that long black cloud is comin' down
★ ─ w/@Nina Fitzgerald

Dans le fond, je ne prenais pas tes paroles pour argent comptant. De mon côté, si j’avais un passé lourd de conséquence, j’étais restée très brève quant à ma véritable nature. La vérité était simple, je devais me méfier de tout le monde avant d’offrir ma confiance et pour cause, les ennemies des bulger se cachaient partout. Beaucoup avaient voulu notre perte, mais si le gang ne s’en était pas sorti, nous si. J’étais là en vie et je chérissais chaque jour, sachant qu’ils étaient comptés. Mais tu m’intriguais. Tu m’intriguais suffisamment pour que je prenne le risque de te rencontrer en personne, à l’abri des regards, là où mes démons se déchaînaient. C’était mon coin de paradis, si je pouvais l’appeler comme ça. Parce que soyons honnête, le sang sur perçante m’enverrait directement en enfer. Je t’avais envoyé l’adresse via tinder et je prenais la route pour te retrouver là-bas. N’étais-tu pas trop bien pour être réelle ? Je savais que la beauté et les belles paroles pouvaient envoûter n’importe quel humain, ayant moi-même jouer à ce petit jeu de nombreuses années, pour servir les intérêts du gang. J’étais l’atout charme, la beauté glaciale, mais pas la moins dangereuse, pour les âmes que j’avais capturé pour les punir. Punir de s’en être prit à la mauvaise famille, à la mauvaise personne, punir d’avoir préféré l’adversité plutôt que de rejoindre nos rangs et c’était pour ça aujourd’hui que j’étais complètement détraquée. Je ne rentrais pas dans une seule case, tant mes deux visages étaient à l’opposée l’un de l’autre. J’étais tout le monde et personne à la fois. J’étais moi et j’étais prête à me dévoiler un peu à toi au risque de me brûler les ailes. T’façon quoi qu’il se passe, j’allais me relever. Poupée increvable, prête à décimer le monde qui l’entoure pour régner au-dessus des autres. Bouteille fermée d’une main, joint qui se consume de l’autre, j’avais presque tout pour passer une bonne soirée, il ne me manquait plus que toi.

Hj : je suis toute pourrie pour les ouvertures de rp, sorry mon chat

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★ ─ w/@Izzy Bulger

Elle ne croit pas en l'amour Nina non, impossible, pas elle. Et pourtant, ce n'est pas ça qui l'empêche de traîner sur Tinder lorsqu'elle n'a rien de mieux à faire. C'est drôle, ça l'occupe et puis de nos jours, qui y va encore pour espérer trouver son âme soeur hein ? Personne. Rembarrer les relous de première ou ceux à l'ego un peu trop grand, c'est un truc qui l'amuse vachement. Et puis parfois, lorsqu'elle se sent d'humeur généreuse, elle accepte de voir quelqu'un Nina. Ce soir, c'est avec Izzy qu'elle a rendez-vous. Une fille qui semble avoir pas mal de points communs avec elle en plus d'être canon. Autant vous dire qu'elle n'a pas hésité longtemps avant d'accepter sa proposition, aussitôt séduite par le lieu du rendez-vous. Un lieu qui bat tous les records et fait de suite pencher la balance en sa faveur. Rien à voir avec le banal et ennuyeux face à face autour d'un verre ou un resto, non. Elles vont pouvoir faire le bordel là, casser des trucs, crier, rager si ça leur chante et le tout dans la légalité la plus totale. Petit détail auquel elle ne prête pas grande importance mais soit, après l'histoire de la sextape de son frère, elle a plutôt intérêt à faire gaffe mini Fitz. Bref, une rencontre prometteuse et intéressante, en somme. Plus qu'à voir si cette Izzy est aussi cool qu'elle n'y paraît ou si les apparences sont trompeuses. Bomber noir sur les épaules, jean taille haute et paire de sneackers aux pieds, elle rejoint rapidement la brune à l'endroit prévu, un semblant de sourire venant étirer ses lèvres lorsqu'elle l'aperçoit, perchée sur un trottoir. "Salut." Qu'elle lâche d'un ton neutre, son regard se posant brièvement sur la bouteille qu'elle tient à la main et son joint avant de se reporter sur sur le visage de la jeune femme.  "T'as pas commencé la soirée sans moi j'espère ?" Quoique, elle ne pourrait pas vraiment lui reprocher d'avoir succombé à la tentation, elle même l'aurait probablement fait si les rôles étaient inversés.

Hj : mais nooon c'est perf stp  

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★ ─ w/@Nina Fitzgerald

Je n’étais pas complètement à l’aise à l’idée de me dévoiler complètement, alors je faisais mine d’être une simple petite rebelle qu’avait le goût du risque. Je n’avais pas d’autre choix, que de préserver au maximum ma couverture et la véritable histoire de ma famille pour ne pas éveiller les soupçons sur les plans de mes frères ou les miens. Quand bien même on apprenait mon lien avec la mafia irlandaise, le winter hill gang ou le gang mené par mon père puis par mon frère, j’avais tout fait pour me racheter une image. Jeune patronne d’un bar, ou aucun trafic n’est effectués, avec une comptabilité plus que sérieuse, je n’encourais plus grand risque. Sauf peut-être ma tête. Si mon image était clean aujourd’hui, je ne pouvais pas effacer mon passé, ni la haine qui s’était formé chez nos ennemie, qui me ciblaient pour atteindre Devon. En étais-tu une toi ? Une ennemie ? Qu’importe, je prenais le risque. Je ne pouvais pas me résoudre à avoir une vie bien tranquille, avec une belle baraque et un mari que je n’aimerais probablement jamais autant que j’aimais séduire, envoûter pour mieux manipuler. L’amour s’était surfait, voir inutile et on était toutes les deux d’accord sur ce point et c’était sur ce point commun que je m’étais focalisé pour t’inviter. Aucune galère en prévision avec toi et ce lieu, mon lieu de prédilection, je voulais le partager avec toi. Tu semblais emballée par l’idée et une fois sur place, je n’attendais pas plus de quelques minutes avant d’entendre ta voix, rompre le silence. Je relevais doucement la tête expirant la fumée épaisse de mon joint pour te répondre, souriante. « Salut. » Je me redressais pour réduire un peu l’espace et te le tendre pour que t’en profites avec moi. « J’me suis dit que l’odeur t’attirerait plus vite. » Et puis seule, ça n’avait pas la même saveur. Ouvrant la bouteille avant de jeter le bouchon par terre, je levais ma bouteille. « T’façon, elle va finir exploser, elle aussi. » La portant à mes lèvres, je commençais doucement à marcher, prenant possession des lieux. « Je te présente donc mon défouloir. » L’une de mes plus belles trouvailles, il y a déjà quelques années. M’arrêtant, je t’observais, détaillant les traits de ton visage, la profondeur de ton regard, avant de t’offrir la bouteille. Belle soirée en perspective.

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★ ─ w/@Izzy Bulger

Difficile de faire meilleur accueil que celui auquel elle a droit de la part d'Izzy. En plus d'avoir choisi un endroit bien cool pour leur rendez-vous, c'est joint et bouteille à la main qu'elle se présente à elle. À croire qu'elle n'a même pas besoin d'apprendre à la connaître puisque elle semble déjà savoir comment lui faire plaisir. N'empêche, pour une fois qu'un match tinder se révèle être agréablement surprenant, elle ne va pas certainement pas s'en plaindre Nina. C'est bizarre mais pour une fois, elle ne ressent pas la moindre envie de l'envoyer balader, malgré qu'elle ne connaisse strictement rien de la brune, en dehors de son prénom et de son endroit favoris. À voir si ça change ou pas par la suite. "T'as raison, c'est le cas." Avoue-t-elle en prenant le joint qu'elle lui tend pour le porter à ses lèvres et en inspirer la fumée. C'est pas un truc qu'elle pratique tous les jours mais putain qu'est-ce que ça fait du bien. Rictus mi satisfait, mi amusé en écoutant la brune parler ainsi de la bouteille. Deux filles louches qui préparent un mauvais coup, c'est de ça qu'elles ont l'air, toutes les deux, à déambuler sur le trottoir le long des bâtiments dans l'obscurité. Deux filles qui n'en ont plus rien à foutre du regard des autres et qui ont décidé de n'en faire qu'à leur tête. "Tu sais que ton défouloir risque de devenir le mien avant la fin de la soirée ?" Qu'elle demande, son regard détaillant les lieux avant de venir se poser sur le visage de la jeune femme. Elle préfère prévenir que guérir, si elles ont autant de points communs que leur conversation sur l'appli ne le laisse croire, alors il est fort probable que cet endroit ne lui plaise un peu trop. Et ça, c'est dangereux. "Alors... tu viens souvent ici ?"  Ajoute-t-elle en s'emparant de la bouteille pour goûter à l'alcool qui s'y trouve, avant de la rendre à sa propriétaire, les yeux toujours rivés vers elle.

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★ ─ w/@Nina Fitzgerald

Je continuais d’avancer, petit à petit, au milieu de la pénombre, me complaisant dans les ténèbres. À quoi bon chercher de la lumière quand on n’était rien d’autre qu’une bête nocturne. Je recherchais perpétuellement du nouveau, dans les personnes qui m’entouraient, dans les rencontres, dans les activités, et même dans mon boulot. Très vite lassé, tout était éphémère avec moi. Les attaches, très rares se comptaient sur les doigts d’une main, pourtant je continuais de rechercher autre chose, ailleurs, peut-être toi ? Peut-être que toi, tu l’étais, mon altere ego, celle qui m’accompagnerait dans mes plus folles envies ? Pour ça, j’étais obligée de passer par ce moment celui de la rencontre, de l’apprivoisions. Joint tendu en ta direction pour te réserver le meilleur accueil à mon sens, j’observais tes traits fins. T’étais d’une beauté glaciale, envoûtante, qui en faisait sûrement tourner plus d’un ou d’une. Mais ce qui me plaisait sûrement le plus c’était cette façon nonchalante que t’avais de te comporter. Tu ne jouais pas et tu ne prétendais pas être quelqu’un d’autre. Bouchon jeté à même le sol, qui révolterait sûrement ces putains d’écolos, mais ça je m’en fichais, moi. Je la portais à mes lèvres, laissant le liquide ambré glisser le long de ma gorge. Bonté divine, je remerciais le créateur de cet or liquide qui nourrissait un peu plus mon addiction à la vie. « C’était le but. S’amuser, c’est bien, à deux, c’est mieux. » Et si j’aimais me dire que j’avançais seule, mais parfois un peu de compagnie d’une personne qui comprenait la complexité de mon être, c’était plaisant, outre ma famille bien sûr. Tes yeux observaient, analysaient sans aucun gène avant de se poser à nouveau sur moi. « Plusieurs fois par semaine, c’est addictif de détruire. » Des objets, des humains, qu’importe tant que ça nourrissait le démon. Sourire accroché aux lèvres, j’attrapais un pied-de-biche non loin de moi, mon préféré avant de te le donner. « Tiens, à toi l’honneur. » Pas besoin de long discours pour apprendre à se connaître, parce que d’une certaine façon de mon côté, j’étais déjà en train de m’ouvrir à toi en te faisant une place ici.

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★ ─ w/@Izzy Bulger

Dans l'fond, elle se demande bien pourquoi elle n'est jamais venue plus tôt dans ce genre d'endroit. Elle qui adore déambuler dans de drôles d'endroits pas très recommandables. Des endroits différents, mystérieux, dangereux, des trucs qui la font kiffer rien qu'en les regardant. Qui viennent piquer sa curiosité et son envie de braver l'interdit. Elle a toujours eu le goût pour l'aventure Nina et cette idée n'est devenue que plus forte en grandissant. Et parmi tous les endroits possibles sur Terre, en voilà au moins où elle est libre d'exprimer sa colère comme elle l'entend. Elle peut briser, casser, hurler, personne ne lui dira rien. Personne ne la regardera de travers. Le paradis, en somme. Elle la comprend Izzy. Cette flamme qui illumine son regard à la vue de cet endroit. Elle comprend oui, qu'elle aime y passer son temps libre. Parce que c'est évident : ici, personne ne leur reprochera d'être qui elles sont. Ni de s'amuser. Sourire complice qui se dessine sur ses lèvres en guise de réponse aux paroles de la jeune femme. Elle n'aurait pas dit mieux. Nina elle préfère être seule que mal accompagnée certes, mais c'est pas pour autant qu'elle kiffe être seule. Comment elle fait sinon pour emmerder les autres hein ? "Tu m'étonnes." Détruire, ça défoule. Emmerder, ça défoule. Elles ont vraiment plus en commun qu'elles ne l'imaginent, les deux. Et quelque chose lui dit que ce n'est que le début. "Avec plaisir madame." Lance-t-elle, une pointe d'excitation dans le regard tandis qu'elle s'empare du pied de biche, lui rendant le joint au passage et qu'elle s'avance un peu à la recherche de sa précieuse victime. Son attention se porte finalement vers une sorte de table en bois à l'air fragile et un peu moisi. Ok, elle sait pas trop ce que ça va donner, encore moins si elle a suffisamment de force pour la péter en deux mais why not. Ses doigts qui se resserrent sur la barre de fer, elle se met en position avant de frapper de toutes ses forces. Une fois puis deux puis trois. La motivation qui s'empare d'elle lorsqu'elle voit petit à petit les morceaux de bois qui dérapent. Beaucoup trop satisfaisant.

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★ ─ w/@Nina Fitzgerald

J’avais du mal à m’ouvrir réellement, avec les mots surtout. Probablement parce que je n’avais pas fait de grandes études, dans les plus prestigieuses écoles et que je n’avais jamais appris à manier les mots, mais j’avais au moins l’honneur d’être moi-même. Au vu de nos échanges, je ne jouais pas un jeu, je ne prétendais pas, ni ne me cachais pas, au risque de te déplaire. Alors au lieu de partir dans un échange que je ne maîtrisais pas, je préférais te voir ici, dans mon antre t’ouvrant les portes de mon refuge. Enfin tout était paradoxal à la vision de cet endroit, aucune porte, mais une multitude d’entrées cachées, qui laissait place à un défouloir. Je ne savais pas ce qu’il adviendrait de nous plus tard, mais j’avais foi en mon instinct, en cette envie de partager tout ça avec toi et peut-être que tu serais une alliée de choix, un jour. Mais avant de penser plus loin, plus grand, plus majestueux, j’avais besoin de te voir à l’œuvre. Pied de biche en main, maintenant tendue, je souriais à tes mots. J’attrapais le joint, quand tu choisissais de ton côté, ta proie et une fois fait, après le premier coup, j’allumais la flamme pour inhaler une grande bouffée de weed. Et si t’étais proche de moi, tu verrais l’étincelle dans le regard, cette joie procurer de voir cette hargne en toi. J’avais fait le bon choix, j’en étais persuadée maintenant. Des bouts de bois volaient en éclats, que je callais le roulé entre mes lèvres pour t’applaudir. « Yes, tu y es presque. » Et tu sentais l’adrénaline monter ? Ta force se décupler ? Moi, j’étais comme une gosse à cette vision de toi, presque à sautiller sur moi-même, tant je profitais du moment. J’attrapais la bouteille, pour en prendre quelques gorgées, non sans grimacer, avant de la poser et me placer juste derrière toi. « Alors, ça affole ton palpitant ? » Cet endroit, détruire, moi, qu’importe puisque tout était lié. « Mon tour. » Je te donnais la fin du joint, avant de porter ce qui ressemblait à un vieux micro-onde et passer ma main sur le dos de ta main, avant de saisir le pied-de-biche. Je portais jamais de sécurité, mais c’était bien le cadet de mes soucis d’être marqué par la destruction, ça ne reflétait que ma véritable nature. Je le laissais glisser le long de ma main, avant de le prendre juste au bord, pour avoir plus de surface de frappe et sans attendre, je me défoulais contre l’objet. Le verre de la vitre volait en éclats, quand mon rire s’intensifiait. Je pouvais ressembler à un monstre aux yeux des autres, mais toi, c’était comme ça que tu me voyais ?

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★ ─ w/@Izzy Bulger

Des objets, elle en a déjà frappé, brisé même, sous le coup de la colère. Des personnes aussi. Pourtant, l'idée de se rendre dans un lieu pareil juste pour casser ne lui a jamais traversé l'esprit. Alors que c'est sans doute le meilleur moyen pour une fille comme elle d'extérioriser sa colère. Sa rage, sa haine. Envers et contre tous. Beaucoup plus efficace que de simplement passer tout son temps libre à emmerder le monde. Elle le ressent dès le premier coup qu'elle porte à cette table Nina, jetant un coup d'oeil à Izzy au passage avant de se remettre à frapper beaucoup plus fort, beaucoup plus vite, la satisfaction la gagnant au fur et à mesure que les lamelles de bois se détachent du point central. Satisfaction désormais présente sur son visage, exposée en un sourire naissant du coin des lèvres, ce dernier s'étirant à la remarque de la jeune femme. Ravie de constater qu'elle s'amuse autant de là où elle se trouve et de lui offrir un spectacle à son goût. D'autant plus ravie lorsqu'elle le voit apparaître, cet infime mais pourtant visible, trou. Elle l'a finalement percée, cette foutue table, bien qu'elle désire au moins entendre le bruit du verre qui se brise avant de s'en aller d'ici. Peut-être qu'Izzy lui fera ce plaisir, peut-être pas. Regard malicieux qui se pose sur la demoiselle lorsqu'elle s'approche, posant alors la question qui lui brûlait tant les lèvres. Et la réponse, elle la connaît déjà, Nina elle en est certaine. "Pas que le palpitant." C'est son corps entier qui s'enflamme, l'envie de frapper, toujours un peu plus forte à chaque coup. À chaque dégât qu'elle produit. "Le spectacle t'a plu ?" Qu'elle demande en récupérant le restant du joint qu'elle porte immédiatement à ses lèvres, laissant Izzy s'emparer du pied de biche pour la regarder à son tour foutre le bordel. Et elle se délecte Nina, à l'écoute du bruit de verre qui se brise - elle lui aura donc fait ce plaisir - et de cette odeur de weed qui la gagne. Définitivement mieux que tous les rendez-vous cul cul du monde. Encore une fois, la preuve que les femmes ne jouent pas dans la même catégorie que les mecs. Posant ses fesses sur le bord de la table - ou du moins ce qu'il en reste - elle enflamme ses poumons, observant en silence la jeune femme en action. Découvrant son rire - le vrai - pour la première fois, plus tôt qu'elle ne l'aurait imaginé. Son sourire s'intensifie. Si elle avait le rire facile Nina, probablement qu'elle l'accompagnerait dans son délire. Mais c'est pas le cas. Alors c'est son visage qui exprime le fond de ses pensées, son regard, l'inclinaison de ses lèvres. Découvrant en Izzy certainement la meilleure partenaire de jeu qu'elle puisse jamais trouver. Pas son double, ni sa jumelle, c'est beaucoup mieux que ça. Un cadeau inattendu. Bondissant sur ses pieds, elle s'empare d'une assiette en porcelaine, vieillie par la poussière, qu'elle balance de toute ses forces jusqu'à l'entendre se briser dans un coin. "J'ai toujours voulu faire ça."

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★ ─ w/@Nina Fitzgerald

Je l’aimais cet endroit, au moins autant que les ruelles sombres de la ville de Boston. Pourtant sur le papier, la première fois ou j’avais découvert cet endroit, une odeur émanait de ce qui se rapprochait d’une décharge. À l’odeur d’un dépotoir, au fil des semaines, des mois et des années, j’avais fait de ce hangar abandonner mon terrain de jeu. Bien plus vide que lors de ma première venue, il n’y avait plus aucun sac-poubelle en vue, simplement des tas et des tas d’objet qui ne demandait que notre venue. Dès nos premiers échanges, j’avais distingué que tu n’étais pas comme les autres et pour une fois, je me lassais l’opportunité d’être pleinement moi-même en t’ouvrant les portes de mon paradis à moi. En te voyant faire, tu semblais avoir toute ta place ici, prenant ton rôle de destructrice à cœur. Mes prunelles t’observaient, avant d’entreprendre une marche lente, d’un demi-cercle autour de toi, en m’arrêtant quand tu te redressais, juste derrière toi. Sourire satisfait accroché aux lèvres en entendant ta réponse, je ne pouvais qu’être contente de mon choix mûrement réfléchi, de te faire entrer dans ma vie, de cette façon. Et j’étais proche, et nos corps semblaient en parfaite symbiose, lorsque nous échangions d’une main de maître les outils de destructions. L’un nous embaumait les poumons, jusqu’à venir perturber nos cerveaux, l’autre détruisait à chaque coup donné. « Il était parfait. » Que je soufflais souriante, avant de faire volte-face, devant un micro-onde qu’était probablement passé de main en main jusqu’à rendre l’âme. Mais qu’à cela ne tienne, mon bon cœur et moi, nous étions prêts à lui donner un dernier acte de bravoure : nourrir la bête qui sommeillait en moi. Le regard fixé vers l’objet, cette lueur noire accrochée à la prunelle de mes yeux, j’entreprenais ce qui m’animait réellement, la destruction. J’avais longtemps réprimé cette part de ma personnalité, me jugeant différente des membres de ma famille, avant de faire face à la réalité. Je n’étais ni plus, ni moins différente d’eux, j’étais la même, à quelques détails près. Personne ne pouvait nier le cadeau que m’avait fait la nature par ce visage innocent qu’en trompait plus d’un. Puis mon rire venait feindre le silence, te laissant apercevoir un bref instant la véritable Izzy. Et si cette image te déplaisait, je pouvais comprendre dans le fond, j’étais consciente que tout le monde ne tolérait pas les personnes de mon milieu, mais je savais aussi que tu étais bien plus ouverte d’esprit que bien d’autre, rien qu’en acceptant un rendez-vous ici, ça prouvait ta différence. Et dans mes mouvements, je n’apercevais pas ta silhouette bondir, avant d’entendre un bruit sourd qui me ramenait à la réalité. Je laissais tomber le pied-de-biche par terre puis je me retournais vers toi, rictus déformant le charnue de mes lèvres. Un pas puis deux et je retrouvais face à toi, en laissant glisser une de mes mains qui glissait l’une de tes mèches derrière ton oreille. « Et y’a d’autre chose que t’as toujours voulu faire, mais que tu n’as jamais fait ? » Question presque anodine, mais qui germait dans mon esprit l’idée que tu puisses être une acolyte de choix. Amie, amante, je n’en savais rien pour le moment, mais ta personnalité me poussait à avoir envie d’en savoir plus.

Hj : T'en fais pas mon chat j'étais en abs et comme je t'ai dit, prend tout le temps dont tu as besoin

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