C’est un beau jour d’avril que la princesse Rose-Line vint au monde au domaine royal de Dreux. Sa jolie frimousse fit craquer la France entière, devenant le sujet principal de nombreuses personne. Il faut dire que porter un nom aussi noble que le siens signifiait beaucoup pour les gens. Rose-Line d’Orléans. Fille de Jean d’Orléans et de Philomena de Tornos y Steinthart. Son père faisait partie de la lignée de Louix XIII, celui-ci étant un arrière-arrière-arrière…petit-fils du roi Français. Son grand père, Henri d’Orléans compte de Paris et duc de France mourut peu après sa naissance, laissant hériter le père de la jolie princesse. Sa mère quant à elle n’en était pas moins noble, sa famille étant étroitement liée à celle du roi d’Espagne par un grand-père plus ou moins éloigné. Rose possédait un frère, Gaston d’Orléans, âgé d’à peine quelques années de plus qu’elle, prenant son rôle de grand frère et celui de prince très à cœur, ne pouvant s’empêcher de veiller sur sa petite sœur qui lui semblait si fragile, elle du haut de ses 5 ans et lui du haut de sa petite dizaine d’années. On peut dire que la petite Rose fut plus qu’entourée et chérie toute sa jeunesse bien que son statut de princesse ne fût pas de tout repos. Effectivement, plus élevée par des nourrices et par son frère que par ses parents bien qu’elle fût consciente de tout l’amour et l’intérêt qu’ils lui portaient. Elle mettait beaucoup d’énergie et de motivation à ressembler à la petite fille parfaite. Elle travaillait bien, adorait apprendre peu importe le sujet tant que ça l’intéressait. Mais ce qu’elle adorait plus que tout c’était les langues. Si bien qu’avant ses quinze ans la jeune fille était largement tri-lingue, parlant couramment sa langue natale, le Français mais également l’Espagnol et l’Anglais. Elle se lançait même dans l’apprentissage du Russe, langue magnifique à ses yeux. Les nourrices de la jeune princesse lui laissaient rarement du temps libre, elle prenait des cours de postures, d’histoire notamment celle de sa famille qu’elle se devait impérativement de connaître sur le bout des doigts, elle prenait également des cours d’art, de musique et à peu près tout ce qui passait par la tête de ses nourrices. Malgré l’emploi du temps surchargeaient que ces dames lui imposaient elle les aimait à la folie, les considérant largement comme sa propre famille. Elle avait beau aimait ses parents elle se disait souvent que sans ces deux dames et son frère sa vie serait bien morose.

Rose-Line était le genre de fille assez discrète, avec les gens en général mais également avec sa grande famille. Être une princesse signifiait avoir énormément d’obligation notamment celle d’assister à de nombreuses réunions de famille, la plupart du temps c’était des gens issus de la même branche qu’elle seulement le nombre de générations passé depuis son arrière-arrière-etc-grand-père ça justifiait largement du nombre de personnes. Sans compter ceux qui faisaient partient d’une autre branche, devenant de la famille encore plus éloignée. Mais en réalité ce n’était pas réellement le sang commun dans les veines qui comptait mais les titres royaux de chacun, les grands parents des uns et des autres ayant forniqués ensemble donnait aujourd’hui ce qu’était la famille de Rose-Line. De par sa discrétion naturelle la jeune princesse n’était pas spécialement proche des autres membres de la famille royal, à l’exception des sœurs de Monaco, cousines éloignées mais qui restaient au final les plus proche pour elle. Il n’était pas rare que les jeunes filles se croisent lors de soirée mondaine et autres, contrairement à son frère qui lui était largement plus sociable qu’elle et qui n’attachait que peu d’importance à la discrétion.

En dehors de ça la belle Rose était très expansive, elle ne pensait que rarement à elle mais plutôt aux autres, pourtant son statut lui permettait bien des manières de ne pensait qu’à elle et d’être hautaine à souhait. Pourtant c’était loin d’être le cas. Encore une fois elle remerciait de tout cœur ses nourrices qui lui avait appris ce qu’étais la vie réelle en dehors de son château et les principes essentielles qui la définissait aujourd’hui. C’était une jeune fille, réaliste avec les pieds bien ancrés sur terre, une maturité à toute épreuve qu’elle acquis à son plus jeune âge. Rose n’avait pas de défaut, si ce n’est qu’elle était du genre possessif avec ce qui était à elle : ses amies, sa famille. Si seulement on pouvait réellement appeler ça un défaut.

Rose-Line fit l’école à la maison toute son enfance jusqu’à rentrer au lycée. Elle intégra alors une prestigieuse école privée, réserver aux familles les plus riches de France, de plus l’école était très sélective sur les résultats, mais de par sa soif d’apprendre depuis son plus jeune âge on pouvait affirmer de sa réussite les doigts dans le nez et les yeux fermés. La princesse était très ambitieuse, pour elle les études étaient primordiale, ne se laissant de répits que peu de fois et encore elle ne s’éloignait que rarement de son château, n’allant pas plus loin que le jardin royal au milieu de ses chiens et de ses chevaux. Elle n’accordait pas de temps aux amis et encore moins aux garçons pour le plus grand bonheur de son aîné qui se trouvait très protecteur envers elle. Lorsque son frère partit étudiait en Amérique dans une école très réputait, Harvard, ça brisa le cœur de la princesse qui se promit de le rejoindre une fois le lycée terminé. Elle c’est ce qu’elle fit, elle n’eut que très peu de mal à intégrer l’extraordinaire fac dont tout le monde parlait peu importe le pays dans lequel elle avait voyagé. Elle intégra le cursus d’art et d’humanité, c’est exactement ce qui lui correspondait, notamment les langues étant une passionnée. Sa rentrée débuta en septembre 2019, elle emménagea dans un grand appartement que ses parents lui avaient acheté, elle avait préféré plutôt qu’intégrer une confrérie, elle ne voulait pas être distraite par tous ces enfantillages. En tout cas par pour la première année, si celle-ci se passait bien alors peut-être qu’elle ferait un effort pour s’intégrer dans une maison mais d’après c’était loin d’être indispensable contrairement à son frère qui adorait l’idée.

Peut importe ce qui se passerais ici Rose-Line en était plus qu’heureuse, la princesse avait retrouvé son frère et se lançait enfin dans le vie active.