bien même, elle devait folle de ce confinement, elle savait qu’il était nécessaire et que ce virus se propageait plus vite que la connerie des hommes. « soo, tu veux qu’on fasse quoi aujourd’hui ? » parce que mine de rien, elle avait l’impression qu’elles manquaient d’imagination pour s’occuper l’esprit. après tout, elle ne pouvait pas s’inventer un amour soudain pour le jogging alors qu’elle détestait courir. cela dit, elle ne pouvait pas se plaindre, leur loft était accompagné d’une magnifique terrasse, havre de paix quand elles avaient besoin de prendre le soleil ou l’air. la jeune blonde se redresse, cherche du regard la silhouette de la brune. « tu veux qu’on fasse un gâteau ? des crêpes ? » quel magnifique remède que de faire la cuisine quand on s’ennuie, non ?

elle supporte mal l'enfermement, mais elle a promis, soojin. et si c'était le prix à payer pour pouvoir partir en week end avec sihan - sans certitude toutefois, elle sait que s'il décide que c'est trop dangereux il ne changera pas d'avis, même sous la pression - alors elle était prête à le payer. mais pour l'électron libre qu'est la brune... bon sang, quelle plaie. et elle sait bien que du côté de sa meilleure amie.. well.. elle est pas mieux en fait. allongée dans le canapé, pieds en l'air contre le dossier, elle tend l'oreille, fait une moue et se redresse pour mieux distinguer la blonde sur la terrasse ensoleillée. « on va devenir énormes à force de bouffer enfermées ici. » illustre ses propos en venant tâter son estomac.. cruellement vide. « mais j'ai envie de crêpes. » pleines de nutella. de chantilly. de peanut butter. de.. ouais, elle a faim, definitely. la silhouette filiforme se redresse, agite ses longueurs sombres avant de les regrouper pour les attacher. « des nouvelles de lei ? » elle se dirige vers la cuisine, se doute déjà que cece, elle va suivre. « et si on faisait des crêpes et.. un gâteau ? » les deux mon capitaine. pourquoi être raisonnable quand on a une raison de ne pas l'être. au pire, elle fera une dizaine d'abdominaux pour se donner bonne conscience, et ira courir dehors... quand elle pourra aller dehors. sinon, elle demandera à sihan de l'aider à faire du sport, uh.

elle s’ennuie, elle s’emmerde. à avoir l’impression d’avoir fait tout ce qu’il était possible de faire dans leur appartement de luxe. simplement enfermée, par précaution. elle soupire une nouvelle fois. cece, elle tourne en rond comme une lionne en cage. et elle jure, que si elle doit retourner une énième fois en cinq minutes sur instagram, pour voir les même photos, elle pète un câble. traînant son corps comme si c’était un poids lourd (à raison, elle est certaine d’avoir pris trois kilos depuis qu’elle est enfermée entre quatre murs) ; elle demande l’attention de sa meilleure amie. dans son malheur, elle est chanceuse de l’avoir à ses côtés. même si parfois, elle aurait aimé avoir son petit ami à ses côtés, elle n’échangerait pas soojin. grand sourire sur les lèvres, alors que la brune répond à son appel. « on l’est déjà, on entretient juste les kilos qu’on a déjà pris » voyons le bon côté des choses. avec un peu d’espoir, elle n’entendra plus les remarques sur une possible anorexie. « go pour les crêpes » qu’elle chantonne alors qu’elle se redresse, lève les bras en l’air pour s’étirer. les joues qui rosissent à la simple entente du prénom de son petit ami. « ouais, je l’ai eu ce matin au téléphone, il nettoyait l’appart, encore » qu’elle laisse entendre alors qu’elle la suit dans la cuisine. pas dansant alors qu’elle s’attache les cheveux en une queue de cheval. « la gourmandise est un vilain défaut, tu sais ? » mais elle sort déjà le saladier et les oeufs du frigo. « mais tu sais comment me parler » ; gamine qui entreprend de sortir tout ce qu’il faut pour faire un gâteau et des crêpes. « on fait quoi comme gâteau ? fondant au chocolat ? yaourt ? » trop de choix, c’était compliqué.

comment dans un si grand espace, peuvent-elles se sentir tant à l'étroit ? et même à deux, elles se sentent seules. gamines qui préfèrent l'extérieur, les bars, la musique qui tonne. poupée qui choisirait aisément de se glisser dans les draps de son amant plutôt que dans les siens, seule, froids. mais cece est là. et à elles deux.. elles parviennent à se tenir compagnie comme elles peuvent. se consolent mutuellement. « .... toi aussi tu trouves que j'ai pris des hanches ? » la poupée pince l'excédent de peau sur ses côtés, fronce le nez. anyway, ça l'empêchera pas de cuisiner pour autant et de se gaver de crêpes. n'en déplaise aux kilos superflus. et elle hoche la tête en l'entendant parler de lei, sourire niais sur les lippes de la blonde sous le sourire amusé de soojin qui sort le lait et les oeufs. « encore ? » en même temps, qu'est-ce qu'ils font d'autre, hein. soo a passé trois fois l'aspirateur en une journée, hier. pour rien. et alors qu'elle attache ses cheveux, la brune hausse les épaules. sourire amusé sur les lippes. « un vilain défaut qu'on partage, chaton. fardeau partagé. » la faute pèse moins lourd quand elles sont deux à se gaver de sucre. « chocolat ? pour trancher avec le nature des crêpes. » elle hausse les sourcils d'un air malin avant de poser les ingrédients sur l'îlot central de la cuisine, et attrape le chocolat pour le poser à table également. « sauf si t'as une autre préférence ? » trop de choix. et alors qu'elle commence à préparer la pâte à crêpes, elle marmonne, la brune, nez froncés et yeux dans le vide « j'en aurai bien fait à sihan, mais je suis même pas sûre de le voir ce week end avec tout ça.. » et putain, ce que ça la déprime, soojin. ce genre de situation, l'enfermement, tout ça, ça ne lui convient pas.

le regard glisse sur la silhouette de sa meilleure amie, rictus en coin alors qu’elle penche la tête sur le côté, comme si elle examinait la prise de poids non-fulgurante. à laisser quelques secondes avant de hausser les épaules, prendre ses propres hanches avant de tapoter sur son ventre. découvrant une petite bosse qui n’était pas là avant le confinement. « j’ai envie de dire qu’on prend de l’amour, voilà. qu’ils s’estiment heureux, on pense à eux. » qu’elle laisse entendre alors qu’elle glisse une de ses mains dans sa chevelure blonde. pinçant les lèvres avant de rire. « disons que même si tao est un amour, quand ils se mettent à deux pour faire la cuisine, c’est pire que nous » quoique. généralement, entre elle et soojin, ça finissait souvent en bataille de farine dans l’appart. se préparant physiquement et mentalement à entretenir les kilos pris pendant cette période, cece ne peut sauter que de joie à l’idée de faire quelque chose de productif dans sa journée. parce que les réseaux, c’est bien beau, mais c’est vite redondant. « et je l’assume tout à fait » clin d’oeil envolé, elle attrape alors ce qu’il faut pour faire le gâteau puisque la brune s’occupe des crêpes. si elles respectaient le timing, le gâteau aura le temps de refroidir pendant qu’elles s’occupaient de cuire les crêpes. « non, ça me va très bien ! cassant les œufs dans le saladier, elle les bat alors qu’elle relève son regard vers la brune. « on peut toujours lui en apporter à la fin de son service ? pas pour longtemps, mais ça nous permettra de respirer et de faire quelques courses en même temps ? » et cece, ça ne la dérange pas de tenir la chandelle si c’est pour sortir, quelques minutes, autre que sur leur terrasse. « d’ailleurs, ça te dis, on s’met dans le jacuzzi ce soir avec le rétroprojecteur ? histoire de voir un film ? »

« la dernière fois que j'ai râlé, sihan m'a dit que même avec des kilos en trop je resterai jolie.. » elle fronce le nez, la gamine, joues qui rosissent comme à chaque fois qu'elle pense à lui. la voilà qui devient curieusement romantique, l'intrépide. est-ce que c'est donc ça, l'amour ? sourire niaisement en pensant aux simples compliments faits par l'autre ? « je serais curieuse de voir le rendu après leur passage, ça doit être mémorable.. surtout s'ils font pire que nous. » la tête se secoue, les rires fusent, poupée qui songe aux ravages qu'elles sont capables de faire parfois à elles deux, entre adultes. grandes enfants malgré elles. et surtout, terriblement gourmandes, un défaut qu'elles partagent parfaitement. pas une pour rattraper l'autre, à la fois une bénédiction... et une malédiction. « de toutes façons, tu m'aurais affirmé l'inverse que j'y aurai pas cru. » elles se connaissent trop bien pour savoir se leurrer, l'une comme l'autre. et alors que soojin s'affaire à préparer la pâte à crêpes avec soin, l'habitude de préparer à vue d'oeil sans mesurer les ingrédients, son regard oscille entre la blonde et ce qu'elle fait, lèvres qui se pincent à sa suggestion. « j'aimerais bien, mais.. je suis à peu près sûre qu'il gueulerait. "c'est trop dangereux soojin" blablabla... » moue enfantine sur le visage de la gamine, mécontente de ne pas pouvoir profiter de lui comme elle l'entend. et alors qu'elle commence à afficher des traits grognons, cece, elle a le remède magique, les paroles divines. combo jacuzzi et rétroprojo. la tête se redresse, s'agite de bas en haut. « euh.. OUI ? absolument que ça me dit. omg, jacuzzi, jus d'abricot et crêpes sur la petite table, et on se mate le catalogue netflix. » la soirée parfaite entre filles en perspective. « j'me dis qu'on s'en sort pas trop mal, pour un confinement. » elle est là, avec sa meilleure amie, dans un bel appartement, et des crêpes arrivent. que demander de plus au fond ?

« ah, c’est si beau l’amour » qu’elle minaude l’enfant, yeux ronds, la bouche en cul de poule — parce qu’elle sait très bien de quoi elle parle, cece. poupée blonde ayant pris l’habitude de recevoir des mots doux de l’amoureux à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. « puis, c’est plus de matière à agripper, si tu vois ce que je veux dire » clin d’œil lancé, éclat de rire entendu, elle tire la langue à soojin. les mains occupées avec les différents ingrédients pour le gâteau, elle secoue la tête. « crois-moi, j’ai vu le chef d’oeuvre, c’est pas beau à voir » qu’elle ricane, même elle, grande bordélique, crise à chaque fois qu’elle a le droit à la vision de ce champ de bataille. les paroles s’enchaînent, elles sautent sur un sujet à un autre. légèreté dans l’esprit, cece est à peu près sûre que les doutes sont loins derrière elles en cet instant présent et finalement, c’était ce qu’elle demande en ce moment. « nianiania » qu’elle chantonne, grimace d’une enfant pourrie gâtée sur les traits de son visage alors qu’elle casse les œufs dans son bol. proposition faite, elle lève les yeux au ciel quand l’attitude trop stricte du petit-ami se fait entendre. il n’a pas tout à fait tort, vaut mieux rester prudent. elle se devait aussi de réprimander son envie d’être au côté de lei ou bien de sortir, tout simplement. après tout, ce n’était pas à prendre à la légère. regard en biais face à l’humeur soudainement grognon et capricieuse de la brune, cece propose un remède miracle au manque certain du petit ami. devant l’enthousiasme de ce soojin, cece inspiré profondément, sourire satisfait alors qu’elle dégage ses cheveux de ses épaules en un hairflip conquérant. « ah, je suis la meilleure, je sais, toujours les bonnes idées » (ou pas, mais elle se gardera bien de le dire et soojin, de le penser) « bon, je crois que l’on a notre programme alors. tu serais partante pour quoi, films d’horreurs, comédies ? je ne veux pas de films d’amour, pas envie de déprimer please » hors de questions de s’apitoyer sur l’absence des amoureux alors qu’elles essayaient de s’occuper l’esprit et de grossir. « j’ai bien envie de me faire une sage de films, tous à la suite ? » de toute façon, ce n'est pas comme si elles n’avaient pas le temps de le faire.

elle a du mal à s'y faire, soojin. l'attachement, la dépendance, le sentimentalisme, tant de termes qu'elle a pu fuir par le passé. et voilà qu'elle aime, la poupée. qu'elle se surprend à sourire quand elle pense à lui, d'un air presque niais. « shh » qu'elle fait taire la blonde en fronçant le nez, les yeux qui roulent au ciel, le rire qui vient rejoindre celui de la meilleure amie lorsque celle-ci glisse une référence peu discrète à ses parties de jambes en l'air avec son petit ami. « je vois pas du tout.. » qu'elle rétorque en pinçant les lippes d'un air enfantin, fausse innocence qui se noie lorsqu'elles passent à un autre sujet. soojin et cece les intenables se retrouvaient désormais enchaînées. qui l'eut crû ? certainement pas elles. « prend une photo discrètement pour moi la prochaine fois » s'amuse-t-elle avec un demi sourire, l'esprit serein et léger, quand les deux poupées commencent alors à cuisiner. elle prend sur elle, soo, s'adapte au fait qu'elle ne peut pas voir sihan tout de suite. la moue sur les lèvres qui s'efface au profit d'un sourire à la proposition de cece. relativise, soo-jin tout le monde n'est pas enfermé avec sa meilleure amie. « wow, prends pas la grosse tête non plus cece wang. » relâche le fouet et la pâte à crêpes le temps de pincer la hanche de la blonde, rire qui fait écho dans la cuisine alors qu'elle termine la pâte et la laisse à reposer dans un coin. « oh plutôt comédie, je suis plus d'humeur à rire plutôt qu'à faire tomber mes crêpes dans le jacuzzi... »  elle fronce le nez, dubitative. « enfin comme tu le sens, je te suis. » elle traverse la cuisine, se lave les mains pour finalement venir préchauffer le four pour cece. « t'avais une idée de saga en tête ? » tourne la tête dans sa direction, hausse une épaule avant d'aller se hisser sur l’îlot central, jambes croisées. « ou alors on part dans le fantastique, genre harry potter, star wars ? ou des dessins animés, histoire de faire les gamines jusqu'au bout. » possibilités infinies, l'intrépide étant capable de regarder à peu près tous les types de film.

cece, elle ne peut s’empêcher de rire, d’avoir le cœur léger. quand sa meilleure amie se montre gênée, sur cette défensive bien particulière lorsqu’elle évoque le couple de façon intime. du coin de l’oeil, alors qu’elle mesure la farine (loin d’être soigneuse, puisqu'un tiers de poudre blanche s’entasse autour du bol), cece remarque quelque chose de changer chez soojin. plus les jours passent, et elle est si loin, de ce qu’elle connaissait et elle n’a pas de mal à pointer la différence. sihan. depuis que les sentiments ont pris place, cece a remarquer l’air rêveur, puis gênée, léger moment de fuite de la brune. comme si elle ne savait pas comment agir envers ces sentiments. alors, lorsqu’elle lui pince la hanche pour qu’elle arrête ses allusions, cece hoche les épaules. « je ne dis que la vérité » et ça lui fait du bien de la voir heureuse. amoureuse. parce qu’elle mérite de l’être soojin. elle mérite beaucoup de choses. « pas de soucis ! » ; il se pourrait que la photo ne tarde pas à arriver. « tant que c’est pas mon cul qui prend » qu’elle rétorque la belle. riant de sa propre connerie. à demi-concentrée sur sa tâche, elle mesure la dose de sucre nécessaire avant de s’attaquer à couper les morceaux de chocolat avant de se poser vers les plaques. à verser de l’eau dans une casserole pour les faire fondre au bain-marie. ravie que sa meilleure amie accepte la proposition. la jeune femme lui lance un regard, tel un meme. à faire ressortir ce pauvre double menton avant de se redresser. « comédie ça me va très bien » tenant là, la conclusion, la jeune femme examine l’eau avant de mettre tout le chocolat dans le bol. à remuer jusqu’à ce qu’il soit fondu complètement. « tant que c’est pas toute la série de barbie, moi ça me va- » elle s’arrête, comme traversée par une idée lumineuse. « à moins que ? » non, définitivement pas. elle ne se voyait absolument pas chanter sur les airs stupides des films barbies …  

elle sait que cece est heureuse pour elle. toujours la première à la pousser dans la direction de sihan, de l'amour, à l'encourager à abaisser ses barrières. mais one step à the time, soojin, elle avance doucement. franchit chaque étape pour s'ouvrir difficilement.. « still, shhhh. » et elle détourne le sujet, encore, observe cece à l'oeuvre, puisque pour faire cuire ses crêpes elle doit attendre. intenable, elle vogue dans la cuiine, se hisse sur le plan de travail pour en redescendre pas plus tard que dix secondes après. « ah non pour prendre du cul faut que tu finisses toutes les crêpes ET le gâteau à toi toute seule. » hautement improbable donc, peu importe combien elles peuvent être gourmande, elle la connaît, cece, elle a ses limites. et elles sont là, deux enfants, à faire des plans pour leur soirée, à rire des plaisirs les plus simples entre deux plaques de cuisson et deux saladiers. « je savais que t'allais me suivre. » c'est pour ça qu'elles s'entendent si bien, femmes enfant qui jonglent parfaitement entre les états d'âme. elle hausse un sourcil, soo, laisse échapper un rire. « wow tu pars carrément sur les barbie, ça va pas ?... » gros silence de la part de la brune qui réfléchit, tourne en rond dans la cuisine, avant de dire... « well, j'ai entendu dire que tous les films ont été mis à dispo exceptionnellement en streaming... » quoi, elle a pas cherché l'info, promis, c'est apparu tout seul sur sa tl twitter. et ouais, ça lui a attiré l'oeil, que voulez vous. « ... personne est là pour nous juger tho. » elle pince les lippes, fronce le nez avant de partir à rire en murmurant, le menton appuyé sur l'épaule de la blonde : « ça restera entre nous ? » parce que si lei ou sihan apprennent que leurs copines ont regardé barbie, ça va juger. fort.