y a tout qui va trop vite, poupée est déstabilisée. la rage au ventre, le mal au coeur. y a plus rien qui va dans son esprit. plus rien qui est normal dans son monde. et peut être que c’est de sa faute. peut être qu’elle a trop joué avec le feu. elle a prit le combo ultime en plein visage. le retour de hoseok et.. wyatt. elle peut pas y penser sans que les larmes lui montent aux yeux. y avait tellement de trucs qu’elle aurait voulu lui dire. parler de cette nuit, de tout, de lui. tellement de chose. puis le remercier aussi. et rien. juste rien. on le lui avait arraché comme on lui arrachait toujours tout si bien qu’elle finissait par penser qu’un jour, elle n’aurait plus rien qu’un trou béant à l’intérieur. forcément qu’elle avait besoin de milo à cet instant. l’envie furieuse de se blottir dans ses bras, de s’y endormir en pensant que tout irait bien. que tout irait mieux. le simple fait de voir son visage la fait souffler un peu. terrain connue où elle se sent un peu moins en danger. tu le vois toi à quel point elle à l'air fatiguée ? désolée de débarquer comme ça et du silence radio surtout du silence. mais tu l'a connais assez pour savoir que c'est courant chez elle. taire tout ce qui ne va pas.

si les choses dérapent. si les choses ont tendance à être trop dure à surmonter, sofia se fermait au reste du monde quand en réalité, elle avait seulement besoin d’être entourée. et pour une fois dans sa vie, elle se dirigeait dans la bonne direction ; celle de milo. parce qu’elle savait au fond d’elle que le simple fait de rester quelques heures dans ses bras l’empêcherait de partir totalement à la dérive. désolée ? léger sourire forcée alors qu’elle se laisse entraîner jusqu’à ta chambre, sentiment de sécurité quand elle débarque dans la pièce qu’elle connait par coeur. ouais.. nuits difficiles elle s’étale pas trop, soupire alors qu’elle tends la main, attrape le tee shirt que milo lui tend. poupée ne sait plus vraiment pourquoi elle s’embête à faire un sac quand elle finit toujours dans ses affaires. j’peux lui expliquer aussi si tu veux y avait rien de plus platonique que ce qu’ils vivaient tous les deux. aucune attirance, jamais la moindre pensée qui dérape. juste un réconfort mutuel qu’ils étaient capable de s’apporter envers et contre tout. et c’est volontiers qu’elle finit dans ses bras, soupire lentement avant d’hausser les épaules. je sais pas trop qu’elle glisse dans la plus grande honnêteté. mais sofia, elle est forte pas vrai ? elle s’écarte légèrement, vire son pull pour enfiler le tee shirt que t’avais pu lui donner, finit de se mettre à l’aise avant de s’assoir en tailleur dans le lit. je sais pas si je collectionne les problèmes ou.. se coupe en plein milieu de sa phrase, se laisse tomber totalement sur le matelas non, en fait je dois avoir le plus mauvais karma de la terre entière